Le barman venait de passer une excellente nuit au bar avec sa copine et n'aurait pas voulu qu'elle se termine. Seul ensemble à rigoler et discuter, c'était agréable. Par contre, le soleil se levait et les deux devaient sortir du bar avant qu'un des employés arrive. Le bar avait beau ouvrir à 10h du mat, les autres devaient arriver tôt le matin pour toutes préparer les choses. Compter les bouteilles, laver le plancher, les comptoirs... Le boulot chiant qu'Elias n'avait pas à faire. Bref, le jeune homme devait ramener Scarlett chez elle et vu l'heure, elle l'invita à l'intérieur. C'était samedi alors, les parents devaient être couchés et la grande soeur aussi. Enfin espérons-le. Le jeune homme n'avait jamais vraiment eu le temps de discuter avec les membres de la famille Spencer, enfin il parle avec Carl, mais les autres non... Elisabeth lui en veut toujours pour ce qu'il avait fait, la mère ne semblait pas le porté dans son coeur, étant donné que la première fois qu'ils se sont croisés, elle lui a même pas adressé la parole et le père, bah il ne l'avait pas encore rencontré. Ce dernier était au boulot la plupart du temps, mais il se disait que si la mère ne l'aimait pas, il n'imaginait même pas le père! Donc, Elias avait accepté le déjeuner pour la simple et bonne raison qu'à cette heure-là, les gens dorment.

Ce soir, Sheirman n'avait pas trop abusé sur la boisson. Il savait qu'il devait reconduire sa petite amie et ne voulait pas qu'elle soit impliquée dans un deuxième accident. Un c'était déjà assez! Et oui, il lui arrive de se montrer responsable quand il veut! Il aurait bien pu ne pas prendre la voiture et marcher, mais vu la condition de la jambe de Scarlett, il ne préférait pas prendre le risque d'aggraver les choses en marchant trop longtemps. Il pourrait la porter sur son dos, mais bon... Elle n'était pas un cure-dent non plus! Pas qu'elle était grosse, au contraire, elle était de grosseur normal, enfin bref!

Une fois devant la porte de la maison numéro 14, le jeune couple pénétra dans la maison en rigolant, pas trop fort pour ne pas réveiller les autres. « Je te jure, la prochaine fois, je ne te laisserai pas de chance au billard. » Parfois, il avait l'impression que Scarlett n'avait pas de faiblesse, comme si tout ce qu'elle faisait elle réussissait et pour être honnête c'était chiant, mais drôle en même temps. Lui qui détestait perdre, devait passer la plupart de son temps avec une fille qui passait son temps à le vaincre. Sa fierté en prenait un coup.

Scarlett sentait la fatigue lui gagner le corps après cette nuit blanche avec Elias au bar. Elle avait bien rigolé à lui mettre quelques raclées au billard alors qu’elle clopinait presque debout. Lorsque son petit ami la ramena chez elle, la jeune femme lui proposa de venir à l’intérieur. Elle n’avait pas envie qu’il la quitte aussi vite, et à cette heure-là, tout le monde dormait chez elle. Une fois, ils avaient pris le risque de rentrer chez les Spencer quand il n’y avait personne en soirée et ses parents avaient débarqué inopinément à un mauvais moment. Elias s’était alors faufilé en douce à l’extérieur de sa chambre et depuis le jeune couple avait décidé de toujours se voir chez les quatre colocataires plutôt que chez la jeune femme…. Ne savait-on jamais sur qui on allait tomber entre Elisabeth la furie ou les autres. Une fois devant le numéro 14, le couple entra dans la maison en train de rire de leur soirée. Elias taquina encore sa petite amie, sa fierté reprenait le dessus, il détestait perdre contre elle. « C’est plutôt moi qui devrais t’en laisser une la prochaine fois. » Répondit-elle en souriant de nouveau. Elle s’avança vers les porte-manteaux et se débarrassa de sa veste. Elle laissa Elias faire de même puis se dirigea vers la cuisine pour préparer un truc à manger le matin. C’était le moins qu’elle pouvait faire après la charmante surprise qu’il lui avait fait cette nuit… une clef. Il lui avait offert la clef de sa maison pour qu’elle vienne chez lui autant de fois qu’elle le voulait même en son absence, ce que ça devenait sérieux entre eux ! Scarlett ouvrit le frigo et regarda ce qu’il y avait dedans. « Bon tu veux quoi ? » Demanda-t-elle pour commencer à préparer quelque chose. Enfin, elle ne se casserait pas trop la tête non plus à rester debout des heures. « Des pancakes, des… » Mais elle s’interrompit alors dans sa proposition lorsqu’elle entendit un bruit provenir du salon. Elle n’avait pas remarqué la lumière qui s’était allumée peu après leur arrivée. Elle se rendit alors compte avec surprise que quelqu’un était réveillé dans la maison. Elle pria alors pour que ce soit tout le monde sauf Elisabeth. C’est alors que son père débarqua dans la pièce.

