Alors que ça Mike avait trouvé un travail, il était sur que sa sœur serait fière de lui. Il aurait enfin une bonne nouvelle à lui annoncer. Il lui dirait dès demain, comme ça, ça lui donnera l’occasion de la voir.

- Serais-tu en train de te moquer de moi ? Oui bien sur, il faut que tu me dises où tu habites pour que tu ne te retrouves pas encore emporte dans une drôle d’aventure.

Faire le chemin à deux a toujours était plus intéressant. Ça permettait de faire une coupure en le domicile et le lieu de travail.
Junie lui dit que sa prochaine petite amie aurait de la chance. Était-il si agréable que ça ? Il voyait souvent des filles quand il se promenait près des lycées et de l’université, mais aucune de l’une d’elle ne lui plaisait physiquement et il voyait directement quand c’était des pestes.

- Je comprends que tu ne veuilles plus sortir seule. Mais c’est tout de même absurde que de nos jours des gens ne puisse pas aller là ou ils veulent. Il y a de plus en plus de délinquance, puis de plus en plus jeune, je trouve ça pitoyable même si quelque fois j’en fais partit. Je n’ai jamais été fière de jouer les rebelles, j’en ai même honte et pourtant je continue.

Mike écrasa sa cigarette dans le cendrier, et écouta Junie. Mike ne s’était pris la tête avec son physique, il s’était un peu musclé pour ne pas paraitre sec, mais après il ne faisait pas spécialement attention, alors question fringue n’en parlons pas, il mettait les premières choses qui lui passaient sous la main, et c’était généralement sa sœur qui lui faisait les premières remarques, sur le fait qu’il ressemblait à rien et que ça gâché tout.

- 8h30 très bien, mais se sera plus tôt si je dois venir te chercher ! Je suis impatient, comme un gosse à la veille de noël.

Il réfléchit à la dernière phrase qu’avait dite la jeune femme, avait-il envie de partir ? Non, pas vraiment, pour trouver une maison ou son appart vide, non merci ! Il avait plutôt dit cela pour Junie, il ne voulait pas qu’elle soit fatiguée toute la semaine à comme de lui. Mike avait tendance à passer la moitié de la nuit dehors ou à trainer chez des gens.

- Je suis encore bien ici, il ne pleut pas encore, la température est agréable et ne parlons pas de compagnie, dit-il avec un grand sourire.

Le garde du corps des ruelles, un second tout aussi valorisant. Junie le voyait vraiment comme quelqu’un de positif et de bon. Le sentiment d’être apprécier par quelqu’un d’autre de sa sœur lui faisait vraiment plaisir, désormais il aurait une autre personne à qui parler de la routine et peut être se confier au fil du temps, même s’il avait déjà dit dès choses d’on il ne parlait pas tout les jours. Il espérait vraiment qu’un jour il arriverait à ne plus avoir de contacte avec les gens des ruelles de villes, comme il le démontrait ce soir, il arrivait à être adorable, intéressait et très sociable.

- Le café avant une dure journée, mais tu vends bien ton métier, tu vas vouloir m’en faire baver n’est ce pas, dit-il avec un sourire aux lèvres. Demain je serai devant chez toi à 8h et nous débuterons la journée autour d’un café.

Le serveur mit leurs consommations vides sur plateau et Mike déposa un billet et dit au serveur de garder la monnaie.
Junie proposa de décolla du bar pour rentrer, Mike ne si opposa pas, comme ça il pouvait la ramener tranquillement, et il allait découvrir où la jeune femme habitait, il devait surtout s’en souvenir pour demain matin.

- Bien sur allons-y, mademoiselle.

Mike se leva, mit ses cigarettes et son briquet dans la poche, puis remit sa veste car le temps c’était un peu rafraichit et qu’il ne supportait pas tenir ses vestes à la main. Il contourna la table et pris le bras de Junie pour assurer son chemin car désormais c’était elle qui allait le guidée. L’avenue était toujours bien éclairée, mais il valait mieux ne pas rentrer seule.

