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« Are you still mine ? » Lou & Andrew

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MessageSujet: Re: « Are you still mine ? » Lou & Andrew « Are you still mine ? » Lou & Andrew - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Fév - 18:44

Quelques secondes étaient le temps nécessaire à Lou pour se réhabituer à ce qu’Andrew l’embrasse. Il plaqua ses lèvres sur les siennes après avoir répondu positivement à sa demande de rendez-vous. Elle avait l’impression d’être dans un rêve. Les choses ne pouvaient pas être redevenues aussi faciles. Pourtant, ils semblaient à nouveau en phase, ils se taquinaient comme avant. Andrew se plaignait déjà des mauvais goûts de Lou en matière de film. Elle concédait qu’ils n’avaient pas les mêmes goûts, mais de là à qualifier son futur choix de ‘navet’… Elle était sûre qu’il faisait exprès de la provoquer pour qu’elle s’emporte. Elle fit de son mieux pour ne pas répliquer. Elle n’allait tout de même pas lui donner cette satisfaction. A la place, elle notait dans un coin de sa tête porter une attention toute particulière au film qu’elle choisirait. Elle ne savait pas encore si elle allait prendre un film totalement chiant pour qu’Andrew passe, en effet, les pires heures de sa vie, ou bien si elle choisirait un film qui le captiverait totalement afin qu’il soit obligé de reconnaître qu’il avait parlé trop vite. La conversation porta ensuite sur leur fameuse nuit. Presque jour pour jour, deux auparavant, ils avaient vécu une fin de soirée plutôt étrange. Lou s’était retrouvée par un concours de circonstances chez Andrew, à regarder un film. Il avait cru de bon ton de proposer Sexe entre amis, alors que les choses entre eux étaient tendancieuses. A cette époque, Lou ne savait pas si c’était simplement une mauvaise blague, ou un vrai message qu’Andrew aurait souhaité subtile. Puisqu’il y faisait référence, elle osa enfin lui demander. Et la réponse que lui fournissait le jeune homme était une nouvelle fois une pirouette. Elle lui donna une petite tape pour le punir de se moquer d’elle. Ça l’intéressait vraiment, cette réponse. Elle s’était toujours demandée s’il avait vraiment eu des sentiments pour elle depuis le début. Et s’il n’avait pas juste cherché à l’avoir dans son lit. Cette hypothèse supposait donc que les sentiments seraient venus ensuite, une fois son désir assouvi. Il reprit néanmoins la parole et ajouta une parole que Lou trouva confuse. Il voulait afficher quoi exactement à la télé ? Que deux amis pouvaient coucher ensemble, ou que deux amis pouvaient finir par tomber amoureux ? « Ce que tu voulais ? » demanda-t-elle. Ils n’avaient pas vraiment suivi le film, Lou était donc dans en droit de se poser la question. « Tu sais, j’ai toujours pensé que tu n’étais pas vraiment sérieux avec moi. Comme tu plaisantes toujours… » préféra-t-elle préciser. Elle ne voulait pas dire qu’elle n’avait jamais remarqué l’attention particulière qu’il avait pour elle, mais elle s’était toujours demandée s’il ne se moquait pas un peu d’elle. Déjà quand il l’avait embrassé au bal, et puis ensuite avec l’histoire de Naya. Il lui avait fallu pas mal de temps pour se rendre vraiment compte de l’attachement qu’il lui portait. Alors non, contrairement à ce qu’il disait, elle n’avait rien compris depuis ‘longtemps’. Evidemment, lorsque Lou repensait à leur soirée, elle en gardait un souvenir heureux, presque idyllique. Puisqu’ils reprenaient tout depuis le début, elle voulait avoir l’occasion de garder une autre soirée de ce genre en mémoire. Elle entendait une soirée qui lui rappelait combien elle l’aimait. Qui lui rappelait qu’elle était prête à tout envoyer valser pour ses beaux yeux ; que ça soit son intégrité, ou sa valeur de l’amitié. Or, lui se rappelait uniquement des évènements torrides qui avaient ponctué cette soirée. Lou leva les yeux au ciel. « Tu vois, c’est ça que je voulais dire quand je dis que tu n’es jamais sérieux. » il venait de prouver ce qu’elle venait de dire quelques secondes auparavant. « Et puis je ne suis pas ce genre de fille, qui fait ça au premier rendez-vous, moi. » s’il voulait jouer à la taquiner, Lou pouvait le faire aussi. D’accord, c’était gros comme une montagne qu’elle ne pensait pas ce qu’elle venait de dire. En fait, elle cherchait juste à l’embêter, à lui faire croire qu’il allait devoir attendre encore longtemps avant de retrouver une relation intime avec elle. « Tu auras, à la limite, peut-être le droit à bisou après m’avoir raccompagné chez moi. » fit-elle avec un petit sourire.
