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| There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn | |
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Auteur | Message |
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Nombre de messages : 1854 Inscription : 11/05/2010
| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Mer 15 Juin - 20:07 | |
| Il jouait le jeu, et à fond. Amusé par la chose, aussi ridicule soit elle, Chrisitan se défoulait sur la large scène sans faire attention à se qu’il faisait vraiment, se moquant même de lui-même quand il faisait des pas de travers. Pas de prise de tête, juste du fun, et c’était pas pour lui déplaire. Mya Cleavers, ça « friendennemy » se débrouillait pas mal dans la matière d’ailleurs, comme l’hôte des lieux et Orlane en fait au passage, Jay tachait de répondre au minimum des attentes, seul Julian paraissait un peu mal à l’aise dans l’exercice. Bref, au prochain tour il préférait passer spectateur plutôt qu’acteur, si bien quand quand ce tour se termina et que Jay proposa de former deux duos, le grand flemmard en profita pour fuir la scène et aller s’affaler sur un canapé laissé libre non loin, accompagné d’un grand soupire satisfait. C’est que ça l’avait épuisé cette affaire là ! Passant une main dans ses cheveux trempé de sueur, il s’amusa du choix de la chanson suivante : Barbie Girl. Oh non, ils étaient sérieux ? Entonnant à voix haute et de manière tout à fait caricaturales les premières phrases de la chanson culte, il finir par rire et reposa sa tête contre le dossier du canapé.
C’est la qu’il vit la silhouette de Cameron Cooper se dessiner parmi la foule des invités qui s’étaient formé autour de la scène, et tout de suite son sourire se perdis un peu, il en garda juste une espèce de grimace crispé. Au moins, il n’était plus avec Katya… Ou était elle d’ailleurs du coup ? Alors qu’il cherchait la petite blonde du regard, c’est une crinière rousse qui attira son regard. Annie McCormick venait de débouler comme une furie et agressait Jay pour… Pour quoi d’ailleurs ? D’ici à cause de la musique assourdissante et des voix de la foule qui chantaient le couplet de la chanson d’Aqua, il n’entendait pas se qu’elle lui disait, mais en tout les cas ça semblait violent. Se redressant au moment ou elle s’en allait, il vis le chanteur partir à sa poursuite et… Il sentait un mauvais truc arrivé. Se frayant lui aussi un passage vers l’extérieur, il vit Jay agripper le collier de la rousse et la traîner dehors.
- Putain mec lâche la !
Hurla t’il inutilement puisque de la ou il était personne, a part les gens qui l’entouraient et qui se tournèrent vers lui surpris, ne l’avait entendu. Poussant les malheureux de sont passage, il arriva trop tard : Jay venait de pousser Annie dans la piscine avant de retourner à l’intérieur. Christian ne s’attarda pas à le rattraper lui, mais plutôt à aller secourir Annie qui buvait la tasse. Remontée à la surface, il lui tendit sa main qu’elle s’empressa de saisir, et avec force il la sortit de la piscine.
- Hé ça va McCormick ?
De toute évidence : Non. Elle grelottait et tout le monde les regardait. Pas terrible…
- Bon viens…
L’attrapant par le bras, il contourna la maison et se retrouva dans Magnolia Street. Il fallait qu’elle rentre se changer, et peut être bien qu’elle reste chez elle au final, et lui qu’est se qu’il foutait au juste à vouloir l’aider tout d’un coup ? En tout les cas il pouvait pas la laisser comme ça.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Mer 15 Juin - 20:44 | |
| Jesse ne savait pas vraiment exprimer ses sentiments, surtout quand il allait mal. Il préférait faire face et se cacher. Mais il avait des moments de doutes où il se laissait aller avec moi, et où je pouvais l'aider au mieux. Je me sentais tellement bien lorsqu'il souriait sincèrement. Je savais repérer ses faux sourires maintenant, il ne pouvait plu se la jouer gros dur avec moi. Et j'appréciais qu'il me fasse assez confiance pour être « vrai » avec moi. Acceptant ma proposition, il prit ma main pour aller se servir un bon verre de punch ! On allait se mettre bien ! Je ne le lâchais que pour remplir les verre, le suivant à l'air libre. C'est là qu'il me fit remarquer mes pieds. Je baissais les yeux dessus avant d'éclater de rire.
- Je les ai laisser près de la scène je pense ! Je suis tête en l'air tu sais bien !
Je lui fis un grand sourire de toutes mes dents, tellement heureuse de le voir rire, même si c'était de mon étourderie. Je n'y avais même pas penser à vrai dire, c'était bien agréable de sentir le sol sous ses pieds. J'étais un peu bohème moi. Toujours souriant, Jesse me lança un regard qui me toucha. Ses yeux ne le trahissait jamais, ils étaient juste et montrait ce que lui ne voulait pas ou ne pouvait pas dire. Il me rattrapa la main pour me faire tournoyer et je me laissais faire, trouvant cela très mignon de sa part. Et il me redit, une fois de plus, qu'il avait de la chance de m'avoir, me serrant contre lui.
- Oh mon chat ! Je suis heureuse d'être avec toi p'tit frère. C'est moi qui suis chanceuse de t'avoir trouver.
Et je lui donnait un baiser sur la joue, aussi tendre qu'une mère aimante, qu'une sœur. J'étais sincère en disant l'aimer. Et comme il le savait et le dit, il pouvait bien faire tout ce qu'il voulait, j'étais là pour lui en toutes circonstances. Des images me revenaient de ces soirées à parler longuement de ses soucis jusqu'à ce qu'il me dise le fin mot de l'histoire, de ses moments heureux, de nos délires.
- Je serais toujours là ! précisais-je en insistant sur le mot « toujours ».
Je le gardais blottit contre moi. Sa présence remplissait le vide que l'absence de Jane pouvait laisser. Pas totalement non, mais au moins, je me sentais bien moins seule avec celui que j'appelais mon petit frère. Observant un instant le paysage, pensant à ma compagne, Jesse me tira de ma rêverie en me disant qu'il était réclamé. Je ne compris pas de suite et il me fallut me retourner pour voir que mon Jesse me désignait Duncan Thurman d'un signe léger de la tête. Je ris doucement en me cachant le visage dans son cou.
- Petit coquin. murmurais-je à mon ami avant de le relâche un peu. Aller, va le retrouver. Tu as ma bénédiction. Mais,... protège toi !
Je lui dis tout cela de manière aimante mais ferme. Oui, je tenais à sa santé et, comme une grande sœur, je lui conseillait de se protéger, bien qu'il le sache déjà. Je le trouvais adorable. Ce qui l'était moins en revanche, c'était les cris que l'on vint à entendre. Sans trop comprendre, je vis Jay pousser Annie dans la piscine. J'en fus choquée. Ça aurait pu être drôle, mais ça avait été fait avec tellement de méchanceté que je ne comprenais pas ce qu'avait bien pu faire la pauvre petite Annie. Et ça me plaisait pas de voir Jay comme ça, s'en prendre à une fille. Je ne bougeai pas, jetant un œil inquiet à Jesse dont j'avais saisis la main lorsque Jay avait hurlé sur la rouquine. J'avais envie de rentrer à l'intérieur, mais n'osais le proposer. Et je voulais aider Annie. J'étais partagée, mais ne voulait pas m'approcher de Jay. |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Mer 15 Juin - 21:17 | |
| Fixant les chaussures de Cameron, Katya éprouvait une profonde satisfaction soudainement, comme si vider son verre ‘sans faire exprès’ sur les chaussures du jeune homme l’avait finalement aidé à se venger de lui. Il semblait d’ailleurs plutôt furieux, mais qu’importe. Après s’être énervée contre Katya, il se détourna d’elle. Celle-ci haussa les épaules, promenant son regard sur les invités, elle regarda quelques instants les gens jouer à leur jeu vidéo, parmi eux il y avait Christian. Elle sourit en voyant qu’il se débrouillait plutôt bien, mais lorsqu’il eut fini son tour, elle fila ne voulant pas avoir à le croiser ce soir. Elle avait bien trop peur qu’il est aperçu avec Cam… Elle s’en voulait, et allait culpabiliser un bon moment là-dessus.
Elle se dirigea vers l’extérieur, ayant bien besoin de prendre l’air. Dehors il y avait, Shawn en compagnie de Lou et Kennedy, ainsi qu’Andrew et Naya de leur côté. Bien que tentée d’aller voir ces deux derniers, elle n’en fit rien, ils ne semblaient – pour le moment – n’avoir besoin d’aucune compagnie. Elle décida de rester un peu seule, pour le moment. Inspirant un grand coup, elle fouilla dans son sac à la recherche de clopes, mais malheureusement elle avait oublié d’en piquer à Julia, ce soir-là. Pourtant, elle aurait dût se douter que cette soirée ne serait pas des plus simples, et qu’elle aurait bien besoin d’avoir de quoi décompresser. Elle aurait bien voulu aller voir les autres pour leur en taxer une, mais elle se voyait mal le faire. Pas envie de voir leur gueule étonnée du genre « Mais, tu fumes toi ? » comme si ça avait été incroyable. Selon elle c’était normal, mais les autres ne le voyaient pas du même œil, que la douce et docile Katya Fitzgerald fume était bien trop étonnant. La jeune fille soupira.
Posant son regard vers le groupe, qui jouait toujours à leur jeu à l’intérieur, la blonde rit doucement, en les regardant faire. Mais soudainement, une furie rousse vint mettre le chaos dans le groupe. Annie. C’était vraiment une pote sympa mais parfois c’était aussi réellement une garce aussi. Se désintéressant de la scène, Katya porta son regard sur le petit groupe constitué de Shawn, Kennedy et Lou. Elle fût tentée de les rejoindre, mais hors mis Shawn elle n’appréciait guère les deux jeunes femmes. Enfin, elle ne connaissait pas l’une, mais l’autre ne faisait pas réellement partit de ses amies, au contraire. Elle se détourna de ces trois-là, se dirigeant vers la piscine où il semblait il y avoir de l’ambiance. Annie venait d’être apparemment jetée dans l’eau par Jay, et Christian était venu à sa rescousse. Il l’emmena ensuite sur Magnolia Street. D’un côté Katya était plutôt fière de lui, mais de l’autre, si Annie s’était fait jeter dans la piscine ce n’était certainement pas pour rien… Elle regarda la scène d’un air détachée, avant de s’avancer vers la piscine. Elle retira ses chaussures, plongeant ses pieds à l’intérieur de l’eau. Elle était bonne, ce qui lui donna envie de se baigner. Et bien qu’elle n’avait pas de maillot de bain sur elle, ça ne la gênerait pas à la limite, de mouiller ses sous-vêtements. Mais, jamais elle ne le ferait toute seule. Elle regardait l’eau d’un air pensif, attendant peut-être que quelqu’un l’a rejoigne.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Mer 15 Juin - 22:16 | |
| J'écoutais toujours Annie hurler, et certaine chose qu'elle balançait à la gueule de Jay me parurent intéressantes. Jusqu'au moment où elle en arriva à parler de Jay et d'Holden. Comment ça, Jay s'intéressait à Holden à présent ? Je lançais un regard en coin à Holden. Il était sensé être mon ami depuis toujours, et aurait du me dire s'il y avait quelque chose entre eux. On se disait absolument tout. Cela me fit un pincement au cœur. J'étais presque jaloux. Je lançais un regard mauvais à Jay, qui finit par descendre de scène et suivre la McCormick. Je soupirais doucement et me retournais vers le tableau des scores, et vit que c'était Holden et Jay qui avaient perdus. Je me retournais donc vers Holden, soudain très interessé. Il devait se déshabiller devant tout le monde. Je souriais, satisfait, tandis qu'il nous sortait une excuse complètement bidon pour ne pas le faire. J'allais lui dire qu'il ne pouvait pas se défiler, lorsque Mya nous entraina dehors, demandant à Holden un maillot de bain. Les paroles d'Annie tournaient encore dans ma tête, et je vis Jay rentrait à l'intérieur, très énervé. Mya me donnait une excuse parfaite pour pouvoir me venger.