Le pire mensonge est de se mentir à soi-même

Le 34, bien sur qu’il savait où c’était, il connaissait la grande partie de cette ville comme sa poche. Le vent caresser son visage de manière agréable, il se sentait paisible, relativement calme, se sentir bien ne faisait pas vraiment partit de son quotidien.

- Le n°34, oui je vois très bien où…

Une première goutte de pluie tomba sur la main du jeune homme, mais celle qui le sortit de son délire tomba et glissa le long de la joue. Il s’arrêta brusquement, lâcha le bras de la personne l’accompagnant. Il ferma les yeux, mais que faisait-il, pourquoi un tel comportement.

Un frisson lui parcourut tout le corps, tout se brouilla dans sa tête, mais une chose était sur dans sa tête, la pitié l’avait rendu complètement fou ! Il avait été hypnotisé par une simple pitié qui l’avait totalement détraqué.
Junie pensait réellement qu’il avait un bon fond, mais il était sur qu’il n’existé pas encore. Et surtout sa rebellions était son mode de vie, c’était lui, sa personne, sa vie.
Il devait quand même raccompagner la jeune femme, il pouvait l’abandonner et il ne voulait pas se faire remarquer par les derniers passants de cette fin de soirée.

Mike avait repris le bas de l’aveugle, mais il ne se sentait pas très bien. Son corps commençait à le gêner, son calme et sa sérénité l’avait quitté. Il était redevenu, l’homme étrange qui trainait chaque soir dans les rues. La chose qu’il redoutait le plus fini par arriver, une longue sueur froide coula le long de sa colonne vertébrale. Mike prit une grande inspiration.

- On ferait mieux de se dépêcher !

Il pleuvait de plus en plus fort. Le jeune homme avait automatiquement resserré le bras de Junie, et marchait d’un pas précipité vers la maison 34. Son cœur battait de plus en plus vite, avec sa main de libre il palpa ses poches mais ne sentit pas ce qu’il cherchait. Durant le trajet il ne prononça aucun mot. Il regarda devant lui et la plaque 34 lui apparut devant les yeux.

Nous sommes arrivés ! On est devant la maison numéro 34.

Mike regardait pardon autour de lui. Il ne savait pas quoi faire, il était perdu dans son propre lui. Son attitude lui sortait pas les yeux, mais pourquoi était-il aussi con ! Il ne trouva qu’une seule à dire.

- Voilà…

était encore trop déboussolé pour s’enfuir, mais partir était un gros désir que n’arrêtait pas s’intensifier dans son corps.

Le changement avait été brutal pour le jeune Huntington, son corps avait d’une façon surprenante. Ca lui était déjà arrivé mais précédemment il s’était toujours trouvé seul ou avec une solution à porté de main. Mike savait que sa réaction avait fait peur à Junie et que celle-ci c’était montrée distante et silencieux sur la fin du trajet.
Il sentit en elle un soulage quand on arriva et qu’elle pue retirer son bras de l’étreinte du jeune homme, d’ailleurs une fois libre elle s’éloigna un peu de lui. Dorénavant, la pluie tombée fort sur eux.
Le jeune délinquant se sentait con, il était perdu sous la pluie sans savoir quoi faire, puis désormais la jeune femme allait se méfier de lui. Il ne voulait pas se retrouver seul dans cette état, il réfléchit, mais aucune solution intelligente ne lui venait à l’esprit. Il s’énerva, mais réussit à se calmer rapidement, il devait réparer la connerie qu’il venait de commettre.
Junie c’était arrêtée à sa dernière remarque. Elle répondit, c’était le moment ou jamais de saisir l’occasion.

- Je suis désolé, si je t’ai effrayé ce n’était pas son intention. Je me sens stupide, j’ai eu un passage à vide, et je me suis perdu.

