Il devait être à peu près 18h00 et je me rendais chez Juliet. Il le fallait où sinon j'allais passer pour quelqu'un de distant. Et je ne voulais pas perdre ma couverture, ou être témoin d'une crise de larmes. J'allais donc faire ma B.A. de la semaine ! Mais avant tout, et en bon "prince charmant" qu'elle voulait ou pensait que j'étais, je partis lui acheter des fleurs. C'était toujours un plus, on dira.
Il me fallut un petit moment, car j'étais partis à pieds. Plus tard j'arriverais, plu tôt j'annoncerais mon départ et serait dans mon lit. Juliet était un peu trop... collante lorsqu'il s'agissait de dormir avec elle, comme un de ces petits chiens qui ne se rendent pas compte de la place énorme qu'ils occupent ! Elle était aussi adorable que ces petites bêtes certes, mais je n'étais pas d'humeur à ça ce weekend. Je désirais avoir du temps pour moi.

Après avoir choisis avec soins quelques plantes symbolisant "l'amour éternel" - la belle blague - je repris ma route sans le sens inverse. Les voisins s'activaient, tondre le gazon, préparatifs pour un weekend loi de la ville, festivités, parents absents etc... Et c'est ce qui arriva ! Lorsque je frappais à la porte de ma chère et tendre, son frère m'annonça qu'elle n'était pas là. "Rupture difficile" d'une de ses amies, me dit-il sans plus de cérémonie. Je papotais donc un peu avec lui sur le pas de la porte, histoire de, informant mon camarade qu'elle pouvait m'appeler dès qu'elle serait de retour. Puis, je quittais.
J'allais donc passer la soirée tout seul chez moi ! Un vendredi soir, aucune chance de trouver mes cadets dans les parages, et mon père était absent et ne rentrait qu'à la fin du weekend, il me semblait. Et Eliza... aah Eliza... Peut-être était elle partit avec mon père, je n'en savais rien, que c'était frustrant !

Ayant pris mon temps pour rentré, j'étais certain que la maison serait vidée, j'arrivais à l'angle de la rue. Surpris, je vis de la lumière au salon. Qui pouvait bien passer son vendredi soir ici ? A part moi, bien entendu ! J'entrais donc et refermais la porte à clé.

- Il y a quelqu'un ? demandais-je en ôtan mon manteau que je gardais à la main.

Je me dirigeais vers le salon et aperçue Eliza, installé sur le canapé, vêtue d'une magnifique petite robe très, très courte. Et après on voulait penser qu'elle nous servait de mère ! A d'autres.

- Oh ! Bonsoir, ça va ? J'ignorais qu'il y aurait quelqu'un à la maison, on est vendredi !

Je ne cessais de la dévisageais, mais pas dans le sens d'un esprit pervers, j'admirais juste sa plastique magnifique. Je devais avoir l'air un peu idiot comme ça, mes fleur en main et ma veste dans l'autre. Mais je ne perdais pas de ma contenance pour autant, même face à la femme qui hantait certains de mes plus délicieux rêves.

Eliza me salua lorsque j'entrais dans le salon. Elle me demanda si j'avais passé une bonne journée et je ne pus qu'acquiescer, car elle était en train de se finir d'une bien belle façon. Peut-être que cette soirée serait la première d'une longue séries d'autres dans l'intimité la plus totale. Ma charmante belle-mère se trouvait lamentable de rester ici toute seule.

- Mais non, ce n'est en rien lamentable je te rassure. dis-je avec un sourire. Je trouvais cela tout à fait mignon de sa part. Une soirée tranquille, sans personne, à se faire peur tout en savourant un peu de bulles.

Eliza me demanda ce que je faisais ici un vendredi soir, me rappelant l'existence de Juliet. J'allais lui répondre, ayant commencé par un - Et bien en fait... lorsque la belle blonde me coupa, admirant le bouquet que j'avais acheté.

- Oh... euh... tu avais peut-être prévu de passer la soirée ici, avec elle... Si c'est le cas, donne moi 5 petites minutes et je vous laisse la maison pour le weekend.

Je fus surpris de cette réaction. Il était hors de question qu'elle s'en aille ! C'était si rare de pouvoir profiter de sa pétillante compagnie. Je ne devais pas lui avoir fait de très bon souvenir, n'échangeant que rarement quelques moment de complicité comme elle pouvait en avoir avec Kelly, mais ce n'était point une question d'animosité quelconque, car pour moi, cette jeune femme de trois ans mon aînée ne pouvait remplacer ma mère. Je ne la voyais pas comme telle. Mais pour remplacer quelqu'un d'autre... oui là on pouvait trouver matière à s'entendre. JE lui répondis donc, alors qu'elle se levait du canapé :

- Oh non Eliza, non ! Je devais bien voir Juliet ce soir, mais elle a eu une... urgence on va dire. Une de ses copines aurait rompu tragiquement,. dis-je en m'en fichant totalement. Nous sommes donc deux recalé de la fête.

Ou, deux petits chanceux, allez savoir...

