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quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian

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MessageSujet: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeJeu 7 Mar - 4:12

Oh mon dieu. Le weekend avait été rude. Pas une seule ne minute à moi. Être flic ? Cela occupe aussi le dimanche. Pour tout vous avouer ? J’étais claqué. Je venais de dormir seulement pour deux petites heures sur 36 heures de boulots… Presque non-stop. Oui, bon d’accord, j’ai un peu été distrait par une jeune femme qui m’a draguée et on a longuement papotés mais chut. C’est mon petit secret. Les gars. Là, après mes deux heures, la tête dans le cul (pour être correct), je me levais en direction de la salle de bain. Bon dieu, ma tête d’endormi. Je me faisais honte. Je me rinçais rapidement le visage avant d’aller vers ma chambre. Un pyjama que je quittais pour enfiler un jeans et une chemise. Je devais me remettre au boulot. Pas de vacances quand il est question d’un dossier important. Je descendais rapidement à la cuisine. Il n’y avait perdu. Il devait être dans les alentours de 13 heures ? 14 heures. Je n’avais pas regardé ma montre. En fait ? Je m’en fichais. Le réveil était réglé à 13 heures et l’heure ? Ce n’était que l’heure. Je prenais rapidement une pomme dans le panier à fruit avant de quitter la maison comme une apparition fantomatique. C’était un peu ce que j’étais depuis mon retour. Je ne passais pas vraiment du temps avec mes proches. C’était plus simple ainsi et pour eux surtout. Je ne voulais pas trop m’en rapprocher et les forcer à ma présence. Une fois en voiture, je conduisais prudemment. La musique allumée au poste autoradio. Cela diffusait un vieux tube des années 90. Rien de bien folichon. Je soupirais doucement cependant. C’était du Withney Houston. Non pas que la nana m’énerve mais entendre qu’elle m’aimerait toujours. Que de mensonges. En plus ? Elle n’est pas morte ? Je ne sais pas trop. Enfin on s’en fiche, ma foi.

Je roulais en direction du cabinet des O’Coneel d’une allure assez accélérée au fil des minutes. J’avais vraiment envie de faire vite pour finir surtout rapidement ma journée et m’offrir un luxe d’une nuit de sommeil. Plus vite ce dossier serait conclu et plus vite… je pourrais dormir. Je soupirais doucement avant de me garer. Cette affaire était un peu complexe pour moi. Surement de trop. Elle me prenait la tête depuis quelques jours. On avait trouvé de nouvelles informations mais un détail me gênait et j’espérais réellement qu’Adrian pourrait m’aider. Je sortais de la voiture en fermant aussitôt la portière avant de donner le clic sur la clé afin de verrouiller. J’allais aussitôt vers la porte et me dirigeant directement vers le bureau de mon ami. J’ignorais totalement s’il était présent mais je l’espérais simplement. J’allais en direction du bureau de la secrétaire. Lui présentant mon badge avant qu’elle ne m’autorise à entrer après l’avoir prévenu de ma visite. La routine des secrétaires. Je lui offris un sourire, un peu séducteur mais pardonnez-moi mon envie de séduire les femmes même si je suis censé être en couple avec une charmante blonde mais ce n’est… qu’une sorte de couverture enfin... si l’on veut. Je riais nerveusement en entrant, je détestais investir ainsi des lieux et m’imposer mais c’était pourtant une affaire d’urgence. Après un mois ? Oui, vous me direz, elle est où l’urgence ? Mais il faut dire qu’un mois ou 3 mois, il y a toujours de l’urgence. Des gens attendent d’avoir des réponses à la mort de leur proche. Ils attendent de savoir pourquoi, qui, comment puis qui sait ? Cela peut recommencer. La vie est courte pour tout le monde car maintenant, elle n’est jamais vraiment longue. Il n’y a d’abris pour personne.

Je frappais d’abord une fois à la porte. Le dossier à la main. Je n’étais pas à l’aise pourtant la secrétaire s’était occupée de tout mais… voilà. J’inspirais doucement en entrant. « Bonjour, Mister Adrian ! », disais-je rapidement en lui souriant aussitôt. « Désolé de te déranger ! », rajoutais-je aussitôt. J’étais réellement mal à l’aise. J’avais peur de le gêner. J’avais l’art d’arriver quand les gens étaient occupés et au mauvais moment. Je baissais le regard vers mes pieds en arquant un sourcil et pourquoi ? Oui, pourquoi ? Je me rendais compte que j’avais gardé mes pantoufles. Ça craint. Pourquoi ? Simplement par ce que j’étais trop crevé pour m’en rendre compte. Voilà le sérieux. Il allait surement se foutre de ma tronche. Je riais nerveusement en le regardant. « Sans commentaires… », Lâchais-je tandis que j’approchais du bureau en penchant la tête. « Comment tu vas ? », demandais-je alors par politesse en secouant la tête. « Enfin… je dis… mais je suis un peu pressé… dans le temps, je ne veux pas paraitre impoli mais je t’avoue que c’est important… tu te souviens de ce cadavre ? J’aurais besoin d’un ou deux détails… l’affaire est dans une impasse… », je soupirais doucement, perdu en inspirant et le regardant attentivement. « C’est vraiment un… méli-mélo ce dossier ! », disais-je en arquant un sourcil avant de l’ouvrir et regarder le papier de l’identité du gars et inspirant alors. C’était toujours étrange de mettre une identité sur un cadavre.
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MessageSujet: Re: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeJeu 7 Mar - 23:25

O'Conell avait encore passé son weekend à travailler dans sa maison, refaire les peintures, poncer les murs, bref, un tas d'activités manuelles qui le laissaient penser qu'il était bien mieux dans un métier intellectuel. Il ne pourrait pas être maçon, ou charpentier... non non, il n'est pas assez doué et minutieux pour ce genre de choses. Il préfère de loin défendre du client que de s'amuser avec une truelle. Bref, passons. Aujourd'hui, c'est lundi. Et le lundi, Adrian n'est pas très très frais. Il ne faut pas lui en demander trop, et lui servir toutes les heures un café bien serré. C'est un peu la règle d'or, celui qui ne s'y tient pas risque de voir sa tête planté sur un piquet, voilà tout!