Julian . Ouais. Viens avec moi Holden, on va chercher des maillots.
Ne lui laissant pas le temps de protester ou autre, je l'entrainais à l'intérieur, cherchant Jay du regard. Je n'appréciais vraiment pas qu'il y ait pu avoir quelque chose entre eux deux, et que mon ami ne me l'ai surtout pas dit. Une fois Jay en vu, je m'assurais qu'il regardait dans notre direction et m'approchais d'Holden, le plaquant contre un mur. J'embrassais ensuite Holden, y mettant toute la conviction que je pouvais, essayant de rendre le baiser le plus naturel possible. J'espérais que Jay regardait bien et qu'il réagirait. Je leur en voulais à tout les deux, mais ne pouvais pas me venger d'Holden en même temps. Je relâchais ensuite mon ami, reprenant ma respiration, espérant que ce baiser aurait l'effet voulu sur Jay, et que cela le rende jaloux. Bizarrement, j'avais apprécié ce baiser. Non pas que cela me dérange d'embrasser des hommes, mais je l'avais juste embrasser pour me venger. Alors pourquoi je sentais le battement de mon coeur s'accélérer ? Je regardais Holden, me demandant ce que ça lui avait fait à lui. J'avais apprécier d'embrasser mon meilleur ami, et cela me mettait mal à l'aise.
Dernière édition par Julian King le Mer 15 Juin - 23:52, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Mer 15 Juin - 22:23 | |
| Ça allait mieux, même si Jesse avait un arrière goût des événements passé, le souvenir de l’annonce du départ éminent de Naya en tête, le regard blessé d’Evane qui continuait de tourner en boucle dans son esprit, quelque chose le poussait a tenter d’aller trouver une once de joie dans cette soirée. La morosité ne lui allait pas, et il n’aimait se complaire dans cette dernière… Avec toutes ces jolies paroles que lui avait adressé Orlane, il tentait donc de remonter à la surface alors qu’elle lui promettait d’être toujours là. Sincèrement il l’espérait et ne préférait pas penser au moment ou il devrait quitter Magnolia Cresent. Il lui restait encore un an avant de ne plus avoir de raisons de rester chez Peter Mayfield, il en avait conscience.
Alors qu’il restait blottit contre elle, il croisa donc le regard du fleuriste. Il était donc la lui aussi… Il n’avait pas encore eu l’occasion d’aller à sa rencontre. Était-ce encore une coïncidence ? Duncan était constamment comme un rappel à l’ordre, et ce depuis leur ‘alliance’. Alors que Peter venait de le gifler et que dans sa tête il tentait de se promettre d’oublier le professeur, il était tombé sur le numéro de téléphone que le fleuriste lui avait donné un peu plus tôt, et depuis c’était toujours pareil. Dés que Jesse pensait un peu trop à l’ainé des Mayfield, un hasard faisait que d’une manière ou d’une autre, Duncan arrivait. A l’instant présent cela se confirmait, il y avait officiellement quelque chose de bien étrange qui les liaient d’une façon ou d’une autre…
Jesse eu un petit sourire en coin face à la réflexion d’Orlane, il se pencha vers elle en la regardant dans les yeux et glissa.
- Toujours, ne t’inquiètes pas pour ça.
Que se soit clair, il n’était pas imprudent… Embrassant la jeune fille sur la joue, il serrait une dernière fois sa main dans la sienne avant de ne se diriger vers l’intérieur. Il ne pu cependant qu’esquisser le mouvement, puisque cette décision fut arrêté au moment ou Jay venait de débouler dans le jardin, et qu’il lançait déjà Annie McCormick dans la piscine.
Sur le coup il ne su que faire, encore un peu abasourdis par se qu’il venait de se passer. Orlane re glissa sa main dans la sienne et il la resserra alors que Jay re disparaissait à l’intérieur et que Christian Livingstone tachait de repêcher la petite rousse. Il ne pouvait pour sa part faire grand-chose, ce n’était certainement pas lui qui était le mieux placé pour parler à Jay au vue de la dernière conversation qu’il avait tenu avec lui… Orlane semblait complètement perdu et son regard naviguait entre l’intérieur et l’extérieur. Quand à Annie, le grand flemmard du quartier l’entraînait déjà loin des regards, il supposait donc qu’il se chargeait de son cas.
- Va lui parler si tu veux mais fait attention s’il te plait.
Demanda t’il à Orlane par rapport à Jay, si ses intentions étaient d’aller éclaircir le sujet avec lui. Un groupe de curieux sortaient déjà dans le jardin pour voir se qui avait pu se passer dehors, ah cette envie intarissable d’être au première loges…
Après un dernier regard entendu vers celle qu’il considérait comme sa grande sœur, il retourna dans le salon, prenant le sens inverse de la plus part des invités, plus happé vers l’extérieur maintenant. Duncan n’avait pas bougé, un verre à la main et ce regard toujours aussi charmeur.
- Quel élégance ce soir mon cher Duncan…
Dit il avec un sourire en coin en le regardant de la tête au pied, un brin aguicheur. Attrapant la coupe qui était entre les mains du fleuriste, il y trempa ses lèvres en buvant une gorgé de la boisson dont c’était servi son amant sans le quitter des yeux avant d’approcher son visage du sien. Il n’y avaient plus que quelques millimètres qui séparaient leurs lèvres alors que Jesse fixait maintenant celle de son partenaire. Ca l’amusait soudainement beaucoup, l’alcool aidant dans cette euphorie intérieur soudaine, il avait trouvé se qui le ferait oublié complètement ses soucis l’espaces d’un moment.
- Le bureau de madame Turner… ?
Suggéra a voix basse t’il en relevant les yeux vers ceux de Duncan.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Jeu 16 Juin - 19:02 | |
| De là où j'étais je n'avais pas entendu ce que Jesse avait dit à Orlane mais je sentais que cela me concernait d'une manière ou d'une autre. On avait tous les deux un espèce de lien qui faisait que l'on avait envie tout le temps envie de faire plus ample connaissance en se voyant. J'attendais donc patiemment que mon amant me rejoigne m'occupant par les exclamations qui fusaient suite au petit spectacle donné. D'ailleurs j'entendis brièvement que celle qui avait fini mouillé s'était fait emmené par Christian. Quel petit coquin cette marmotte... Alors que j'allai reboire une gorgée mon jouet préféré fit son apparition me complimentant au passage. J'étais toujours élégant voyons. Je lui fis un sourire en répliquant :
- Il faut bien plaire dans ce monde
Le jeune Gallagher s'autorisa tout seul à prendre mon verre et à déposer l'empreinte de ses lèvres dessus. Nos regards ne se quittaient pas et je sentais nos visages se rapprocher comme si une entité nous poussaient l'un contre l'autre. Pensant que mon mignon allait m'embrasser une pointe déception se peignit sur mon visage mais rapidement balayé par une proposition des plus intéressantes qui venait d'atterrir dans mes oreilles.
- Ca ne se refuse pas de visiter le mobilier de Madame Turner
Répondis je sur le même ton avant de l'embrasser chastement tout en prenant sa main. Comme un couple qui allait s'isoler dans son coin, je l'emmena vers les escaliers. J'ignorais où se trouvait ce fameux bureau mais soit, le cluedo était un chouette jeu. |
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Nombre de messages : 10628 Etudes/Metier : pas grand chose Inscription : 29/12/2007
| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Jeu 16 Juin - 19:22 | |
| Pourquoi le regardait il tous comme ça ? C'était normal de l'avoir jeté dans la piscine non ? Après ce que cette salope venait de dire, n'importe qui aurait pas laissé passer ses attaques. A peine Jay venait il de mettre les pieds à l'intérieur qu'il entendit vaguement que son duo avec Holden avait perdu le jeu. Évidemment quand on était déconcentré par une rouquine...Le chanteur chercha son collègue de danse des yeux et il le vit, mais pas tout seul et surtout dans une positon qui ne lui plaisait guère. Toujours énervé Jay ne chercha pas à savoir si les deux avaient vraiment une relation mais le fait est que sur le coup le beau brun se sentit trahi par le blondinet. Rapidement il parcourut la distance qui séparait le "couple" et attrapa violemment Julian par le col avant de le plaquer contre le mur sans douceur.
- Ne le touche pas !
De quel droit s'occupait il de la vie d'Holden ? Aucun et c'était loin d'être son soucis premier. La seule chose certaine c'était qu'il avait mal et la première chose penser était de faire payer sa douleur au détonateur. Tenant toujours sa victime par le col Jay lui foutu des droites tout en le traitant de tous les noms. Puis le chanteur tendis le bras pour attraper une bouteille vide qui trainait à côté. Ce dernier la leva et l'abattit violemment contre le mur, déviant à la dernière seconde. Les bouts de verres volèrent en éclat coupant brièvement le visage des deux garçons. Les yeux vides, Jay lâcha la bouteille qui finit de se casser par terre et en fit de même avec Julian avant de détourner les talons vers la sortie. Il était temps de rentré oh oui.. |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Jeu 16 Juin - 20:20 | |
| Adam avait beaucoup hésité avant de sortir de chez lui pour se rendre à l’anniversaire d’Holden. Il avait entendu partir ses colocataires l’un après l’autre mais était resté dans sa chambre sans faire de bruit le regard dans le vide en essayant de faire taire la colère en lui. Il était furieux depuis plusieurs jours déjà ne parlant plus beaucoup et restant toute la journée dans sa chambre en essayant de s’occuper l’esprit le plus possible pour ne pas penser à ce qui s’était passé ce soir là. Il avait pesé le pour et le contre et avait décidé qu’une conversation s’imposait avec Holden c’est vrai que le jours de sa fête d’anniversaire ce n’était peu être pas le meilleur moment mais le blond esquivait Adam et le fuyait comme la peste ce qui mettait Adam encore plus en colère et malheureux aussi mais cette dernière émotion n’était rien comparé à la fureur qui l’habitait.