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Andrew Davies
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MessageSujet: Re: « Are you still mine ? » Lou & Andrew « Are you still mine ? » Lou & Andrew - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Fév - 17:25

Andrew tomba des nues. Il avait toujours pensé que son comportement était clair comme de l'eau de roche, à cette époque là. Il avait même un peu honte d'être si peu malin, de ne pas cacher ses sentiments un peu plus. Il se laissait aller, chercher à obtenir ce dont il avait envie. Comme toujours, sans réfléchir. Sans penser au fait que ce qu'il voulait s'avérait être - au passage - l'ex de son bro. Que Lou n'ai rien vu venir lui redonna un peu d'orgueil. Dans un sens, il comprenait son point de vue. Après tout, s'il utilisait sans cesse l'humour de la sorte, c'était pour pouvoir dire tout et n'importe quoi. Les gens ne pourraient pas être blessé : c'était de l'humour ! Il ne comprenait pas pourquoi les docteurs n'annonçaient jamais les mauvaises nouvelles de la sorte. « C'est vrai que je ne suis pas toujours très clair, et je le fais peut-être un peu exprès en fait ... » Il se gratta la nuque, gêné d'avouer un tel secret. Il pouvait faire confiance à Lou, là n'était pas le souci. C'était néanmoins une confidence et Andrew avait toujours eu des soucis niveau confidence. Comme si s'ouvrir ainsi à quelqu'un, c'était prendre le risque que la personne vous renvoie ainsi votre petit secret à la figure. Même si Lou n'avait aucune raison de vouloir le blesser un jour de la sorte, il était souvent sur la défensive. « Mais pas une seconde je n'ai rigolé avec toi, et quand je t'ai embrassé au bal, ça voulait vraiment dire quelque chose. J'étais grave déçu que tu ne viennes pas me voir à l'hôpital, ou que tu ne prennes pas de mes nouvelles, d'ailleurs » La pilule était avalée depuis belle lurette, mais il voulait l'embêter un peu. Il haussa le menton. Il n'était plus vexé aujourd'hui, mais il ne mentait pas : à l'époque, ça l'avait vraiment blessé. Bien plus que "déçu", mais il gardait le peu d'égo qui lui restait et évitait de jouer totalement la fille. « Promis, je serai plus sérieux quand il faut l'être » Il lui sourit et déposa un baiser sur son front, comme si ce geste scellait chacune de ses promesses. Il ne resta pas admiratif trop longtemps, puisque Lou finit par le charrier. Il était peut-être trop enclin à l'humour, mais il avait fini par déteindre sur elle ! Il ne se gêna pas pour éclater de rire, quitte à la vexer un peu. Chacun son tour, après tout. Il ne pensait pas que Lou était une salope ou une traînée, il avait eu son lot de petites amies comme ça et piochait désormais dans une catégorie plus distinguée. Lou s'était laissée allée ce soir là parce qu'il l'avait chauffée pas mal, qu'elle avait bu, et qu'elle devait être au moins un petit peu attirée par lui. Du moins il avait toujours considéré ça ainsi. Mais sous entendre le contraire un tout petit peu ne ferait pas de mal (a). « Pardon ? La dernière fois tu as "fait ça" alors qu'on n'avait même pas de rendez-vous, je te signale ! » Il la laissa mariner un peu, savourant son air supérieur. Ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait l'arborer devant sa géniale petite amie, qui le rabaissait toujours (à part en cuisine). « Mais j'admets que je t'ai peut-être un peu beaucoup chauffé pour ça » En fait, son air supérieur ne le quitta pas vraiment. Il était fier, d'avoir réussi à la faire craquer, succomber sous son charme. C'était mieux que terminer la ligue pokemon, libérer la princesse dans mario (cette conn*sse qui se laisse toujours kidnapper) ou obtenir la meilleure note à un devoir. C'était obtenir Lou Huntington, celle dont il rêvait depuis un moment.