La tête dans ses dossiers, Adrian faisait une fois de plus le tri parmi toutes les informations qu'un de ses clients avaient pu lui apporter dernièrement. Il bossait activement sur un dossier important, un major d'homme harcelé par une vielle riche. La vielle dame aurait tenté de le tuer parce qu'il ne voulait pas coucher avec elle... c'est ballot! L'avocat était donc plongé dans son dossier, quand quelqu'un entra. Adrian leva le nez, et découvrait son ami Gabriel, qu'il n'avait pas vu depuis un moment, probablement depuis la découverte de ce cadavre tout près d'ici. O'Conell afficha un grand sourire, et se leva de son fauteuil pour serrer la main de Gab. "Salut Gab'! Je t'en prie, tu ne me déranges pas! Assieds toi!" dit il en lui présentant la chaise sur laquelle tous ses clients prennent place lorsqu'ils le rencontre au cabinet. Adrian baissa les yeux, et remarquait alors le drôle accoutrement de son ami le flic. Il semblerait qu'il ait oublié un petit quelque chose ce matin... une paire de chaussure. Gabriel lui demanda de ne faire aucun commentaire. Adrian se mit à rire, et répondit: "Un flic victime de surmenage, ça te ressemble tellement Gab'! Je vais bien, et toi? Qu'est ce qui t’amène mon pote?" demanda Adrian tout en reposant ses fesses dans son fauteuil. Il observa un instant Gabriel avant de reposer ses yeux sur son dossier qu'il referma et déposa sur le coin de son bureau.

Gabriel se mis à débiter des paroles à toute vitesse. O'Conell fit les gros yeux, il ne s'attendait pas à ce que son ami soit aussi speed soudainement. C'était peut être ça les pantoufles, il avait dû partir de chez lui dans la précipitation et oublié qu'il n'avait pas noué ses lacets. Adrian releva la tête, obligé de se concentrer pour comprendre ce que lui disait Gabriel. Il hocha la tête, et découvrait alors que son ami avait poursuivi son enquête sur le fameux meurtre qu'il y avait eu cette nuit là, près de Justice Street. Adrian balbutia, il tenta de répondre au mieux aux interrogations de Gabriel. "Oui, comment oublier!? Tu en sais davantage sur ce qu'il s'est passé?" demandait-il , curieux d'en savoir un peu plus sur cette étrange affaire.

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MessageSujet: Re: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeJeu 21 Mar - 2:21

Parfois on se lève tellement vite que l’on oublie l’essentiel. L’être humain a un cerveau qui fonctionne assez bien en général quand il dort. Le cerveau doit bien se reposer. Un peu de logique humaine. Comme un ordinateur… quand on se réveille ? On a le cerveau froid donc il a du mal à démarrer et à se réchauffer pour nettement fonctionner. Après deux heures de sommeil l’on se dit qu’il n’a pas encore eu le temps de totalement devenir froid mais en fait ? Non, c’est pire car il réclame encore du repos. L’homme ne fonctionne pas toujours différemment qu’une machine sauf qu’il y a cœur. Les ordinateurs n’ont que des programmes. Oui, bon, je raconte du n’importe quoi mais il fallait bien que je me trouve une excuse pour me pointer en pantoufle ? Oui, cela touchait un peu mon égo ou ma fierté enfin comme vous voulez. Mon assurance aussi car voilà… cela fait vraiment… enfin vive le sérieux du flic qui se pointe en pantoufle dans le bureau de son pote à qui il doit parler d’une affaire importante mais sans commentaire, oui, sans commentaires… avais-je dis en roulant des yeux quand il parlait de surmenage. Oui, un peu, c’est le cas mais mon boulot ? J’y tenais surement un peu trop. C’était comme l’être humain que je ne chérissais pas dans un sens car lui, s’il mourrait ce n’était rien. C’était la seule chose que je pouvais réellement… aimer. Enfin bref, passons. Je souriais finement quand il me demandait si j’allais bien en penchant un peu la tête. « Aussi bien qu’un clown sans chaussures ! », soufflais-je encore un peu perturbé par la situation. Il fallait avouer que cela ne m’arrivait jamais enfin surement que si… mais dans mes rêves. Vous voyez ? Le genre de rêve ou vous finissez nu ? A son invitation, je m’étais donc assis sur la chaise en face de lui, avant de débiter tout ce que j’avais à débiter. Il m’avait demandé ce qui m’amenait ici donc il fallait que je « crache le morceau » en d’autres termes. Comment introduire mes questions ? Comment oublier, disait-il mais maintenant je devais parler de ce qu’il s’était passé et je pouvais lui faire confiance mais si jamais cela sortait de ce bureau ? J’étais un peu perdu à l’idée de tout lui debater mais je riais nerveusement. « Oui enfin on ne peut pas oublier un cadavre, c’est sûr que ça surprend ! », même si j’en voyais souvent bien entendu… cela me surprenait toujours. Vous ne pouvez pas imaginer les sensations que l’on éprouve quand c’est e cadavre d’un enfant ou d’un jeune mais encore d’une femme, c’est pire que d’un simple homme. J’haussais les épaules en le regardant attentivement avant de poser mon regard vers le dossier, pile les yeux sur la photo. « En fait… c’est un règlement de compte… disons que ce gars était une sorte d’indic à Philadelphie. Je le connais assez bien et apparemment… on ne sait pas trop ce qu’il faisait dans le coin. », je soupirais doucement disons que c’était vraiment la folie mais surtout que j’avais déjà parlé à cet homme. « Il a une famille et des enfants… », je levais le regard vers mon ami en souriant, fébrilement. « Tu sais, c’est compliqué car il a beaucoup d’ennemis mais personne n’était dans le coin ce soir-là ? Vous n’avez rien remarqué ? », je grimaçais doucement car le médecin légiste a bien confirmé qu’il n’avait pas été tué à cet endroit mais déplacé et depuis peu. Des hématomes et griffures assez fraiches étaient présentes sur le corps ce qui voulait dire qu’il avait été tiré sur le sol de la ruelle pour au moins une dizaine de mètres. Il y avait bien des raisons qui me rapprochaient de ce dossier. L’on pouvait même peut-être avoir les mêmes ennemies. Je ne savais pas comment réagir à cette affaire. Cela aurait pu être moi aussi ? Qui sait ? Ce n’était qu’un indic mais dans le fond… ou est réellement la différence entre aider la police ou être de la police ? Nulle part. « Enfin je suis désolé de te poser cette question cela peut même t’impliquer. Je ne sais pas si cela peut te causer des problèmes et je ne pense pas. », je n’espérais pas surtout mais bon, il n’y avait pas d’empreintes sur le corps… juste des suppositions et pourquoi le déposer dans cette ruelle ? Pourquoi à Magnolia ? Je serais peut-être parano d’imaginer que c’est pour me laisser un message mais bon. Je suis parano par moment. Je fermais les yeux en me frottant les yeux, baillant légèrement. « Désolé… seulement deux heures de sommeil, j’ai dû éplucher pour la seizième fois la liste de ses ennemies… », Je soupirais doucement. « C’est fatiguant. », soufflais-je avant de le regarder attentivement. « Ce n’est pas joyeux tout ça, hein ? », demandais-je en grimaçant.