Après avoir pris une douche et enfiler un jean et un tee shirt il avait attrapé une veste et dévaler les escaliers prit ses clés et son portable il sortit et claqua rageusement la porte d’entrée et se dirigea d’un pas énergique vers le numéro 23 avec la ferme intention d’avoir une discussion avec le maître des lieux. Rapidement il arriva à destination où la musique se faisait entendre. Montant rapidement les marches du porche il rentra sans frapper c’était mal élevé mais il n’était pas d’humeur à attendre qu’on lui ouvre ni de voir un visage souriant et surexcité le saluer. Il pénétra dans le hall et posa sa veste à coté des autres après avoir mis ses clés et son portable dans les poches de son jean et respira un bon coup avant de rentrer dans la pièce principal ou devait se trouver la plupart des gens dont la personne qu’il ne voulait plus jamais voir et lui demander des explications en même temps.
La fête battait son plein Adam le visage fermé et agressif slaloma entre les personnes présente sans saluer personne il était là pour parler il n’avait pas envie de faire la fête pas en ce moment pas avec tout ce qui tournait dans sa tête. Il regardait autour de lui en quête d’Holden ou au pire de ses colocs qui sauraient sûrement où il se trouvait mais personne à l’horizon. Soupirant et se retenant de hurler sa frustration il continua de les chercher. Il vit un attroupement se faire vers l'extérieur repoussant les autres il se fit un passage et se retrouva dehors a coté de la piscine. Il apperçu Holden en compagnie de Julian, qu'il m'aimait pas vraiment et qu'il méprisait mais il devait chopper Holden alors il ne se préoccupa pas des personnes qui était avec lui. Il se dirigea vers eux quand il s’arrêta net devant le spectacle qui se déroulait devant ses yeux Julian venait de coller Holden contre un mur avec son consentement ou non cela n'était pas très clair et l’embrassait goulûment. Adam sentit le dégoût prendre le dessus sur sa colère un goût immonde dans la bouche il restait sans bouger devant ce qui se déroulait sous ses yeux. Il s’était donc trompé sur le compte d’Holden s’était une sale traînée au même titre que Gallagher et cela lui fit presque mal de s’être trompé à ce point là mais la colère et le dégoût était plus fort. Il se remis en marche pour aller chercher Holden et le traîner hors de la pièce de gré ou de force mais il fut devancer par Jay qui se mit à cogner Julian au visage en l’insultant et finit même par casser une bouteille contre le mur juste à coté de leurs visages quand Holden sembla se réveiller et attrapa le bras de Jay en hurlant d'arrêter. Le chanteur lâcha sa proie et se détourna et se retrouvant face à Adam. Ce dernier était content il aurait adoré être à sa place Jay avait juste été plus rapide que lui. L’arrêtant au passage il regarda son visage sans expression.
Je vois que tu t’amuses sans moi ! Il n’a eu que se qu’il méritait. Viens je vais t’aider à trouver ton manteau et essuyer le sang que tu as sur le visage.
Il jeta une dernier regard à Holden qui était en train de hurler sur Julian de se réveiller mais n'y prêta pas attention préférant se concentrer sur Jay.
Dernière édition par Adam Reevers le Jeu 16 Juin - 21:03, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Jeu 16 Juin - 20:39 | |
| J'avais perdu. Humiliation totale surtout que je n'avais pas pour habitude de perde. Mal à l'aise je reculais essayant de convaincre mes deux amis que je ne devais pas me déshabiller pour raison "sanitaire". Heureusement Julian et son sourire sadique ne purent pas réagir car Mya nous faisait descendre de scène avant de lancer l'idée de ce baigner en demandant des maillots de bain. Je soupirai intérieurement de soulagement, je n'aurai pas à me promener en sous-vêtements toute la soirée. Julian dont le visage était redevenu neutre, donc plus rassurant pour moi, lui répondit que nous allions chercher les maillots. Ce dernier m'entraina par le bras sans me laisser le temps de répondre à Mya. Je lui lançait donc en me faisant tracter:
"On se retrouve dans la maison extérieur à coté de la piscine je vais emprunter à maillot à Kennedy!"
Je me retournai vers Julian qui marchait d'un pas décidé. Il avait tellement envie de se baigner? D'ailleurs il fallait que je trouve Jay pour le prévenir que j'allais me baigner. Je me souvins qu'il était parti à la poursuite d'Annie. Je priais silencieusement qu'il n'est rien fait de mal à la jeune rousse impulsive bien que je devrai avoir lui aussi une discussion sérieuse avec elle. Un mouvement parmi mes invités attira mon attention. Tous convergeaient vers la piscine. Je tournai instinctivement la tête dans cette direction cherchant à comprendre ce qu'il s'y passer. Je ne voyais rien et Julian continuai à m'entrainer, je devais lui dire de s'arrêter. Je n'eus même pas le temps de me retourner vers lui pour concrétiser ma pensée que je me retrouvais plaqué contre un mur. Je relevai mon visage vers Julian pour protester:
"Julian qu'est-ce que..."
Ne me laissant pas achever mon ami vînt coller ses lèvres contre les miennes, maintenant fermant mes poignets contre le mur et son corps contre le mien. Je gardai les yeux ouverts de stupéfaction. Un mouvement de tête de Julian autant pour intensifier mon échange que m'y faire participer me fis fermer brutalement les yeux. Une minute et mon ami me relâcha en s'écartant doucement de moi et reprenant sa respiration. Je portai doucement ma main à mes lèvres, les yeux dans le vides tournés vers le sol. Nan, je n'avais pas rêvé, mais qu'est-ce qui lui avais pris. Était-ce à cause de la tension qui régnait toujours entre nous qu'il avait fait ça? On était pourtant ami non? A présent je douter que ce soit le cas. Je relevai doucement la tête en même temps que ma main retombait lentement de mes lèvres, pour poser mes yeux perdues sur son visage.
Je n'eus cependant pas le loisir de déchiffrer sur son visage ce qui l'avait posé à m'embrasser. Jay déboula dans mon champ de vision plaquant à son tour Julian contre le mur avant de crier à ce dernier de ne pas me toucher. Je m'écartai de ce même mur et de mes deux amis de surprise. La scène devant mes yeux me tétanisa d'horreur: Jay se mis à frapper à coups de poing Julian en l'insultant de tout les noms. Je ne parvint pas à bouger tant la scène incroyable se déroula rapidement sous mes yeux. Julian affalé contre le mur, maintenu par Jay debout qui saisis une bouteille vide. Il la fracassa contre le mur projetant des éclats de verre sur nous. Un éclat m'entailla la joue me faisant recouvrir ma mobilité. J'attrapais le bras du chanteur en hurlant:
"Jay arrête!"
Le chanteur stoppa son geste, les yeux vides avant de lâcher tout et de se dégager. Sans un mot de plus, il tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Julian lui s’écroula au pied du mur. Je me précipitai vers lui au sol. Le redressant en le prenant contre moi. Les larmes aux yeux et la voix nouée je le suppliais:
"Oh non, Julian.. Julian.. Ouvre les yeux, Julian..." |
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Nombre de messages : 10628 Etudes/Metier : pas grand chose Inscription : 29/12/2007
| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Jeu 16 Juin - 21:25 | |
| Ne se préoccupant absolument pas de l'état dans lequel Jay avait rendue Julian, le chanteur préférait déguerpir rapidement avant que quelqu'un ai l'idée saugrenue d'appeler les flics. Malheureusement son plan devait être revu car il fut stoppé par Adam qui devait sans doute avoir tout vue. Mais contre toute attente ce dernier le félicita. Pour le coup la colère de l'ancien Dom Juan retomba laissant place à la surprise qui se traduisit par un levé de sourcil puis un haussement d'épaule face à la proposition de son ami. Après tout il n'avait plus rien à faire ici alors autant rentrer. Trainant les pieds Jay alla chercher sa veste et celle du batteur qu'il tendit à ce dernier avant de remettre la sienne. Sans jeter un regard derrière lui, il sortit de la maison et la nuit fraiche lui fit un bien fou. Toute la tension redescendit lui fit rendre compte de ses actes, il ne regrettait pas d'avoir mit Annie à l'eau, celle la c'était mérité mais pour le cas de Julian...c'était sans doute exagéré. D'un coup Jay se sentit ridicule et en plus de ça il devait avoir rompu son amitié avec Holden en agressant le King.
- Je suis un monstre...
Lança t-il d'un ton détaché tout en marchant vers la maison numéro 7. Julian avait eu de la chance de ne pas avoir reçu la bouteille de plein fouet et ça n'était aucunement du aux cri d'Holden qui lui disait d'arrêter. Ca lui était revenu, comme ça, en parallèle. Jay sentit les larmes montés à ses yeux et se retint tant bien que mal de les laisser couler. Hors de question que Adam le voit pleurer.
La suite ici
Dernière édition par Jay Black le Mer 17 Aoû - 22:45, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Ven 17 Juin - 16:03 | |
| A peine était-elle arrivée qu'une jeune ado métisse avait débarqué au milieu des quatre jeunes gens et avait fait un gros câlin à Lou avant d'entraîner Andrew ailleurs. Ok d'accord, Kennedy n'avait pas tout compris à ce qui venait de se passer en une seconde et demi là. Déjà elle ne savait pas qui était cette nana. Elle avait bien envie de demander « Euh c'était qui, elle? » à Lou et Shawn, mais elle allait encore passer pour une cruche. Ça devait sûrement être une ado du lycée de la ville, et vu comment elle se pavane, elle avait l'air d'être populaire et sûre d'elle. Kennedy manquait d'ados dans son entourage. Elle parlait plus à des gens qui avaient la vingtaine, c'était dommage. Elle prenait un coup de vieux, tout à coup. Elle se rappela alors quand elle avait passé ses examens. Elle qui avait toujours été bonne à l'école avait paniqué devant ses copies et n'avait même pas obtenu de mention. Ses parents l'en avaient d'ailleurs sévèrement punie, et elle en avait été traumatisée, à l'époque. Kennedy avait toujours eut ce petit truc, là. Ce trop-plein d'émotion au moindre évènement. Elle était sur-sensible et elle n'aimait pas ça. C'était la honte, dès qu'il lui arrivait un truc elle pleurait ou elle rougissait. C'te fiche !
