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| MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett | |
| Auteur | Message |
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Nombre de messages : 7267 Etudes/Metier : Travaille pour le sénateur O'Conell Love : Nate Humeur : Normale Inscription : 26/05/2011
| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Dim 17 Nov - 17:22 | |
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Le serveur venait de leur apporter leurs commandes. Scarlett commença donc à déguster son en-cas en orientant la conversation sur les voyages. En cette période de vacances scolaires, Sara avait peut-être prévu de partir quelque part cet été. Elle se demanda cependant si la jolie blonde avait déjà eu l’occasion de partir depuis qu’elle était à Magnolia. Sara sembla se détendre un peu en parlant de ce nouveau sujet. Elle mentionna New York et précisa qu’elle n’était jamais allée plus loin. C’était déjà une chance. Combien de personnes n’avaient-elles pas déjà un jour rêvé de poser les pieds dans cette grande ville ? Scarlett y avait sans doute été une fois, mais dans sa jeune enfance avec sa famille. Elle n’en gardait pas spécialement de souvenirs. « New York ? C’est sûr que ça doit changer de Magnolia. » Répondit-elle simplement. Changer d’air de temps en temps ne pouvait faire que du bien aux habitants du quartier comme elle le fit remarquer ensuite. Sarah reconnut avoir déjà envisagé cette possibilité poussée par ce conseil qui lui avait déjà été donné à plusieurs reprises apparemment, mais elle confia avoir peur de se lancer. Scarlett se demanda si la jeune femme avait peur de partir à une plus grande distance de chez elle ou plutôt de la réaction de ses proches. Au lieu de lui poser une énième question trop directe sur le sujet, qui serait sûrement considérée comme une nouvelle intrusion déplacée aux yeux de Sara, la jeune Spencer se renseigna plutôt sur les destinations qui intéresseraient la jolie blonde. « S’il n’y avait pas cette peur, où voudrais-tu aller par exemple ? » S’enquit-elle. La jeune femme releva les yeux vers sa nouvelle rencontre du jour et esquissa un sourire encourageant. Elle lui avait un peu trop rentré dedans au début de la journée, mais elle commençait enfin à comprendre un peu comment fonctionnait Sara. Elle ne prétendait pas la connaître en une heure ou deux, loin de là, mais elle semblait facile à brusquer par un avis dont le but premier n’était pas là. Scarlett avait donc rangé les questions et raisonnements indélicats et tentait de mieux apprendre à connaître son interlocutrice par un intérêt sincère de faire connaissance. Elles pourraient toujours se quitter après cet en-cas si Sara préférait y couper court.
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| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Mar 19 Nov - 12:41 | |
| Yves Thériault a écrit : ❝ Rien ne résiste au billet de banque. C'est un sésame et c'est aussi une arme. ❞ La brune paraît agréablement surprise d'apprendre que je suis allée me balader dans les rues bondées de la Grande Pomme. Elle suppose que l'environnement doit changer de Magnolia. J'acquiesce d'un hochement de tête en repensant à ce dépaysement. Les grattes-ciel, la Statue de la Liberté, Central Park. Tant de choses qui ont enfin pris consistance dans ma tête. Et non, ce n'est pas que dans les films et les séries télévisées. « En fait, tout est démesuré. Trop grand, trop gros, trop voyant. Tu n'y es jamais allée ? » Mes yeux brillent, comme si les néons new-yorkais se reflétaient à l'intérieur. Evidemment, à choisir, je ne retournerai pas à New-York. Je préférerai m'enfuir vers la Californie. Los Angeles, San Francisco, Hollywood. Ces villes qui font rêver mon âme de gamine. Mais je sais que même si l'envie me tient au corps, je ne peux prévoir ce départ pour tout de suite : l'argent me manque, comme il m'a toujours manqué. Je reste pensive jusqu'à ce que j'entende à nouveau la voix claire