Il essayait de faire sentir de la douceur dans sa voix, un fit quelque pas en direction de jeune femme. La fraicheur de la pluie, lui permit à présent de réfléchir plus vite et de se contrôler entièrement. Le jeune huntington fit les derniers pas qui le séparait de Junie, il passa la main dans ses cheveux trempés pour dégager son visage.

- Excuse-moi pour tout à l’heure. Mike s’approcha un peu plus. J’aimerai passer encore un peu de temps en ta présence. Je ne me sens pas de rester seul.

Le jeune homme resta là à quelques centimètres de la jeune femme, à attendre une réaction. Il espérant avoir été assez convaincant.

La jeune aveugle ne répondit pas tout de suite, ce qui stressa légèrement le jeune homme. Mais l’attente de Junie en value le coup, elle voulait bien de sa compagnie pour un peu plus longtemps. Il sourit intérieurement, une vague de confiance l’envahit, désormais il devait faire attention de ne plus déraper, au fond de lui il savait qu’il n’aurait pas droit à une seconde chance.
Junie ouvrit la porte de chez elle, alluma la lumière et le laissa entrer. Mike fit un pas vers l’intérieur et souffla un léger merci puis il s’écarta pour qu’elle puisse fermer la porte. Il regarda tout autour de lui, il avait toujours était un garçon très observateur, c’était un intérieur intéressant. Il se laissa entrainer vers le salon, qu’il regarda de haut en bas, elle lui montra le canapé.
Mike baissa la tête, il était dans un état pitoyable.

- Tu n’as pas peur de je pourrisse ton canapé en m’asseyant dessus, trempé comme je suis.

Il regarda junie partir vers la cuisine, avait t’elle besoin de réfléchir un bon coup, peut être, mais maintenant qu’il était ici, elle devrait faire avec.

- Euh, oui je veux bien un verre d’eau, et est ce que tu aurais une serviette pour que je puisse me sécher un peu.

Mike ferma les yeux en attendant le retour de Junie, il devait paraitre le plus calme possible et relativement à l’aise, mais pas trop non plus. Un certain nombre de questions revinrent à l’esprit du jeune Huntington, il profita du laps du temps laissé par la jeune femme pour tenter d’y répondre maintenant et paraitre le plus naturel possible quand elle reviendrait. Devait-il se laissa une nouvelle fois amadouer par elle, pour savourer ce qu’était une soirée normale. Ou devait-il être un salopard ?
Son choix se fit rapidement lorsqu’il aperçut la jeune Fynes revenir près de lui.

Les gens ne peuvent pas se blesser eux-mêmes aussi profondément qu'ils peuvent blesser les autres.

Désormais, le jeune délinquant se trouvait sur le territoire de la jeune femme, et cela allé le rendre encore plus vigilant. Il était fier (sans vouloir se venter) d’avoir réussit à se maitriser aussi vite et en étant aussi crédible.
Il ramena Junie à la réalité lorsqu’il lui fit remarquer qu’il était trempé comme une soupe et qu’il ne voulait en aucun cas salir sa maison. Celle-ci était dans la cuisine, Mike attendait sagement dans le salon, il ne voulait prendre le risque de faire une connerie. Après quelques minutes Junie revint dans la pièce, ses vêtements étaient complètements collés à sa peau, on aurait pu croire qu’elle était tombée dans une piscine. Cette-dernière posa deux verres et un pichet sa la table ornant le centre du salon !

L’aveugle lui montra le chemin de la salle, et prit le chemin de sa chambre. Mike ferma la porte derrière lui, il trouva une serviette propre, il enleva son sweet et par chance son tee-shirt était à peu près sec. Il passa la serviette sur sa figure et s’essuya les cheveux avec énergie. Quand il se regarda dans la glace, il rire lui échappa, ses cheveux partaient dans tout les sens. Il les laissa tel quel comme ça ils s’écheraient plus vite. Le plus gros problème était son jean, celui-ci était plus que trempé et il faudrait du temps avec de le faire sécher. Il laissa la serviette et son sweet sur le bord du lavabo.
Le jeune Huntington ouvrit la porte et marcha jusqu’à l’entrée du salon, Junie si trouvait déjà, il constata qu’elle s’était entièrement changé et qu’elle avait une meilleurs allure car son visage trahissait moins le manque de confiance qu’elle avait lorsqu’elle avait fini par le faire entrer.

