Orlane & Jesse & Bryan & Jane



1, 2, 3, 4 tell me that you love me more
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Comme la journée ne passait pas vite ! Il n'était même pas deux heures que j'attendais déjà avec impatience le soir.. En effet, nous avions parlé quelques jours auparavant avec Jesse d'organiser une nouvelle de nos petites soirée à quatre, avec ma Jane et Bryan, autour d'un bon dîner, d'une possible partie de poker et autres amusement que l'on pouvait faire tous ensemble. Et cela tombait ce mercredi-ci ! Je n'étais jamais bien patiente lorsque j'attendais quelque chose que je savais devoir arriver vite, mais voir ma famille était encore pire ! J'avais à cœur que tout soit parfait.

Pour ce faire, j'étais allé dès le réveil au centre commercial. Je ne travaillais pas aujourd'hui, voilà pourquoi c'était si long ! ... Gâtant mes petits amours avec justesse, j'avais acheté tout un tas de trucs, remplissant par la même mes placards de nourriture et boissons pour la semaine. Je n'étais peut-être pas un grand chef cuisinier, mais j'adorais préparer à manger pour mes amis et ma femme, surtout ma femme que je ne cessais de combler tant je l'aimais à la folie. D'ailleurs, Jane devait travailler toute la journée et ne serait certainement ps là avant vingt-et-une heures. Il me tardait de la retrouver, car oui, même après huit ans de vie commune à se voir tous les jours, les petits moments où elle était absente, elle me manquait horriblement !

Je lui envoyais un petit message durant sa pause, lui disant que tout était parfait à la maison, il ne restait plus qu'à voir les invités venir. Je n'étais pas maniaque, mais j'aimais que tout soit propre et rangé quand nous recevions. En ayant marre de tourner en rond, j'étais sortis aire un tour en ville, rencontrant des amis, rachetant un paquet de cigarette - pêché mortel - et rentrait mettre une dernière touche coloré à la maison. Passant dans le parc, j'avais vu de magnifique fleurs et avait de suite pensé que c'était la touche qui manquait. J'avais donc filé de nouveau au centre commercial afin de voir avec le fleuriste - que je sentais bien gay, du moins bisexuel - les fleurs qui conviendraient le mieux. Il était doué et avait su saisir à la perfection ce que je voulais. Je pouvais donc rentrer chez moi et attendre.

Je n'eus pas à attendre encore bien longtemps, juste le temps de regarder une série à la télévision, que l'on sonnait à la porte. Je fus surprise et me levais pour aller voir. Il s'agissait de mon petit voisin adoré tout souriant, ce qui me fit sourire également. Je le pris dans mes bras en l'embrassant sur la tempe.

- Chaton ! Tu vas bien ? Viens, entre.

Comme si j'avais encore besoin de lui dire cela hein ! Ici, les petits hommes du numéro 37 étaient les rois, c'était un peu leur maison tant ils y venaient ! J'aimais les voir à l'aise. Je refermais alors la porte.

- Tu es tout seul ? Ne me dis pas que Bryan a été collé !? fis-je d'un air faussement outrée.

Celui-là, il était toujours en colle, j'espérais que ce en soit pas ça ce soir. Je laissais Jesse passer au salon, éteignant la TV où, de toute façon, le générique de fin venait de commencer. Comme toujours, on s'assit l'un à côté de l'autre. Lui aussi m'avait manqué !

Je fis vite entrer Jesse, comme si j'avais peur qu'il ne fasse demi-tour, ou quelque chose du genre. Pas qu'il y est une raison particulière, mais ça me faisait tellement plaisir de voir mes voisins que j'aimais les avoir avec moi du début jusqu'à la toute toute fin de la soirée. Lui et Bryan étaient tellement adorables avec nous depuis le premier jour de notre emménagement, qu'on ne pouvait que vouloir les retenir. Ils se sentaient bien dans notre maison et cela nous tenait à cœur de leur faire sentir qu'ils étaient ici chez eux, qu'à chaque fois, ils ne décollaient plus. Nous dirigeant vers le salon, celui que j'aimais appeler mon petit frère me répondit.

- Oui, moi aussi ça va. Longue journée vu que je n'ai pas travaillé et que je ne suis pas patiente hein ! Mais ça va bien.