de Scarlett qui m'appelle. Tiens, on dirait qu'elle a lu dans mes pensées. Avec un sourire et sans trop besoin d'y réfléchir – je viens de le faire – je lui réponds : « La côte ouest sans hésiter. Los Angeles, Hollywood. San Francisco aussi ! Je veux prendre une photo sur le Golden Gate Bridge. » Ma voix neutre vient de s'affoler sous le coup de l'excitation. Un tel projet me tient en haleine, et me donne étrangement envie d'avancer plus vite. Je serai même capable d'aller me faire rembourser la robe que je viens d'acheter pour tapisser le fond de ma tirelire. Je m'imagine travailler à mi-temps dans le restaurant où ma mère passe les trois-quarts de son temps. Ou alors, dans l'hôtel d'Isaac. Peut-être qu'il voudra bien m'embaucher, si je lui demande très très poliment. « Enfin, ce n'est pas pour tout de suite. » Je fais une petite moue qui exprime bien mon désappointement. Je ressens ensuite l'inhérent besoin d'arrêter de parler de moi. Je change donc de conversation. « Et au fait, tu as quel âge ? » Mes mots sont prononcés, mais j'avoue que je me retrouverai bien bête si elle s'amusait à me faire deviner. Au jeu, tu m'en donnes combien, j'ai toujours été nulle nulle nulle. Au pire, je dirai vingt-et-un, Scarlett semble tout de même plus âgée que moi. Ou du moins, plus mature, ça c'est sûr.
Dernière édition par Sara Van Wagner le Dim 24 Nov - 14:38, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 7267 Etudes/Metier : Travaille pour le sénateur O'Conell Love : Nate Humeur : Normale Inscription : 26/05/2011
| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Mar 19 Nov - 18:23 | |
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Le sujet des voyages semblait enthousiasmer Sara un peu plus qui ne se montrait plus du tout embarrassée depuis quelques minutes. Scarlett imagina sans aucun mal son dépaysement à New York, une ville tellement plus grande que leur petit quartier ‘tranquille’. Ce mot était à mettre entre guillemets, car derrière les apparences, Magnolia était tout sauf paisible. La jolie blonde expliqua que la démesure était la marque de fabrique de la Grande Pomme avant de lui demander si elle y était déjà allée un jour. « Je crois que mes parents nous y ont emmené une fois avec ma sœur et mon frère quand j'étais toute petite, mais je n’en garde aucun souvenir. » Admit-elle à regret. Elle avait une tante lointaine qui habitait là-bas, ils leurs avaient rendus visite une fois sans doute. Mais contrairement à Sara, Scarlett avait déjà eu la chance d’aller plus loin et même de quitter les États-Unis, alors elle n’allait certainement pas se plaindre. Elle s’intéressa ensuite aux endroits qui attireraient le plus son interlocutrice pour ses prochains voyages. La jeune femme lui énuméra principalement des destinations de la côte ouest, dont Los Angeles, Hollywood ou même San Francisco et le Golden Gate Bridge. Que de villes mythiques en somme ! Scarlett n’en avait fait aucune de celles que Sara avait citées, mais Los Angeles ou San Francisco n’étaient pas des destinations qui lui déplairaient. La jolie brune afficha ensuite un sourire, c’était la première fois qu’elle voyait autant Sara s’enthousiasmer depuis qu’elles s’étaient rencontrées. « Je te souhaite de pouvoir toutes les faire bientôt. » Lâcha-t-elle en guise de réponse. La vie était trop courte pour ne pas en profiter dès qu’on en avait l’occasion. La jeune lycéenne retrouva toutefois une petite moue qui signifiait que ce n’était pas prévu dans l’immédiat. Scarlett n’ajouta donc rien sur le sujet et continua de manger sa salade quand Sara lui posa une question à laquelle elle ne s’attendait pas spécialement. Elle voulait connaître son âge. La jeune brune n’était pas de ces gens à faire jouer aux devinettes, du moins elle savait avec qui elle pouvait ou non s’attarder à ce genre de choses mutines. « J’ai 21 ans. » Répondit-elle donc simplement. Ce n’était pas un secret d’État, Scarlett avait bel et bien quelques années en plus qu’elle.