- Euh, tu n’aurais pas un pantalon oublié par un de tes ex qui trainerait quelque part dans un placard. Dit-il en montrant son jean du doigt.

L’esprit de Mike avait cessé d’être encombré d’une multitude de questions sur la situation actuelle, il réfléchit juste à ce qu’il allait faire actuellement, son attitude, ses manières, ses mots…
La jeune Fynes ria de la question posée par Mike. Elle lui proposa de lui passer son jean au lave-linge chose qu’il accepta aussitôt.

- Je suis un peu gêné de te déranger autant ! Mais pour le reste ne t’inquiète pas je vais me mettre la serviette que j’ai utilisé autour de la taille. Je ne veux pas te faire plus de linge que ça.

Malgré le petit con qu’il était, la dernière phrase que prononça la jeune femme ne laissa pas Mike indifférent. Elle voulait qu’il aille bien, alors que tout à l’heure il avait faillit être odieux avec elle. Junie s’approcha de lui, mais il remarqua qu’elle laissait une distance de sécurité.
Le jeune Huntington parcouru la distance qui s’éparait les jeunes. Il prit Junie par la même et l’emmena jusqu’à la salle de bain.

- J’ai un peu honte mais je n’ai pas envie de casser ta machine, donc je préfère te laisser t’en charger (Cela signifie surtout que ce sale gosse ne sais même pas utiliser un sèche-linge).

Mike lâcha la main de Junie, il déboutonna le bouton et retira son jean, non sans galérer car celui-ci perdit l’équilibre plus d’une fois. Une fois le libéré de son jean, il le tendit à junie. Il chercha sa serviette du regard, il l’attrapa et la mit autour de sa taille.

- Oula, mais tu as en aucun cas à me remercier pour le café, et encore moins pour t’avoir ramené.

Ces parents, lui avaient tout de même apprit les bonnes manières, quand il était plus jeune, ils avaient toujours été là pour leurs trois enfants. Mike avait commencé à dérailler à la mort de son père et à devenir différent au second mariage de sa mère. Alors de tant en temps, le jeune Huntington essayait de se rappeler les paroles de son père.

La jeune bibliothécaire prit son pantalon et le mit dans la machin. Elle lui annonça qu’il faudrait une heure avant qu’il puisse récupérer son pantalon. L’idée se savoir qu’il possédait une assurance d’une heure le rassura et le mit en confiance, sur la poursuite de la soirée.
Ils reprirent le chemin du salon, il suivait la jeune femme, contourna la table sur laquelle était posée carafe et verres. Il laissa Junie s’assoir et le jeune Huntington se posa à ses coté en laissant plusieurs centimètres entre eux.
Depuis qu’il avait retiré son jean, malgré la difficulté de tache, il se sentait libéré. Il s’était sentit oppressé, il avait eu l’impression que son pantalon avait voulu l’engloutir.
Mike se pencha et attrapa son verre que Junie avait remplit précédemment. Il porta le verre à sa bouche et bue plusieurs gorgées, puis écouta la question de la jeune femme, il termina son verre avant de réfléchir à ce qu’il allait répondre.

La question paraissait peut être stupide pour Junie, elle est était pas si évidente que ça ! Elle fit énormément réfléchir le jeune homme.

-Euh… j’ai travaillé plusieurs fois, je faisais une semaine par-ci, une semaine par-là, mais rien de très sérieux ou de très utile, pour un futur professionnel. Mais la sinon ça fait environs 7 mois que je fais rien. Je traine toute la journée, j’aide un peu ma sœur et une bonne amie quand elle on du travail à faire pour les examens ou partiels. J’aime bien ça me rappelle, mes années lycées, puis j’ai gardé d’assez bonnes connaissances.