HJ : désolée du retard ♥ Je suis à jour, ça arrivera normalement plus vite Very Happy
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MessageSujet: Re: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeSam 23 Mar - 20:04

Gab avait donc oublié d'enfiler ses chaussures! Il devait être très très fatigué pour sortir en pantoufles de chez lui! Adrian sourit puis se leva. Il avança jusqu'au petit local où se trouvait frigo, évier, et machine à café, et en revint une paire de chaussure à la main. "J'en ai toujours une paire de secours. C'est du 45, ça t'ira?" lui demanda t'il en lui tendant les chaussures. Gab les pris, et O'Conell retourna s'asseoir sagement dans son fauteuil.

Le métier de flic était fait pour Gabriel, depuis toujours. Il avait toujours voulu défendre les personnes victimes d'injustices, faire régner le calme partout où il allait, et pour dire vrai, Adrian ne le voyait pas autrement que policier. Il savait aussi que lorsqu'il avait un problème, il pouvait appeler Gab' sur son téléphone portable, le flic répondrait toujours présent. Ce fut le cas cette fameuse nuit où l'avocat et l'ex fou du village Jay Black étaient tombés sur le cadavre d'un homme. Et c'est justement de cela que Gabriel voulait parler ce matin. Il disait que le mec était un indic de Phili. Un indic? Quelqu'un aurait osé toucher à la police? La personne qui avait assassiné ce mec avait intérêt à courir vite! Adrian soupira, il passa sa main sur son visage. Il se disait que son métier et celui de Gab ne les aidaient pas à se sentir en sécurité. Chaque jour, Gabriel était exposé à la violence, au danger. Il pouvait être blessé à tous moments. Adrian de son côté n'était pas à l'abris de se faire attaquer par un délinquant qu'il aurait fait condamner ou son entourage. Alors le fait d'apprendre que l'homme retrouvé ce soir là près de Justice Street était un indic, ça n'a rien de rassurant.

« Tu sais, c’est compliqué car il a beaucoup d’ennemis mais personne n’était dans le coin ce soir-là ? Vous n’avez rien remarqué ? » demanda son ami. Adrian déglutit un instant avant de souffler. Bien sûr qu'il y avait quelqu'un dans le coin ce soir là. Jay était là, avant qu'Adrian n'arrive sur les lieux. Mais Adrian se refusait de suspecter le chanteur de meurtre. Il avait appris à connaitre Jay durant toutes ces années, et il savait lorsque le chanteur mentait sur quelque chose. Il savait que Jay pouvait être violent, mais il ne pourrait pas tuer quelqu'un. Et ça Adrian l'avait comprit, rien qu'en aillant travaillé sur le cas Black à plusieurs reprises. Adrian posa ses yeux sur le bureau, et répondi à Gabriel sans même le regarder. Il savait très bien qu'il ne pouvait pas être honnête avec son ami, sans risquer d'impliquer sérieusement Jay dans cette histoire. "Je... Non, nous n'avons vu personne..." répondait l'avocat timidement. Il releva le regard, lorsque Gabriel repri: "Enfin je suis désolé de te poser cette question cela peut même t’impliquer. Je ne sais pas si cela peut te causer des problèmes et je ne pense pas.". Adrian fronça les sourcils et répondit du tac au tac, presque agressif: "Attend, nous n'avons rien à voir avec cette histoire, je rentrais du boulot, Jay était avec moi, on est tombé sur ce pauvre mec, et je t'ai appelé. Je vois pas en quoi je dois être impliqué dans cette histoire...". Adrian attrapa ses clopes dans la poche de sa veste, se leva de son fauteuil et se dirigea vers la fenêtre. Il alluma sa cigarette, après avoir entre-ouvert la fenêtre et se tourna vers son ami Gab, qui s'excusa, prétextant qu'il était fatigué, plancher sur cette affaire n'était pas des plus reposant. Adrian passa sa main sur sa nuque et haussa les épaules. "Oui, je suis un peu à cran aussi, excuse moi Gab'... Et non, ce n'est pas joyeux du tout cette histoire." déclara t'il tout en expirant la fumée de sa dernière late.

hj: Powwaaaa, je suis désolé, c'est vraiment nul comme réponse. J'ai trop du mal à me remettre dans le truc après ces deux semaines de boulot de ouf! Je ferai mieux sur la prochaine. Very Happy
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MessageSujet: Re: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeDim 24 Mar - 2:47