Alors voilà maintenant elle se retrouvait là au beau milieu du jardin avec Shawn, un mec qu'elle ne connaissait pas, et puis Lou, la jolie brune qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds. Kennedy la fixa, et crut voir qu'elle avait les yeux rouges. Oh, c'était sûrement sa coupe de champagne qui devait lui monter à la tête, elle devait mal voir.. Tant pis. Cette dernière lui posa d'ailleurs une question à laquelle elle se fit une joie de répondre.
« Alors en fait non, c'est Holden qui a tout fait tout seul, enfin presque. Je voulais l'aider mais Victoria m'a obligée à aller dîner avec elle et Mark, donc j'ai pas pu être là pour les préparatifs. C'est dommage, d'ailleurs, moi j'aime bien installer, j'aurais même pu faire des trucs à manger, mais bon.. »
Euh, stop. Elle racontait pas un peu sa vie là ?
« Oh bah tiens le voilà qui arrive. »
Fit-elle en pointantdu doigt son beau-frère au loin.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Sam 18 Juin - 0:26 | |
| Je m'éloignais légèrement d'Holden, la bouche encore entre-ouverte, surpris de l'effet de ce baiser. Shit, nous n'étions qu'amis, alors pourquoi ce baiser ne me laissait-il pas indifférent ? Je n'eus que le temps de lever les yeux vers lui pour voir comme il réagissait à ce baiser que je sentis quelque chose dans mon dos m'attrapait violemment et me pousser contre le mur sans ménagement. Je lâchais un petit hoquet de douleur lorsque je heurtais le-dit mur. J'aperçus le visage de Jay, rouge de fureur, avant qu'il ne commence à me ruer de coups. Je ne réagis pas, sous le choc, encaissant simplement ses coups de poing. Je l'avais peut-être mérité... Après tout, j'avais fait ce qu'il fallait faire pour le provoquer. Et même si je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse comme ça, c'était quand même moi qui l'avait mis dans cet état. J'aurais préféré la piscine, comme Annie.
J'entendis à côté de moi un hurlement, ne comprenant pas vraiment ce qui m'arrivait ni ce qui m'entourait. C'était apparemment Holden qui criait à Jay d'arrêter. C'était gentil de sa part. Je ne sentais actuellement plus ma joue droite ni mon œil gauche. Si il continuait, c'était la commotion cérébrale. Heureusement, le cri de mon meilleur ami avait l'air de l'avoir arrêté, étant donné que je ne sentais plus les coups. A moins que j'en ai déjà suffisamment pris pour ne plus rien ressentir. J'ouvrais un œil, et vis Jay se saisir d'une bouteille vide sur la table. Ayant retrouvé mes réflexes, j'eus juste le temps de porter mes bras à mon visage, le protégeant, que déjà Jay abattait la bouteille sur le mur, à quelques centimètres de mon visage. Je sentis plusieurs éclats me coupaient la joue, et une intense douleur en jaillir ensuite.
La suite fut assez floue, je vis seulement Jay me laissait enfin tranquille. Je voulais le poursuivre, lui hurlait qu'il était un bâtard et lui mettre mon poing dans la gueule pour ce qu'il venait de faire, mais au premier mouvement de mes jambes, je m’effondrais par terre, à demi-inconscient, le voyant juste s'éloigner avant de fermer les yeux. Quel connard. Il s'en sortait bien pour cette fois. J'entendais à côté de moi la voix affolée d'Holden me marteler la tête. Je ne répondis pas, n'en ayant de toute façon pas la force, préférant me laisser aller dans l'inconscience. Tout tournait autour de moi, et je sentais mon visage me hurlait qu'il souffrait. Je me sentis soulevé, puis caler contre un corps chaud, et me laissais aller contre, essayant d'oublier la douleur qui me martelait le corps. Un grand poète disait que « le plaisir s'accompagne toujours de douleur ». Ce n'était pas de ma faute si j'avais aimé embrasser mon meilleur ami. Le plaisir n'était pas prémédité. Donc Ronsard est un connard.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Sam 18 Juin - 1:22 | |
| Je sentais Jesse se calmer à mon contact, et je devais bien avouer que je préférais le voir être bien. surtout qu'il venait de me dire qu'il savait que je serais toujours là pour lui, ce que j'avais confirmer sans attendre. Comment aurais-je pu laisser quelqu'un comme lui dans cet état ? Il était le premier à nous être venu en aide avec Jane, et depuis notre arrivée on n'avait pas pu s'empêcher de se trouver des points commun, jusqu'à notre date d'anniversaire ! alors, avec tout cela, comment quelqu'un pourrait penser que j'allais le laisser !? Mais là, je sentais bien qu'il allait falloir le laisser partir, pour ce soir. En effet, celui que je considérais comme mon petit frère venait d'apercevoir son gentil amant, Duncan le fleuriste, et l'envie de le rejoindre le gagnait, ainsi que l'envie de faire quelques coquineries qui se lisait dans ses petits yeux foncés. L'ayant conseillé, je voulais qu'il aille le voir. chacun avait droit à sa part de bonheur et je savais que ça lui faisait du bien de passer un peu de temps avec Duncan, même s il n'y avait rien de sérieux entre eux deux.
Mais c'est a cet instant là que Jay poussa la jolie Annie McCormick dans la piscine, beuglant comme un veau des insanités qui ne me plaisait vraiment pas dans sa bouche ! Il était flippant ! J'avais retenu un instant Jesse, partagée entre mon désir d'aider et la peur que Jay me faisait ressentir. Mon ami me conseilla d'aller aider. Je lui lançais un regard de remerciement avant de lâcher sa main.
- Merci. Prends soin de toi chaton.
Une dernière bise et je le regardais rentrer par la baie vitrée. Jetant un œil du côté de la piscine, je vis que Chris' avait la situation en main et je me mis à chercher Jay des yeux afin de comprendre, priant pour qu'il se soit calmer. Passant la porte vitrée, j'entendis de nouveaux cri du musicien, suivit de Holden qui hurlait le nom de l'aîné des King. Aussitôt, je m'inquiétais et cherchait d'où provenait ces effluves. Je ne mis pas bien longtemps avant de les trouver. Jay était en train de partir, croisant ma route, le regard mauvais. J'aurais bien voulu le rattraper pour lui parler, mais le fait d'entendre Holden appeler Julian comme cela me faisait réellement flipper ! J'arrivais à leur hauteur, et vit mes amis à terre. Le cœur battant, je fixais mes yeux sur eux deux, voyant bien que Julian était mal en point. J'étais pétrifier d'horreur mais mes pieds me portèrent jusqu'à lui.
- JULIAAN !! Holden, qu'est-ce qui s'est passé ??
A genoux près de mon ami, je le voyais à moitié conscient et,sans m'en rendre compte, je pris la main de Julian dans la mienne. Il saignait au niveau de la joue et, bien qu'ayant l'habitude du sang ou de toutes ces choses médicales, je ne pouvais toujours pas prendre de la distance par rapport à mes amis, encore moins lorsqu’il s'agissait de Julian, lui déjà si blessé par la vie.
- Mon bébé, je suis là, ouvre les yeux,je t'en prie ! Levant les yeux vers Holden, je lui lançais un regard comme de supplication. Je crois que ta fête est finie Chouchou, il faut qu'on sorte Julian d'ici..
Encore une fête dans le quartier qui tournait mal ! Et en plus, encore une soirée où Jay black se permettait de frapper mes amis. Il allait finir par ne plus faire partie de ces gens que j'aimais... D'abord Jesse - qui bon l'avait cherché un peu hein.. - et maintenant Julian dont je n'avais pas encore les explications, mais en quoi aurait-il pu mériter un coup de la part du musicien.... Il fallait vraiment que j'aille mettre Jay en garde, il ne me connaissait pas bien lui... On ne touche PAS à ma famille. |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Sam 18 Juin - 11:57 | |
| Je me trouvais toujours au sol, tenant Julian contre moi les larmes aux yeux. Qu'avais-je encore fait? Dans quelle situation avais-je donc encore mis mes amis? Annie devenait dingue, Jay devenait fou et Julian devenait froid... Je baissai les yeux sur son visage. Tout comme Jay sa figure était maculée de sang, je n'avais quant à moi qu'une légère lacération à la joue d'où s'ecoulaient plusieurs filets de ce même liquide rouge. Doucement, ma main alla se poser, comme sous la direction d'une force supérieur, sur le visage de Julian. Je l'observai comme si c'était la première fois que je le voyais. Tout ce sang... Comment cette seule couleur parvenait à capter mon attention? J'entrai dans une sorte de transe tandis que lentement je retirai le liquide de son visage du bout de mes doigts. Je les observai ensuite. À présent eux aussi comme mon âme avaient perdu leur blancheur parfaite. Je laissai mollement tomber ma main tandis que j'approchai mon visage du sien, les yeux plus brillants que jamais... La voix d'Orlane retentit stridente dans mes tympans, me faisant relever la tête de la victime un peu trop rapidement, comme pris sur les faits. Je clignai plusieurs fois des yeux tandis qu'elle me rejoignait au sol. Qu'est-ce que je foutais au juste? Elle me parlait, je crois, affolée précipitement, mais je n'entendais rien, n'écoutais même pas. Je me contentai de lâcher d'une voix lasse, les yeux perdus sans la regarder:
"Oui..."
Je me levai ensuite, les laissant la sans plus un regard. Je me frayai hagard un chemin entre les invités. Qu'etais-je devenu? La seule phrase que j'avais perçu était que la fête était finie. Nan. Elle ne l'était pas. Je ne pouvais l'accepter. D'aileurs Mya m'attendait, je ne pouvais la laisser patienter plus longtemps. J'essuyais ma joue d'un revers de manche, me sentant incroyablement vide. Apercevant une bouteille je m'en sasissai, la vidant entre mes lèvres. Je m'étais perdu dans le vice, le pêcher. J'avais laissé ma belle vie pur et simple à l'instant où j'avais cédé à mes pulsions. Mais comment résister alors que je m'en sentais toujours plus vivant? C'est avec elle que tout avait commencé. À présent j'étais perdu et elle était surement la seule à pouvoir me guérir de mon manque.