L’atmosphère c’était de nouveau adoucit encore les deux. Tout était redevenu comme au début de la soirée.
Mike était étonné que la confiance que pouvait lui accorder cette jeune femme (il dégageait peut-être d’énorme ondes positives). Mais il n’allait pas se plaindre, tout ceci arrangé bien ses affaires.

Du travail en rapport avec ses connaissances ?... Comment dire qu’il n’était pas vraiment apprécié par les jeunes qui demandaient de l’aide, car généralement il leurs avait fait une crasse, le sort avait soit était de finir dans une poubelle, soit bien pire mais il ne voulait se perdre lui-même vers se sujet de peur que son comportement ne rechange.

- Ma sœur, m’a dit à plusieurs reprisse de proposer mon aide pour un sorte de soutien scolaire. Mais je ne sais pas si ça peut être possible et si je suis capable de faire une chose pareille ! Ca me sort complètement de mon contexte habituel. Puis pour être honnête je ne sais pas si les jeune voudraient me contacter pour se genre de chose, car ici il me voit tous comme un gars qui à raté sa vie et qui passe ses journées à trainer dehors. Puis si je veux faire se genre de chose il faudrait que je me remette un minimum au niveau, mais je pense ça, ça irait vite.

Il écouta Junie avec beaucoup d’attention. Il finit son verre d’eau en l’écoutant. Elle avait un énorme coté social, qui ne pouvait laisser personne indifférent.

- Aux archives, mais avec plaisir, je suis sur que je pourrais découvrir des trucs intéressant la dedans. Dit-il avec enthousiasme. Alors un sujet intéressant tu dis !

Mike réfléchit à plusieurs reprises, rien venant, il alla dans chaque recoin de sa tête, pourquoi son esprit était-il bloqué ?

- Euh… (il était décidemment le roi des faux départs) je ne sais pas ! Glissa-t-il tout doucement.

Mike prit bien les différentes remarques de la Jeune Fynes. Elle faisait bien passer ces intentions dans le son de sa voix. C’est vrai qu’il avait toujours bien aimé rendre service, même si ce n’était jamais pour des choses extraordinaires. Les erreurs qui passé étaient-elles réparables ? Ou devrait-il changer de ville pour tout recommencer ? Au fond de lui il s’avait qu’il ne pouvait pas car certaines choses le raccrocheraient toujours à Magnolia.
Le jeune Huntington aimait le son de la voix de la jeune femme quand elle était heureuse et que les choses qu’elle entendait lui faisaient plaisir. Il en profitait car ce n’était pas tout les jours qu’il avait l’occasion d’être avec quelqu’un qui s’émerveillé de ce qu’il disait.

Mike se rappela l’offre de Junie, travailler avec elle à la bibliothèque, il n’avait jamais eu de tel occasion concernant un travail. Etait-ce cette bonne nouvelle qui l’avait fait réfléchir et changer de comportement avec d’entrer chez Junie. L’envie de changer avec t’elle prise le dessus inconsciemment. Il n’avait pas encore très bien engendré encore tout ce qui c’était passé depuis le début de la soirée, mais pourtant il lui semblait suivre un objectif bien précis.
Ce passait-il autant de choses étranges dans la tête des autres jeunes adultes ? Puis ce n’était plus un adolescent qui pouvait ce permettre de faire n’importe quoi, aujourd’hui il avait plus de la vingtaine et il avait un comportement de jeune. Avait-il peur de grandir ? Le manque d’un peur à ses coté avait –il un influence quelconque sur son comportement ?

Mike se versa un second verre d’eau, pour faire disparaitre toutes ces questions obsessionnelles. Ces gestes furent accompagnés d’une question de la jeune femme.

- Euh…oui…bien sur, je t’écoute.

Qu’allait elle bien lui demander Junie, voulait-elle le prendre à son propre piège ou se faisait-il encore des idées ?