J'avais été réveillé en urgence. Un cadavre qu'il fallait autopsier au plus vite, un meurtre particulièrement atroce, un deuxième corps. Je revoyais les lambeau de chairs lacérés, la peau qui pendait...
Cela faisait une heure que j'étais rentrais et je n'avais pas eu envie de monter me coucher. J'avais cette règle de laisser tout ça derrière les portes blindées de la morgue. Ça avait été plus compliqué cette fois, du coup j'étais passé par la douche puis la lingerie pour me changer enfilant un jogging, un t-shirt, ma robe de chambre et mes pantoufles. Ensuite direction le salon où je matais un film niais et joyeux pour me refaire une santé mentale.

Le bruit de la porte d'entrée me réveilla. Je me frottais le visage, actionnant mes cellules cérébrales. C'est parti pour les devinettes. Quelqu'un venait d'entrer chez nous, vu que la personne avait les clés et ne faisait pas discrète, ça signifiait que c'était un membre de ma famille. Des gloussements familiers ne tarèrent pas à venir à mes oreilles: Scarlett...

Je me levais, éteignant la télé avant de me diriger vers la cuisine. Elle était là, debout à la recherche de nourriture. Lui aussi était là. Je restais immobile sur le pas de la porte, le fixant intensément, les mains vissées dans les poches de ma robe de chambre. Alors c'était lui, monsieur Sheirman. Donc, Scarlett avait passait la nuit avec lui. Soit, il ne la ramenait qu'à cette heure-ci.
Je détournais les yeux, souriant à Scarlett tout en venant la saluer, je posais mes mains sur ses épaules, sorte d'accolade familiale:

- Scarlett! Tu es plutôt matinale ce matin! Comment va ta jambe?

Cela faisait peu de temps qu'elle avait eu cet accident, depuis je rechignais à la laisser sortir sans que l'un d'entre nous ne l'emmène personnellement. enfin bon, ceci fait, je coulais un regard vers Elias Sheirman avant de venir à sa rencontre pour lui serrer la main plus que nécessaire:

- Tu dois être Elias? Enchanté, je suis Thimas, le père de Scarlett... Tu...tu vas rester prendre le petit déj avec nous, hein? Scarlett tu veux bien me faire tes pancakes que j'adore? C'est cool, on va pouvoir faire connaissance Elias, assis-toi vas-y.

Je relâchais enfin de sa main tirant sa chaise pour qu'il se pose j'en tirai deux autres en face pour moi et Scarlett et m'asseyais juste en face de lui.