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| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Dim 24 Nov - 15:17 | |
| Yves Thériault a écrit : ❝ Rien ne résiste au billet de banque. C'est un sésame et c'est aussi une arme. ❞ Scarlett m'informe que New-York n'est qu'un vague et lointain souvenir pour elle. C'est triste, de savoir qu'on a vu des choses magnifiques mais de ne pouvoir les revivre mentalement. Heureusement pour moi, les seuls choses géniales que j'ai fait n'ont pas été altérées par le temps. Les images restent gravées dans ma mémoire comme au premier jour. Me vient en tête l'idée que peut-être j'ai pu connaître mon père durant mes trop jeunes années. Elena me soutient que non, qu'il est parti tandis que je me mouvais dans le liquide amniotique, mais vu les mensonges qu'elle s'amuse à raconter depuis des années... il y a de quoi se poser la question. Peut-être devrais-je un jour songer à prendre un détective privé qui saura retrouver la trace de ce père qui a disparu pour une raison floue ? Et si le professionnel n'a rien à me rapporter, je le licencierai sans états d'âme. Hors de question d'avoir des collaborateurs incompétents ou démotivés. Si je donne de l'argent pour une cause, il me faut des résultats ! Prise dans mes considérations, je n'entends pas Scarlett qui me parle. Je souris et hoche la tête sans savoir de quoi elle me parlait. Je mords dans mon sandwich pour éviter de me faire capter. J'espère seulement que ce n'était pas une question à laquelle il fallait que je réponde. Je mange doucement, en prenant le temps de mâcher dix ou douze fois, comme je l'ai lu dans un magazine. De toute façon, je n'ai pas assez de monnaie pour me payer quelque chose de plus, donc au pire, je serai condamnée à avoir faim. Une question me brûle les lèvres et je finis par l'extérioriser. Scarlett me répondit sans gêne qu'elle avait vingt-et-un ans. Deux ans ou trois ans de plus qu'elle, selon le mois de naissance. Comme par obligation, je réponds à ma propre question aussi. Scarlett n'en a peut-être rien à faire, mais au moins, ceci explique cela. « Moi j'ai dix-huit ans. » Je souris furtivement. En fait, malgré le malaise que j'ai pu ressentir quelques minutes auparavant, je suis certaine que Scarlett est une fille pleine de ressources, cultivée, intéressante et intéressée, bienfaisante et généreuse. Trop de qualificatifs positifs pour une seule personne, mais cela ne m'effraie pas. Je me demande ce qu'elle fait dans la vie, à quoi elle passe ses journées. Je me dis que je n'ai rien à perdre à lui demander : « Toi tu fais quoi dans la vie ? »
Dernière édition par Sara Van Wagner le Jeu 5 Déc - 14:33, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 7267 Etudes/Metier : Travaille pour le sénateur O'Conell Love : Nate Humeur : Normale Inscription : 26/05/2011
| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Jeu 28 Nov - 13:47 | |
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Après avoir parlé pendant un moment des différents projets et rêves de Sara, la conversation dévia quelque peu. Scarlett termina son assiette et écouta l’intérêt soudain de son interlocutrice pour son âge. La jolie brune n’avait pas de problème à ce sujet, certaines personnes préféraient esquiver ce genre de questions pour ne pas paraître trop vieux jeu devant une personne d’un âge plus jeune ou tentait alors de faire deviner le leur pour estimer celui qu’on leur donnait, mais elle n’en était heureusement pas encore là. Scarlett connaissait à peu près celui de Sara, puisqu’elle lui avait dit un peu plus tôt qu’elle venait d’achever sa terminale. De plus, la jeune Spencer ne voulait plus paraître trop ‘intrusive’ avec ses questions et préféra donc s’abstenir de la lui retourner et attendre de voir où Sara voulait en venir. Mais