La maison de Junie était calme, il n’y avait pas de bruit aux alentours, le silence complétait leurs blanc. Le jeune Huntington attendait de savoir ce que voulait faire Junie, il passait rarement du temps avec des personnes plus âgées que lui et il ne savait donc pas à quoi s’attendre.
Ne pas bouger ! Que voulait-elle faire, et la phrase « je ne vais pas te faire de mal » n’avait jamais eu quelque chose de rassurant. Mike ne bougea pas comme elle lui avait demandé mais surtout parce qu’il ne savait pas comment réagir face à cette phrase.

La jeune Fynes se rapprocha de lui, il sentit ses mains sur son bras. Il baissa son regard pour la regarder faire, ses gestes étaient délicats, sa peau douce. Il n’avait pas bronché à son contacte, il ferma juste les yeux quand il sentit ses mains sur son visage.
Mike ne s’entendait pas à ça, son esprit était mélangé entre la surpris et la douceur de la jeune femme. Ce laissait-il attendrir, non pas aussi facilement mais une chose était sur les gestes de Junie avaient pas laissés le jeune homme indifférent.

- Tu…tu peux arriver à de faire une image des gens en faisant juste ça ?

Et, oui l’invité était étonné de la capacité de Junie. Son attitude avait-elle était déplacé, non il ne pensait pas, et lui ne tarda pas à lui dire pour que la confiance continue de faire partie de leurs échanges.

Non bien sur, je comprends que tu es eu envie de savoir qui tu avais en face de moi. Et, je peux savoir se que t’inspire mon visage maintenant que tu le connais un peu plus ?

De nouveau la curiosité de Mike refaisait surface, il faut dire qu’il n’avait jamais encore rencontré de personnes aussi différentes que les autres. Les aveugles voyaient-il les choses différemment, leurs autres sens sont-ils réellement plus développés ?
Avait-il déjà porté autant d’intérêt pour une personne autre que sa sœur et son amie de longue date ? Non, pas à sa connaissance.

Mike s’était laissé faire aux divers gestes délicats effectué par la Junie. Un visage parfait… il appréciait son analyse, c’est vrai quand quelqu’un conclue que vous avez un visage parfait ça fait toujours plaisir. Il fut étonné de savoir que pour les non voyant son visage pouvait aussi trahir son mauvais coté.

- Je vais prendre tout ce que tu viens de dire comme un compliment ! Je n’ai une tête de méchant mais c’est vrai que je ne transmets pas forcement une confiance et aspect de gentillesse aux premiers regards. Pour ce qui est du visage parfait, je te remercie, mais je ne vais pas non plus affirmer. Dit-il en souriant. Si ça peut te rassurer je ne pense pas à avoir à me monter contre toi. Et pour être honnête je ne supporte pas les gens qui s’en prennent aux femmes.

La jeune femme c’était remisse au fond du canapé pendant que Mike se servait une fois de plus un verre d’eau. Tout ce qui c’était passé précédemment l’avais assoiffé.

Mike regarda le visage de la jeune femme bien attentivement, mais pour lui le visage devait s’accorder avec le corps et toute la gestuelle pour pouvoir bien le comprendre. Après plusieurs seconde, il se décida afin à répondre à la question.

- C’est peut être plus facile, mais trouver les bons mots pour t’expliquer ce que ton m’inspire reste difficile. Dire que tu ne dégage pas de charme serait une erreur. Après on a déjà dû te dire que tu inspires confiance et que tu es une personne accueillante. Mais je rajouterai que tu es une personne forte qui a su faire face à des choses difficiles. Et… ça me gène de le rajouter mais en voyant certaines de tes mimiques ou de tes expressions, j’ai l’impression que tu as déjà une des problèmes avec certaines personnes dans le passé. Mais je ne fais que supposer, et en aucun cas je veux de blesser ou te rabaisser.

En avait-il trop dit ? C’est vrai qu’il c’était laissé aller dans des suppositions ! Mais lui aussi voulait la connaitre.