Lorsque le père de Scarlett était entré dans la cuisine, Elias était mal à l'aise sur le coup. Il ne savait pas trop à quoi s'attendre avec le père. Avait-il entendu parler d'Elias par les autres membres de la famille Spencer ou non? Peut-être qu'il ne le connaissait pas du tout. Ce qui serait vraiment soulageant. Après avoir été voir sa fille, il se retourna vers lui et se présenta en lui serrant la main. Le jeune homme n'avait jamais été face à une situtation du genre dans le passé, étant donné qu'il n'a jamais eu de relation sérieuse avec une fille. Les seuls pères qu'il rencontraient c'était ceux de ses amies, jamais de ses copines. Devait-il jouer les mecs parfait? Devait-il l'appeler par son prénom, monsieur ou même peut-être papa? Quoique s'il l'appeler papa, il aimerait sûrement pas. « Bon matin monsieur. » Monsieur et s'il lui disait de l'appeler par son prénom, bah tant mieux! « Va pour les pancakes! » ajouta-t-il suite à la demande du père. Assis sur la chaise, face à Thomas, il ne savait pas trop quoi dire. En même temps, il ne le connaissait pas assez pour savoir ce qu'était ces sujets de discussion favori. « Alors, vous êtes le propriétaire de la morgue? Je pourrais savoir d'où viens cette passion pour les morts? » demanda-t-il en regrettant sa question sur le champs. Il ne savait plus quoi dire et a dit le premier truc qui lui avait passer par la tête. EN même temps, il s'était toujours poser la question alors aujourd'hui il allait peut-être avoir une réponse. Enfin!

hs : pardon j'ai dû récrire vite fait parce que j'avais effacé le dernier post (a)

Aight. Le père de Scarlett venait de débarquer dans la cuisine pour la découvrir en train de chercher un truc à préparer pour Elias et elle. La jeune femme n’était pas mécontente que son père rencontre enfin son petit ami, plus besoin de passer la porte en douce, mais l’occasion n’était peut-être pas la plus appropriée. Thomas se baladait en robe de chambre, en manque de sommeil, et Elias ramenait seulement Scarlett au petit matin. La brunette n’était pas sûre que l’ensemble ferait bon ménage, si Thomas n’était pas d’humeur, mais la jeune femme avait souvent su mettre son père dans sa poche, étant donné la complicité qu’il entretenait avec sa fille cadette. Elle était de loin la plus raisonnable des trois enfants Spencer… Alors pourquoi devrait-elle s’inquiéter ? Il entra dans la pièce et la salua aussitôt. Scarlett haussa les sourcils lorsqu’il lui parla de sa jambe à nouveau. Depuis qu’elle avait fait son accident, toute sa famille était au petit soin pour elle et n’avait que ce mot-là à la bouche « ta jambe ». Elle ne pouvait limite plus sortir de chez elle, et honnêtement, elle commençait à étouffer. Alors oui, elle se faufilait dehors le soir pour aller chez son petit ami, malgré le désaccord de ses parents. Elle allait beaucoup mieux maintenant. « Papa, tout va bien, ne t’en fais pas. Et toi, tu n’arrives plus à dormir ? » Répondit-elle. Elle se tourna alors avec l’intention de lui présenter Elias, mais son père s’adressa directement au jeune homme. Elle espérait que son petit ami ne serait pas trop mal à l’aise, c’était un peu bizarre comme situation. Mais bon, autant qu’elle arrive un jour… puisqu’il avait déjà rencontré tous les autres membres de la famille. Thomas ne pourrait pas être pire qu’Elisabeth. Les présentations faites, son père lui demanda alors si elle voulait bien faire les pancakes qu’il adorait et invita Elias à rester. Super, c’était déjà prévu, mais bon. Son père comptait donc vraiment rester là à lui faire la conversation à 6h du matin ? Scarlett acquiesça d’un signe de tête et laissa les deux hommes commencer à discuter tout préparant ce qu’il fallait. Elle esquissa un petit sourire lorsqu’elle entendit son petit ami aborder le sujet de la morgue. Depuis qu’il était en couple avec elle, il avait toujours été fasciné par cet aspect-là de sa famille, mais Scarlett essayait autant que possible d’éviter le sujet ou même de passer à la morgue de ses parents. La vue des cadavres, très peu pour elle.

Je venais de trouver ma fille. Je l'avais accosté ignorant délibérément le deuxième homme dans la cuisine histoire de marquer mon territoire. Conduite stupide? J'assumais. Après avoir salué Scarlett qui s'enquit à son tour, s'intéressant à mon insomnie passagère, je lui répondais rapidement avant d'aller me présenter à Elias:

- Rien de bien joyeux, j'ai travaillé tard sur un...enfin plus compliqué que d'habitude, du coup je n'ai pas eu vraiment le temps de dormir.

