C'est ma peine maximum [ With Kayla]

Admin et Roi des Lemons

- Euh...il y a quelqu'un ?

Invité

Je me rendais à l'église, de mauvaise humeur (intérieurement), en portant une immense boîte de cierge. 500 cierges de 40g pièce, oui faites le calcul, ça donne 20 kg encombrants! La raison à ce soudain réapprovisionnement colossal, tenait du fait que mon idiote de sœur (Angélique la vierge évidemment), avait une fois de plus oublié son devoir envers l'église. Du coup j'avais du accepter la mission avec un grand sourire, la barbe.
C'est donc mentalement fatiguée que je poussais la porte de l'église avec mon dos. Je me retournai (un peu trop) rapidement et me pris un obstacle inattendu. je reculai de surprise et perdis l'équilibre. Je tombai dans un immense fracas avec la boîte qui m'échappa et déversa joyeusement son contenus sur le sol et moi même. La honte... J'entendis les protestations des fidèles. Je relevai la tête pour voir qui avait été assez idiot pour rester debout dans le chemin... Ce fut le choc. Jay Black!!!!??? LE Jay Black??!!! ~C'est pas possible...~ Pourtant je me l'étais pris de face. Ce n'était donc logiquement pas un mirage. Je restai là par terre, à le fixer comme une ahurie. Une bonne minute gênée passa avant que je puisse reprendre la parole:

"Tu... Tu... Tu faisais quoi derrière la porte???

J'aurai mieux fait d'attendre une minute supplémentaire. Non mais sérieux Kyliie! Déjà tu bégayes mais en plus tu es toujours par terre avec tes cierges! Je baissai la tête gênée après cette constatation. Je n'avais jamais eu si honte de ma vie. Tout ça à cause de ce Don Juan! Si mon père me voyais il en ferai une crise cardiaque. Je venais d'enfreindre deux règles très importantes à savoir me donner en spectacle et me trouver à moins de 5 mètres de Jay Black. Jay Black! Je relevai brusquement la tête pour regarder mon agresseur, me souvenant lui avoir posé une question...

Admin et Roi des Lemons

- Oups...pardon

- Bah en fait je t'attendais, enfin pas toi particulièrement mais l'un de votre famille. Mon médecin m'a dit que ça m'aiderait de venir à l'Eglise

- Je met ça où ?

Invité

Suite à mon impact avec Jay, je me trouvais toujours les fesses par terre au milieu des cierges. Tout en s'excusant il les ramassait sans me jeter le moindre regards. Il paraissait beaucoup moins diabolique que ce qu'on m'en avait dit. Je crois que je me laissais attendrir le temps d'une seconde. Quand il eu terminé, il m'attrapa la main et me releva sans la moindre difficulté. Je me stabilisé puis sa main quitta la mienne. Il me répondit qu'il était là sous les ordres de son médecin. Puis attrapant la boîte, me demanda où fallait-il la mettre. S'il croyait pouvoir m'enrouler avec cette attitude serviable il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au coude! J'avais entendue qu'il avait voulu coucher avec Gaëlle qui, en courant, c'était sauvée (courageuse...). Je lui fis un grand sourire, égale à moi même, et lui répondis:

"Par ici, il y a le débarras à l'étage."

Je lui fis signe de me suivre et le conduis dans une pièce exigu à l'étage. Elle était couverte d'étagères en érable dont l'odeur imprégnait les murs, au fond, une grande rosace projetait à l'intérieur des lumières de toutes les couleurs. Je lui désignai un espace vide:

"Tu peux la mettre la s'il te plait?" Re-sourire.

Il était grand, beaucoup plus que moi, une tête je dirai. Je n'avais pas l'habitude de me retrouver seule dans une pièce avec un mec (que je ne devais pas approcher) plus âgé que moi. Alors pourquoi je franchissais les règles qui était pourtant imposées? Tout le monde, à la maison, disait qu'il était fou et pourri par la luxure. Pourtant je ne ressentais que de la détresse à travers lui. J'eus soudainement envie de savoir pourquoi il semblait si différent de tout ce qu'on en disais. Je fis un geste dans sa direction, comme pour le toucher, mais me rétracter immédiatement. Espérant qu'il n'avait rien remarquer, je repris la parole:

"Dis... Pourquoi ton médecin t'oblige à venir ici?"