Je lui souris. Je souriais toujours quand il était là. Sa bouille avait le don de nous faire nous sentir bien juste par un regard. Il était vraiment comme un meilleur ami, mais en milles fois mieux. J'adorais ce garçon. Tout comme son colocataire de meilleur ami qui était notre boule d'énergie du quartier et qui, par mystère, n'était pas là. Je m'empressais donc de lui demander pourquoi il n'était pas là, inquiète quand même que Bryan se soit fait coller - l'habitude sans doute. Mais non, il avait un dossier à voir avec l'administration, d'après Jesse.

- Ah d'accord, oui. Je crois que j'en ai entendu parler oui. Oh, ça ne sera pas bien long.

Jesse ajouta également que Bryan n'allait pas très bien ces derniers temps. Je pensais savoir pourquoi mais j'interrogeais mon étudiant préféré du regard pour qu'il confirme ou non mes pensées. Et j'avais raison, Bryan était mal à cause du départ de Peter, con frère. Mon cœur se serra en écoutant Jesse. Bryan avait changé depuis ce jour, oui, je l'avais vu dans ses yeux malgré ses sourires. Il était vraiment triste et le fait que Jesse me dise que le cadet pensait avoir été comme abandonné me fit de la peine pour lui. Lorsque Peter nous avait annoncé son départ pour une durée plus ou moins indéterminée, j'avais de suite pensé à son frère avant de penser à ses autres étudiants.

- Je savais bien qu'il le vivrait mal... Il était tellement content d'être avec lui. J'imagine que ça doit être dur, mais Peter reviendra de toute façon, il aime son frère ! Jamais il ne l'abandonnera.. Pas lui ! Je fis une pause avant de reprendre, en souriant. Ce soir, ça ira, pas de place pour la tristesse ! Je te jure que je vais te le faire sourire pour de vrai moi !

J'en avais bien l'intention ! Je n'avais pas besoin d'être sur son dos à vouloir absolument faire qu'il aille bien, j'étais comme ça de nature déjà ! Toujours à rendre le sourire à mes amis dès qu'il passait le seuil de la porte. Bryan allait passer une bonne soirée, entouré de gens qui l'aimait et serait là pour lui autant que besoin, sans remplacer Peter, mais en comblant ce manque comme nous le pouvions.

Je posais ma main sur celle de Jesse qui avait tourner les yeux. Il ne fallait pas trop qu'il s'inquiète, ni pour Bryan, ni pour ce béguin qu'il avait pour le professeur de français. Je me doutais que ce départ lui pesait aussi, surtout après cette histoire de baiser et de messages. Les "adieux" avaient dût être compliqués... Mais Jesse n'avait pas envie d'en parler, et moi je ne voulais pas le voir mal. Ce soir, c'était détente et eux en avaient besoin par rapport à ça et les cours, et Jane par rapport à ce travail épuisant qui la retenait loin de moi. Mon petit voisin que j'appelais Chaton me demanda en souriant si la composition venait de chez le fleuriste. Je savais bien qu'il se tramait un petit quelque chose entre lui et Duncan, sans trop en avoir parlé avec lui, nos emplois du temps étant un peu blindé ces jours-ci.

- Oui, en effet. Duncan fait du très beau travail. Et il est gentil pour le peu que je le connaisse. Toi par contre, tu dois le connaître un peu plus hein !!?

Je lui fis un clin d'œil en le charriant d'un léger coup d'épaule contre la sienne. Ce que ce gosse pouvait être un séducteur ! C'était bien qu'il puisse sortir et s'amuser, faire comme il avait toujours fait, bien que par rapport à l'aîné des Mayfield, je ne sache pas qu'elle était sa position.

- Combien de fois l'as-tu vu le petit fleuriste au juste ? lui demandais-je avec un regard qui en disait long sur ce que je voulais savoir.

Nous en étions à débattre du fait que Peter rentrerait rapidement ou non. Je savais qu'il ne pouvais pas laisser son frère comme cela, encore moins avec Jesse s'il avait peur d'une révélation quelconque.

- Non, il ne peut pas rester loin d'ici, de son travail, de Bryan ! Il nous reviendra.