Ohhhh… des chaussures, rassuré que j’étais même si c’était un 44 que je faisais mais bon, ce n’était rien de grave, j’allais m’en sortir. Je prenais les chaussures en le remerciant du regard et pensant même à la petit Savannah qui était vendeuse de chaussures. Cette fille qui aux yeux de beaucoup était une sorte de petite amie, fausse bien entendu. J’avoue qu’avec ce petit jeu… je n’avais jamais autant imaginé pouvoir me remettre à faire les quatre cents coups à Magnolia et surtout pas aussi sérieuse qu’est ma vie. J’inspirais alors doucement en baissant le regard vers mon ami et commençant à raconter tout ce que j’avais à dire. Rapidement. Surement trop. J’étais fatigué, je voulais faire vite pour parler des sujets bien sensibles pendant des décennies. Rassuré alors qu’il n’avait vu personne, j’hochais la tête. Toute personnes rassurées auraient souries mais je ne suis pas comme toutes les personnes dans le fond. Je pouvais sourire, ça arrivait mais souvent bref et léger. Pas le sourire du genre « smiley face » enfin vous voyez ce que je veux dire ? Le sourire ou on voit toutes les dents. Genre… Colgate. « Ok… », soufflais-je simplement rien de plus difficile qu’un ok mais ensuite ? Tout se compliquait alors que j’avais peur qu’il ne soit impliqué mais pas par la police en fait mais surtout par les « tueurs » enfin les coupables. C’était un peu complexe mais j’avais peur pour toutes les personnes touchant de près ou de loin cette affaire comme beaucoup d’autres affaires de meurtres. Il semblait pourtant le prendre mal ou je ne savais pas trop comment expliquer sa réaction, un brin agressive. Je riais un peu nerveusement. Je m’excusais aussitôt en le regardant avec la cigarette et ne sachant que dire de plus. La fatigue et cette histoire m’étaient vraiment difficiles pour survivre en quelques sortes. Je le regardais en hochant la tête. « Ce n’est rien… rien du tout ! », je le regardais en me redressant et dégageant d’une main la fumée de cigarette en grimaçant. « Tu tues tes poumons, mon vieux ! », lâchais-je alors avant de laisser un rire un peu moqueur se faire entendre. Je n’étais réellement pas fan de la cigarette ce qui est étonnant pour un homme de mon « caractère » mais pourtant c’était ainsi depuis que j’avais été enfant. Pourquoi ? Vous faire involontairement bruler le bras par votre tante qui fume comme une pompiste… cela aide. J‘aimais le taquiner à ce sujet à chaque fois que je le voyais utiliser ce que j’appelle : le tue poumon. C’était devenu mon habitude. Je devrais mener une campagne contre la cigarette, cela serait une bonne idée. Oui.

Je le regardais en reprenant un peu mon sérieux. Il fallait que je le rassure sur un point. « Je m’en doute que tu n’y pas impliqué dans cette histoire. Je n’en ai pas douté ! », s’il y avait une chose dont je n’avais pas douté c’était de son innocence. Pourquoi aurait-il fait ça ? Je ne voulais même pas y penser. « Mais… il y en a des fous parfois du « mauvais côté », les ennemies se braquent rapidement vers les présumés témoins. Ce que tu… enfin vous êtes un peu ! Enfin vous êtes les seuls en fait. », Bien sûr, je doutais un peu plus de Jay par ce que ce type me semblait tellement étrange. J’avais souvent une impression bizarre. Comme s’il cachait bien des choses mais bon, c’était surtout un instinct de policier cependant ? Il n’avait rien à voir avec le tué donc, je ne craignais pas de son innocence. Je serais même une vilaine vipère au masculin si je le pensais coupable juste pour des instincts de flics qui sont parfois bien erronés. Je soupirais, un peu embêté de la situation en allant me reposer dans le fauteuil et prenant le dossier pour le regarder à nouveau pour finir par lui tendre une photo de l’époque vivante du tué et lui tendant. « C’est ce monsieur… Peter Hartley ! », disais-je alors en haussant les épaules. « Il devait être incinéré dans les jours prochains ce qui me laissent peu de temps. On ne peut pas donner le corps à la famille avant que nous soyons certains que nous n’en avons plus besoin pour l’autopsie. Autant dire qu’ils ont du mal ! », la morgue devait bien sûr conserver le corps et c’était compliqué par ce qu’ils devaient le conserver à bonne température et en bon état. Il ne pouvait plus que le faire pendant quelques jours encore et puis ils manquent de place parfois. C’est la folie. Je riais un peu nerveusement. « Enfin… je suppose que c’est mieux de savoir que ce n’était pas qu’un cadavre mais un homme… c’est assez horrifiant comme ça… », je baissais le regard. Oui, certains que donner une image à ce mort pourrait surement soulager le mauvais souvenir. C’est bête, non ? Je riais nerveusement en le regardant. « Qu’est ce qui ne va pas pour toi ? Tu n’es pas à cran sans raison ? », demandais-je alors pour dire de changer un peu de sujets puis sa vie était bien plus passionnantes que la mienne. Soyons sérieux. Il fallait avouer qu’il avait une vie sociable bien plus amusante. Savait-il d’ailleurs pour Savannah et moi ? Faisait-il parti des gens du réveillon qui m’avait vu l’embrasser ? Bonne question. Je n’en savais rien.
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MessageSujet: Re: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeDim 24 Mar - 14:29