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MessageSujet: Re: « Are you still mine ? » Lou & Andrew « Are you still mine ? » Lou & Andrew - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Fév - 12:29

Se replonger dans les souvenirs était quelque chose que Lou aimait bien. Le sentiment de nostalgie lui allait bien. Elle regardait souvent en arrière avec des étoiles plein les yeux, gardant principalement les bons moments en tête. Les petites histoires qui étaient venues parasiter sa relation amicale avec Andrew, faisaient partie de ces moment-là. Elle partait du principe qu’ils n’en seraient pas là aujourd’hui si tout ne c’était pas exactement passé comme ça l’avait été. Toutefois, la pilule fut amère quand Andrew évoqua le bal de promo. Pour toutes les adolescentes, le bal était synonyme d’une soirée merveilleuse qui marquait le début de la vie de jeune adulte. Pour Lou, ça avait simplement été l’enfer. Elle était malheureuse, à cette époque. Sa relation ne la satisfaisait plus, mais elle continuait de se battre car elle était de nature déterminée. Les seuls bons moments qu’elle passait étaient en compagnie d’Andrew, voilà pourquoi elle l’avait invité – bien qu’il ne soit plus au lycée. Elle aurait pu en garder un excellent souvenir, si seulement il ne l’avait pas embrassé. Elle lui avait donné une de ces gifles ! Elle avait toujours regretté son geste, mais ne s’était jamais excusée. Elle avait eu l’intention de le faire, quand il était venu la chercher avant de se rendre à la fête de Noël, deux ans plus tôt. Mais Andrew avait prononcé des paroles malheureuses ; elle se souvenait bien qu’il lui avait confié l’avoir embrassé car Naya l’avait défié. Elle était donc surprise qu’aujourd’hui, Andrew lui raconte ça. « Euh, vraiment ? Parce que quand on en avait parlé tu m’avais pas dit ça. Tu avais parlé d’un pari. » elle préféra éviter de prononcer le nom de Naya à haute voix. Les recherches concernant sa disparition était au point mort depuis des lustres, et ça ne présageait rien de bon… Lou n’était plus fâchée pour cette vieille histoire, ils avaient vécu tellement de choses depuis, simplement elle restait toujours curieuse. Il lui avait peut-être menti, elle l’espérait en tout cas, car son égo ne s’était jamais vraiment remis de cette déception ; à savoir qu’il avait besoin d’être défié pour avoir envie de l’embrasser. Il lui promit d’être plus sérieux à l’avenir, et déposa un baiser sur son front. Elle lâcha un petit soupir de soulagement. Elle aimait son Andrew tel qu’il était, mais elle ne disait pas non s’il lâchait de temps à autre son petit ton moqueur. Elle décida d’ailleurs qu’il se moquait un peu trop et qu’elle aussi pouvait se jouer de lui. Et bien sûr, il ne manqua pas de répondre exactement comme Lou l’avait prédis. Il lui rappela ô combien elle n’était pas la jeune fille sage qu’elle prétendait. Elle leva les yeux au ciel, faisant mine d’être agacée. Le pire vint ensuite, lorsqu’il se vanta d’avoir réussi à la séduire. Evidemment, lui employait des mots bien moins jolis ! Lou eut alors deux solutions qui s’offraient à elle. Lui rappeler qu’en effet, ils n’avaient jamais eu de rendez-vous et que par conséquent elle ne se contredisait pas en disant qu’elle n’agirait jamais de la sorte s’ils en avaient eu un (phrase tordue, mais je sors du boulot !). Ou bien, elle pouvait aussi lui rappeler qu’il craquerait en moins de deux s’il décidait à le ‘chauffer’ à son tour et donc que son petit air supérieur n’avait pas lieu d’être. « Ah bon ? » fit-elle avant de se coller encore plus à lui (parce qui oui, visuellement parlant ils sont toujours contre la porte). Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et l’embrassa. Depuis le début, il avait toujours pris l’initiative, cette fois, c’est Lou qui contrôlait la situation. Elle fit durer le baiser de longues secondes, et y mit beaucoup d’ardeur. Toute l’ardeur qui lui avait manqué jusqu’à présent, comme si elle osait enfin se lâcher. Mais elle n’oubliait pas non plus pourquoi elle faisait ça, elle quitta soudainement ses lèvres et recula de quelques pas. Elle voulait le laisser dans un état de frustration et d’incompréhension. Il était puni de sa vantardise désormais. « Un peu comme ça non ? » finit-elle par dire, le regardant malicieusement. Lou n’était pas une garce, et encore moins une allumeuse. Mais c’était tellement bon de faire marcher Andrew. Lui, qui était si souvent bien trop sûr de lui. Et c’est en vivant des moments comme ça qu’ils réussiront à redevenir ce qu’ils étaient avant.