Je parti donc, concentré, dans la foule avant de trouver ce que je cherchai: Kennedy. J'ignorais tous les autres l'attrapant fermement par un poignet et calant mon autre main de sa nuque, puis l'embrassai goulument avant de relâcher ses lèvres. Je la lachai ensuite, m'éloignant sans demander mon reste, il me fallait le maillot pour Mya. Une minute je devais les demander à Kennedy. Je revenais vers elle lui demandant l'air de rien comme si je la croisai pour la première fois depuis le début de la soirée:
"Il me faudrai quelques-uns de tes maillots de bain, tu peux M'en prêter?" |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Sam 18 Juin - 19:24 | |
| - En tout les cas à moi tu plais beaucoup.
Souffla t’il avant de jouer avec le premier bouton de la veste de Duncan d’une main et de ne se saisir de son verre de l’autre. Il brûlait déjà d’impatience de l’emmener dans un coin tranquille et il savait que Duncan ne dirait non aussi insolite soit l’endroit proposé, alors quand il suggéra de manière plutôt directe d’aller s’occuper dans le bureau de Madame Turner, il savait qu’il ne serait en mesure de refuser cette proposition. C’était après tout la pièce emblématique de cette demeure, et aller dans une des innombrables chambres dont le maison devait disposer ne l’intéressait pas plus que ça. Lui et Duncan cherchaient toujours à monopoliser les lieux les plus incongrus pour mettre du nouveaux dans leurs affaires, « visiter le mobilier de Victoria Turner » comme venait de le dire son amant était donc une idée assez séduisante.
Duncan glissa donc sa main dans la sienne et Jesse la resserra tandis qu’ils disparaissaient tranquillement du grand salon sans que personne ne les remarque. Ils n’avaient aucune idée ni l’un ni l’autre, de ou se situait la pièce convoité, mais cela rajoutait un peu de jeu à l’histoire. Il fallait juste espérer qu’ils n’aient fermé la porte à clé se qui était une hypothèse plus qu’envisageable. Cependant ils trouveraient bien une autre idée si celle-ci s’avérait être irréalisable, il ne se faisait pas trop de soucis.
Arrivé à l’étage, ils parcourent donc le large couloir comme deux voleurs au milieu d’un coup ou la discrétion devait être reine. Duncan se chargeait de pousser les battants tandis que Jesse s’amusait déjà à jouer avec son partenaire, promenant ses lèvres contre son cou ou baladant une main impatiente sur le corps du garçon comme pour le dépêcher de trouver la bonne pièce. L’alcool commençait à lui monter sérieusement à la tête ou du moins il voulait qu’il agisse sur lui, il n’avait plus qu’une envie c’était qu’on lui offre l’espace d’un moment la possibilité de fuir la réalité, de s’oublier une bonne fois pour toute dans cette soirée ou tout s’était enchaîné de manière désastreuse dans son début. Arriva enfin le moment ou Duncan poussa la bonne porte : La dans la pénombre se dessinait le large bureau de madame Turner.
Passant le cadre de la porte en doublant son partenaire, Jesse se contenta d’allumer une lampe posée sur le bureau qu’un fin vaisseau de lumière provenant du dehors éclairait avant de jeter des coups d’œil autour de lui. L’endroit était somptueux et décoré avec goût, tiens il pourrait très certainement bien s’entendre avec la maîtresse des lieux… Retournant fermer la porte derrière Duncan, il se tourna vers lui avec un sourire qui en disait long avant de ne saisir les pan de sa veste et de l’attirer contre lui pour emprisonner ses lèvres tout en le faisant reculer vers le meuble principal. Arrivé contre ce dernier, il ôta la veste du fleuriste qu’il lança dans un coin tout en continuant de l’embrasser, retirant sa ceinture qu’il relaissa tomber au sol avant de ne s’attaquer à sa chemise. Seulement l’envie de décélérer un peu le mouvement le gagna après cette première approche précipitée, aussi bien pour éveiller la frustration que l’envie de son amant. Passant sa main derrière sa nuque tandis qu’il l’embrassait dans le cou et que sa main parcourait son torse pour descendre de plus en plus bas.
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| | | Je fais des commérages à propos des voisins
Nombre de messages : 641 Etudes/Metier : Fleuriste Love : Les plantes mais en couple avec Sam Humeur : Jovial Inscription : 28/01/2011
| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Sam 18 Juin - 22:57 | |
| Je m'occupais d'ouvrir les portes afin de trouver le lieu qui allait accueillir notre désir tandis que Jesse s'occupait avec autre chose, enfin plutôt avec mon corps. C'était loin d'être désagréable mais si monsieur continuait ça allait se faire dans le couloir ou la prochaine pièce que j'ouvrirai. Heureusement je finis par trouver le bureau tant convoité. Et il était à lui même l'image de sa propriétaire. Bien rangé et sobre, rien d'extravagant. Jesse me doubla et alluma une petite lampe pour éclairer la pièce histoire de voir un peu mieux puis revint vers la porte pour la fermer derrière nous. C'est vrai des petits curieux pourraient venir. Mon amant se tourna ensuite vers moi avec ce sourire qui ne pouvait que annoncer la suite des évènements. En un temps record je me retrouvai contre le bureau à al merci de mon mignon qui dévorait mon cou et sa main me caressant. C'était si bon que je poussa un soupir de contentement. Décidant quand même de ne pas rester passif je m'éloigna de Jesse et prit son visage entre mes deux mains pour l'embrasser sauvagement, laissant passer toute l'impatience que j'avais à essayer ce beau bureau. A mon tour, je lui retira sa veste qui alla rejoindre un endroit de la pièce et en fit de même avec sa chemise. peu importe le nombre de fois où je l'avais vu dévêtu, je le trouvais toujours aussi beau nu. Mon regard se leva vers le sien et un sourire coquin se dessina sur mes lèvres. Je me hissa sur le bureau afin d'y être assis et recula bougeant ce qui se trouvait à côté de moi par terre pour ne pas être dérangé. J'invitai silencieusement Jesse à venir me rejoindre en même temps que je déboutonnai mon pantalon dans un geste lent et précis, laissant entrevoir la belle bosse qui le déformait. |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Lun 20 Juin - 12:34 | |
| Tout allait beaucoup trop vite. Ce qui s'était passé pendant les deux minutes qui venaient de s'écouler, c'était comme si elle ne l'avait pas vécu, et encore moins vu venir. Kennedy tourna la tête, bouche bée, en direction d'une Lou elle aussi pétrifiée. Est-ce qu'il s'était vraiment passé ce qu'il venait d'arriver? Est-ce que Holden avait vraiment débarqué vers elle, le sourire en fleur et la mine réjouie, avant de l'embrasser à pleine bouche devant.. ouais devant tout le monde, et s'était cassé sans demander son reste? Kennedy n'avait rien compris à sa vie, là. Elle n'avait rien demandé, elle! Pour qui se prenait-il? Non sérieusement, qu'il aille voir ailleurs si elle y était! La jeune femme eut à peine le temps de reprendre son souffle en vérifiant autour d'elle si des gens - à part Shawn et Lou - auraient vu la scène, que son beau-frère était déjà de retour. Il était là, planté devant elle l'air de rien, avec ce même sourire insolent qui la faisait craquer à chaque fois. Il lui demanda si elle pouvait lui prêter quelques maillots de bains pour les femelles présentes. Ah ouais, comme ça? Elle avait envie de lui balancer à la figure un truc du genre « t'es sérieux là? tu te ramènes en plein milieu du jardin et tu me roules une pelle devant tout le monde, devant tous tes invités qui vont se presser de tout raconter à mon mari! Où avais-tu la tête sérieusement? Tu veux foutre ma vie en l'air? ». Mais elle se tut.
Les yeux écarquillés comme une enfant à qui on vient de dire que le père Noël n'existe pas, elle se contenta de hocher la tête et de lui dire « viens, suis moi ». Elle était tellement sonnée qu'elle en oublia de dire à Lou et Shawn qu'elle serait de retour aussitôt. Ils traversèrent le salon en silence. Et c'est toujours sans échanger un mot que Kennedy et Holden montèrent les escaliers quatre à quatre. C'est alors que la jeune femme fut prise de court à nouveau. En effet, Holden et elle se trouvaient à présent dans le spacieux couloir du premier étage, et son beau-frère venait de la plaquer brusquement contre le mur, l'embrassant sauvagement. Était-il soûl? Pourquoi l'embrassait-il à nouveau? Elle ne suivait pas tout, pourtant elle se laissa faire. Tout se mélangeait dans sa pauvre petite tête. C'était bien ce même Holden qui d'habitude en présence d'autres personnes l'ignorait totalement, la faisant passer pour la belle-soeur boulet et bonne à rien. Holden la tenait toujours en appui contre le mur avec autant de fougue. Il augmenta alors l'intensité de son baiser, se déplaçant un peu plus loin dans le couloir tout en s'agrippant à elle de tout son corps, ses lèvres toujours collées aux siennes. Il colla son corps contre le sien, ne la lâchant pas. Kennedy, elle, se laissait toujours faire quoi qu'un peu surprise. Elle répondait même à ses baisers parfois. Certes Kennedy était timide, mais c'était pas une étoile de mer non plus! Quoi que..
Puis elle recula un peu sa tête en arrière, se détachant des lèvres d'Holden avec un smouack bruyant. « Holden.. Pourquoi? » Ce qui dérangeait le plus Kennedy dans l'histoire, ce n'était pas tant ce qu'Holden faisait, mais plutôt qu'il le fasse ici, à sa fête, dans un lieu où tout le monde était susceptible de les voir. Holden qui n'en faisait qu'à sa tête l'embrassa à nouveau pour toute réponse, mais dans le cou cette fois. Il passait à la vitesse supérieure, et cela lui faisait peur. Elle ne voulait pas. Mais lui n'en avait que faire. En quinze secondes de temps, il se retrouva torse nu et elle en soutien-gorge. Quelle conne, elle aurait du en mettre un peu joli.. Celui qu'elle portait là était vieux comme le monde, et pas sexy pour un sou. Elle se détestait d'avoir mis cette horreur. Elle le jetterai dès ce soir, songea-t-elle. Finalement un court-circuit eut lieu dans sa tête et elle décida de s'en débarrasser plus vite que prévu car elle le décacheta d'une main avant de le jeter au sol, pour le plus grand plaisir des yeux de Holden à demi-clos. Holden menait la danse, c'était un dieu. Il était doué pour embrasser une femme. Bien plus que Mark. Kennedy chassa se prénom de ses pensées et cligna des yeux cinq fois de suite pour être bien certaine qu'elle n'avait plus l'image de son mari dans la tête. Tant pis, ça y est elle le savait, elle allait s'abandonner à Holden une nouvelle fois. Car oui, ce n'était pas la première fois qu'elle allait succomber à la tentation, mais la seconde. Sensuellement, les deux amants s'étaient dénudés, éparpillant dans le couloir leurs habits qu'ils avaient ôtés un à un, au risque que quelqu'un d'autre ne les voie. Kennedy était désormais en tenue d’Ève, tandis que Holden, lui, avait encore ses sous-vêtements. Holden ouvrit la porte d'une pièce que Kennedy connaissait malheureusement trop bien: le bureau de Victoria. Elle détestait par-dessus tout cet endroit, mais elle n'allait pas faire la difficile, pas maintenant, ce n'était pas le moment. Les deux collés l'un à l'autre se caressant tout le corps franchirent le pas de la porte. Tandis que, par les soins de Kennedy qui prenait son courage à deux mains, la dernière pièce de tissu que portait Holden vint rencontrer le sol, la jeune femme s'arrêta d'un coup brusque. Un spectacle des plus étonnant s'offrait à eux: deux hommes, visiblement le gentil fleuriste de Magnolia et le gay déjanté du quartier, enlacés contre le bureau de la maîtresse de maison, en train de.. Non, valait mieux pas savoir. Oh. My. God.