Adrian s'était un peu emporté, et il faut dire qu'il n'avait pas la conscience tranquille depuis la découverte de ce corps. A la fois inquiet pour lui même, et bouleversé par ce qu'il avait vu ce soir là, il avait tout aussi peur d'être mis en cause dans cette affaire alors qu'il n'avait rien à voir avec ce meurtre. Il prenait de gros risque en défendant Jay Black. Son ennemi de toujours était devenu son meilleur allié ce soir là. Jay était bien connu des services de police, surtout après les nombreuses affaires d'agressions dans lesquelles il avait été mis en cause. A l'époque, Adrian avait été avocat de la partie civile, il avait défendu les victimes de Black, et avait obtenu le placement de Jay en hôpital psychiatrique. Il avait également dû escorter le chanteur jusqu'à chez lui lors de sa sortie de psy'. Les mois qui avaient suivi cette sortie avaient donné naissance à une guerre entre les deux hommes, guerre dont ils avaient signé l'armistice ce fameux soir où ils avaient ensemble découvert le cadavre de cet homme. Adrian n'avait plus envie de douter de la sincérité du chanteur, il était convaincu que ce meurtre était l'oeuvre de quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus déterminé. Adrian avala une nouvelle tafe de sa cigarette, après s'être excusé auprès de son ami, pour sa réponse quelque peu agressive et désagréable. « Tu tues tes poumons, mon vieux ! » lui dit Gabriel. C'est vrai, l'avocat pensait pouvoir arrêter la clope après la naissance de Logan, mais il n'en avait pas eu le courage, ni même la volonté. La clope le tuerait c'était certain, mais il ne s'en souciait que peu. Adrian souri timidement et fini par répondre: "Je sais Gab... C'est juste difficile de m'en séparer. Même si je sais qu'un jour c'est elle qui se séparera de moi, lâchement, égoïstement.". Sur cette métaphore il écrasa sa clope à peine consumée dans le cendrier qu'il déposa sur le rebord de la fenêtre pour ne pas enfumer encore plus la pièce. Il referma la fenêtre derrière lui, puis se dirigea à nouveau vers son ami. Il s'installa à nouveau dans son fauteuil puis plongea sa tête entre ses mains en soupirant. « Je m’en doute que tu n’y pas impliqué dans cette histoire. Je n’en ai pas douté ! ». L'entendre dire cela rassurait l'avocat. Il connaissait désormais la confiance que Gabriel lui accordait. Le jeune flic reprit: « Mais… il y en a des fous parfois du « mauvais côté », les ennemies se braquent rapidement vers les présumés témoins. Ce que tu… enfin vous êtes un peu ! Enfin vous êtes les seuls en fait. » . Adrian ne pu s'empêcher de penser que mentir au sujet de cette histoire n'arrangerait pas les choses. Il voulait innocenter Jay, s'innocenter lui même. Il devait donc être honnête envers Gabriel. Il savait pertinemment qu'il pouvait compter sur lui. Mais il n'osait pas tout lui raconter, il savait que le moindre aveux pouvait constituer une preuve tangible de la culpabilité des deux protagonistes, ce qui en réalité n'était pas le cas. Adrian acquiesça d'un hochement de la tête, avant de soupirer. "Oui, il n'y avait pas d'autres témoins que nous ce soir là... enfin si, il y avait Dirty Secret, puisqu'elle en parle dans son dernier article. Mais c'est toujours le même problème, on ignore qui il ou elle est... Je ne comprend pas comment personne n'a pu encore trouver son identité. Adresse IP, relevés des connexions... personne ne s'est jamais penché sérieusement sur son cas..." . Oui Dirty Secret, personne ne la connais, et elle cause bien des dégâts dans toutes les familles de cette petite ville. Il serait temps que la police mette son grappin dessus, que tout ça finisse rapidement, avant que DS ne décime complètement cette ville.

Gabriel sorti ensuite une photo de la victime, et le présenta. Adrian pris la photo en main, et observa un instant le visage de cet homme. Son visage ne lui disait rien, du moins pas à l'époque où il était encore en vie. Il n'avait jamais entendu parlé de lui, ni même entendu son nom. Peter Hartley... Il avait beau se retourner le cerveau pour trouver le moindre indice, la moindre piste, il ignorait tout, et n'avait réponse à rien. L'autopsie était sans cesse retardée, et l'avocat ne comprenait pas pourquoi. Les légistes ne trouvaient rien? Etaient-ils à ce point incompétents pour ne pas trouver ne serait-ce que l'arme du crime? Adrian fronça les sourcils: "Attend, les légistes n'ont rien trouvé? Je veux dire... ce n'est pas compliqué de déterminer les circonstances de sa mort. Avez-vous penser à confier le corps aux légistes de Phili? Peut être qu'ils pourront faire quelque chose, eux...". Adrian levait les yeux au ciel, il avait l'impression de travailler avec des gens incompétents. C'était comme l'affaire King, où aucun des enquêteurs n'avaient trouvé la moindre piste sur le meutre d'Alicia, et ce depuis 3 ans. Adrian n'avait aucune estime pour la police de Magnolia. Il était convaincu que Gabriel était le seul qui connaissait son métier, et le faisait bien. Mais ces collègues... Non ce n'était pas du tout leur vocation.

« Qu’est ce qui ne va pas pour toi ? Tu n’es pas à cran sans raison ? » lui demanda ensuite Gabriel. Adrian ferma les yeux un instant, il baissa la tête, et souffla. Bien sûr, tous ses problèmes personnels n'arrangeaient rien, mais l'avocat était bien plus préoccupé par cette affaire de meurtre, et le mensonge qu'il avait dit à Gabriel quelques minutes plus tôt ne le faisait pas se sentir meilleur. Il se dit alors qu'il était temps de dire la vérité au sujet de la découverte de ce corps, en espérant que Gabriel ne causerait aucun tord à Jay. Inquiet, il balbutia: "Je... Ecoute Gab, j'ai pas été tout à fait honnête avec toi. Et je ne veux pas que cet aveux cause le moindre tord à Jay Black, parce que je suis intimement convaincu de son innocence dans cette affaire. Le soir où j'ai découvert le corps de cet homme, Jay était déjà sur la scène du crime. En fait, il était tout juste en train de constater la mort de Peter Hartley. Il m'a dit avoir entendu des bruits de pas, une sorte d'émeute avant même d'arriver dans cette ruelle et d'y découvrir le corps de cet homme. Tout comme lui, j'ai débarqué dans cette ruelle quelques secondes après. J'ai d'abord pensé qu'il l'avait tué, mais j'ai compris que ce n'était pas le cas. Du moins, je suis convaincu que Black n'a rien à voir dans cette histoire. Et je voudrais que tu y crois aussi Gab'..." Adrian soupira, puis repris: "Je n'ai rien dit parce que je sais que vous les flics vous n'attendez qu'une chose, que Jay fasse le moindre faux pas pour le coffrer. Mais je ne sais pas pourquoi, pour une fois j'ai vraiment le sentiment qu'il est innocent dans cette histoire, et qu'il faut lui accorder le bénéfice du doute..."
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MessageSujet: Re: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeLun 25 Mar - 5:07

