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Life is a gift [PV Théo]

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Wayne Donovan
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MessageSujet: Life is a gift [PV Théo] Life is a gift [PV Théo] Icon_minitimeDim 14 Sep - 4:24




Life is a gift

« Hier encore / J'avais vingt ans » ► Hier encore (Charles Aznavour)
J’avais vachement aimé les deux mois de répits de l’été. C’était idiot, mais c’était quelque chose que je n’avais pas réalisé toute suite en prenant un poste d’enseignante à l’université. Ce n’était pas une question d’avoir très exactement deux semaines de congé qu’il fallait faire concorder à grand coup de paperasses entre le FBI et l’institut pour lequel je travaillais. Non, j’avais eu deux mois complets avec mon mari – et beaucoup trop d’hormones dans le sang pour être dans le mode pour aller travailler – mon temps s’était trouvé à être magnifiquement bien partagé entre mon lit et la cuvette des toilettes pendant le premier trimestre tout entier.

Si, à la base, j’avais tenté de dissimuler un peu ma grossesse –  j’avais pris près d’un mois et demi pour le dire à mon Théodore, deux autres semaines pour le dire à mon frère, disons que près d’un mois après la rentrée… mon ventre trahissait une quelconque actions sous les couvertures. J’étais à vingt semaines après tout et j’aurais fort probablement été frustrée d’être encore capable de rentrer dans la même paire de pantalon un peu serré que j’avais porté. Sauf que je doutais qu’à la fin de la session qui s’annonçait quand même assez compliqué – je donnais sept cours en plus de superviser deux étudiants à la maîtrise et un étudiant au doctorat (les trois avaient été mon seul focus pendant cet été). Je savais que j’avais fait mon doctorat en étant enceinte d’Olivia et que ma patience avait été relativement limitée pendant les mois de gros ventre.

Tout ça pour en venir au fait que l’école était recommencée et que nous devions composés Théo et moi avec des horaires qui n’étaient pas nécessairement facile. Nos deux locaux étaient loin de l’un de l’autre – après tout nous appartenions tous les deux à la même grande faculté (celle des sciences sociales) sauf que naturellement dans la tête des gens anthropologie ne rimait pas avec criminologie et donc nous n’étions même pas sur le même horaire. En ce vendredi, nous avions par magie tous les deux congés. Je ne venais en cours que le matin pour y rencontrer mes deux étudiants à la maîtrise. Lui donnait un cours. Ce qui était nécessairement en train de me rendre complètement folle. Son cours aurait dû finir il y avait cinq minutes, nous avions un rendez-vous d’échographie – celui qui déterminerait entre autre le sexe du bébé en plus de me rassurer pour la douze-cent-millième fois! Pourquoi était-il en retard? J’étais déjà rendu au troisième texto. Assise sur ma chaise, je dévorais nerveusement un yaourt – calcium quand tu nous tiens comme seul témoin de ce qui était bon à manger. Et s’il n’arrivait jamais à mon bureau? S’il avait oublié? Quoi que je pense bien que je lui avais rappelé que cinq fois entre deux baisers que nous avions l’échographie, c’était quand même possible, non? Si on n’avait pas le temps d’aller manger avant? Je virais sans doute folle – je n’aurais pas dû sauter le petit déjeuner parce que là, j’étais sur le bord de manger mes bas.

J’avais juste besoin qu’il soit là. Au cas où quelque chose serait anormal. Parce qu’il serait sans doute capable de tout dédramatiser dans ma tête de mère poule en superpuissance. En pathétique que j’étais je me surpris à texter sur les coups des sept minutes de retard : « Je crois que j’ai perdu un joli trentenaire. Il répond au nom de Théo. Il est mignon, mais en retard. Qui je contacte monsieur le prof? » Les mots « dépendante affective » étaient écrit dans le trois quart de mes textos du moment (l’autre quart c’était presque toujours des commandes de bouffe au gré de mes envies). Je me laissais légèrement retombé contre ma chaise et je repris d’un air particulièrement distrait la lecture de l’introduction du mémoire de maîtrise. Je fredonnais en relisant pour la quinzième fois la même ligne du mémoire. Mon cerveau n’était pas dans le mode.
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MessageSujet: Re: Life is a gift [PV Théo] Life is a gift [PV Théo] Icon_minitimeMer 24 Sep - 12:17