- Tiens. dis-je en lui tendant le bouquet, tout sourire. Je les ai choisis spécialement, et je pense qu'elle te plairont plus qu'à Juliet, ne sont-ce pas quelques unes de tes fleurs préférée ?

En tant que beau-fils je ne faisais qu'apprendre à connaître ma nouvelle "maman". Je savais nombre de choses sur elle, que bien sûr je ne partageais pas avec n'importe qui. S'aurait était mal perçu d'avouer certains secrets.

- Cela te dérange-t-il si je me joins à toi pour ta petite séance cinéma ? Ou je peux toujours aller trainer quelque part. dis-je en désignant la porte de la main.

J'espérais qu'elle ne me jette pas dehors, nous pourrions ainsi tisser de nouveaux liens... J'attendis donc sa réponse. Si elle disait oui, j'irais me changer rapidement, ce costume de pingouin - bien que sans nœud ni rien - n'était pas approprié pour ce genre de soirée frivole.

La belle apprécia que je lui offre les fleurs. J'étais heureux de ce premier contact positif. Je l'admirais tandis qu'elle enfouissait son visage dans le bouquet, afin d'absorber la moindre effluve. Elle était vraiment magnifique. Elle me parla ensuite de ses fleurs préférées, que je n'étais pas sans ignoré, l'ayant entendu à maintes reprise en parler avec mon père ou ses amies.

- Ravis qu'elle te plaise. lâchais-je nonchalamment.

A la suite de ça, je lui demandais si je pouvais partager sa soirée ou non, avec l'espoir qu'elle me dise oui. ce qu'elle fit. Son "Non je t'en pris reste." sonna merveilleusement à mes oreilles, comme une invitation préparée depuis longtemps. Eliza m'avoua qu'elle était sur le point de me le demander, lorsque j'avais pris les devants. De mieux en mieux ! Elle me signala qu'elle allait mettre les fleurs dans l'eau.

- Je vais me changer donc. dis-je en la regardant s'éloigner, dans sa petite tenue sexy. Ouais ! soufflais-je doucement avec envie, en me mordant le lèvre inférieur. Quatre à quatre, je montais jusqu'à ma chambre. C'était indécent d'avoir pour seconde mère une jeune femme aussi radieuse. surtout avec mon grincheux de père. J'enlevais rapidement mes vêtements pour choisir quelque chose de chic et décontracté. Mon vieux jean allait parfaitement, confortable. Le tout accompagné d'un T-shirt uni blanc par-dessus lequel je mis une chemise que m'avais offerte Eliza pour un anniversaire, une qui faisait sois-disant ressortir la couleur de mes yeux. C'est vrai qu'elle faisait cet effet là. Je ne la boutonnais pas, restant ainsi sobrement vêtu. Puis je redescendis au salon, où Eliza versait une seconde coup de champagne.

Je remarquais les fleurs posaient sur le buffet, ça rendait la pièce plus accueillante. - Très jolie ! fis-je remarquer à la blonde. Ça rend l'atmosphère plus... poétique ! Et tous savaient que la poésie était l'un des arts les plus romantique. Je pouvais aisément impressionné ma belle belle-maman par ma culture générale, sans trop de prétention. Elle m'avertis qu'elle n'avait rien de prévu à manger, et me demanda ce que j'aimerais commander.

- Oh je n'sais pas. dis-je en l'invitant à se rassoir. Quelques plats chinois ne serait pas de refus, c'est toujours plus exotique. lui dis-je en souriant.

Lorsqu'elle m'eus donné sa réponse, j'entrepris d'appeler le service de livraison, pendant qu'elle choisissait le film. Des bulles, de l'horreur et des nems ! Que demander de plus ! si elle avait peur, elle pourrait se blottir contre moi sans aucun problème !

- Alors, qu'est-ce que tu as fais aujourd'hui ? demandais-je. - Hum, je suis aller rendre visite à un avocat de la cours suprême ce matin, pour quelques pistes concernant mon mémoire. Et puis j'ai travaillé dessus avant de rejoindre des amis en ville. répondis-je lorsqu'elle m'eut retourné la question.

Peut de temps après, l'on sonna à la porte. Je fis signe à la demoiselle dame de ne pas bouger, que j'allais m'en occuper, en bon gentleman. Je ramenais le tout au salon, ça sentait délicieusement bon et je commençais à avoir faim. Nous partageâmes le tout, pendant que le film commençait. Je m'enfonçais dans le canapé, me relâchant un peu dans ma posture. C'était le weekend après tout ! Je jetais un regard en coin à ma magnifique acolyte de la soirée, souriant et faisant mine de regarder l'écran. Quand on pense qu'elle est à peine plus vieille que moi... C'est le prix à payer pour avoir des voisins si "attirant" financièrement parlant, comme les Davies !

Eliza me raconta sa journée. Elle était partit à New York faire des photos ! Ce devait être impressionnant. "Je n'avais jamais imaginé devoir me retrouver en short et bikini par – 2° au milieu de Central Park" dit-elle en rigolant, attisant ma curiosité mal placée. Je l'imaginais très bien en petite tenue, pour avoir tenté de la surprendre, par mégarde bien sûr !