la jeune femme était simplement curieuse visiblement, puisqu’elle se contenta de lui confier son propre âge après avoir obtenu la réponse à sa question. Une avait l’âge légal pour pouvoir aller voter ou partir loin de chez elle sans autorisation nécessaire, l’autre pour pouvoir être définitivement considérée comme une adulte en ayant désormais accès librement à tout, même à l’alcool. « Un bel âge que celui de la majorité, tu vas pouvoir en profiter un peu plus. » Lui dit-elle en souriant. Scarlett ne signifiait pas par-là qu’elle devrait commettre des bêtises et renverser son monde, mais que cet âge lui donnerait de nouveaux avantages, en premier lieu celui d’être considérée comme une adulte et d’être prise plus au sérieux. Elle s’en rendrait compte notamment quand elle rentrerait à l’université. Sara lui demanda ensuite ce qu’elle faisait de sa vie. Scarlett n’avait en général aucune honte à en parler, mais elle hésita un instant à le faire devant la jeune blonde. La jeune Spencer se fichait en général de ce qu’on pensait d’elle, en particulier si cette personne lui était encore inconnue, mais aujourd’hui, bizarrement, elle n’avait pas envie de donner l’impression à Sara d’être une fille opportuniste ou remplie d’ambition. Oui d’accord, Scarlett avait de l’ambition, mais elle ne vivait pas que pour ça, surtout que le travail qui l’occupait en l’occurrence était certes une très bonne place, cependant elle l’avait choisi pour des raisons plus personnelles. Comment Sara, qui prenait certaines personnes populaires du quartier pour modèle, réagirait ? Elle l’ignorait. « J’ai terminé mon cursus cette année. Je ne te cache pas que finir les études est un vrai soulagement, mais c’est aussi effrayant de ne pas savoir ce que tu vas faire ensuite. Je n’ai heureusement pas eu à me poser la question longtemps, puisque je travaille pour Joey O’Conell depuis peu. » Résuma-t-elle ses impressions quant à la fin de ses cours et son nouveau travail qui ne lui déplaisait pas malgré les sautes d’humeur et le caractère difficile et exigeant du sénateur du quartier. Elle esquissa un sourire réservé – oui elle pouvait encore être embarrassée parfois – et but alors une gorgée de sa boisson pour faire passer ce moment.
HJ: désolée pour cette réponse pas top :/ je me rattrape à la suivante
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| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Jeu 5 Déc - 14:33 | |
| Yves Thériault a écrit : ❝ Rien ne résiste au billet de banque. C'est un sésame et c'est aussi une arme. ❞ En réalité, j'ai menti à Scarlett : je n'ai pas encore dix-huit ans. Bientôt, néanmoins, le treize août. Heureusement, mentir n'est chez moi pas une nouveauté et cela ne me perturbe plus. Surtout pour quelque chose d'aussi futile que l'âge. La jolie brune m'annonce que je m'approche de la reconnaissance que l'on garde pour les adultes. J'avoue que j'ai souvent espéré grandir plus vite pour atteindre ce pallier et m'exprimer sans gêne ni honte. Mais maintenant que j'y suis enfin, je réalise que le treize août, rien ne changera véritablement. Oui, j'irai voter, et j'aurai d'autres responsabilités et d'autres libertés. Mais ma mère continuera ses petites excursions nocturnes que je ne pourrai contester davantage. William prendra autant de place dans mon cœur, Alistair n'écoutera toujours rien de ce que les autres – et moi compris – auront à lui dire. Et moi, je serai toujours en quête d'un peu de pain et d'argent pour combler mes envies de ressembler à Jersey. J'aurai beau avoir dix-huit ans, du moment que je ne crierai pas plus fort, on ne m'écoutera pas. Néanmoins, j'acquiesce, feintant d'être parfaitement d'accord avec mon interlocutrice. Je choisis finalement de changer de sujet et l'interroge sur ses occupations actuelles. Je