Mon portable vibrait. Ah oui ? Vous pensiez que je ne le sentais pas ? Ma poche ne finissait de gigoter d'une manière à peine visible de loin. Et heureusement, sinon mes élèves n'auraient pas perdu de temps pour me le faire remarquer et me lancer des piques. En effet, j'étais dans un amphithéâtre, tenant en haleine les jeunes étudiants désireux d'apprendre mon expertise et mon expérience en tant qu'ancien agent du FBI. Au départ, cela devait être simplement un cours normal, théorique et rien n'aurait pu laisser croire que j'en arrive à cette histoire que je racontais avec suspens, armé de mes bras qui mimaient chaque éléments de l'enquête. Je sentais que contrairement aux cours habituels, le public était captivé, prit dans mon filet. " Alors que notre fugitif venait de faire un tir de sommation, avec mon coéquipier, nous nous cachions derrière un mur, armes aux poings. Il tenait en otage un jeune homme à peine majeur, reculant jusque l'entrée d'un immeuble. On pouvait voir sa main trembler... " disais-je en liant mes mimes à la parole. " Il ne nous restait pas beaucoup de temps avant qu'il ne disparaisse dans cette immeuble, les secours ne seraient pas arrivé avant cinq bonnes minutes, du coup... Nous n'avions pas le choix... Je fis signe à mon collègue que j'allais tenter quelque chose, puis je me mis à découvert, pointant mon arme sur le criminel et... STOP ! " Un râle se fit entendre dans l'audience, sûrement du fait que je coupais mon histoire palpitante à un moment de suspens intense. Dans un sourire, mon doigt se leva en l'air afin d'intimer tout le monde au silence. " Johnson et Harry, venez en bas devant tout le monde. " lâchais-je en désignant l'endroit où ils devaient se rendre. Tout le monde pensa un instant qu'ils se faisaient punir, mais ce n'était en aucun cas le cas. Une fois les deux jeunes hommes en position, je les guidais afin qu'ils simulent le ravisseur et l'otage de mon histoire. " Bien, considérons que Johnson est le fugitif et Harry sa victime, tandis que je joue l'incroyable agent du FBI... " Le public ria. " Selon vous, que devrais-je faire ? " Plusieurs mains se levèrent, et au hasard, je lançais dans la foule une gomme qu'une jeune fille rattrapa. Je m'armais d'une feuille que je me mis à chiffonner en interrogeant la personne concernée. " Martha, votre avis s'il vous plait ? ". Je sentais que le trac la prenait et qu'elle avait du mal à dire tout haut ses pensées, de peur de se tromper. " Et bien... Je pense que dans ces cas là, la vie de l'otage vaut plus que celle du criminel, donc vous auriez tirer à un endroit facile à viser et pas trop caché, comme la tête... " dit-elle d'une traite, laissant un silence macabre dans la pièce. Voyant que quelques élèves la dévisageaient, je m'empressait d'exécuté son point de vue. " Très bien, voyons ça. " D'un coup sec du poignet, je lançais mon projectile en plein sur le front du faux-agresseur, celui-ci affichant une mine partagée entre le rire et l'humiliation. La foule se moqua de la situation, mais plutôt que de les laisser divaguer, je repris la parole en me tournant vers l'interrogée. " Efficace, mais ceci n'est que de la théorie. En pratique, on évite cela, on préfère... " D'une main, attrapais une feuille que je roulais en boule avant de la lancer sur le tibia Johnson. Puis dans la foulée, une autre rejoignit sa main où les doigts prenaient la forme d'un pistolet. " A l'école de police, on vous fera conclure que l'on doit sauver autant le fugitif que la victime, même si parfois c'est compliqué. Mais vous voulez savoir comment je m'en suis sortit ? " lançais-je en direction de mon auditoire, celui-ci répondant avec approbation et panache. Le sourire au lèvre, j'attrapais la banane de mon quatre-heure sur mon bureau et m'avançais en la brandissant telle une arme. D'un pas décidé et avec quelques grandes enjambés, j'atteignis rapidement Johnson, baissant de ma main libre la fausse arme, libérant ainsi Harry que je poussais un peu pour l'éloigner. Dans un geste contrôlé, je saisis le bras du faux-criminel puis le tournis pour lui mettre dans le dos avant de le faire basculer face au sol. Une fois mon élève à terre et m'ayant assuré que ma prise était sans douleur, je regardais le visage ébahis des autres. " Si vous aviez bien analyser la situation, cet homme tremblait, ce qu'il voulait dire qu'il avait aussi peur de se faire tuer que de tuer. Puis comme il n'était pas si fou vu la façon dont il nous à parler, on était à 80% sûr qu'il n'aurait jamais tirer. Du coup, une attaque en force physique suffit à le maîtriser. " Mon regard se porta sur ma montre, j'avais dépassé sans m'en rendre compte l'heure où je devais libérer la salle. Rapidement, je lâchais le maîtrisé, l'aidais à se relever avant de le remercier et de retourner à mon bureau et de ranger mes affaires. " Bien, pour la prochaine fois, réfléchissez bien à ce que vous venez de voir car cela risque de se reproduire vu que ça à l'air de vous plaire. C'est donc l'heure de manger, bon appétit à tous. " leur annonçais-je, finissant de remplir ma sacoche de papiers. Pas mal d'élèves arrivèrent au bureau pour me féliciter de ce cours qu'ils avaient trouver original et captivant, mais lorsque je sortis mon téléphone pour voir de qui provenait tout les messages que j'avais reçu durant mon cours avant de me rendre compte qu'ils venaient tous de Prudence... Sans attendre, je m'excusais auprès de mes élèves, filant comme un voleur pour rejoindre ma femme. J'avais oublié qu'on devait aller à un rendez-vous important...