- elles doivent être géniales, j'en suis certain ! tu es toujours resplendissante, quelque soit la tenue que tu porte alors !

Petite touche de finesse, tout en lançant qu'elle ne me laissait pas indifférente. Elle ne se prenait pas trop pour une mère avec nous, c'est pour cela que j'avais peut-être cette facilité à lui lancer ce genre de compliments. bien que je ressente une concurrence ardue entre mon père et moi, pour les beaux yeux de la demoiselle. Secrète, mis présente.

après lui avoir raconter ma journée, et une fois la livraison sur la table, nous pûmes commencer le film. Un classique récent dans le genre horreur, mais qui faisait passer d'agréable soirée, pour quiconque avait une jolie fille à protéger. Une scène pour le moins "surprenante" arriva alors. Je l'avais vu venir et m'étais concentré sur la belle blonde à côté de moi. Elle avait sursauté au moment voulu par les réalisateurs. Courageuse mais quand même, cela me tira un sourire, pas moqueur non, loin de là ! Je trouvais juste ça adorable de voir une jeune femme devant un film d'épouvante. Elle eut un petit rire avant de m'avouer être une trouillarde.

- Tout le monde l'est un peu, ce n'est rien. Je suis là si tu as peur. dis-je en passant un bras autour d'elle, sans la forcer à se blottir contre moi de suite. tout viendrais petit à petit.

Je crois bien que c'était la première fois que nous avions ce genre de contact, de proximité. Ce n'était ps pour me déplaire, moi qui ne rêvais que de ça.
tout en buvant une gorgée de champagne, je ne cessais d'observer ses gestes. Je ne voulais pas passer pour un tricheur, je ne fis donc rien. Mais à mesure que le film avançait dans la terreur, je sentais ma petite Eliza se rapprochait de moi. Je dissimulais mon sourire derrière mon verre, comme si de rien n'était. Mis à part le fait que, machinalement, mes doigts jouaient avec ses cheveux. J'aurais pu passer pour un fou, draguer ma belle-mère, heureusement quelle n'avait pas le double de mon âge dis dont ! Pffiiouu.

- J'aime bien ce film. Il y a juste ce qu'il faut de sang et d'humour noir. Tu tiens le coup ? La fin n'est pas loin. si tant est qu'elle connaisse la chute de l'histoire. C'était à en faire des cauchemars, comme j'avais pu en donner à 'Cliff lorsqu'il était petit.

Alors qu'elle se blottissait de plus en plus contre moi, je ne pouvais m'empêchais de la regarder, de sentir son parfum si délicat. Je savourais ce contact si rare, tandis que l'horreur jaillissait. En bonne petite froussarde qu'elle était, Eliza m'avoua qu'elle aurait certainement besoin d'un doudou pour dormir cette nuit.

- Je n'suis pas bien loin. Une grande peluche d'1m82 te plairais ? dis-je en faisant référence à ma perosnne. Pour une fois que cela me donnais envie d'être câliné toute la nuit, il fallait en profiter. Ce film était la bénédiction. Deux personnes majeures seules un soir de weekend, rien pour venir troubler l'ambiance, la famille dehors. Il ne restait qu'elle et moi et si elle ne voulait pas dormir seule j'étais son homme !

L'épouvante aller bientôt cesser, j'attendais d'ors et déjà la réaction de la belle blonde, avec un sourire. C'est alors que le moment arriva enfin. suspens et torture mentale, c'était du génie d'avoir inventé une chute pareil ! Eliza poussa un petit cri tout en se collant à moi, le visage enfouis dans ses mains. - Il avait pas le droit de faire ça ! gémit-elle en disant que c'était la fin.

- C'est là toute la beauté de la chose ! répondis-je en lui frottant le dos pour la rassurer.

Alors que le générique défilait, elle se redressa toute rouge de honte. Il ne fallait pas qu'elle s'en fasse pour si peu. - Je crois que j'ai perdu toute crédibilité. avoua-t-elle en riant. Je me joignis à ce rire.

- Et dire que tu es sensé être notre "belle-mère". dis-je en mettant entre crochet cette appellation avec mes doigts. Pas très convainquant ouais ! fis-je en me moquant un peu d'elle.

Nous rîmes encore un peu, avant que ma petite trouillarde se lève pour remplir le lave-vaisselle. Je la regardais partir. Lorsqu'elle eut disparut ans la cuisine, je pensais à remplir nos coupe encore une fois. Puis, j'attendis qu'elle revienne s'asseoir pour lui tendre son verre. - A cette soirée entre nous ! levais-je mon verre, tout content de la passer en si charmante compagnie.

- Veux-tu regarder autre chose pour faire retomber la pression ? Sinon je pense que tu ne dormiras pas très bien. Je suis à ton entière disposition, ce soir ! ajoutais-je, sincère et heureux. Il fallait s'occuper de ses besoins, comme un gentil-homme le ferait.