vois bien que Scarlett réfléchit ; essaie-t-elle de me mentir ? Je me pose la question avant sa réponse et après aussi. Elle travaille pour Joey O'Connell. Ce nom me fait forte impression mais je ne parviens à savoir pourquoi. Ah oui, le sénateur ! Mon dieu, elle travaille pour un homme si influent. Est-ce une blague ? Je n'ose lui demander si elle se joue de moi ou si elle est sincère. Alors, je me contente de m'extasier comme une gamine de la notoriété de son employeur et de la famille de celui-ci. « Le sénateur, quelle chance ! Tu dois voir des gens connus, non ? » Je me demande bien qui peut recevoir un sénateur, hormis d'autres politiques véreux. Je sais qu'Erica, une récente amie à moi, meurt d'envie de se jeter à son tour dans ce brasier infernal qu'est la politique. Mais moi, je ne vois que le mauvais côté de ce métier : l'argent jeté par les fenêtres, l'absence de résultat, les mensonges qui débordent de leur bouche trop maquillées. Et soudain, essayant d'annihiler la colère qui monte en moi, je pense à Eliza. Dans la famille O'Connel, je veux la jeune épouse. Voilà aussi une femme de caractère, qui a réussi à s'imposer au sein d'une famille de renom. Peut-être qu'à mon échelle, je fais la même chose. En devenant membre de la famille Livingstone, dont la mère siège à la municipalité, je deviens respecter. Ou alors, ce n'est qu'un doux rêve... Désolée, ça ne fait pas avancer grand chose... :/ |
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| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Mar 10 Déc - 21:25 | |
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Après avoir avoué l’objet de ses occupations, Scarlett retrouva son assurance. Après tout, pourquoi devrait-elle se cacher de ce qu’elle faisait ou même en être gênée ? Travailler pour le père O’Conell pouvait paraître un emploi intéressant, mais il n’était pas de tout repos. Sans parler de la quantité de ce qu’il y avait à faire, la jolie brune devait composer avec les sautes d’humeur du chef de la famille qui était loin d’être facile à vivre. Et pourtant, elle s’accrochait pour certaines raisons qui ne la regardaient qu’elle. Scarlett devinait que Sara serait sans doute surprise qu’une fille de son âge ait pu obtenir ce travail clef, mais rien n’était dû au hasard dans ce quartier. C’était bien la preuve que quand on voulait vraiment y arriver, on pouvait le faire. La jolie blonde pouvait bien sûr s’inspirer des chemins qu’avait pris autrui tel que Jersey Livingstone, mais elle devait se construire son propre avenir, un point de divergence entre les deux jeunes femmes. Scarlett termina alors sa boisson tandis que Sara lui demandait si elle rencontrait des gens connus grâce à son boulot. « Ça arrive parfois, surtout dans le milieu de la politique. C’est un travail intéressant qui a tellement d’aspects différents, en plus de rencontrer des gens, mais ce n’est pas facile. L’important, c’est de faire quelque chose que tu aimes. » Expliqua-t-elle à sa rencontre du jour. On pouvait facilement endurer une occupation difficile du moment que l’on aimait ce que l’on faisait. Elle espérait pour la jeune étudiante que son choix d’études lui conviendrait. Les deux jeunes femmes avaient terminé de manger depuis quelques minutes. Ayant déjà pas mal fait connaissance avec la jeune VW, Scarlett se rendit compte que l’heure avait déjà bien avancé. Si elles voulaient continuer de profiter de leurs après-midi, elles feraient mieux de bouger. La jeune assistante du sénateur fit un signe au serveur pour lui demander l’addition. Quand tout fut réglé, les deux jeunes femmes sortirent du petit restaurant. « Tu veux encore faire un tour dans les magasins ? » Lui demanda-t-elle, en supposant néanmoins que Sara n’aurait plus d’achats à faire après cette belle robe.