La question pourrait paraître indiscrète mais, peu importe. Je voulais découvrir ce qui se cachait derrière les impression et discours de ma famille et des résident de MC. Là il n'y avait personne d'autre. Donc il parlerait surement plus facilement.

Admin et Roi des Lemons

- C'est plutôt un conseil...que j'ai suivit même si l'église et moi on s'aime pas trop...Il m'a dit que ca m'aiderait à me sentir mieux en venant ici...je suis un peu en dépression ces temps ci

- Tu accepterais de m'aider...?

Invité

Il s'adossa contre l'étagère, le spectacle de lumières l'apaisait c'était évident. Cet endroit était mon sanctuaire d'isolement, ici le temps ne s'écoulait jamais pareil et le calme gagné vite l'esprit. Je lui demandai pourquoi son médecin l'obligeait à venir ici. son regard se posa sur moi. Mon cœur lui s'emballa. Holà tu nous fais quoi toi là? Surement de la peur, lui le loup, moi l'agneau. La comparaison me fit sourire. ça correspondait presque. Enfin l'agneau avait lui aussi de grandes dents... Je réglai mon rythme cardiaque en l'écoutant me répondre de sa mélodieuse voix de chanteur. Apparemment (il me corrigeait) il venait sur simple suggestion, enterrant la hache de guerre entre lui et l'église, pensant trouver une aide à sa dépression. Ou plus exactement que je l'aide. Je souris, décidant d'être la personne cachée derrière le masque sage, je lui rétorquai:

- Dépressif?! tu rigoles j'espère espèce de tombeur à la noix! Tout le monde ma dis de me méfier de la bête féroce que t'es, et moi, je tombe sur un gentil dépressif, qui en passant ferai mieux de pas l'être, qui me demande de l'aide! Je le pointai du doigt, Ok... je t'aide, en échange tu me dis tout et tu m'apprends à jouer de la guitare!"

hé paf le chanteur! Maintenant tu vois qui je suis! Qui j'étais... Je devenais folle. Toutes ces années à conserver mon sourire, en me tenant correctement et en ne laissant paraître que la piété et la simplicité. Ce gars été dangereux, il était le premier. Le premier que je laissais voir après le mystère qui m'entourais selon les gens. Tout en réfléchissant, j'avais abaissé mon doigt, très lentement, prenant pleinement conscience de mon acte. J'en oubliai presque que ses yeux était toujours braqués sur moi. Je levai précipitamment les yeux, qui s'accrochèrent au siens. Les regards clairs comme le siens, gris bleu je dirai, non acier, était toujours fascinant. J'y plongeai sans m'en rendre compte, totalement hypnotisée. en moi quelque chose changeait et bizarrement à cet instant je ne ressentais que de la chaleur...

Admin et Roi des Lemons

- D'accord j'accepte le deale

- Alors...j'étais dépressif après la mort de mes parents c'est pour ça que je suis allé à l'hôpital. Tu as entendu parler de la fête des Hamilton ? Ca a mal tourné et je suis tombé du toit pour sauver une fille qui allait sauter

- J'ai failli crever et depuis je broie un peu du noir, tu peux faire quelque chose ?

Invité

Le vieux beau fut étonné par ma personne. Alors on pouvait dire 1-0 pour moi? Apparemment outre l'étonnement, ma proposition l'amusa du moins c'est ce que son petit rire me laissa entendre. Je m'étais laissée piéger par son regard (le diable un plus d'un tour dans son sac) et ce n'est que quand il me dis qu'il acceptait que j'en fut libérée. Il acceptait, je fus légèrement surprise ce qui lui permis de poursuivre. Apparemment sa dépression datait de la mort de ses parents, cela l'avait poussé à voir un médecin et récemment lors de la faite chez les Hamilton il avait failli y passer à cause d'un... Peu importe, cet incident avait donc failli lui coûter la vie et avait ravivé son état dépressif. Il termina par me demander si je pouvais faire quelque chose.
Je ressentais une réelle détresse qui semblait totalement incompatible avec le reste du personnage. Est-ce que ses amis l'avaient remarqué? ou seulement moi. A moins que je me trompe. Pourtant il me demandais de l'aide. Je repris sur ma lancée toujours avec la même autorité à son égard:

"Je peux t'aider, mais seulement si tu me dis les choses telles qu'elles sont. Soit la vérité, soit que tu ne veut pas m'en parler, mais pas de mensonges!"