A l'évocation du fait qu'elle était sensé être ma belle mère, elle plaça bien vite - N'ayant que quelques années de plus que toi, je ne me considère pas comme votre 'belle-mère ' Ajoutant à cela qu'elle se voyait plus comme une amie et ne souhaitais pas prendre la place de notre mère. Pour ça, il n'y avait pas de risque ! Surtout pour moi qui aimais ma mère plus que tout même par delà la mort, et avais bien d'autres projets quant à Eliza...

- Ne t'en fais pas pour ça ! Pour moi, sans vouloir te vexer, je ne considère pas du tout comme une mère, nous avons pratiquement le même âge, de ce fait ce serait un peu bizarre en effet de t'appeler 'maman'. Certains t'acceptes, d'autres te tolère, moi je dirais plutôt que je m'adapte. Bien que c'est dur de ne plus voir ma mère ici...

Mais l'heure n'était pas à la parlotte et à la nostalgie, je balayais tout cela d'un sourire et le tour était joué. Mes cadets avaient leur opinion sur la nouvelle femme de notre père. On savait bien que Kelly et elle partageait quelque chose, et que 'Cliff ne la portait pas dans son cœur, comme l'on s'était parlé de cela quelques jours auparavant. Moi, je n'avais qu'une envie, la détourner de Joey, mais il me fallait un plan béton.
Après une petite disparition, une bonne odeur de pop corn arriva en même temps que ma compagne de soirée. Lui tendant sa coupe, elle me demanda si j'avais l'intention de la saouler. - Hey ! Va savoir ! dis-je en lui faisant un clin d'œil. Nous trinquâmes ensuite à cette soirée, en demandant d'autres comme celle-ci. J'étais totalement pour et mon sourire ne le cachait pas.

- Je veux bien. Par contre, c'est à toi de choisir le film.

Hum... et maintenant il s'agissait de trouver un classique du cinéma anglais. N'allons pas nous embarquer dans une niaiserie. Juliet m'avais prêté un film il y a peu, qui pourrait être "sympa" ! J'avais dis oui pour lui faire plaisir mais ne l'avais pas visionné.

- Juliet m'a passé euh... good Morning Enland. J'sais pas si tu l'as vu. Elle m'as dit que c'était bien, on test ? Moi du moment que je restais avec elle, on pouvait bien regarder les Bisounours que ça m'était complètement égal. On pouvait toujours voir autre choses au pire...

Je laissais la belle deux secondes, allant chercher quelques DVD dans ma chambre. J'avais une grande collection, des œuvres classique comme le portrait de Dorian Gray de 1945 (lol), ou un peu d'action avec les James Bond ou bien quelques films documentaire que je n'allais pas lui ramener. Je revins ensuite au salon. - Voilà ! on à du choix là. Que penses-tu d'un peu d'action soft ? dis-j en montrant un Bond. Ce n'était pas long et fortement divertissant, nous verrions bien.

Eliza était d'accord pour que l'on regarde un James bond. Ça tombait bien, je n'avais pas vu ce film là depuis un moment. C'était tellement de bons souvenirs de jeunesse, comme pour tous les enfants en fait. On avait tous dû passer notre enfance cacher derrière des pots de fleurs ou des murs de maison, à espionner nos voisins et/ou famille. J'avais failli une fois éborgné mon frère comme ça, à jouer les Adrian Bond comme je disais si bien; Ce que les gosses peuvent être idiots des fois hein. Mais c'était le bon temps. Celui où Franny O'Conell vivait encore parmi nous...

- tu sais que tu as devant toi le meilleur agent secret ? Et oui, j'ai été James Bond dans ma jeunesse. fis-je en riant. Je l'imaginais d'ailleurs bien en James Bond Girl !

Alors que je prenais mon verre pour boire un coup, on entendit un portable sonner. Elle alla voir et sembla plus que las de ce qu'elle lut. Elle revint ensuite pour mettre le DVD, comme si elle souhaitais penser à autre chose. - C'était quoi ? Joey ? demandais-je, car ce visage, nous l'avions tous eut au moins une fois dans notre vie. L'annonce d'une mauvaise nouvelle de la part de notre père, don je commençais à être habitué.

Le film commença, Eliza tentant de faire bonne figure malgré le malaise que je sentais. Je voulais savoir, moi qui n'avais pas été là alors qu'une "dispute" entre eux s'était produite. - Eliza... Si c'est pas trop indiscret, au vue de nos relations, qu'est-ce qui se passe avec mon père ? Je peux peut-être t'aider... je le connais bien pour être pour ainsi dire comme lui ! admis-je avec une moue.

J'étais sûrement le mieux placé pour parler de Joey, lui et moi étions souvent ensemble, comme j'étais destiné à hériter de tout son empire. C'était presque un peu flippant, mais j'adorais vraiment ce que je faisais, bien que j'aurais agis différemment de lui sur certains points importants. Mais il n'écoutait pas, bien entendu. Mes 10 % de part ne suffisaient pas à me donner le droit de parole sur ce qu'il faisait. Tant pis, lorsque je serais propriétaire à temps plein, je ferais les choses comme elles devaient être faites.