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| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Lun 16 Déc - 1:56 | |
| Yves Thériault a écrit : ❝ Rien ne résiste au billet de banque. C'est un sésame et c'est aussi une arme. ❞ Apprendre que Scarlett travaillait pour un homme si influent que Joey O'Connel peut changer bien des choses pour moi. Mon admiration pour celles qui ont su se faire un nom dans cette ville ou dans ce pays en devient presque un peu malsaine. Je m'en rends parfois compte mais jamais suffisamment pour me faire cesser mes songes surréalistes. Katarina, une amie plus âgée que moi que je considère davantage comme ma sœur que comme une amie, m'a mise en garde et avertie des dangers de cette vénération. A trop vouloir monter sur le podium du hit-parade comme Jersey ou Scarlett, je peux finir par vendre son âme au diable. On a déjà vu ça, des timbrés de renom prêts à tout pour la célébrité, même à réprimer leur fierté. Enfin quoi, il faut vraiment être insensé pour se mettre en scène sur une musique comme celle-ci. Tandis que Scarlett explique comme son métier peut être compliqué, cependant sans en exprimer les détails, je songe à ma propre détermination. Je me sais et me sens prête à soulever des montagnes pour atteindre les objectifs que je me fixe chaque jour mais... je me demande bien si j'aurai été capable de supporter la pression d'un job avec Monsieur le Sénateur en personne. Pas sûr que je sache tenir un portefolio en ordre... et c'est pourtant sans nul doute ce qu'on demande à la Spencer. Cette dernière appuie sur l'importance de travailler dans un domaine que l'on aime et que l'on a choisi. Je hoche la tête poliment et répond : « Oui, je vais essayer de faire ça. » J'esquisse un mince sourire avant de jeter un coup d'oeil à ma montre. Déjà deux heures que je suis partie, le temps passe trop vite. La brune finit son verre et me demande si je veux encore traîner dans la galerie. Je regrette un peu ma réponse d'avance mais je ne dois pas rentrer trop tard. « Oh, je vais rentrer. Et puis, j'ai déjà plus d'argent du tout alors faire du lèche-vitrine, non merci. » Mon sourire permit à un rire cristallin de passer mais tout cela s'éteint rapidement. Nous réglons les commandes et quittons la cafétéria en adressant au serveur un remerciement bienséant. Dans l'immense couloir immaculé, je reste bien droite et silencieuse. Je réfléchis à la manière de quitter mon imprévue rencontre. « Je... encore merci. Pour tout à l'heure, la vendeuse. » Je décide de m'incliner un peu respectueusement, comme une courte révérence.
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| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Mar 17 Déc - 20:32 | |
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En compagnie de Sara, Scarlett avait une impression étrange. Elle avait le sentiment à la fois de comprendre certains traits de personnalité de la jolie blonde tout comme d’être complètement à côté de la plaque pour d’autres. Mais ce n’était pas en une rencontre qu’on pouvait prétendre déjà connaître une personne. Les deux jeunes femmes ayant terminé de manger et ayant déjà bien discuté de leurs vies respectives, était venu le temps pour elles de quitter le petit restaurant. Alors qu’elles se retrouvaient de nouveau dans les allées bondées du centre commercial, Scarlett demanda par politesse si Sara voulait continuer un peu de lèche-vitrines pour ne pas dire de la quitter aussitôt, même si elle avait quelque peu anticipé la réponse de la jeune femme. Elle s’était déjà bien ruinée pour cette nouvelle robe qui lui allait comme un gant, alors pourquoi se risquer devant d’autres vêtements ou même se torturer devant de belles tenues qui seraient hors de portée pour aujourd’hui ? Scarlett était du même avis. Elle n’avait rien acheté pour elle, mais elle n’avait besoin de rien. La jeune femme était simplement venue pour échanger la robe sur laquelle elle avait flashé pour sa meilleure amie, mais il n’y en avait plus à la bonne taille, tant pis. La jeune Spencer écouta le rire cristallin de Sara, sans doute la première fois qu’elle l’entendait rire vraiment, même si celui-ci ne dura qu’un bref instant. Elle devina cependant que le rire de la jeune étudiante cachait un léger malaise et n’était destiné qu’à mieux clore le sujet du lèche-vitrine. La jolie blonde prit alors les devants pour la remercier d’avoir éloigné la vendeuse indésirable et qu’elles se quittent sur ces entrefaites. « Je t’en prie, c’était normal. » Répondit Scarlett dans un premier temps. « Tu es venue en voiture ? Si pas, je peux te ramener si tu veux… enfin si tu retournes sur Magnolia. » Proposa-t-elle ensuite spontanément, puisqu’elle comptait également rentrer chez elle. Depuis son accident, Scarlett n’avait plus sa voiture, mais sa mère lui prêtait souvent la sienne, bien gentiment. Si Sara était venue à pieds ou en transports en commun et qu’elle rentrait chez elle également, ce serait trop bête de ne pas la prendre en route… La jeune Spencer ne connaissait peut-être pas personnellement les Van Wagner, mais elle savait bien qu’elles habitaient à deux pas de chez elle, autant faire la route ensemble si ça arrangeait Sara bien sûr.