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Andrew Davies
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MessageSujet: Re: « Are you still mine ? » Lou & Andrew « Are you still mine ? » Lou & Andrew - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Fév - 21:50

En bonne tête de linotte, Andrew avait totalement oublié avoir confié à Lou que l’origine du baiser était un pari. Il se concentra de toutes ses forces afin de ne montrer aucune réaction. Il avait honte, l’embarras montait en lui à la vitesse de la lumière, son air interdit relevait du miracle. Sur le coup, il n’était plus du tout un warrior en vacances. Il aurait même pu ressentir de la fierté, s’enorgueillir de son contrôle sur ses émotions … S’il n’avait pas été en équilibre sur une corde raide, prêt à tomber à la moindre mauvaise réponse. Sauf qu’en vrai, il n’existait même pas de bonne réponse. Il était donc destiné à tomber. Il craignait que Lou ne soit déçue, pourtant, il n’avait pas menti. A l’époque, Naya lui avait lancé ce pari après avoir compris qu’il pensait à elle depuis son retour, depuis qu’il l’avait revue dans le parc et qu’elle avait révélé ne plus être avec Christian, depuis qu’il l’avait consolée à l’anniversaire d’Holden. Et dire qu’ensuite, les rôles s’inversèrent et il raconta à Lou qu’il s’attachait à Naya. C’était digne d’une mauvaise série où on ne prend pas la peine de mettre un cousin sous les pulls d’une femme supposée enceinte et presque à terme ( (a) c’est pour te punir de ne pas m’avoir laissé voir si Karen mourrait ou non). Il se souvenait de l’air sarcastique de Naya, quand elle lui avait dit qu’il n’était qu’un idiot et que son attrait pour Lou se voyait à des kilomètres à la ronde. Ça ne l’avait pas étonné, venant d’elle. Qu’elle s’amuse en lui disant de l’embrasser ensuite, non plus. La réaction de Lou quand il lui annonça être sur Naya fut certainement plus inattendue. Elle s’était révélée plus surprenante qu’il ne l’aurait cru. Qu’importe, Lou ne croirait jamais la vérité, qui semblait trop tarabiscotée et arrangée. « En fait … » Il inspira profondément. « Tu te souviens de l’anniversaire d’Holden, où tu étais bien triste et que je suis resté avec toi, Naya était grave véner parce que j’avais pas dit à Christian que c’était mon ex. En même temps, y’a qu’à moi que ça peut arriver, ça, sortir avec une fille que mon pote s’avère ne pas encadrer ensuite. » Il fit une pause en réalisant que son pote n’en était désormais plus un. « Bref, elle m’avait vanné plus tard, soit disant que ce soir là je te regardais comme je sais pas quoi, que j’étais trop niais de m’être inquiété pour toi et de t’avoir consolé … Et comme je lui ai dit que t’étais juste une pote, elle m’a mis au défi de t’embrasser au bal » Il laissa échapper un soupir bref, pour conclure sa longue explication trop compliquée pour être crédible. Pourtant, c’était la vérité. « A l’époque, je m’étais juste dit "ouais, je pense à elle parce que c’est la première personne que j’ai revu en revenant …" puis, ça m’a fait grave bizarre, de t’embrasser » désormais, il évitait son regard, mal à l’aise. Il ressemblait à une adolescente et détestait ça. Pourquoi parler sentiments avait toujours une connotation si girly. Ce sujet sérieux en manquait justement, de sérieux. Il se sentait débile. « Peut-on arrêter de parler de tout ça ? Ça me met mal à l’aise » Certes, c’était lui qui avait commencé, continué, insisté, dialogué … Il ne savait plus s’il avait bien fait ou non de raconter tout ça. Heureusement pour lui, Lou finit par le comprendre, ou du moins par compatir, puisqu’elle n’insista plus beaucoup. Il respira plus sainement quand il comprit que ses sentiments n’étaient plus le sujet. Mais ce mal ne laissait pas forcément place à un bien. Pris de court quand Lou l’embrassa sans prévenir, il se laissa bien vite aller. Ses mains glissèrent dans son dos pour le caresser, il la plaquait contre lui au fur et à mesure que son désir montait. Il était tellement sous tension sexuellement parlant, que le moindre baiser le sortait de ses gongs. Mais c’était sans compter sur cette bitch de Lou, qui mit fin à leur échange aussi vite qu’elle s’était collé à lui. Il haletait en la regardant sans comprendre. Ses grands yeux écarquillés cherchaient une explication quelque part. Son air malicieux et satisfait l’aida à connaître le but de la jeune fille. Il jura, sincèrement dégoûté. « Putain, Lou. T’es dégueulasse » il se rapprocha d’elle en vitesse, il n’était pas calmé. « Oui comme ça, t’es contente ? T’as gagné » dit-il précipitamment avant de reprendre là où ils s’étaient arrêtés. Il la saisit par la taille et la serra contre lui, avant de plonger son visage dans son cou. Il la couvrait de baiser, ses lèvres le brûlaient. Il descendit dans son décolleté, et lâcha alors son étreinte pour s’attaquer à ses vêtements. Il saisit le bas du pull qu’elle portait et l’ôta avant qu’elle ne puisse l’en empêcher. Il le jeta à terre sans regarder, et l’attrapa à nouveau, pour sentir son corps contre lui, sans ce gros pull épais et difforme. Elle récoltait ce qu’elle avait semé.