- Aller, on arrangera ça, ma belle. Il est un peu borné par moment le paternel, tu devrais le savoir. Oups ! Je commençais à parler comme 'Cliff là ! Hum... Je devais noter à essayer d'un peu moins le fréquenter. Mais ça voulait dire voir Juliet plus... On se reconcentra un peu plus sur le film, mangeant le pop corn tout chaud que la belle avait préparer. Plus nos verres se vidaient, plus ils se remplissaient, à tel point qu'on en finit la bouteille bien avant la moitié du film. Voyant que ma compagne de soirée avait besoin de se remonter le moral, surtout avec ce que Joey avait fait, je me levais pour aller en chercher une autre. Le champagne, ce n'est pas ce qui manque chez les O'Conell ! Pourri gâté ? Ouaip ! Et alors ?

- Dis moi... J'me demandais... La prochaine fois que tu as un shooting à New York, est-ce que je pourrais t'accompagner ? J'adorerais faire un tour là bas, ça fait longtemps et je n'ai jamais pu trouver d'autres occasion d'y aller.

Elle était drôle à me raconte ses activités d'enfant, même si ce n'était que James Bond, c'était un point commun partagé. Et je ne pus qu'ajouter : - La famille doit être fier d'avoir deux agents secret sous le même toi. Enfin... on est secret ! dis-je en posant l'index sur ma bouche, sifflant un « chuuuut »  tout doucement. Premier point en matière de séduction, faite la rire, c'est à moitié dans la poche.

Cela excluait un contre-coup venant par un maudit SMS. Surtout de mon père... immédiatement j'avais sauté sur l'occasion de demander à la belle blonde ce qui se passait. Et ce afin de savoir comment m'y prendre pour la faire tomber dans mes filets. Elle me dit alors que, sans vouloir nous éjecter du cocon familial, elle souhaitait avoir des enfants de Joey. Rien que la pensée de revoir Joey tenir un bébé dans ses bras me faisais frissonner. En effet, je n'imaginais plus mon père avec un enfant depuis la mort de maman, toute relation de ce genre était exclu.
Je comprenais en revanche tout à fait on envie. Même moi, je me voyais avoir des enfants, un jour prochain. J'aurais aimé cela avant mes 30 ans, pour ne pas finir trop aigri.

- Je comprends bien, oui. Avoir un enfant avant ses trente ans, c'est tellement mieux, afin de créer de vrais lien.

Je ne pouvais que compatir. J'espérais juste ne pas être rendu à avoir un enfant avec la mauvaise personne. Moi j'aurais pu donner de beaux enfants O'Conell à Eliza, mis il était encore un peu trop tôt pour en parler ouvertement. Elle ajouta que je n'étais pas comme mon père. Me suppliant de ne pas devenir comme lui. Je fis une moue approbatrice alors qu'elle avait posé sa main sur ma joue. Ce contact, cette douceur, sa peau, tout cela m'enivrais à tel point que j'aurais pût lui donner ce qu'elle voulait ici et maintenant. Mais elle n'aurait pas encore compris, et je me calmais donc autant que possible – oui là en bas aussi ça cogite.

- Je prendrais des chats. dit-elle en se résignant, déçue que mon père ne puisse changer. C'était trop tard en effet pour cela, j'en avais bien peur pour elle. Elle en riait mais je savais que ce n'était que pour cacher son amertume. Je posais ma man sur la sienne, la caressant doucement pour la réconforter.

- Ne désespère pas. Tu peux peut-être l'avoir à l'usure ! Et puis... je suis allergique aux poils de chat donc bon... donc il ne fallait pas qu'il y en ai un qui traîne dans le coin. A moins que tu ne sois un agent double voulant me tuer ! dis-je, prenant un air horrifié. Avant de me mettre à rire.

Après plusieurs minutes de film et une nouvelle bouteille de champagne , je lui demandais si elle allait retourner à New York bientôt, en vue de l'accompagner pour de une profiter de sa présence et me rapprocher, et de deux se tenir au courant des postes à pourvoir dans le domaine juridique et politique et comment parvenir au sommet. La belle mannequin approuva mon idée, ajoutant que lundi nous pourrions nous envoler ensemble pour la-dite ville, et passer une journée ensemble.

- Je suis entièrement pour ton idée 'Liz' ! Oh, je peux t'appeler 'Liz' oui ? demandais-je un peu gêné. Ce n'était pas à tout le monde que l'on pouvait attribué un surnom, surtout en ayant si peut parler, de se considéré amis. Mais je savais qu'elle ne me repousserais pas, tant son désir d'être accepté parmi nous lui tenait à cœur. Continuant de regarder le film, j'attendais de voir ce quelle pourrait avoir à me demander, afin de s'introduire dans ma vie, même si je me doutais qu'elle parlait avec Juliet et qu'un jour le sujet tomberait. Je savais mentir, il n'y avait aucun soucis. Je ne savais juste pas si parler de ma fiancée avec la femme qui faisait battre mon cœur pouvait être bon mais tant pis.