Je souriais, confiante. Je souhaitais juste pouvoir faire passer assez de bons moments à Bryan pour lui faire oublier quelques heures le manque de son aîné dans leur maison. Ce soir en tous les cas, il allait être heureux ! Nous étions là, nous ses meilleurs amis, sa seconde famille ! Et chez nous, il n'était pas question de pleurer, à part si l'on perdait au poker et qu'on était trop ivre pour résonner normalement quand quelque chose se perdait. J'aimais ces soirées avec eux. On se retrouvait et on était comme des enfants à chaque fois ! C'était super de pouvoir se sentir libre dans sa tête, avec des gens que l'on aime énormément.
Et en parlant de ce type de gens... Jesse avait fait la remarque sur la superbe composition que notre charmant fleuriste avait faite. Celui que j'appelais mon petit frère m'avait mis l'eau à la bouche, me laissant sur ma fin. Je le suppliais du regard de tout me raconter, trop curieuse pour passer sur le fait qu'ils se voyaient plus que je ne le pensais !

- Oh mais dis moi ! C'est qu'on prend su bon temps !

Et il avait raison de le faire. Ces derniers temps, Jesse avait subit une telle pression qu'il faisait bien de décrocher un peu de la réalité, se faisant plaisir avec une personne qui le rendait bien, comme cela semblait être le cas avec Duncan. J'écoutais donc mon ami me raconter ses pensées sur sa pseudo relation avec le mignon petit Duncan Thurman. Lui s'occupait du frère, pendant que moi je m'amusais parfois avec la sœurette, rien que pour faire enrager ma douce et la voir s'enflammer pour moi. Ça m'excitait, je devais le reconnaître !

- Je suis contente pour toi si tu arrive à combler tes attentes avec quelqu'un qui pense comme toi et ne cherche rien de sérieux. Mais fais attention quand même hein.

Toujours je le protégeais. J'étais comme ça, le genre de nana à vérifier avec vous le contenu de votre sac de voyage pour être certain de ne rien oublier ! C'était d'une part parce que j'aimais avoir tout le nécessaire, et d'une autre, parce que cela me permettait d'être au plus proche de mes amis, de leur être utiles. J'avais besoin de me sentir utiles pour eux, pour la société, pour le monde. Pas comme avec mes parents, pour qui je n'existais pas ! Mais je n'avais pas le temps d'avoir de mauvaises pensées. Jesse les chassa en me parlant des performances de son amant. Bien que n'étant pas le moins du monde attiré par les hommes, j'aimais que mon voisin me raconte ce genre de choses. Il n'y avait pas de tabous entre nous et on se connaissait si bien, comme si c'était depuis toujours ! Le peu de fois où il parlait de son autre sœur – oui car j'étais sa sœur et bien plus présente que Marylin – mon cœur se serrait et je ne m retenait pas de faire quelque chose pour être plus proche et montrer à Jesse que moi je ne l'abandonnerais jamais. Sans connaître la miss Gallagher, je pouvais aisément la déprécier, ne comprenant pas comment elle avait pu rejeter quelqu'un comme Jesse ! Il était si adorable et intelligent ! Il avait le parfait mélange du sérieux et de l'amusement ! Nous étions un peu pareil. On 'était bien trouvé là ! Merci Magnolia d'avoir mis cet enfant sur ma route..

- Et biens, s'il est si bon que ça, il est de bon ton de le garder, oui ! Ça me fait plaisir que tu puisse sourire à nouveau, chaton. Je sais que rien n'est facile, mais tu t'en sors très bien.

Je passais ma main dans ses cheveux, aimant le contact avec lui – sans rien de malsain là dedans. J'ignorais si le fleuriste arriverait à soulager l'étudiant du poids de sa peine, mais Jesse savait qu'à nous deux, on surmontait n'importe quel obstacle. Tout irait bien.

- La prochaine fois que je vais acheter des fleurs, je dirais à Duncan que l'on se connaît, il me fera une ristourne, va savoir !