- Pour finir je dirais que tu ne mens pas sur ton visage. Euh… du moins ce que je veux par là c’est que tu ne fausses pas tes expressions pour passer pour une autre.

Nos vies sont faites d'événements majeurs qui n'ont pas eu lieu, elles sont l'écume de ces espoirs sans suite.


*Des personnes comme moi il en existe pas beaucoup* Que voulait-elle dire par la, si c’est que l’on ne croise pas des dealers et des délinquants à tous les coins de rue, elle se trompe bien. Il y en a bien plus que ce que l’on pense. Mais ce mélangeaient-il tous comme ça au reste de la population de Magnolia ? Non certainement pas, de peur d’avoir trop vite des emmerdes ou de se faire juger par les gens dit « normaux ».
Le jeune Huntington ne possédait pas d’une vie sociale très existante, on pourrait même dire qu’il n’en avait pas. Quand il passait du temps avec des personnes appréciaient de tout le monde c’était toujours parce qu’il était en compagnie de sa sœur.

- Sache que le plaisir de cette rencontre est réciproque ! [ Houra première phrase sans faux départ \o/]

Il apprit qu’il avait bien supposé sur l’existence de problèmes passés, ce qui le rassure car la jeune pris donc plutôt bien ses remarques. DE plus en sentit dans sa voix que ce qu’il avait dit avait l’air de l’avoir changé des réponses habituels qu’on lui débité. Et il ne pouvait que comprendre qu’elle ne voulait pas étaler sa vie, même s’il était sur que se n’était pas parce que ce n’était pas le moment pour le faire, mais plutôt parce qu’elle n’avait pas su encore effacer de sa mémoire les événements. Mais une fois il ne fit que supposer… Après tout la plupart des gens on leur événement noir qui empêche de faire des changements ou de se lancer dans une nouvelle vie. Pourquoi il savait ça ? Car il vivait le sien ces temps-ci.

Un cours silence avait emplit le salon de la jeune femme, ce fût Junie qui le rompit en premier après avoir finit son verre d’eau. Il l’écouta, le sujet ne pouvait pas être oublié, non il fallait absolument qu’elle ait une réponse. Elle y serait peut être pas revenu, s’il avait réussit à se contrôler il y a… il se rendit compte qu’il avait complètement perdu la notion du temps depuis qu’ils étaient entrés dans la maison numéro 34. Il sentit dans son regard qu’elle tenait à une réponse, telle est l’expression des personnes curieuses.
Il passa une main sur son visage, c’est vrai que l’on sentait des éraflures, il ne l’avait pas remarqué et n’avait pas voulut si intéresser. Il attrapa un des pans de sa serviette et respira doucement.

- Ta délicate inspection de tout à l’heure m’a trahit. Mike fit une légère pose. Il m’arrive de me battre de temps en temps c’est vrai, mais ce n’est pas mon passe temps préféré. Et quand je t’ai trouvé dans la ruelle…

Qu’allait-il dire ? Il ne savait pas. Le jeune Huntington regarda Junie. Et il sut… ce soir il ne mentirait pas sur ce point, même si ça pouvait lui nuire.

- Je dirais plutôt quand tu m’as trouvé dans ce lieu sordide, parce que c’est le bruit que tu produisais avec ta canne que m’a fait revenir à la réalité. Mais qu’allait-elle pensé, il était complètement fou de faire ça. Je m’explique plus tôt dans la journée, un groupe de gars est venue me voir, et je n’ai eu seulement le temps d’apercevoir leurs poings se lever. Et je ne sais combien de temps plus tard tu m’as soi dis-en réveillé. Il s’arrêta. Il l’avait dit, mais il savait qu’au fond il n’avait pas répondu à la question, alors il prit une seconde inspiration et termina.
Ce que je faisais,…je dealais.

Devait-il se sentir mal, ou bien il ne savait pas ! Une seul chose était légèrement moins flou, c’est que pour qu’il ait déjà dit cela, c’est que la jeune femme ne l’avait laissé indifférent tout au long de leur rencontre.