- Je n'ai pas l'intention de rabâcher cela inlassablement. Je me fatiguerais bien plus vite que ton père

Là, il fallait reconnaître qu'elle marquait un point. Le vieux Joey avait la regrettable habitude de s'enliser dans ses décisions, ne pouvant en changer que rarement. Mais quand il s'agissait d'enfant, je crois qu'il serait même capable de faire plus de mal à sa jeune femme. quant à ma blague sur le fait de me tuer par exposition à un chat, ce fut un pur moment de rigolade. bien que je sois réellement allergique aux chats !

Nous continuâmes de parler. Lui demandant si je pouvais lui donner le petit nom de 'Liz', elle me répondit qu'il n'y avait pas de problème, et me demanda en se moquant - Est ce que tu as un petit surnom par lequel je peux t'appeler, mis à part 'mon petit sucre d'orge'. Je grimaçais un brin en repensant à ma charmante petite brunette qui me nommais ainsi.

- Et bien... tout dépends de la personne en fait. Tu peux utiliser le surnom que tu veux, tant que ce n'est pas le sucre d'orge, par pitié ! m'esclaffais-je. C'était bien assez bizarre comme ça, mais généralement elle faisait attention à ce que cela ne sorte pas du cadre du privé. Je me doutais bien qu'Eliza devait en savoir un peu plus sur mon compte grâce à ma chère compagne. Et voici ensuite le moment tant attendu... Celui de parler de mon couple capotant avec la belle Juliet Davies ! Eliza me demanda comment se passait notre relation, ayant eut vent des quelques soucis que nous avions. Merci chérie de garder le secret, aurais-je voulu dire...
Je pris quelques secondes pour réfléchir à comment aborder la chose, ponctuant ma réflexion de quelque "euuh...". Ce à quoi elle ajouta : - Enfin si tu ne veux pas répondre, je comprendrais tout à fait... C'est un sujet très personnel et ma question est... quelque peu déplacée.

Pour le coup, oui ça l'était. Mais je pouvais bien encore user de ma ruse pour faire bonne figure.

- Et bien... Je ne suis pas sans savoir qu'elle te dis nombre de choses. Oui tout n'est pas parfait comme Joey le souhaiterait mais... Je n'sais pas. Entre tous ce que je dois faire et ne pas faire... toute cette histoire d'un futur avec Juliet devenu Madame O'Conell, ça me fait bizarre. Je n'ai pour ainsi dire connu qu'elle dans ma vie, comme relation... Oui, avant les 16 ans, ça compte pas vraiment, c'est que des trucs de gamins, comme pour Jersey ou Joy tu vois. ajoutais-je en levant le bras pour dire que c'était du vent. - J'aime sincèrement beaucoup Juliet, mais parfois c'est un peu trop... planifié. Je ne veux pas être un salaud ou dire qu'elle n'est pas spontanée, elle n l'est simplement pas assez et ça me fais peur de ne plus la désirer comme avant. Parce qu'après neuf années partagées avec Juliet, je tiens vraiment à elle. dis-je avec émotions.

Je n'avais pas besoin de mentir sur ce sujet là. Oui je tenais à Juliet, elle m'avais connu dans mes plus grandes peines et mes victoires. Elle était la seule à avoir profiter de ma fragilité, pleurant à chaudes larmes dans ses bras, faisant le deuil de ma mère. Je ne pouvais nier que des sentiments existaient encore pour elle, mais de là à appeler ça de l'amour, je ne pensais pas. Et puis, surtout qu'il y avait Eliza... Celle pour qui j'étais prêt à ruiner mon père !

- Ne vas surtout pas croire que je dis là que je n'ai plus de sentiments pour Juliet ! Non ! Elle et moi, on est peut-être complémentaire... On fait partit d'un tout. Mais je cois que Joey est un peu trop présent dans ce "tout". mimais-je avec mes doigts.

Je fis une petite pause avant d'ajouter, avec un petit sourire : - Elle est super... Oh et je ne dis pas ça parce que je sais que vous vous racontez tout hein ! Je n'sais juste pas quoi faire quant à mon père et tout... dis-je en baissant les yeux, un peu triste. Pourrais-tu garder les conflits intérieur de ton beau-fils entre toi, moi et James ? dis-je en désignant l'écran.

C'était peut-être un peu idiot de dire cela comme ça, mais je ne souhaitais pas vraiment que mon père apprenne que j'avais dis à Eliza ce que je lui avais plus ou moins dit. Bon d'accord j'avais plus demander genre à mon père si je pourrais faire ma vie avec une autre fille, demandant conseil pour ne pas la blesser. Mais le patriarche m'avais juste répondu de rester avec elle, elle si merveilleuse. Il n'avait qu'à changer de femme tiens ! Moi j'étais prêt à échanger quand il voulait ! Mais en attendant, d'une grimace presque suppliante, je regardais Eliza, attendant qu'elle me donne sa promesse pour ne pas heurter ma petite-amie. Faisant mine de repenser au passé.