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MessageSujet: Re: « Are you still mine ? » Lou & Andrew « Are you still mine ? » Lou & Andrew - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Fév - 21:28

Lou ouvrit grand ses oreilles. Elle brûlait d’envie de connaître la réponse d’Andrew. Ils ne parlaient jamais vraiment du passé, et encore moins des circonstances qui les avaient amenées à être ensemble. Elle avait néanmoins peur qu’Andrew ne lui sorte une réponse lamentable. Quand elle vit qu’il cherchait ses mots, elle fut soulagée ; cela voulait donc dire qu’il prenait son explication au sérieux. Elle l’écouta sans mot dire. Elle trouvait sa réponse touchante. Elle n’avait jamais réalisé qu’il la regardait avec des yeux de merlans frits. Elle lâcha un petit rire à cette évocation, non pas pour se moquer, mais parce qu’elle le trouvait d’autant plus mignon. Elle se rendait compte qu’elle avait été bien aveugle de ne pas s’apercevoir plus tôt que sa relation avec lui, n’avait, en fait, jamais vraiment rien eu d’amicale. L’anniversaire d’Holden le prouvait. Il avait été le seul qui s’inquiétait vraiment à son sujet, le seul qui n’avait pu tolérer ses larmes. Et Lou avait été contente de trouver chez Andrew du réconfort. Depuis cette soirée, elle s’était toujours reposée sur lui, en cas de coup dur car entre sa relation foireuse avec l’homme marié et la dégradation de son amitié avec Julian, Lou avait eu besoin d’un soutien masculin. Elle ne voulait pas se la jouer psychanalyste à deux balles, mais depuis la mort de son père, elle avait toujours ressenti le besoin d’être soutenue par une personne de sexe masculin. Voilà sans doute pourquoi elle était si proche de Mike, ou de Julian. Ou qu’elle était sortie avec quelqu’un de plus âgé, et enfin pourquoi elle s’était accrochée à Andrew comme à une bouée de sauvetage. Toutefois, là n’était pas la question. Elle recentra son attention sur Andrew, qui lui avouait avoir pris conscience de ses sentiments après avoir été défié de l’embrasser. Elle hocha la tête, tentant de se remémorer les évènements avec le plus de précision possible. « A moi aussi, ça m’a fait bizarre quand tu m’as embrassée. D’où la violence de ma réaction. » jugea-t-elle important de préciser comme pour se racheter. « Je comprends, arrêtons là. » elle haussa les épaules. Ça lui faisait bizarre, à elle aussi, d’évoquer tous ces souvenirs, mais surtout toutes ses personnes qui pointaient désormais aux abonnés absents de leur vie. Au lieu de quoi, ils reprirent une discussion plus légère. Après avoir dévoilé ses sentiments, Andrew se vantait d’avoir réussi à attirer Lou dans son lit, sans même avoir eu de rendez-vous. Oui, il se prenait carrément pour un tombeur. Ça devait peut-être lui manquer de plus user de ses atouts de séducteur. Il avait besoin de se réaffirmer comme un mâle, un vrai (a). C’était sans compter sur le fait que Lou aussi pouvait jouer sur ses atouts. Certes, elle n’avait pas énormément de mérite, car le pauvre garçon était visiblement frustré de ne plus pratiquer le sport de chambre depuis des mois. Et après le vent que lui avait mis par Lou, sa décision de l’embrasser à pleine bouche pouvait paraître totalement provocatrice, mais elle voulait voir jusqu’à quel point il voudrait bien jouer cette fois-ci. Quand elle quitta ses lèvres, Lou fut tout aussi frustrée qu’Andrew, mais s’appliqua à ne pas le montrer. Il avait répondu à ses baisers, partageait sa passion, son envie et ses ardeurs. Il jura, énervé, quand il comprit finalement le manège de Lou. Elle lui sourit, mais il se rapprocha d’elle, une nouvelle fois. Il l’attrapa par la taille et l’embrassa. Il ne se contenta pas de ses lèvres, et très vite les siennes glissèrent dans son cou. Lou se laissa faire, totalement incapable de le repousser encore. « J’ai gagné. » se contenta-t-elle de dire (référence à ton titre Rolling Eyes). Il la força de nouveau à quitter son vieux pull pilou pilou, et le jeta sur le sol. Elle était contente de sentir son corps au plus près d’elle. Elle lâcha un bref soupir de plaisir, son cerveau était en ébullition. Son envie d’aller plus loin la tiraillait carrément, mélangée à son envie de prendre son temps et de continuer une autre discussion à cœur ouvert. Elle pensait aussi à sa mère, quelques pièces plus bas, et qui pensait que sa fille vaquait tranquillement à ses occupations. Et puis Lou se souvint qu’elle n’était pas une fille réfléchie, mais spontanée. Qu’elle préférait largement se laisser guider par ses instincts que par sa raison. Quand elle décidait de trop réfléchir, elle n’était pas heureuse. Alors advienne que pourra, ce qu’elle voulait c’était Andrew, là tout de suite, maintenant. Elle s’agrippa à son pull et l’entraina à reculons vers son lit. Elle se laissa tomber dessus, entrainant Andrew dans sa chute. Elle l’embrassa avec encore plus d’envie que tout à l’heure, passant ses mains sous ses vêtements. Peut-être bien que ses hormones la travaillait aussi, finalement.