La cigarette, l’ennemie numéro un du pauvre petit flic que je suis. S’il y a une chose dont j’avais horreur ? C’était ça. La cigarette. Oh mon dieu et en plus ? C’était tellement vulgaire quand c’était une femme qui en fumait. Oui car avant, j’en fréquentais des femmes qui fumait. Maintenant ? Moins j’en voyais et mieux c’était. Les femmes n’ont pas besoin d’une cigarette au bout des ongles pour être attirante ou même sexy. Bien au contraire. Pour les hommes ce n’était pas pareil. C’était différent bien sûr je me contentais de les taquiner sur leur poumon mais jamais je ne fumerais. S’il y avait bien une chose… à laquelle je tenais ? C’était bien entendu mes poumons. C’est con alors que je mettrais le reste au feu pour sauver des gens ? Surement oui. J’osais lui sortir une tirade à chaque fois sur le fait qu’il tuait ses poumons avec cette machine destructrice. De toute manière tout ce que faisaient les politiciens pour alerter et aider la population fumeuse à arrêter ne servait à rien et ils en étaient même contents. Les taxes. Je fis amuser en l’entendant alors répliquer en disant que c’est elle qui l’abandonnerait et hochant la tête sans le reprendre. La cigarette ne méritait pas d’éloges à mon gout. Le choix de mon ami… ne tenait qu’à lui. Chacun peut choisir de fumer ou non et personne ne peut lui interdire. L’interdiction est souvent envoutante et donne tellement envie… qu’il finirait par en fumer encore plus. En revenant alors à la conversation initiale. Je l’écoutais alors me dire qu’il n’y avait pas d’autres témoins. Et en parlant de Dirty Secret, je riais un peu nerveusement. Oui, cette personne ? Elle m’amusait. Il fallait dire que moi et internet cela faisait un peu deux. Je naviguais parfois sur facebook mais comme un stupide débutant. Je ne savais pas vraiment utiliser ça. « Oui enfin… c’est loin d’être ma grande copine… je ne sais même pas ce qu’est une ip ! », oui ben que voulez-vous ? On ne connait pas tous ce qui traine sur le net et comment cela fonctionne. J’avais bien trop de boulots pour devenir un pro de l’informatique mais je savais pertinemment qu’en rentrant chez moi ? J’allais chercher à savoir ce qu’était une adresse ip. Comme beaucoup le disent ? Google est ton ami. C’est en entendant ça… que j’ai appris ce qu’étais google. Avant ? J’utilisais une sorte de truc… Yahoo, un truc du genre. Vous voulez… je suis un geek de prestige. Haute gamme. Attention, expert en la matière.

Rapidement, je prenais le temps de lui montrer la photo et lui parlant alors d’autres détails surement de trop mais j’avais confiance en lui. Ce n’est pas comme s’il allait en parler à tout le monde et que cela se retrouverait dans tous les journaux dès demain. Bien sûr la surprise face aux retards de l’autopsie ne me surprenait pas. Je riais un peu en le regardant. « Bah tu sais, ce n’est pas réellement comme dans les experts… cela prend un peu plus de temps dans la vraie vie… », disais-je un peu taquin sur le coup mais oui. La réalité était qu’il fallait bien plus longtemps maintenant qu’à la télévision mais là, c’était surtout pour taquiner un ami, gentiment. « Ils ont trouvés, oui cependant il y a des traces assez étranges qu’ils n’ont pas encore déterminé, des empreintes aussi. C’est un peu plus long que prévu. Le corps a déplacé et c’est le seul.. Moyen d’avoir des preuves pour savoir… où et quand. Le corps et ses vêtements sont un peu tout ce qu’on a ! C’est embêtant, j’avoue et lent. Ceux de Philadelphie sont déjà venu… ils ont déterminés qu’il avait été déplacé. Mais on ne sait juste pas d’où. Ils expertisent encore ses vêtements à la recherche des moindres fibres. », je riais un peu nerveusement car c’est le cas. C’était tout ce que j’avais pour trouver des pistes car l’endroit où il avait été retrouvé n’était plus comme le soir même. Des gens étaient passés et la vie avait repris son cours. On ne peut pas empêcher les gens de vivre et se déambuler pour un mort. C’est comme ça, c’est la vie. Et pourtant, un moindre truc aiderait à déterminé ou il était, d’où il venait et avec quoi il avait été déplacé. C’est loin de le genre d’affaires que ressoudent les experts de Miami ou n’importe en 40 minutes. C’était un truc de plusieurs jours, plusieurs semaines. Un travail minutieux qui demandait du temps mais aussi beaucoup d‘énergie. « Mais oui, j’avoue qu’ils sont assez nul. », je riais un peu nerveusement car même si je voulais affirmer que ça prenait du temps. Il était vrai que ça s’avérait bien lent. Il fallait dire ce qui était. J’avais attendu un moment pour avoir ne serais-ce que la cause de la mort. Le légiste s’occupe bien trop de son sandwich que de ses cadavres. Et puis manger dans cet endroit ? Comment faisait-il ?