Dernière édition par Kennedy Smith le Lun 20 Juin - 18:38, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Lun 20 Juin - 13:53 | |
| Ce qui a de bien avec le temps qui passe, c'est que tu gagnes en expérience. Etant silencieux de nature, j'ai pris l'habitude d'observer autour de moi et il faut bien avouer avec que le temps j'avais eu l'art et l'expérience d'être perspicace rien qu'en voyant le visages des gens, leurs gestes. Bien-sûr, je ne dis pas que c'était parfait et infaillible, je pouvais me tromper. Mais j'étais quasi-sûr que Lou faisait bonne figure histoire de. Mais je ne dis rien. Je la laisse faire, après tout, qui aimerait pleurer en public et ameuter des gens autour d'elle. Ca ne fait qu'empirer la chose alors je m'abstiens de tout commentaires
LOU ▬ Ah oui je te connais. Tu es un des coloc musiciens. J'adore votre groupe ! Je m'appelle Lou, et lui c'est Andrew.
Je salue Andrew d'un hôchement de tête et gratifie Lou d'un sourire
SHAWN ▬ Oui c'est bien ça. Je suis le bassiste de Bones & Skins. Merci c'est gentil. Ca fait toujours plaisir des gens qui aiment bien notre musique
Puis d'un coup, une fille apparaît dans mon champs de vision et enlace Lou. Moi, je me sens tout con, apparemment je gêne ? La nana, elle cajole un peu Lou, kidnappe Andrew et se tire. Bah ... ? D'accord. Je cherche pas à comprendre. Y'a des gens impolis partout façon
LOU ▬ Visiblement on dérange.
Je rigole doucemenent et hausse les épaules
SHAWN ▬ Il faut croire. Elle est toujours comme ça ?
Je demande mais au fond, j'ai pas tant que ça envie de le savoir, ça m’intéresse pas en faite. Lou tourne la tête attirée par le bruit et la musique. Et c'est une très bonne question qu'elle me pose car je ne vois pas du tout quel musique est-ce. Il y a trop de bruit, ça parasite l'air.
SHAWN ▬ Je t'avouerai que je ne vois pas du tout quelle est la musique. Va donc les rejoindre à l'intérieur si tu veux. Moi je vais rester ici, t'en fais pas pour moi.
Je dis tranquillement avant de boire une gorgée de mon verre. J'ai pas vraiment envie d'aller à l'intérieur de la maison, je suis bien dehors mais je ne la retiens pas. Elle peut y aller. Ca me dérange pas d'être seul,façon je pense que je vais pas tarder à y aller.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Lun 20 Juin - 16:25 | |
| Décidément, toutes les soirées auxquelles Lou avait l'honneur de participer devenaient toutes très étranges. Après le bowling y a pas longtemps, et maintenant ça... Ce soir, c'était en partie à cause d'elle, elle avait craqué, tout le monde avait pu le voir, ce que c'était humiliant. Mais elle avait réussit à reprendre un peu du poil de la bête, grâce à Andrew et Shawn. Kennedy s'était jointe à la petite troupe peu de temps après, et Naya avait délicieusement kidnappé Andrew. Après avoir fait une petite réflexion à la métisse, Naya lui avait promis de lui rendre bien vite le garçon. Mon œil.
SHAWN ▬ Il faut croire. Elle est toujours comme ça ?
LOU ▬ Tu n'as pas encore eu l'honneur de rencontrer Naya Freeman ? Hum, ouais c'est tout elle ça.
Lou l'adorait vraiment, mais voilà elle avait son petit caractère quand même. Après ça, Lou avait demandé à Kennedy des infos sur la fête, et la jeune femme avait répondu avec un certain entrain ce qui fit plaisir à Lou. La voir un peu moins triste c'était quand même cool. Lou s'était demandé ce qu'était cette musique qu'elle entendait depuis un moment, ça venait de l'intérieur ou visiblement il y avait de la bonne ambiance. Elle était loin de s'imaginer le drame qui venait de frapper son meilleur ami...
SHAWN ▬ Je t'avouerai que je ne vois pas du tout quelle est la musique. Va donc les rejoindre à l'intérieur si tu veux. Moi je vais rester ici, t'en fais pas pour moi. LOU ▬ Non, je préfère largement rester un peu à l'écart. Je compte pas trop tarder en plus. Je me tâte juste : est-ce que je vais sauver Andrew des griffes de Naya d'abord ? dit-elle en riant.
Sans doute que ça n'allait pas tellement intéresser Shawn c'était à vrai dire des histoires de gamins, mais voilà Lou se sentait redevable, Andrew avait su la calmer quand même. En plus, avait bien vu le regard de détresse du jeune homme. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça tout de même !
Quelques secondes plus tard, Holden apparut, et embrassa Kennedy à pleine bouche comme ça sans rien laisser présager. Nan mais il était sérieux là ! Lou était bouche bée. Elle ne savait pas quoi dire, quoi penser, quoi faire ! Elle avait vraiment envie de lui dire : « Mec t'es sérieux ! C'est un peu la femme de ton frère. » mais non rien ne sortait. Elle eut une sorte d'absence, puis Holden revient -oui il était apparemment parti- et emmena Kennedy chercher des « maillots de bain », des maillots de bain, on y croit tous bien sur. Elle laissa alors ici Shawn et Lou tous les deux.
LOU ▬ Non, tu n'as pas vu ce que je viens de voir là ?
Elle regarda Shawn qui avait vu lui aussi toute la scène. On était dans la quatrième dimension ou quoi ? Lou se retourna un instant et aperçut Annie trempée qui sortait de la piscine, Christian était en train de l'aider. Bah bien fait pour sa gueule, apparemment ce n'était pas fait exprès puisqu'elle était tout habillé. Ça lui remontait un peu le moral tiens. Néanmoins, elle était toujours un peu sonnée par ce qu'elle venait de voir. Enfin, de la part d'Holden ce n'était pas vraiment étonnant en fait, mais pour ce qui est de Kennedy... Bref, elle lui demanderait des explications plus tard ça c'était sur ! Peut-être que Shawn aurait une explication lui.... Quoi qu'elle en doutait fortement.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Lun 20 Juin - 18:22 | |
| Un fin sourire en coin vint se dessiner sur ses lèvres alors que celle-ci embrassaient toujours le cou de Duncan pendant que ce dernier poussait un soupire de plaisir qui ne fit qu’accentuer son désir de le posséder. Sa propre respiration devenait plus courte au fur et à mesure que cette envie le saisissait tout entier, dire qu’ils n’avaient échangé que deux phrases avant d’en arriver la, les mots étaient décidément bien inutiles c’était leurs corps qui parlaient pour eux. Un instant Duncan se sépara de lui et leurs deux regards emplis de désir se rencontrèrent avant que le fleuriste ne se saisisse de son visage pour l’embrasser fougueusement. Prolongeant avidement ce baiser passionné, son partenaire s’occupa de le débarrasser de sa veste et de défaire sa chemise qui rejoint rapidement le reste des vêtements éparpillé au sol avant qu’il ne rompe le baiser et ne replonge son regard brun dans le sien. Quel chance il avait, il en prenait toujours un peu plus conscience dans ces instants la, même si cela avait quelque chose d’effrayant aussi, de s’attacher de cette manière à un passe temps ce n’était pas prévu.
Duncan se hissa sur le bureau alors que leur deux corps n’avaient ainsi plus aucun contact et qu’il en ressentit une certaine frustration. Joueur il déboutonnait déjà avec une lenteur toute calculée son pantalon, il allait le rendre fou si ça continuait… Se rapprochant, il fit glisser entièrement le vêtement de Duncan avant de ne détacher le sien qu’il retira pour enfin rejoindre son partenaire en l’allongeant sur le bureau de Madame Turner, la suite aurait pu être des plus prometteuse, mais la suite malheureusement ne fut celle escompté…
Déboulant dans le bureau, deux silhouettes aussi impatientes qu’eux se déshabillaient dans la pénombre et pri de cours, Jesse ne réagis pas sur le moment. C’était donc un fantasme partager que de ne faire l’amour sur le bureau de la femme la plus puissante du quartier ? Seulement l’arrêter à cet instant était bien une réel souffrance et Jesse maudit intérieurement les deux amants qui ne les avaient même pas remarqué encore. Enfin ce n’était plus qu’une question de temps, puisqu’à peine cette pensée le gagna qu’il croisa le regard de… Kennedy Smith ? Mais la surprise résidait plus dans le fait qu’elle était accompagnée d’Holden Turner. Les deux amants étaient nu devant eux, Jesse et Duncan avaient encore cet avantage de ne pas encore avoir retirer leur sous vêtements même si la main de l’étudiant était placé de manière à se qu’on devinait que la aurait du être l’étape suivante.
Alors quoi ? Que faire ? Les deux duos se fixaient sans ne pouvoir agir, si bien que, se fut nerveux, mais Jesse ne pu s’empêcher de rire… Il y avait de quoi, non ? Ils mourraient tous envie à cet instant de faire l’amour mais le hasard avaient fait qu’ils se trouvaient tout les quatre dans une même pièce, et que si Duncan et lui n’avait à se reprocher que le fait d’être entrer ‘par effraction’ dans le bureau de Victoria Turner, Kennedy et Holden eux venaient de clairement se faire griller sur leur petites relations adultères. La scène était tout simplement des plus comique…
- Bien… !
Commença Jesse en passant une main dans ses cheveux, reprenant son souffle et tachant l’espace d’un moment de mettre son envie monstrueuse de reprendre l’affaire commencée plus tôt.
- Tachons d’agir de manière sage, je suggère que les uns comme les autres fassent impasse sur se qu’ils viennent de voir.