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MessageSujet: Re: « Are you still mine ? » Lou & Andrew « Are you still mine ? » Lou & Andrew - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Fév - 20:56

Il entendit à peine sa réponse, trop plongé dans le moment. J’ai gagné, ou quelque chose dans ce style. Bien sûr, elle avait gagné. Depuis le début, depuis toujours, elle l’avait gagné. Son cœur, son corps, son âme et sa vie entière. Elle n’avait même pas besoin d’employer de tels moyens, il lui suffisait de claquer des doigts et il rappliquerait. Il se demandait si elle en avait conscience, du pouvoir qu’elle exerçait sur lui. Elle ne pouvait pas l’ignorer : il l’avait espérée et attendue durant plusieurs mois suite à son retour. Et aujourd’hui il revenait sans demander d’explications ou d’excuses pour la façon dont elle l’avait éjecté de sa vie. Si ce n’était pas de la dévotion désespérée, ça. Il priait néanmoins pour qu’elle ne soupçonne rien, ou du moins qu’elle ne formule que quelques suppositions infondées qu’elle oublierait rapidement. Maintenant qu’il mesurait son addiction à la jeune fille, il réalisait qu’elle ne devait surtout pas être au courant. Elle prendrait peur, de la même façon que, quelques mois avant, elle prit la fuite. Il ne pouvait plus la perdre. Si elle s’enfuyait à nouveau, il ne répondait plus de rien, il ne donnait pas cher de sa peau. Il était prêt à tout, pour elle : manger correctement, réviser ses examens, prendre des douches régulières, ranger sa chambre, sortir à la lumière du jour, retrouver une vie sociale. Et même ne pas connaître une seule relation sexuelle durant six mois. Parce qu’il avait attendu ce moment, et qu’il ne voulait pas lui servir la même liste qu’il avait récitée à Annie deux ans plus tôt. Ils étaient plus que ça. Elle était plus que ça pour lui. Elle était son moteur, sa vitamine C. Celle pour qui il se foutrait à poil (ahem) si elle lui demandait. Celle pour qui il jetterait son égo aux ordures. Celle qu’il laissait gagner, pourvu qu’il puisse renouer avec elle et son corps. Il s’enivrait de son odeur (supportable malgré son laisser aller pilou pilou). Il était stone. Il avait envie d’elle. Et il ne pouvait plus accepter un non pour réponse. Il retint sa respiration quand elle l’entraîna vers le lit. Il crut d’abord à une de ses nouvelles farces, pour le frustrer un peu plus. Au contraire, ils pensaient dans la même direction. Ses mains froides glissèrent sous ses vêtements, le glacèrent en entrant en contact avec sa peau brulante. Un soupir rauque s’échappa de sa bouche, il se laissa aller et arrêta alors de penser. Il colla ses lèvres sur celles de Lou, l’embrassant encore et encore, plus fort. Il mordilla sa lèvre inférieure, doucement et pas trop fort car il savait qu’elle l’aimait ainsi. Il fourra alors sa langue pour trouver la sienne, passionnément, avec fougue. Ce contact avait toujours eu le don d’accentuer son excitation. Sa bouche retrouva un rythme plus calme des simples baisers, il était incapable de faire deux choses à la fois. Et là, il voulait vraiment lui arracher l’ensemble des vêtements qui séparaient encore leurs deux corps. Il souleva son Tshirt, quitta sa bouche un instant pour ôter définitivement le vêtement, puis le jeta à terre et retrouva ses lèvres aussitôt. L’embrasser autant en était presque douloureux, mais leurs retrouvailles ne pouvaient pas être calmes et tranquilles. Ils avaient toujours entretenu une relation passionnée. Il n’attendit pas longtemps pour s’occuper de son jean. Il se débattait avec sa ceinture difficile quand Lou recula son visage. Il la regarda, elle était crispée. Inquiet, il s’arrêta et saisit la raison de son inquiétude : des pas se faisaient entendre dans les escaliers. Pris de peur, il se redressa et recula du lit, manquant de trébucher. Il dut prendre quelques secondes pour se stabiliser, s’aidant de ses bras pour retrouver un équilibre, il revenait beaucoup trop vite sur la terre ferme, sa tête et sa bite étaient encore en apesanteur. « Putain » souffla-t-il. Johan, certainement. Si elle entrait à ce moment précis, Andrew l’imaginait très bien sortir un flingue de la boite à gâteaux, le pointer vers lui et le défier de s’approcher de sa fille. « Je vais où ? » Il se dirigea vers le placard, worst cachette ever. Mais quel autre choix avait-il ? Il n’était pas assez habile pour oser escalader la gouttière.