Bon mais assez de trucs concernant ce dossier, il fallait qu’on en vienne à une chose essentiel. La vie. Car les morts ? Bah oui, le gars ? Il est mort donc oublions quelques instants. Il n’allait pas en mourir qu’on parle d’abord entre pote. Une pause ne fait jamais de mal dans ce métier. Je devrais me le dire plus souvent et aller dormir car oui en lui demandant comment ça allait pour qu’il soit à cran, j’en baillais mais me reprenant aussitôt en voyant l’embarra de mon ami. Cela semblait assez important. Je ne savais pas vraiment comment réagir. Je riais nerveusement en le regardant. Je m’attendais au pire pour tout vous dire mais pas au sujet de cette affaire. Je pensais que c’était plus personnel. Mais pourtant, non. La vie est pleine de surprise et un ami bien que j’en avais tellement peu. Ne voulant pas réellement me rapprocher trop des gens. Je risquais tellement en ayant trop de proche. Moins je l’étais ? Mieux c’était. Je suis un bac d’ennuis mais le mensonge et les secrets de cette ville. Comment être un bon flic même si vos amis vous trompent ? Je soupirais en l’entendant et me redressant un peu sur la chaise sans savoir comment réagir. Je le regardais attentivement et le laissant terminer juste au bout. C’était le coup d’éclat de cette entrevue. La chose que je n’aurais pas imaginé entendre. « Ecoutes… je suis vraiment déçu du retard de ton honnêteté… même si je comprends pourquoi tu l’as fait. Il est vrai que Jay black n’est pas notre plus grand ami et oui… j’aurais pu douter de son innocence et je pourrais cependant il n’a rien à voir avec cet homme enfin il a une liste d’ennemie assez long et Jay Black n’en fait pas parti. », je riais un peu nerveusement en le regardant. « Et j’avais assez confiance en toi pour me douter qu’il n’était en riant coupable en ta présence enfin… », je soupirai en le regardant attentivement. « Bon nombre dans le commissariat l’on ciblé pour cette affaire mais pas moi. Je suis le seul à connaitre la victime. Je sais qu’il a des ennemis bien plus dangereux que Monsieur Black ! », je le regardais attentivement en haussant alors les épaules. « C’est tout ce que tu m’as caché ? », demandais-je alors avec une sorte de reproche dans la voix. Cet air interrogatif alors que je ne le quittais pas du regard. Un peu comme si j’étais le flic qui interrogeait et pas l’ami. Il était vrai que ça aurait été tellement plus simple d’accuser Monsieur Black pour moi. J’avais ce gars dans le collimateur même si je restais proche de lui, cherchant à découvrir ce qu’il me cachait. Pourtant ? Non, je n’avais pas pensé à lui pour le coupable de ce meurtre. Jamais. C’était dingue mais c’est une sorte d’instinct. « Enfin soit… Peut-être que je me trompe aussi et que toi aussi, tu te trompes mais mon instinct me dit que ce n’est pas lui. Cela serait trop simple si la réponse était sous nos yeux ! », je lui disais ça avec un petit air convaincu en hochant la tête à la suite. Je reprenais la photo pour la glisser dans le dossier. « Si je l’accuse lui pour avoir été sur les lieux, je peux tout autant t’en accuser. Je ne suis pas un des flics stupides de cette ville qui ne font pas leur boulot. Je suis plus futé que ça, je ne cherche pas trop prés... j'élargis les horizons. », le casier ne faisait pas la présence à mon humble avis ce qui certes n’étaient pas un alibi ou qu’importe de tailles mais bien trop facile. Les meurtriers ne restaient pas bien longtemps sur les lieux.
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MessageSujet: Re: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeMar 2 Avr - 18:47

Adrian plongea sa tête sans ses mains, persuadé qu'il venait de faire une grosse bêtise en racontant tout au sujet de Jay, seul sur les lieux du meurtre lorsqu'Adrian arriva ce soir là. Il s'entêtait à vouloir défendre Jay depuis quelques semaines maintenant, l'empêchant même de vouloir retourner dans ce foutu hôpital psychiatrique. Quelques mois plus tôt, il aurait tout fait pour faire condamner Jay, mais cette fois-i, tout était différent. Les deux hommes s'étaient compris, rabibochés, excusés... et Adrian avait toutes les raisons de croire en l'innocence de Jay. Les reproches sur l'honnêteté d'Adrian de la part de son ami Gabriel ne l'atteignirent même pas. Disons qu'Adrian étaient habitué à recevoir un sermon. Et pour le coup, il avait bien d'autres soucis que se préoccuper de son honnêteté. Il leva les yeux au ciel, sembla se braquer, et repris la lecture de son dossier tout en écoutant le flic sans pompes parler. Impoli oui, mais c'était du Adrian tout craché. Il fut dans un premier temps rassuré que Gabriel ne doute pas de l'innocence du chanteur, puis fut satisfait d'en déduire qu'il n'irait pas chercher dans ce sens là, qu'il privilégierait les pistes les plus sûres.

"Forcément, ils l'ont ciblés pour cette affaire parce qu'il est connu de vos services, là encore une preuve de l'incompétences de tes équipes Gabriel. On accuse un innocent quand on n'a pas idée de qui peut bien être à l'origine de ce meurtre. Il va peut être falloir attendre d'avoir des éléments concrets après autopsie pour se lancer dans l'enquête... " lançait Adrian d'un air dédaigneux. Il avait encore un mauvais souvenir de cette soirée, et en parler l'agaçait. Il reprit: "Tu me diras, c'est comme l'affaire King. Trois ans que la Alicia est morte et vous n'avez pas réussi à trouver la moindre piste valable. Je ne dis pas ça contre toi Gabriel, je sais que tu fais du bon boulot, c'est pour cela que je t'ai appelé ce soir là, toi et pas un autre. Mais à un moment donné, il va falloir que tes équipes s'organisent un peu mieux. Ca pourrait éviter bien des choses, comme la visite désagréable du père King à 8h du mat dans mes bureaux, venant me remonter les bretelles pour vos conneries.".