J'avançai indubitablement sur un terrain glissant. Il fallait y aller de manière stratégique. Le comprendre et l'aider. Tout d'abord la mort de ses parents. J'aurai pu poser des millions de questions comme "que leur est-il arrivé?" ou "ça a du être dur, hein?", le genre de question de merde que tout le monde pose dans ce genre de situation, mais la seule qui me vint à l'esprit était:

"Tes parents, ils sont morts devant toi?"

J'avais prononcé ses mots dans un souffle espérant une réponse négative. Sinon se serait très dur, trop dur, et il n'y avait presque aucune chance d'en réchapper. Sinon un long travail quotidien. J'attendais sa réponse dans un silence religieux, (oui je sais mais jeux de mots sont exceptionnels) regrettant presque de ne pas avoir commencer plus doucement en lui proposant déjà s'il voulait s'asseoir. Comme je venais souvent, j'avais équipé la pièce avec 3 poufs, pour m'allonger, que je remettais sous les dernières étagères à chaque fois que je repartais...

Admin et Roi des Lemons

-Promis

- Non j'y étais pas, j'étais chez ma copine

Invité

J'avais demandé, un peu trop autoritairement (je l'accorde) à Jay de ne pas me dire de mensonge. *Pardon grand homme si je vous ai offensé continuez je vous en prie à m'éblouir de votre sourire!*... Des pensées très étranges (comme vous le voyez) remplissaient ma tête pure et innocente de chaste jeune fille. Mon nouvel "ami" (voir plus si affinité) avez donc répondu lapidairement un"promis", je me risquai donc sur un ton plus habituel à ma vie en société:

"Je te fais confiance."

Puis passant à sa requête je commençais à tenter de cerner le réel problème en lui demandant, non sans crainte, s'il était présent lors de la mort de ses parents. Le jeune homme avait quant à lui trouver mon lit-pouf et m'avait tranquillement invité à le suivre afin de prolonger notre conversation. Le suspense (de mon coté) était à son comble. La réponse serait oui ou non? Après une attente presque interminable il me répondit:

"Non j'y étais pas, j'étais chez ma copine"

J'en demeurai bouche bée. Une petite amie? Je n'avais jamais eu vent de tout cela, ni par ds ni par les commérages de ma chère maman. J'eus un pincement au cœur, de la jalousie? Non impossible il faudrait que je l'apprécie beaucoup pour ça... Je me reconcentrai sur mes priorités pastorales, planquant la réflexion précédente au fin fond de mon esprit. En prenant les choses sous cet angle, peut être c'est-il senti coupable de ne pas avoir était avec eux, et comme un coupable ne suffit pas, cette fille l'est devenue elle aussi. Je reprit donc mes questions:

"Je pensais pas que tu avais eu une vraie copine, es-tu resté avec elle après leur mort? Ou l'as-tu quitté?"

J'attendais sa réponse pour ensuite poser la question qui allait avec:

"Qu'est-elle devenue après, tu le sais?"

Admin et Roi des Lemons

- C'est elle qu'est partit...Il parait qu'elle va souvent à l'église mais bon...je n'ai pas été vérifié...

- Et après on s'étonne que je me conduise comme ça avec les filles...

Invité

Le chanteur démoniaque avait donc eu une petite amie qui l'avait quitté sans plus donner aucun signe de vie du jour au lendemain. Était-elle la dernière chose qui le gardait encore vivant après la mort soudaine de ses parents? Oui, sans aucun doute. Comment pouvait-il être ici aussi serein. Je fus tout d'un coup prise d'un doute. Pouvait-il être dangereux? Les criminelles se forment pour moins que ça. Je repensais à ma sœur qui avait failli se faire violer par le grand brun. Fallait-il que cette grande cruche ne se soit pas trompée encore! Je me retournai vers lui plantant mes yeux dans les siens, cherchant une quelconque lueur de folie incontrôlée. Pfff de toute façon je pouvais facilement me défendre s'il tentait quoi que ce soit, que Dieu m'en protèges. Je laissais mon esprit déliré tranquillement autour de sa personne quand j'interceptai une parole surement échappée malgré lui:

"Et après on s'étonne que je me conduise comme ça avec les filles..."