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MessageSujet: Re: « Are you still mine ? » Lou & Andrew « Are you still mine ? » Lou & Andrew - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Fév - 18:06

S’abandonner de nouveau, quel sentiment de liberté. Ne plus se retenir, ne plus cacher ses pensées, ni ses émotions. Se laisser guider par ses envies, lâcher prise. Profiter. Un sentiment de bonheur s’empara d’elle. Elle embrassait Andrew avec amour, désir et passion. Ce qui les avaient toujours caractérisé dans le fond. Lui, semblait tout aussi excité qu’elle, mais quel homme ne le serait pas ? Il y a quelques minutes seulement, elle lui avait dit non, alors qu’ils avaient fini par se retrouver. Et quelle était la meilleure façon de renouer une relation amoureuse, si ce n’est par l’acte physique de l’amour ? Mais Lou avait dit non, jugeant plus raisonnable d’attendre. Désormais, elle se demandait bien quelle stupidité elle avait encore sortie là. Elle voulait Andrew, elle le désirait ardemment. Preuve, leur échange fougueux de baisers, mais aussi les caresses qu’ils se faisaient. Andrew prit l’initiative de lui enlever son t-shirt, et quelques frissons lui parcoururent l’échine. Elle avait pensé à ce moment, l’avait idéalisé, et finalement, elle se disait qu’elle ne pouvait pas rêver mieux. Ils en avaient envie tous les deux, pourquoi attendre ? Elle déboutonna et baissa son pantalon, à son tour. Alors qu’il tentait de faire de même avec elle, Lou entendit le craquement caractéristique de l’escalier. Quelqu’un était en train de monter. Elle se recula, d’instinct. Andrew ne semblait pas comprendre, mais les pas se rapprochant de plus en plus, il comprit. Il lâcha un juron. Lou se doutait bien que si sa mère montait c’était pour venir la voir, car elle n’avait strictement rien à faire d’autre à l’étage. Andrew ne se leva brusquement du lit, se prit les pieds dans son pantalon. En vitesse, Lou remit sa ceinture correctement, elle se leva à son tour du lit, alors qu’Andrew lui demandait un endroit où se cacher. Il s’approcha du placard, et Lou se dit que ce n’était pas une super idée. Malheureusement, elle n’eut pas l’occasion de chercher mieux puisqu’on tapait à sa porte. Merde. « Oui, dans le placard, pas le choix. » elle l’aida à se fourrer entre ses fringues. « Une minute. » répondit-elle à sa mère qui venait de taper. « J’essaie de l’occuper ailleurs et toi tu te sors d’ici. » par ici, elle entendait évidemment la maison. Ils ne pouvaient pas continuer à batifoler impunément. De toute façon, ils avaient rendez-vous en fin de semaine. Ils sauraient bien se retenir jusqu’à là… Lou se dirigea ensuite vers la porte avant de se rappeler qu’elle était en soutif. Elle ramassa son pull pilou pilou et le zippa vite fait. « Entre. » dit-elle d’un ton qui se voulait détaché. Lou l’écouta vaguement parler, elle lui disait avoir vu sa tasse de thé l’attendre dans la cuisine et avait entendu des bruits étranges. Lou se racla la gorge et failli partir dans un fou rire en pensant à Andrew toujours planqué dans son placard. Elle prétexta avoir totalement oublié qu’elle avait prévu de se faire un petit goûter. Elle invita sa mère à venir en prendre un, afin de l’entrainer loin de la scène du crime. Evidemment, Johan fut choquée que Lou lui propose une telle chose, mais ne rechigna pas. « D’accord, donc toi et moi on sera dans la cuisine, et personne d’autre n’est dans la maison. » dit-elle un peu plus fort pour faire comprendre à Andrew que c’était le moment où jamais pour qu’il quitte la maison numéro treize. Elle était totalement dépitée de couper si court à leurs retrouvailles, surtout avec la tournure qu’elles avaient prises. En même temps, elle ne put s’empêcher de sourire, satisfaite. Elle avait retrouvé celui qui faisait battre son cœur à en crever, celui qui occupait toutes ses pensées. Celui sur qui elle pouvait se jeter en trente secondes chrono, tellement elle était raide dingue. Le mieux, c’était qu’elle retrouvait leur formidable relation, basée sur la confiance, la passion, le désir. Et pourtant elle n’avait pas peur d’être aussi accro à lui, non. Parce qu’elle savait qu’à eux deux, ils étaient toujours des enfants. Le genre qui faisait des bêtises ; dans le style qu’Andrew doive finir par se cacher dans le placard pour ne pas être surpris et que Lou doive occuper sa mère ailleurs pour qu’il puisse s’extirper hors de la maison. En fait, il la faisait tout simplement se sentir vivante.