Après quelques minutes sous silence, je décidais de poser une nouvelle question à Eliza.

- Tu me verrais marier et avec des enfants avec Juliet ? tu crois qu'on pourrait être la famille parfaite ? J'avais dis cela sans amertume dans la voix, juste une question sincère. - Nous imagines-tu comme toi et Joey ? Ou bien me verrais-tu avec quelqu'un d'autre ? On pouvait toujours demander après tout ! C'était une soirée entre amis. J'aurais quand même préférer poser cette question à mon Dom Juan de frère, lui qui avait réponse à tout et m'aurais amener directement la fille en question.

La belle blonde me dit que je pouvais compter sur elle pour garder mes secrets, ajoutant une plaisanterie sur James Bond qui eut le don de me faire sourire. Ensuite, continuant sur la lancée du sujet Juliet, je lui demandais si elle me verrais marier et père auprès de la demoiselle. Ce à quoi elle me répondit qu'elle et Joey n'était pas si parfait, pas le couple modèle en tout cas. C'était normal, car la différence d'âge faisait une impression étrange, à nous comme à tout le quartier, il fallait bien l'admettre. Eliza trouvait qu'elle faisait partit d'un couple dit « hors normes ». Je ne pus qu'approuver cela, étant en chasse pour la détourner de son cher mari pour mieux la satisfaire.

La belle O'Conell parla ensuite d'apparence, et qu'elles ne devraient pas jouer un rôle dans le choix de notre mariage. Mais elle ne pouvait pas vraiment comprendre les intérêts que cela suscitaient, elle était bien trop jeune en matière de filouteries pareilles. 'Liz' me posa plusieurs question ensuite, entre autre pour savoir si je voulais me marier et avoir des enfants avec la belle Davies. J'ouvris la bouche pour lui répondre lorsqu'elle m'interrompit en disant : - Ne me réponds pas. Je ne cherche pas à connaître la réponse. Bon et bien au moins, on avait évité une catastrophe !

Elle n'avait pas tort et je m'étais déjà poser toutes ces questions. Je voulais faire ma vie par moi-même, garder Juliet auprès de moi, mais en tant qu'amie. Quant à l'autre femme, elle était assise sur le canapé avec moi, sans se douter de ce que j'avais en tête la concernant.

- Je ne sais pas, je ne me vois déjà pas dans quinze jours avec elle. Je dois sûrement trouver le temps d'arranger les choses... dis-je dans un soupir. Peut-être penserait-elle que je parlais d'arranger les problèmes avec Juliet pour avancer, mais en réalité, je parlais bel et bien de la solution pour faire tomber Eliza dans mes bras et me débarrasser de mon père. Montrer à la nouvelle O'Conell l'être tendre, humain et prévenant que j'étais loin d'être, surtout en ce moment.

- Mais suivre les conseils d'une jeune mariée désespérée et alcoolisée n'est peut être pas une bonne chose. dit-elle après un long silence.

- L'alcool fait révéler nos pensées les plus intimes et sincère. Un autre verre ? dis-je en désignant la bouteille, presque finit. Serions nous les aînés O'Conell les plus dépravé de ce soir ? Qu'en était-il de mes cadets, de mon frère ? Deux bouteilles de champagne, si elle ne rêvait pas de James Bond, elle allait venir crier au monstre à ma porte. Nous regardâmes la fin du film tranquillement. J'avais laissé ma tête se rapprochait de la sienne, posé sur mon bras étiré la long du dossier du canapé. Bond était vraiment un maître ! Lorsque le générique défila, je regardais la belle Eliza, attendant qu'elle tourne la tête et me dise la suite du programme.

Le mariage... Si l'on pouvait éviter de me rappeler ça, pensais-je en grimaçant rien qu'au son du mot. En entendant ce mot, c'est comme si la marche nuptial - ou funéraire c'était pareil – résonnait dans ma tête, enterrant tout ce pourquoi je 'étais battus à éviter Juliet. Je ne préférais même pas répondre à ses paroles, de peur de ne lui faire regretter son propre mariage avec un O'Conell. Un peu après, j'avais demander à Eliza de finir la bouteille avec moi. Elle ne dit pas non, tendant sa coupe quasiment. Je remplis nos verres pour la dernière fois, la bouteille étant définitivement vide.

- Hum, deux bonnes bouteilles, rien de telle pour passer une bonne soirée ! dis-je en souriant à la belle.

Et l'on pouvait continuer. J'avais déjà utiliser ce plan sur Juliet, elle qui résistait peu à l'alcool. C'était un peu profiteur certes, mais ça rendait les choses plus intéressante, dévergondant la belle qui arrivait à ressembler à une autre femme plus attrayante.
À la fin du film, 'Liz' se tourna vers moi, en me demandant ce que je voulais faire. Il était évidant que je me trouvais dans le même état qu'elle, bien trop euphorisé pour pouvoir songer à dormir. Elle parlait et je n'admirais que ses lèvres, rêvant de me laisser aller à un rapprochement des plus intimes. Lorsqu'elle eut finit sa phrase, et ayant réfléchis à vitesse grand V sur comment prétexter les effets de l'alcool, je penchais la tête sur le côté, faisant mine de rêvasser. Nous étions déjà assez près l'un de l'autre, moi ayant pensé à faire en sorte que cela arrive. Je m'avançais alors, jusqu'à atteindre son visage. Sans plus de cérémonie, ma main se posa sur sa joue et mes lèvres se joignirent aux siennes, l'embrassant comme s'il avait pût s'agir de ma fiancée !