Scarlett n'aimait pas les cadavres, mieux valait ne pas s'étaler là-dessus. Je prie donc parti d'aller broyer la main de son copain avant de l'inviter à rester pour un petit déj familial. Tandis que Scarlett allait faire les pancakes, je m'asseyais face à Elias gardant une chaise tirée à mes côtés pour Scarlett. Manquait plus que je le laisse se mettre à côté d'elle à ma table! Il n'était pas marié jusqu'à preuve du contraire donc je gardais ma Scarlie.

Je l'observais tranquillement, le jaugeant amusé à l'idée de e mettre mal à l'aise. Ma victime craqua face à ce silence et se lança désespérément dans une conversation, premier sujet la morgue, pourquoi la morgue et cette passion pour les gens sans vie.
Je plissais les yeux avec malice, alors que le garçon regrettait déjà ses mots. Il faut dire qu'il était plutôt maladroit de commencer par ce sujet, mais bon, puisqu'il l'avait souhaité:

- Oui je suis le propriétaire! Tu t'intéresses donc à mes raisons? C'est simple, plus qu'une passion pour les morts, je me suis très vite rendu compte, à ton âge que si j'avais plus tard des filles, je risquais vite de développer des instinct meurtrier envers les garçons qui leur tourneraient autour. Du coup, en tant que propriétaire de la morgue, il m'est vraiment aisé de planquer un cadavre en cas de besoin.

Je souris, satisfait devant mon petit effet avant de reprendre tranquillement, me permettant de le tutoyer:

- Je te sers un café Elias?

Elias avait trouvé ce côté de la famille Spencer bizarre. Le fait qu'il ait une morgue à eux. C'était glauques, très glauques même. Le jeune homme avait toujours intéressé à savoir pourquoi les morts? Pourquoi s'ouvrir un truc du genre. Dans la vie nous avons plein de possibilité, mais eux ont décidé d'avoir une morgue. Chacun notre truc hein! Heureusement, Scarlett ne semblait pas partagé cette passion avec sa famille, ce qui était très rassurant! Alors sans vraiment savoir quoi dire, il posa la première question qui lui avait passé par la tête. Mais lorsque le père répondit à sa question le jeune homme afficha un faux sourire, incertain de si c'était une blague ou la vérité. Enfin... Il savait très bien que c'était un avertissement, mais qui sait s'il était vraiment cap de le faire. C'était quand même le propriétaire de la morgue. Il avait quand même l'habitude alors pourquoi s'en empêcherait-il? Le père de Scarlett avait déjà tiré une chaise pour la jeune femme. Faut croire qu'il ne voulait pas qu'elle prenne place à côté de son amoureux. Elias sentait que le père n'était pas trop pour le fait de voir sa fille avec un mec. Peut-être qu'il se trompait, mais c'était l'impression qu'il avait. Thomas proposa alors de lui servir un café. « Hum, oui. Merci. » Même s'il en voulait pas, il n'allait pas être impoli et refuser. Ne sachant pas trop quoi dire, Elias baissa la tête vers ses mains qui étaient sur la table. Lui qui croyait passer un bon petit-déjeuner avec sa copine, c'était trompé cette fois-ci. « T'as besoin d'aide avec les pancakes Scarlett ou tout va bien? » demanda-t-il en relevant la tête. Habituellement, il ne se proposait jamais pour faire la bouffe, pour la simple et bonne raison qu'il était nul en cuisine alors il ne servait à rien. Mais en ce moment, il avait juste envie de faire un truc afin d'éviter les regards du père qui lui était juste en face. « Vous avez de la chance d'avoir une fille qui cuisine aussi bien. » ajouta-t-il en retournant la tête vers sa petite amie et lui sourire. En effet, la jeune Spencer était très doué dans ce domaine. Il avait eu la chance de goûter à ses plats, lorsqu'elle venait quelques fois chez lui. Si un jour, ses plans de devenir écrivaine tombait à l'eau, elle pourrait toujours devenir cuisinière. À deux, ils font un bon duo, le barman et la cuisinière.