Adrian se leva de son siège une nouvelle fois et s'approcha du chauffage. Il baissa le thermostat, il commençait à avoir chaud. Il regarda ensuite à travers les vitres qui séparaient son bureau des autres pièces et vit passer Heahtcliff. Il le salua d'un signe de la tête puis l'observa rejoindre son bureau. Il se tourna à nouveau vers Gabriel et tout en baissant le store pour ne pas être épié par le reste des personnes travaillant dans ce cabinet, il lui dit: "C'est tout ce que je t'ai caché oui... et encore tu parles d'un scoop! Tu peux nous interroger, ce n'est pas un problème, mais je doute que tu réussisses à avoir les informations que tu recherches."
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MessageSujet: Re: quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian quand on frappe à la porte d'un ami - Adrian Icon_minitimeMar 9 Avr - 7:03

Parfois il fallait savoir être conciliant. Il fallait avouer que les gens qui contemplaient un dossier pendant que je parlais étaient loin d’être mon petit dada mais bon. Je n’étais point en train de faire de l’équitation avec un cheval que je montais pour la première fois. Il fallait avouer que j’avais pris l’habitude de me faire à l’attitude d’Adrian. Adrian était un étalon que l’on montait souvent mais que l’on domptait rarement à mes yeux. C’est lui qui gérait. Une sorte d’étalon sauvage sauf que ? Je suis un cavalier sauvage aussi. Compliqué mais ce qu’il y a de bien dans l’amitié c’est en quelques sortes pouvoir sauter les barrages et sauts d’obstacles que nous proposes la vie. (mdr désolée pour cette métaphore matinale) Mais je n’avais rien contre Jay. Le jeune homme n’était en rien coupable à mon avis enfin je l’espérais car sinon ? Je me trompais. Cela serait assez triste pour moi si c’était bêtement et totalement lui le coupable mais je n’y croyais pas. Cela serait bien trop simple. La vie n’est pas simple. Les gens dans cette ville agissent bien trop simplement. Ils ne font pas vraiment attention à qui pourrait être le vrai coupable ou qui cache le vrai secret enfin je parle surtout de la police, mes collègues et mes employés en quelques sortes comme je sus leur chef. En l’entendant, j’arquais un sourcil en le regardant. « Personne ne l’a accusé, Adrian ! », disais-je alors en haussant les épaules. « Enfin ils le soupçonnent peut-être mais ils n’ont aucune preuves et l’important est que moi… je sache que ce n’est pas lui. », je le sentais et je ne pouvais pas expliquer. C’était surtout le lien qu’il n’avait pas avec cette affaire ? Moi ne pas comprendre ou ne pas pouvoir vous l’expliquer mais c’était ainsi. Je riais un peu nerveusement en l’entendant cependant parler de l’affaire d’Alicia. J’étais ici depuis trop peu de temps et je n’avais pas encore vraiment eu le temps de m’acclimater au dossier. Je ne le connaissais qu’en survole. « Leur… conneries, je viens d'arriver. », disais-je d’un soupire d’agacement en me redressant. « Je suis tout à fait conscient de leur incompétences mais je ne suis pas en droit de les virer sans avoir personne pour les remplacer sauf si tu accepterais un poste… », disais-je en arquant les sourcils. Je le regardais alors saluer par la fenêtre en riant un peu. « Je suis là depuis trop peu de temps pour les faire bouger… le monde ne se construit pas aussi rapidement ! Les choses sont plus simples dans les grandes villes. », tout cela sonnait comme un léger agacement de la part d’un simple chef de brigade qui avait du mal à s’intégrer à son équipe autant qu’à m’intégrer dans ma propre famille. C’était difficile. J’étais comme le nouveau qui débarquait de nulle part pour faire sa loi. Rien de bien facile. Au fond c’est comme quand on débarque dans une nouvelle ville ou un nouveau lycée et que l’on veut tout faire comme s’occuper de la trésorerie… postuler pour le roi du bal et j’en passe. C’était comme si j’arrivais pour être le chef alors que j’en connaissais tellement peu. Même si j’adorais mon boulot ? Je regrettais l’époque où j’étais à Philadelphie et que nous étions bien plus doués. Je le regardais pourtant gigoter et se balader à fermer les stores aussi. Il semblait ne pas vraiment tenir en place mais c’était compréhensible. Cela me rendait tout autant nerveux de parler de cette affaire. J’y passais mes journées et mes nuits mais c’était un réel pêle-mêle. « Ok ! », disais-je bêtement d’un souffle presque en l’entendant alors me dire qu’il n’avait rien caché d’autres. Ah bon ? Il n’y avait pas d’autres informations ? Ce n’était rien. Je souriais légèrement en hochant la tête. « Compris… mais de toute manière, j’ai tout ce qu’il me fallait… et ça m’étonnerait que tu en caches plus ! », je riais un peu nerveusement car j’aurais aussi parié le contraire avant de savoir qu’il me cachait un truc mais bon… là ? Je me doutais que non. L’instinct ? Je me levais alors en le regardant. « Je crois que je devrais donc retourner dormir ou travailler… je ne sais pas trop ! », en fait ? Je me demandais si je n’étais pas le seul flic à remuer son arrière train. « J’irais voir Monsieur King un de ses quatre pour dire de voir ce qu’ils lui ont faits subir… », oui, j’avais d’autres dossiers que nous devions passer prioritaire malgré que j’aimerais tellement placer celui des Kings en haut de la pile mais chaque chose en son temps. Je regardais rapidement les photos dans mon dossier, contemplant la lèvre boursouflée notée par le légiste et soupirant doucement ce qui me fatiguait surtout ce que ça aurait pu être moi tout comme n’importe qui. « Enfin si tu as besoin de parler d’autres choses, je peux rester… aucuns pvs à faire sauter ? », demandais-je attentivement. « Et la grossesse de Juliet ? » (je suppose qu’il le sait), demandais-je alors, curieux.

HJ : Sorry ce n'est pas top. Embarassed
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