Ce serait bien en effet ! Surtout que s'ils s'entendaient si bien, l'on pourrait commander les fleurs du mariage dans sa boutique ! Comme j'attendais ce moment avec impatience... ainsi que le weekend pour que ma moitié soit en vacances et que je puisse lui demander sa main. Tout ceci me rappela que j'avais une chose à montrer à Jesse. Ma petite boîte secrète, bien cachée au fond du placard des produits nettoyant. C'était le seul endroit où Jane n'avait pas de raison d'aller ! Travaillant à horaires instable,s c'était moi qui me chargeait le plus souvent des corvées, m'occupant de la maison pour m'occuper de ma belle lorsqu'elle rentrait, sans avoir besoin de se soucier de retrouver la maison dans un sale état. Donc, des fois je n'avais pas envie et préférais mon lit, mais là, je me forçais pour qu'elle ne fouille pas dans les boîtes, changeant ma cachette en attendant le bon moment et la bonne ambiance pour faire ma demande.

- Han ! Chaton ! Il faut que je te montre un truc !!

Je devais profiter du fait que ma future femme n'était pas encore là pour lui montrer le bijou. Après, il serait trop tard. Je ne pourrais pas lui montrait, ce serait dangereux de gâcher a surprise... Et étrange de farfouiller dans le placard à balais tous les deux !

Ah Duncan ! Sacré fleuriste celui là ! Il t'offre des fleurs et en prime son corps ! Bonne stratégie de vente ! Outre la blague que je gardais pour moi, j'étais contente que Jesse se sente mieux grâce à lui. Le voir prendre du bon temps sans conséquences me faisait plaisir. Certains ne tolérait pas son mode de vie, à toujours passer d'un homme à l'autre lorsqu'il se lassait d'eux, mais moi, je ne disais rien. Je n'avais rien à dire. Lorsque j'étais plus jeune, il m'était arrivé de faire cela aussi, avant que je ne trouve Jane. J'étais jeune et perdue à l'époque du lycée. J'avais découvert très tôt mon homosexualité et avait tâché d'expérimenter le plus de choses possibles, trouvant un goût certain pour la nouveauté de la chose, ne trouvant jamais la même partenaire. Mais je m'étais rangée, et j'espérais qu'un jour prochaine, celui que j'appelais mon petit frère ferait la même chose que moi. Je lui souhaitais tout le bonheur que j'éprouvais dans ma relation. Il méritait d'être heureux !
Je lui rappelais quand même de faire attention à lui, simple rappel. Mais Jesse était très conscient de tout, ça irait.

- Oui, je te fais confiance pour ça Chaton ! dis-je en souriant.

J'avais toujours ma main dans ses cheveux, jouant avec une de ses mèches en souriant. J'étais tellement heureuse de le voir sourire. Depuis l'histoire avec Peter, mon beau chaton, comme je l'appelais, avait comme perdu de sa superbe, atteint tout autant que Bryan par ce départ. Il faisait plaisir à voir. Je le pris une nouvelle fois dans mes bras, ne pouvant me passer de ses bras.

- C'est nous qui avons de la chance petit cœur, on ne te laissera jamais. Avec moi, tu peux en être plus que sûr. lui dis-je, blottis au creux de son épaule. Je me détachais un peu de lui, fière de sa phrase. Non, ne te laisse pas abattre, tu peux te sortir de n'importe quoi !

Oui, j'avais fois en lui comme en personne. Si quelqu'un était bien capable de remonter à la surface, c'était bien lui ! Je saurais l'aider, comme toujours, me rendant compte que je devais être l'une des seules – pour ne pas dire LA seule – à voir quand Jesse était mal ! J'arrivais à lire en lui malgré toutes les barrières de protection qu'il se créait pour ne pas craquer. Je l'admirais d'une telle force mentale, n'en étant absolument pas capable, mais notre relation était tellement forte que je captais ces signes de détresse cachée en moins de deux ! Ainsi, je pouvais l'aider à se sentir mieux, lui servant de meilleure amie quand Bryan n'était pas disponible ou qu'il ne pouvait rien lui dire, comme pour Peter encore une fois ! Ça me rendait joyeuse de parvenir à le faire sourire. Et maintenant il y avait Duncan. C'est là que je fis remarquer à mon ami souriant que maintenant, je pourrais profiter de sa proximité avec le gentil Duncan pour avoir des rabais sur ses magnifiques fleurs. Ce à quoi Jesse me répondit qu'il allait faire pas mal d'allées et venues à sa boutique. Il allait donc passer plus de temps au centre commercial qu'il ne l'avait jamais fait ! J'espérais surtout qu'il lui resterait du temps pour moi.