Quand son père commença à expliquer les raisons de son insomnie, Scarlett préféré ne pas écouter la suite de l’histoire que Thomas eut d’ailleurs la bonne idée de lui épargner. Passer à la morgue pour rendre service à sa sœur ou à ses parents en leur apportant des dossiers qu’ils avaient oublié ne la dérangeait pas outre mesure, du moment qu’ils ne commençaient pas à lui parler des morts ou qu’ils ne lui montraient pas des cadavres. La jeune femme n’avait pas honte du travail que pratiquaient les membres de sa famille, mais elle n’en était pas vraiment fan non plus. Scarlett se mit donc à préparer les pancakes pendant que son père et son petit ami faisaient connaissance. Elle savait qu’Elisabeth et Arsinoé n’appréciaient pas vraiment Elias pour certaines raisons, mais elle espérait que le courant passerait mieux avec Thomas. Son père aimait bien intimider les garçons que ses filles ramenaient, qu’il s’agisse de simples amis ou plus, juste pour les taquiner. Enfin, il était quand même sérieux quand il disait qu’il ne fallait pas leur faire de mal, mais il ne pensait pas vraiment à en faire des cadavres à la première dispute qui apparaîtrait. C’est pourquoi Scarlett esquissa un petit sourire en coin en entendant son père exposer ses théories de planque de cadavres à Elias. Cette histoire avait toujours le même effet et le visage embarrassé du barman ne cachait pas ses doutes quant à la véracité des propos de Thomas. Tandis que son père servait le café à son petit ami, Scarlett s’approcha de la table pour déposer du sirop d’érable, différents sucres, confitures et autres pour mettre sur les pancakes tout en prenant part à la discussion. « Ce que mon père oublie de te dire, c’est que sa fille a aussi développé des instincts meurtriers quand on touche à ses amis. » Dit-elle pour rire, mais surtout pour le rassurer devant son père. Elle sourit de nouveau et déposa un bisou sur la joue de Thomas. Scarlett avait toujours su comment amadouer son paternel pour qu’il ne se mêle pas de ses histoires de garçons. Aujourd’hui ne ferait pas exception. La jeune femme retourna s’occuper des pancakes. Elle termina la pâte et alluma la poêle pour commencer à mettre chauffer. Elias lui demanda alors si elle avait besoin d’aide. Elle lui lança un regard surpris ; d’une part, il ne se proposait jamais quand il s’agissait de cuisiner, d’autre part, faire des pancakes étaient tellement simple comme bonjour, que Scarlett aurait pu le faire les yeux fermés sans que personne ne l’aide. Le faisait-il pour faire genre bonne impression ou parce qu’il était embarrassé ? Elle songea plutôt à la seconde idée, car elle le sentait mal à l’aise en face de son père. « Oui, une paire de mains en plus ne sera pas de trop. » Préféra-t-elle donc lui répondre par l’affirmative pour le détendre un peu. Elle l’entendit la complimenter sur ses talents culinaires et esquissa un nouveau sourire. « C’est ma mère qui serait contente de t’entendre dire ça, elle m’a tout appris. » Lâcha-t-elle pour donner un peu plus de mérite à Arsinoé qu’à elle-même. Elle attendit alors qu’Elias se lève pour la rejoindre et versa de la pâte dans la poêle pour faire le premier pancake et montrer à son petit ami à qui elle laisserait faire les suivants. Une fois le premier terminé, elle s’écarta pour lui laisser la place. « A ton tour. » Au moins, son initiative de vouloir venir l’aider servirait à quelque chose : apprendre à bien faire les pancakes pour les préparer lui-même la prochaine fois qu’ils déjeuneraient ensemble (a) Pas sûr cependant qu’Elias soit plus à l’aise de devoir cuisiner devant Thomas.