Après une course effrénée, j'arrivais enfin auprès de Prudence, essoufflé. " Je suis désolé du retard mon amour. J'étais captivé dans mon cours et j'ai pas vu l'heure passé. " m'excusais-je en l'embrassant. Puis, mon téléphone vibra à nouveau, un énième message venait d'arriver. Je le lu rapidement, souriant à la dernière blague que Prudence venait de m'envoyer. " Et bien... Peut-être quand y pensant très fort, il apparaîtra votre trentenaire, madame MacDonalds. " lui répondais-je de vive voix, le sourire aux lèvres. Ce petit message avait effacer toutes les craintes que j'avais eu sur mon retard, et illuminait ma journée. Mais on ne devait pas trop traîner, déjà qu'on avait perdu du temps. Dans geste du bras, je l'invitais à venir à mes côtés, direction l'hôpital. " Vous venez, on va vraiment être en retard si cela continue ! " lui disais-je en ricanant. Le stress montait en moi rien que de penser à ce que l'on allait découvrir à la suite de ce rendez-vous. J'espérais que tu allais bien pour notre enfant...

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MessageSujet: Re: Life is a gift [PV Théo] Life is a gift [PV Théo] Icon_minitimeVen 3 Oct - 18:27




Life is a gift

« Hier encore / J'avais vingt ans » ► Hier encore (Charles Aznavour)
Dans une jolie petite montagne russe d’hormones, je n’avais en quelque sorte plus le choix de reprendre gout à la vie. La maternité me faisait plus peur cette fois-ci qu’elle m’avait fait peur à vingt ans. Parce que j’étais non seulement plus vieille – avec ma petite trentaine… mais aussi parce que je savais très bien que de refaire un enfant avec mon cher Théodore c’était dangereux. Bébé pouvait très bien être malade. Nous avions pris la chance de nous réengager dans le même combat que nous avions mené du vivant de notre toute petite princesse. Sérieusement, je ne croyais pas que j’avais la force de mener ce combat, même si mon mari était là à chaque pas. Une douleur horrible semblait m’envahir juste à la pensée que bébé pourrait être malade. C’était pour cette raison que je devais aller à l’échographie et que le fait de remettre – ne serait-ce que d’une journée me semblait particulièrement important. Donner la vie, c’était toute une aventure. C’était un combat et c’était vachement exigeant pour mon corps. Mais l’idée de donner non pas la vie mais l’enfer à mon enfant me faisait peur. Je voulais une vie normale pour mon gamin. Une tonne de petit sourire. Des éclats de rire. Le moins de maladie possible. Pour cette raison, j’angoissais en attendant mon mari. Soulagée, je me retournais lorsque j’entendis dans le corridor des bruits de pas précipités. La cause du son, un grand mec que j’aimais plus que tout qui se dépêchait comme pas possible. Je me relevais de ma chaise du bureau pour me retrouver face à mon homme. « Je suis désolé du retard mon amour. J'étais captivé dans mon cours et j'ai pas vu l'heure passé. », me dit-il. Ses lèvres vinrent doucement chercher les miennes et je me sentis franchement bien dans ses bras. C’était bon, ces tout petits gestes délicats d’attention entre lui et moi. Ça m’avait manqué bien plus que je ne pouvais l’admettre au courant de notre longue année d’attente que nous avions vécu. Il fouilla dans la poche de son pantalon pour en extirper son téléphone cellulaire. Je regrettais presque pendant un petit instant de ne pas avoir sur gérer mon anxiété. Parce que sérieusement me rendre seul à l’échographie je n’en étais sincèrement pas capable. Théodore le savait très bien. J’avais retrouvé un peu mon équilibre. Je souriais plus qu’avant. Je riais même parfois. Sauf que c’était un équilibre précaire. J’en avais pleinement conscience. Et je ne pouvais m’empêcher de penser que chaque rendez-vous chez le docteur pouvait amener de mauvaises nouvelles et mettre grandement en danger ce semblant d’équilibre que j’avais atteint récemment. « Et bien... Peut-être quand y pensant très fort, il apparaîtra votre trentenaire, madame MacDonalds. » me dit-il en rigolant. Il gérait un monstre d’hormone dans la personne que j’étais et je le savais. Je comprenais bien que mon anxiété était particulièrement absurde. Mais je ne puis vraiment m’empêcher de trouver que les textos n’étaient pas assez rapide. Un sourire sur le visage, je répondis : « Je pense que je vais quand même lui faire la gueule juste pour la forme. ». Je lui lançais donc un regard froid qui dura un temps record de quinze secondes. Avec une petite moue à demi-boudeuse, je rajoutais : « Parce qu’il est en retard. ». Je croissais les bras avant d’aller me mettre dans ses bras et je rajoutais du même ton d’enfant de cinq ans : « Et que je peux le mettre sur le dos des hormones. ». Je perdis ma concentration lorsque mon ventre émis un petit grognement et j’éclatais de rire : « Ou pas…mon estomac a décidé de m’empêcher de bouder. ».