Arriva t’il à articuler. Mais c’était foutu ils ne pouvaient pas rester dans cette position la, comme si Holden allait les laisser finir leur tache sur le bureau de sa bonne maman… Et puis il mentait quand à sa bonne intention de jouer l’aveugle sur cette affaire, l’information avait bien été enregistré et si il pouvait en tirer un jour profit il n’hésiterais pas. Ce n'était que du blabla pour sauver les meubles, briser le silence gênant qui s'était installé dans la pièce.
Jetant un coup d’œil à Duncan qu'il surplombait toujours, il l'embrassa avant de ne remettre les pieds sur le sol, tachant tout de même de regarder ailleurs que dans la direction d'Adam et Eve qui de toute évidence étaient aussi pris à court qu'eux. |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Lun 20 Juin - 20:26 | |
| J'avais grave merdé. Pire que merdé même. Comme le con, dépendant et complètent encré, à présent, dans l'immoralité et la décadence que j'étais. Après mettre éloigné de Kennedy que je venais d'embrasser. Je retournai vers cette dernière comme si de rien était pour lui demander au fait le maillot dont j'avais besoin. La jeune fille adoptant malgré elle, J'en suis sur, le même comportement que moi, oublia notre petit public pour me dire de la suivre. Je ne me le fit pas dire deux fois. Je la suivait tranquillement,montant un peu en retrait les escaliers.
Arrivé en haut, je la plaquai sans plus attendre contre le mur. Imprimant sauvagement mes lèvres aux siennes. Comme pour lui rappeler qu'elle m'avait déjà appertenu plus d'une fois et qu'elle allait encore m'apartenir. Je la serrai contre moi, l'embrassant avec plus de ferveur et d'envie encore que l'excitation me gagnait. Nous nous approchions peu à peu du bureau de ma mère doucement. La j'allai lui faire l'amour et l'emener sur une autre planète, avec moi, contre moi.
La jeune femme rompit notre échange passionel. Me demandanr pourquoi à bout de souffle. Je me lui répondis pas. Je la plaquai contre le mur. Tenant ses poignets au-dessus de sa tête d'une main, tandis que l'autre dégager ses cheveux pour me faciliter l'accès à sa gorge. J'embrassai son cou, avec dévotion amour, sentant le battement effréné de son coeur à travers la peau fne et lisse de son cou. Pourquoi m'avait-elle demander? La réponse était très simple. Parceque... J'en avais envie. Je la devorai donc, relachant doucement ma prise sur ses poignets pour des deux mains me mettre torse nu. Je voulais sentir sa peau contre la mienne et je n'avais plus de patience. Je virai également ses fringues avec la délicatesse d'une brute avide. Dévoilant un soutien-gorge intéressant... La jeune femme le vira rapidement pour mon plus grand plaisir visuelle. Je recapturai ses lèvres en posant mes mains de chaque côtés de sa potrine posant (presque) malgré moi mes pouces sur ses seins. J'achevai de la déshabiller en penant soin de tous laisser en chemin quand nous atteignames la porte. Je l'entrouvrai avec mon coude avant de la pousser plus sérieusement avec mon pieds. Pénétrant le pièce à reculons. Il ne me restai plus que mon boxer noir que ma partenaire me retirai sans plus tarderavant de se figer. Son regard était tourné vers le bureau de ma mère dans mon dos. Oh non pitié elle ne pouvait pas être là. Je ne me tournai que du buste craignant de découvrir ma mère et ne désirant pas lui montrer plus que ce qu'elle aurait déjà vu.
Ce n'était pas ma mère. Seulement Jesse et Duncan. Sur le bureau de ma mère. Je restai pentois. Réfléchissant à toute vitesse. Merde merde merde. Je me plaçait un peux mieux devant Kennedy chechant des yeux de quoi la recouvrir. Jesse quant à lui se mit à rire puis prit la parole comme si à présent j'avais envie de l'entendre se la ramener. Il proposa que nous fassions comme si de rien était. Il eu la politesse de détourner son regard de nos personnes. Ce fut suffisant pour que je passe en quatriene vitesse mon boxer qui traînait par terre. Puis avisant d'un chale pendu au petit porte menteau à l'entrée du bureau, j'attrapais ce-dernier et le collait contre le corps de Kennedy avant de lui dire rapidement mais avec fermeté:
"File les autres vont demander ou tu es. S'il demandé ou je suis tu dis que j'ai trop bu et que je vomi au toilette. Surtout tu ne les à jamais vu. Ni Jesse ni Duncan. Va maintenant je me charge de les faire taire. Allez!"
J'avais légèrement haussé le ton sur la fin de ma phrase sentant ma belle-soeur hésitante. Celle-ci s'executa néanmoins sachant mon ton sans appel. Je verouillai la porte derrière elle avant de me frotter le visage des deux mains et de faire un début de 100 pas frénétique lachant à l'adresse des deux autres voir de Jesse seulement, d'une voix excédée:
"Ptain Jesse! Nan mais le bureau de ma mère quoi! Qu'est-ce qui t'as pris!?"
J'eprouvai un certain malaise à me tenir la debout face à deux mecs qui aimaient les mecs. Mais je ne pouvais pas me laisser faire. J'avais adressé mes reproches à Jesse car mes raport avec Duncan était plus distant. Et connais l'etudiant je savais qu'il était susceptible de me faire chanter. Mais pour obtenir quoi? Je le lui demandai sans tarder complètement frustré ce que ma voix laissait apparaître:
"Qu'est-ce que tu veux alors? Dis moi vas y! Je t'écoute!"
Nan mais quel anniverqaire de merde... |
| | | Je fais des commérages à propos des voisins
Nombre de messages : 641 Etudes/Metier : Fleuriste Love : Les plantes mais en couple avec Sam Humeur : Jovial Inscription : 28/01/2011
| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Lun 20 Juin - 21:13 | |
| Tout se passait pour le mieux, il faut l'avouer dans cette anniversaire. Si à la base j'étais venu pour la star de la soirée, se serait mentir de dire que Jesse n'était pas aussi une des raisons de ma présence. Cependant ce qui se passait en ce moment n'avait pas été prévue et dieu que c'était bien ainsi. Faire toujours du nouveau et du surprenant était tout à fait excitant pour moi qui n'aimait pas la routine. Alors me retrouver là dans ce bureau et m'apprêtant à faire l'amour avec mon amant du moment sur un mobilier du même nom était tout à fait jouissant. Pour me venger de l'effet que Jesse avait sur moi et ses idées farfelus j'avais entreprit de vouloir l'exciter tel un strip teaseur, déboutonnant mon pantalon dans un geste calculé. le résultat fut sans appel très vite mon mignon vint me rejoindre et m'allongea sur le bureau. Je retins un rire et d'ailleurs il s'évanouit tout seul lorsque la porte s'ouvrit laissant entrer deux ombres qui se démasquèrent grâce à la lumière, ou à cause. Toujours est il que c'était extrêmement frustrant de se trouver coupé par un autre couple, même pas officiel d'ailleurs. Holden et Kennedy....Pauvre mari si il savait que sa femme le trompait avec son frère...sur le coup la nouvelle était plutôt cocasse et le rire de Jesse me fit participer à son hilarité sur la situation. Pour moi c'était loin d'être embarrassant d'avoir été surprit en plein câlins, bien que j'aimerai que cela cesse... Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que Jesse suggérait de faire comme si il ne s'était rien passé. Il était sérieux ? Comment faire oubliette sur deux si beau corps ? Holden ordonna à Kennedy de partir après lui avoir donné un semblant de tissu pour recouvrir son corps, lui même s'étant revêtu de son caleçon. C'était trop tard mes cocos vous avez déjà été filmé. Note hôte se mit ensuite à crier sur mon amant et son choix de lieu pour accueillir notre ébat.
- Sans vouloir t"offenser Holden....Tu comptais toi aussi partager ton corps avec quelqu'un dans cette pièce, qui est de surcroit non pas la propriété de la mère de l'un de tes invités mais de la tienne.
Jesse était descendu et à vrai dire pas que lui. Je me joignit à son action et ramassa mes affaires alors que derrière mon dos Holden faisait passer mon mignon pour un chanteur. A part vouloir coucher avec lui je me demandais bien quel profit Jesse pourrait en tirer de cette histoire qui devrait rester muette. |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Mar 21 Juin - 19:53 | |
| Quand même… Se faire prendre si près du but. Ca resterait une grande frustration dans son esprit, des occasions ils en auraient d’autre, mais pas sur que ce ne soit sur le bureau de madame Turner. Descendu de son perchoir, le garçon ramassait ses vêtements éparpillés dans la pénombre tandis que le couple en face faisait de même. A vrai dire son esprit était encore un peu embrouillé, se qui avait précédé lui paraissait surréaliste. Holden entretenait donc une liaison avec sa belle sœur. C’est bien quelque chose qu’il n’aurait pas imaginé venant de Kennedy Smith, lui qui la voyait comme une parfaite petite femme dévouée, comme quoi il ne fallait vraiment pas se fier aux apparences, il le savait pourtant plus que quiconque même mais il ne pouvait s’empêcher d’en être un peu surpris. La jeune fille quitta la pièce alors que Jesse avait remis son pantalon et qu’il tachait de reboutonner sa veste après avoir passé une main dans ses cheveux, allant ensuite planter son regard dans celui d’Holden avec un sourire tout à fait amusé. Ils faisaient donc partie de ceux qui faisaient tout pour avoir quelque chose quand ils le voulaient, avoir fait flancher la petite innocente de Kennedy c’était du beau boulot… Respect monsieur Turner. Mais celui-ci s’agitait maintenant devant lui et Duncan, traversant à grand pas la pièce, visiblement dans tous ses états. Parfait contraste avec son état à lui : serein, posé, et complètement disponible à tenir une conversation sans s’affoler. Holden perdait des points car face à ses adversaires il laissait comprendre qu’il était dépassé par les événements, il avait donc l’avantage.
- Qu’est se qui m’a pris…
Répéta t’il lentement comme si il se posait lui-même la question. Fronçant légèrement les sourcils avant d’hausser les épaules avec un sourire en coin, il jetta un bref coup d’œil à la paperasses tombé aux sol. Ils avaient mis bien du désordre, aussi bien dans ce bureau que dans la tête de leur ôte…
- Je ne sais pas si tu veux vraiment une réponse je dirais que j’avais follement envie de faire l’amour avec Duncan et que le bureau de ta mère est un lieu qui nourrit bien des fantasmes.