HJ: la chanson
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| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett Sam 18 Jan - 1:48 | |
| Yves Thériault a écrit : ❝ Rien ne résiste au billet de banque. C'est un sésame et c'est aussi une arme. ❞ Après avoir remercié Scarlett pour son aide dans le magasin, son véritable sauvetage, je suis surprise que cette dernière soit si humble. A sa place, je ne sais pas comment j'aurai réagi, si une parfaite inconnue venait à m'aborder comme je l'ai fait. C'est étrange mais Scarlett me semble un peu trop belle pour être vraie. J'ai du mal à cerner ses défauts, alors que toutes ses qualités m'explosent à la figure. Finalement, elle est bien une fille de Magnolia Cresent, et je lui envie cette caractéristique-là. Moi, je suis la fille de la fêtarde cigale. Je suis le vilain petit canard, celle qui n'aurait jamais dû emménager ici. A croire que ma place est dans les neiges éternelles, silencieuses et dangereuses, des Alpes, ou dans les marécages de Louisiane, isolée et coupée du monde en plein Bayou, à la recherche de quelques crocos pour m'en faire des amis. Malheureusement, ma mère n'a pas approuvé les idées farfelues des bonnes gens et a préféré s'incruster dans leur joli monde. Je ne sais si c'est, finalement, une bonne ou une mauvaise chose. Je laisse au futur cette décision supra non-importante. Pour en revenir à Scarlett, elle m'interroge sur la manière dont je rentre chez moi. En bus, ou à pied. Il fait pas mauvais dehors, un peu de marche ne pourra pas me faire de mal. Mais elle se propose de me ramener en voiture. Je ne peux contrôler un tressaillement gêné sur ma joue. « Oh c'est gentil mais je vais me débrouiller. » D'habitude, je sais que les gens insistent. Alors je tends ma main pour saluer la brunette. Je ne veux pas qu'elle me ramène. Je ne veux pas que les gens jasent. Qu'ils racontent que je suis une profiteuse de traîner avec une fille si bien. Et puis, j'ai la tête pleine de réflexions, je dois leur donner satisfaction. Rencontrer Scarlett m'a interrogée sur ce que je veux, ce que je suis, ce dont je suis capable. Je ne sais si le Destin avait prévu cela, je n'y crois pas il faut dire, au Destin ; mais ce dont je suis sûre, c'est que je ne l'oublierai pas. Je lui offre un sourire alors que nous sortons du centre commercial. Je prends le trottoir alors qu'elle se dirige vers le parking. Elle s'appelle Scarlett Spencer et a 21 ans. Elle travaille pour le sénateur, Joey O'Connel. Elle n'a pas peur des vendeuses acharnées. Elle conduit. Je m'appelle Sara Van Wagner et j'ai presque 18 ans. Je ne travaille pas. J'ai peur des vendeuses. Je marche. Et je rêve, je rêve de devenir une future Scarlett. En mieux, évidemment.
RP TERMINE |
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| Sujet: Re: MR#2 - Mais dis lui qu'elle est vilaine, sa robe ! / Scarlett | |
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