- Haha ! L'arrière-boutique est à ton aise j'espère !

Lâchais-je avec un sourire, sachant très bien que le petit frère n'était pas un garçon sage, encore moins avec un amant hors pair ! Si en plus Jesse me ramenait un souvenir hein, que demander de plus !? En espérant juste qu'il ne s'agisse pas d'une capote usagée, merci bien ! A part pour faire un enfant, ça ne me serait vraiment pas d'une grand utilité et encore, c'était moins sûr ! (lol)

- Mais bien entendu que je veux avoir ma part monsieur Gallagher ! Tu ne crois quand même pas que je passerais à côté d'une telle occasion !?

Je gardais mon sourire, les sourcils levés pour lui faire comprendre qu'il n'allait pas m'avoir comme ça. Mais soudain, le fait de parler de tout cela me rappela pourquoi je lui en parlais. Me levant d'un bond, je l'informais d'une chose à lui montrer, allant fouiller le placard d'entretien. Ne trouvant pas de suite l'écrin, l'ayant bien cacher dans le fond du fond du placard, je virais les obstacles autour de moi, mon petit frère ne comprenant pas ce qu'il me prenait. Vider un placard à balais sans raison apparent devait semblait bien étrange en effet..
Je trouvais le sceau, plongeant ma main parmi les chiffons, quand je sentis un poids sur mes épaules. Sursautant légèrement, j me rendis compte qu'il ne s'agissait que de Jesse. En guise de réponse, je lui embrassais la tempe en rigolant.

- Je vais trouver !! déclarais-je avec empressement.

Je n'avais pas fait les choses à moitié pour cacher la bague de fiançailles de ma douce ! « ahah !! » m'exclamais-je en ayant trouver la petite boîte en velours bleu nuit. L'on se releva, sous les yeux ébahit de Jesse qui devait plus que se douter du contenu de cette boîte. Alors qu'il me parlait, mon cœur battait la chamade. Je levais les yeux sur lui, les joues brûlantes, à en faire pâlir une tomate de jalousie ! Me mordant un instant la lèvre, je devais lui répondre pour confirmer ce qu'il savait déjà.

- Oui... C'est la bague..

soufflais-je d'un coup. Nos sourires étaient digne du chat de Cheshire à ce moment là. Les larmes me montaient aux yeux tellement j'étais émue de partager ce moment avec lui. Je n'eus pas le temps de grand chose que Jesse me sauta dessus pour me serrer contre lui. Il m'enlaçait comme jamais il ne l'avait fait auparavant, et je ressentais toute sa joie transparaître aussi clairement que la mienne. Je le serrer de même, tremblante d'excitation ! J'allais pouvoir épouser la femme que j'aimais depuis tant d'années et pour qui j'avais tout sacrifié. Mon cœur allait finir par sortir de ma poitrine. A moins que ce ne soit celui de Jesse faisant écho au mien, que je sentais, tant il était proche de moi. Il aurait été possible d'être encore plus proche qu'on aurait certainement fait qu'un. C'était si bon d'être là. Il me donnait l'amour que mes parents me refusaient, m'aimant vraiment comme un frère, et tout était réciproque. Je me défis un peu de lui, essuyant au passage une larme qui perlait. Je tenais le bras de Jesse, n'étant pas sûr de pouvoir tenir debout par moi-même avec ce trop plein de chaleur et d'amour

- Il faut que tu la vois ! Elle est magnifique !

J'ouvris d'une main l'écrin, dévoilant la superbe bague de Claddagh que Shawn m'avait rapporté d'Irlande.

- Cette bague provient d'une famille royale qui se la transmettait en héritage de mère en fille depuis des générations ! C'est Shawn qui me l'as dit, il a profité de son voyage chez lui pour m'aider à réaliser mon rêve ! Regarde comme elle est belle !

J'étais en extase devant cet anneau, pur symbole d'amour dans la tradition Irlandaise. J'attendais une réaction de la part de Jesse, me rapprochant de lui, collant ma joue à la sienne pour admirer le bijou.