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MessageSujet: Re: « Are you still mine ? » Lou & Andrew « Are you still mine ? » Lou & Andrew - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Fév - 11:09

Andrew boutonna son pantalon et attacha sa ceinture en regardant à droite à gauche dans la chambre. Lou avait vraiment oublié les cachettes potentielles en aménageant celle-ci. Son désir était retombé (littéralement) au raz des paquerettes. Il était dégoûté, mais ne pouvait même pas pester, de peur de se faire entendre par Madame Robbins qui montait toujours les escaliers, de façon lente heureusement pour eux. Lou acquiesça pour le placard, dans lequel Andrew s’engouffra à regret. Pas envie de tomber sur des sous vêtements du dimanche ou sur des déguisements chelou. Ou pire, sur des fringues honteuses dont il n’aurait jamais souhaité connaître l’existence (comme une collection de pyjamas pilou pilou, bien rangés entre ses nuisettes). Il laissa Lou le cacher plus ou moins sous un plaid, puis se tint silencieux. Il aurait pu en rire, s’il ne manquait pas de mourir en cas de découverte. Pourvu que Johan ne soit pas là pour ranger son linge propre. Andrew imitait très mal le jean. Et sous ce gros plaid il devait ressembler à un gars venu en cachette dans la chambre d’une fille à l’insu de ses parents. Ce qu’il était, en somme. Fort heureusement, après quelques instants sans que la porte du placard ne s’ouvre, il comprit que Johan n’était pas là pour le démasquer. Soulagé, il laissa échapper un soupir très très silencieux. Le stress avait besoin de retomber, mais il n’était pas trop content pour s’exposer. Il entendit la phrase feu vert de Lou et se retint de rire. Il imaginait la scène, Johan ne pouvait pas trouver cette phrase normale, tant la jeune fille avait haussé le timbre de sa voix. Il attendit d’entendre leurs pas dans l’escalier pour se détendre un peu et sourire, amusé. Il aurait dû avoir honte, honte de leur situation. Ils n’étaient pas mieux que deux ados de quinze ans que les parents soupçonnent de ne jamais avoir vu le loup. Mais mine de rien, il se sentait plus proche de Lou qu’il ne l’avait été ses derniers mois, même si son cas était critique et qu’il n’était pas encore sorti d’affaire. Il poussa la porte très lentement, près à la refermer si quelqu’un l’attendait avec un balai à la main. La voie était libre, il pouvait s’échapper. Il vérifia qu’il n’avait laissé aucune affaire trahissant sa présence. Avant de quitter la pièce pour de bon, il prit un bout de papier quelconque sur le bureau, et y griffonna quelques mots. « Finalement, t’as pas gagné. On verra vendredi soir ». En lisant, elle serait partagée entre le rire et l’agacement, du moins il l’espérait. Si c’était le cas, c’est lui qui aurait gagné : il avait remporté sa mission, à savoir redonner le sourire et le goût de la vie à son ancienne petite amie. Il ne savait pas s’il pouvait déjà enlever le « ancienne » de l’expression. Leurs retrouvailles sur l’oreiller interrompues donnaient un goût d’inachevé. Mais il n’était pas pressé, vendredi arriverait très vite.

Prêt à s’échapper tel un warrior, il ouvrit la porte doucement et écouta les voix en bas. Elles semblaient lointaines et en bonne conversation. Il descendit silencieusement les escaliers, prêt à sursauter au moindre craquement. Quand il arriva en bas, il regarda dans le couloir : personne. A pas de loup (deux fois dans le rp), il rejoignit l’entrée. En passant devant la cuisine, il vit Johan, de dos, et Lou, qui pouvait parfaitement le voir. Amusé, il lui fit un grand signe de la main en souriant, elle ragerait intérieurement, c’est certain. Puis il ouvrit la porte en douceur, la referma de la même façon, et courut chez lui en souriant, comme un idiot.
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