Ajouta t’il en enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie, contournant le large meuble en gardant une main dessus pour aller s’installer sans gêne sur le fauteuil de la mère de son interlocuteur. Au même instant Holden lui demandait bientôt se qu’il voulait, a cette réplique il haussa les sourcils, mimant une surprise sincère. Ce ne fut pas lui cependant qui répondit, Duncan s’en chargea, continua sa pensée précédente sur le fait qu’Holden lui-même était venu dans le bureau de sa mère pour continuer ses ébats. Il y avait tout un tas de pièces par ici, mais c’était dans celle-ci qu’il s’était rendu. Et c’était encore plus étrange, c’était sa mère à lui… Dissimulant son large sourire derrière une main et répriment un rire, Jesse secoua la tête avant de reprendre, croisant les bras sur le bureau, toujours assis sur le fauteuil de Victoria. Le pouvoir c’est lui qui l’avait maintenant, et c’était jouissif.
- Quel image a tu donc de moi Holden ? Je n’ai rien à te demander, du moins pour le moment. Et puis sincèrement, qu’est-ce que j’aurais à gagner à colporter cette histoire ? Rien. Je ne m’abaisserais pas aussi bas que ce site de ragots qui vous effraie tous par ici. Je n’en tirait aucun plaisir je crois, puisque je n’ai aucune raisons de faire sauter ton petit monde en éclat…
Il était tout à fait conscient qu’il faisait mariner son interlocuteur, on venait de lui offrir une nouvelle situation pour s’amuser un peu, un rôle tout à fait délicieux et il voulait en profiter un peu.
- Fait donc en sorte que ça continue comme ça. Et je m’en tiendrais à se que j’ai dit, je ne parlerais pas de cette histoire, mais garde à l’esprit qu’elle reste dans un coin de ma tête. Après je ne sais pas se qu’il en est pour Duncan…
Ajouta t’il en levant les yeux vers son amant. Silence tendu.
- Bien !
Conclut Jesse en se redressant, quittant le poste dont il avait pris possession. S’avançant vers la sortie, en passant devant Holden l’étudiant posa sa main sur son épaule pour murmurer.
- Je dois dire quand même, Kennedy Smith… C’est diabolique mais drôlement bien joué, tu m’impressionnes Holden je dois le dire. Quitte donc cette air frustré tu n’as pas de soucis à te faire venant de ma part.
Seulement la parole de Jesse Gallagher valait elle encore quelque chose. Se penchant vers son hôte, ses lèvres frôlèrent les sienne alors qu’il embrassait la commissure de celle de l’héritier des Turner.
- Joyeux anniversaire…
Souffla t’il avant de contourner Holden et de ne sortir de la salle.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Mer 22 Juin - 17:16 | |
| Le mal était fait. Pire qu'une insulte, la présence des deux hommes sur le bureau de ma mère était un véritable crime. Envie de meurtre? Oui. Comment avaient-ils osé pénétrer cette pièce? Le bureau de ma mère! La personne que j'idéalisais et aimais plus que tout. Cette fois je ne rigolais plus et eux non plus n'allait pas rire longtemps. L'alcool aidant, je ne pouvait tout simplement pas admettre cette insubordination. Je m’énervai donc immédiatement sur Jesse. L'idée ne pouvait venir que de lui! Comment avait-il pu? Je ne pouvais pas concevoir la moindre explication. La fureur me gagnait mais mon énervement lasse lui était bien bas comparé à la réelle ampleur de l'émotion qui m'aveuglait.
Le jeune Gallagher prenait un malin plaisir à me narguer, enfonçant chaque fois un peu plus le couteau. A présent je brulai de rage. Il contourna tranquillement le bureau de ma mère avant de s'asseoir dans son fauteuil. Puis toujours aussi amusé me répondit en associant dans la même phrase "ta mère" et fantasmes". J'allais le tuer, l'étriper, le crever au sol. Mais avant je le mettrai à genou et le ferai ramper au sol comme le pauvre insecte qu'il était. Je fermai lentement les yeux tandis qu'il achevait sa phrase, ressentant l'humiliation et la haine qu'il m'inspirait. Je me laissai gagner par ce sentiment, l'incrustant dans la moindre parcelle de ma peau. Il payerai à la hauteur de ce qu'il me faisait subir. Puis les rouvrant, assassins, fous, toujours avec la même lenteur, je le laissais jouir de ce moment qu'il ne retrouvait jamais. Cependant le voir ainsi installé me fit perdre toute raison. N'y tenant plus et ayant autre chose à faire par-dessus le marcher, je lui demandais excédé ce qu'il voulait. Duncan vînt interrompre mon échange avec le pauvre fou qui osait s'attaquer directement aux Turner, me reprochant de faire la même chose qu'eux alors qu'il s'agissait de ma mère à moi. Je m’intéressai brusquement à lui. Était-ce une blague? Lui aussi avait violer la pièce sacrée de ma mère mais ce permettait de me faire des réflexions?! Je le fixai d'un air glacial lui lâchant sèchement:
"Tu n'as aucune réflexion à faire, ce bureau sera le mien et en attendant j'habite ici."
Je me concentrai sur mon principal adversaire qui faisait mine d'être étonné de ma façon de le voir. Ma frustration avait atteinte des sommets encore inexplorés. Tout me réussissait. Je n'avait jamais failli. Je parvenais sans cesse à mes fins et même lorsqu'il avait fallu obtenir Kennedy, là j'avais une fois de plus réussi. Jesse m'attaquait à l'essence même de mon être. Personne ne devait s'attaquer à ma mère et exercer quelconque pouvoir sur moi. Il s'offusqua de mes mots avant de continuer à m'entailler avec ses mots. Comme si je pouvais avoir confiance en lui! Il n'avait aucune raison de faire voler mon monde en éclats, moi je les avais toutes à faire éclater le sien. Je ne répondit pas, la bouche sèche, les yeux enflammés. Il n'y avait rien à dire.
Il se leva, s'approchant fourbe, avant de déposer une main sur mon épaule. Ce contact qu'il y a encore une demi-heure m'aurait amusé à présent me révulsai. A peine avait-il effleuré ma peau que toute ma haine, ma frustration et mon méprit s'étaient mis à sortir par tous mes pores. Je plantai mes yeux dans les siens. Je le tuerai. Je ne bougeais cependant pas d'un pouce, je ne devais rien oublier de ce qu'il me faisait subir à ce moment là sinon ma vengeance par son exécution ne serai pas pleinement satisfaisante. Il me murmurait son admiration avant de me dire que je n'avais pas à m'inquiéter de lui. Je savait cependant à quoi m'en tenir. Ses lèvres frôlèrent les miennes, alors que dans un ultime coup de couteau, il vînt les embrasser à leur commissure. Je laissai le goût sauvage de ma haine qu'il avait obligatoirement emporté tant elle était vive et acérée. Il sortait ensuite du bureau laissant planer à mes oreilles son joyeux anniversaire ironique et empoisonné... |
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn Mer 22 Juin - 18:36 | |
| Kennedy était terriblement gênée. C'était la fin du monde, la honte de sa vie, la fin de sa réputation d'épouse fidèle et dévouée était anéantie. Putain, elle avait juste envie de pleurer ou de sauter par la fenêtre. Mais elle était conne aussi, pourquoi elle avait pas dit simplement "non"? Ça ne l'aurait pas tuée, de dire "NON"! Alors pourquoi ne l'avait-elle pas fait? Elle s'en voulait tellement qu'aucun mot ne réussit à sortir de sa bouche. Elle avait immédiatement détourné le regard de Jesse et Duncan. Visiblement, elle était la plus gênée des quatre. Holden lui donna un châle accroché au porte-manteau de l'entrée du bureau pour couvrir son corps. Mmh, un châle à Victoria, euh ouais bien sûr. Son beau-frère lui demanda alors de partir en vitesse. Elle n'en demandait pas moins. La jeune femme hocha la tête sans dire un mot. Elle croisa le regard de Duncan, puis de Jesse, avant de baisser les yeux et la tête, et de faire demi-tour vers la sortie. Kennedy quitta la pièce sans attendre. Elle balbutia un simple « N'oubliez pas de remettre tout en place » à voix si basse qu'elle était la seule à l'avoir entendu.
Elle entendit Holden qui verrouilla la porte derrière elle. Désormais elle était seule, dans le couloir. D'ici on entendait des éclats de voix provenir du bureau de Madame Turner. Kennedy pria en silence pour que personne ne monte à l'étage. Mais prier dans le sens propre du terme. Elle avait fermé les yeux et avait récité une des prières que les McClair affectionnaient particulièrement. Kennedy, malgré tous les pêchés auxquels elle était liés, était une fervente croyante, et souvent elle allait à l'Eglise. Elle s'entendait d'ailleurs très bien avec Angélique et Gaëlle. Mais là n'était pas la question. Après avoir imploré le Seigneur par la pensée, Kennedy se baissa aussitôt pour ramasser toutes les fringues qui étaient par terre. Elle était bouleversée. Un rien la mettait dans des états pareils, sauf que là, ce n'était pas rien. Elle se dirigea vers sa chambre et balança sous le lit à la hâte toutes les fringues roulées en boule. Elle rangerait plus tard. Puis elle fouilla dans sa penderie pour trouver de quoi se vêtir. Elle laissa tomber le châle au sol, puis enfila des sous-vêtements et une petite robe noire à la va-vite. Elle se peigna les cheveux qui avaient formé une tignasse ébouriffée, puis se les attacha en queue de cheval haute. Sa frange était maintenant bien coiffée et elle était à peu près présentable. Sauf si l'on prenait en compte les larmes qui avaient roulé sur ses joues.
Puis, elle sortit de sa chambre qu'elle verrouilla, et mit la clef dans son soutien-gorge. Au moins, personne n'irait la chercher là. Il faudrait qu'elle pense à remettre tout en ordre avant que Mark ne rentre. Elle parlait bien sûr du châle de Victoria et des fringues de Holden sous le lit. La jeune femme, abattue, appuya son dos contre le mur du couloir et se laissa glisser le long du mur jusqu'à atterrir les fesses sur le sol. Ça y est, elle pleurait. Qu'est-ce qui lui avait pris? Holden lui avait demandé d'aller dire aux invités qu'il était en train de vomir pour avoir trop bu d'alcool. Mais elle n'avait aucune envie de descendre et de les voir. Elle avait simplement envie qu'ils se cassent tous et qu'ils rentrent chez eux, elle ne voulait plus les voir. Elle avait hâte que cette soirée se finisse, et si elle devait passer la fin de soirée assise par terre toute seule dans le couloir, eh bien tant pis. Kennedy entendit à nouveau des cris provenant de la pièce voisine. Au bout de quelques minutes, elle vit Jesse quitter la pièce, et aperçut Holden dans l'encadrure de la porte. Kennedy n'osa pas croiser leur regard et baissa les yeux vers le tapis.
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| Sujet: Re: There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn | |
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| | | | There is still no cure for the common birthday. ~John Glenn | |
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