Puis, faisant mine d'être gêné, je me reculais soudain, ma main restant en l'air. Je me mordis la lèvre et fit : - Oh mon dieu ! Excuse moi Eliza ! je... Je sais pas pourquoi j'ai fais ça ! d'un ton paniqué élaboré et très convainquant. Je fis quand même une grimace en imaginant le visage de mon paternel s'il avait vent de cela. Je mis quelques centimètres de distance en plus entre nous. Histoire de. - Je suis désolé ! Ne... ne dis rien à Juliet s'il te plaît. Encore moins à Joey !

J'avais vraiment un peu peur que mon père l'apprenne. Enfin, sur le coup. Elle avait des lèvres si délicieuses que je ne comprenais pas comment Joey pouvait ne pas lui céder tout ce qu'elle voulait, ni passer ses journées à profiter de son corps ! Il ne la méritais vraiment pas, et j'allais bien faire en sorte qu'elle s'en rende compte, pour choisir le vrai O'Conell fait pour elle. J'avais maintenant envie de lui faire l'amour dignement, mais il était encore un peu trop tôt. Il faudrait voir cela après New York.

Je m'excusais et Eliza me dit que ce n'était rien, et que cela ne sortirait pas de cette pièce. Là, il est clair que James Bond avait intérêt à ne rien dire du tout ! Elle prétexta que c'était l'alcool. Mais elle était tout rouge, sous l'effet de ce baiser. Elle ne m'avais pas repoussé et je savais bien qu'une part d'elle me voulait inconsciemment. Elle voulait alors aller se coucher.

- Oui... moi aussi, je pense. Désolé. dis-je comme si je l'étais.

Elle se leva et quitta rapidement le salon, toute bouleversé. Je rester un peu là, posant les pieds sur la table basse, savourant ma victoire avec un sourire non dissimulé. Que c'était bon de voir la lueur de gêne et d'envie dans ses yeux. Maintenant, elle n'allait plus me voir comme le fiston O'Conell, elle avait vu l'homme.

Quelques minutes plus tard, je rassemblais mes DVDs pour les remonter dans ma chambre. Peut-être que la soirée était finit après tout. En arrivant sur le pallier, j'entendis une dispute. Eliza devait être au téléphone, et à en juger par le son de sa voix, il devait probablement s'agir de Joey. Elle ne pouvait lui avoir dit ce qui s'était passé. Car autrement, je crois bien que mon téléphone serait déjà en train d'exploser, ou alors qu'il aurait déjà passé la porte de ma chambre ou presque !
J'entrais dans ma chambre, comme si je n'avais rien entendu. Une dispute de plus briserait encore un lien entre eux. Jusqu'à ce que toutes les ficelles de leur couple à la noix soit détruit. J'étais content d'y participer. Mais je ne pouvais malheureusement pas encore parler de tout cela à mon frère, qui lui aussi voulait voir cette mascarade cesser.

Je rangeais mes DVDs, James avec James, et le reste là où je pouvais. Mon portable clignota sur mon bureau et j'allais voir pourquoi. C'était un rappel de message. En ouvrant, force était de constater que ma belle princesse ne m'oubliait pas, même aux prises avec des larmes qui n'étaient pas sienne. Elle me demandait, dans cinq ou six message d'affilé, si j'allais bien, où j'étais et ce que je faisais etc... Je lui répondis que j'étais rentré à la maison et avait passé une soirée à regarder quelques films avec Eliza qui s'ennuyait aussi. Puis ensuite, je décidais d'aller me faire un thé, habitude prise depuis notre séjour à Londres quelque long mois en arrière.

Lorsque j'ouvris la porte de ma chambre, je tombais nez à nez avec Eliza. - Oh ! Je pensais que tu étais couché. dis-je un peu surpris de la voir ici, me fixer, devant ma porte. - J'allais me faire un thé, tu veux quelque chose ? proposais-je gentiment.

'Liz' acquiesça et me suivit. J'étais détendu, comme si rien ne s'était passé. Car moi, contrairement à elle, j'avais tout planifié du début à la fin depuis que je l'avais vu dans le salon et qu'elle m'avais proposé de rester avec elle pour cette soirée DVDs. Une fois à la cuisine, je mis l'eau à chauffer et sortis deux tasses ainsi que les sachets de thé.

- tu n'arrive pas à dormir non plus ? demandais-je comme s'il avait s'agit d'une simple insomnie. Pour ajouter ensuite : Je t'ai entendu te disputer au téléphone... J'espère que ce n'est pas à cause de... tu vois quoi !