Avec un autre petit sourire un peu stressée, je commençais par caliner mon ventre doucement : « et ma gueule pourrait être contrecarré par de la glace. À la pistache aujourd’hui… » articulais-je doucement. Non… ce n’était pas vrai, je n’avais pas envie de pistache. Je m’interrompis et je me fixais. Je secouais lentement la tête : « non… c’est du sorbet que je veux… au citron finalement… » rigolais-je. Je savais très bien que je n’arrêtais pas de changer d’avis ces temps-ci. Prendre une décision – aussi petite que de choisir ce que je voulais manger était une bataille sans aucune fin ces temps-ci. Je vous laisse deviner ce qui advenait des décisions les plus importantes qui aurait une importance majeure dans notre vie. Parce qu’à peine quelques petites secondes plus tard je secouais à nouveau la tête : « Ou de la glace au chocolat… tu sais, la Ben&Jerry que tu es allé me chercher y’a trois jours quand j’ai eu envie de glace? » dis-je avec un petit rire surexcité. Mon ventre rajouta un autre petit grognement qui me fit froncer les sourcils. Non. Elle était bonne, mais ce n’était pas ce que je voulais. Je fixais mon mari en murmurant : « Nah! C’est définitivement le sorbet au citron que je veux chéri. »

J’avais la mine penseuse d’une gamine toute petite. J’avais faim. Et c’était la seule chose qui semblait être capable d’occuper mon cerveau. Mon mari était un ange. Il me prit la main et me rajouta : « Vous venez, on va vraiment être en retard si cela continue ! ». J’éclatais d’un tout petit éclat de rire. Je me callais doucement dans ses bras de mon mari et je le suivis. Avec une petite voix demi-boudeuse, je rajoutais : « Je sais très bien que l’on va être en retard si ça continue… Je te l’ai dit au moins quinze mille fois dans mon texto. ». J’exagérais probablement un peu, mais je commençais doucement à marcher vers la sortie de l’université. Mais au bout de quelque pas, cinq ou six, je me retournais vers mon mari. « On va avoir le temps d’aller chercher à manger, chéri? » Plus jamais je ne sauterais le petit déjeuner. Je savais très bien que c’était mal. Mais j’avais encore certaines petites nausées – rien comparé aux premiers mois. Mais ce matin, je m’étais levée en ayant mal au cœur et j’avais sauté le petit déjeuner – chose que je ne faisais pas normalement mais que j’avais jugé bon de faire. Et je regrettais. En arrivant sur le bord de notre voiture et en ouvrant la voiture côté passager, je me retournais une nouvelle fois vers mon super mari : « Tu crois que ça va vraiment bien aller, hein? On demande le sexe hein? » demandais-je nerveusement. Je lui laissais le volant. Je savais très bien que je ne pourrais pas conduire parce que ces temps-ci je devais avoir la même capacité de focus que le poisson rouge.
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