Je fermai les yeux poussant un soupir de résignation:

"Je dois reconnaître que tu es fort finalement... Mais Dieu ne pardonne pas la luxure." J'achevais ma phrase en souriant largement.

Je commençai à me dire que comme les musiciens qui cherchent la guitare parfaite pour eux, lui devais chercher la fille parfaite pour lui. Comment pouvait-elle être d'ailleurs? Celle qu'il cherchait partout. Je risqué un nouveau coup d'œil vers lui pour lui demander:

"C'est après qu'elle t'ai quitté que tu as été suivi par le "médecin"? Ou il s'est passé encore autre chose d'important avant?"

Si se faire quitter était si douloureux pourquoi tout le monde se donner la peine de continuer à souffrir alors que l'amour de Dieu pourrait les satisfaire autant qu'il fallait? Du moins en théorie... J'attendais sa réponse jouant avec une mèche de mes cheveux...

Admin et Roi des Lemons

- C'est pas très grave ça, j'en ai pas vraiment besoin

- Bah avant il y a eu la mort de mes parents, ensuite elle m'a quitté et après j'ai été à l'hôpital

- Tu sais comment elle s'appelait ma copine ? Mary

Invité

Le chanteur me regarda comme si je venais de dire la plus grosse connerie qu'il lui aie été donné d'entendre. Surement parce que j'avais dis que dieu ne pardonnait pas la luxure. Il s'imaginait quoi, que je voulais en faire un parfait chrétien? Oh ça non, s'il se mettait à trop fréquenté l'église, alors qu'il n'avait au fond rien envie d'y faire, cela finirai par me retomber dessus. A la base je n'aurai jamais du m'en approcher. Mes parents y été farouchement opposé. Si ça venait à se savoir, je risquai gros. Il me répondit donc que ce n'était pas très grave de ne pas se faire pardonner du seigneur en insistant, disant qu'il n'en avait pas besoin. Je continuai mes questions désirant savoir s'il avait été interné directement après. Ce fut donc après la mort de ses parents et la séparation de sa copine qui l'avait en hôpital psychiatrique. Je laissais coulai quelques instants cherchant de quelle manière poursuivre ma descente en lui. Il prit néanmoins la parole m'annonçant le coup de théâtre: cette fille s'appelait Mary. J'en demeurai bouche bée. Les noms donnaient en partie un rôle, un avenir à une personne. Celui de cette fille Mary, Marie. Comme la vierge. Une femme pareille ne méritai pas un nom aussi beau et avec autant de signification. je comprenais sa répulsion de l'Église. Je répondis malgré moi la première chose que mon esprit avait formulé:

"C'est une malédiction ou quoi? J'ai l'impression qu'on s'acharne contre toi!"

Je regrettais immédiatement mes mots et abordai directement la suite de mon interrogatoire:

"Dis... Là-bas, il t'ont fais quoi? Si tu veux pas me le dire je comprends! Disons que j'ai déjà entendu la réputation de certain centre, et que je m'inquiète de savoir si on a pu t'y faire du mal..."

J'attendais nerveusement sa réponse, paniquée à l'idée qu'il se referme ou s'énerve pour mon indiscrétion...

Admin et Roi des Lemons

- Bah prise de médicament, visite du psy, des activités super intéressante en groupe. Tu vois ca donne presque envie d'y aller !

Invité

Ma réaction prophétique de son malheur fit rire le chanteur. Malgré cela, j'avais l'impression que le fait de dire ça empirerai la situation. J'embrayai donc sur une nouvelle question, demandant, non sans crainte, ce qu'on lui avait infligé dans cet hôpital. J'espérai qu'on ne l'avait pas trop mal traité, j'avais déjà vu des dossiers dans le bureau de mon père, parlant même d'histoire de trépanation. Les asiles me foutait vraiment les jetons, et jamais je ne souhaitai m'y rendre. Fut-ce le dernier lieu sur terre. Il me répondit, avec un légère pointe d'humour:

"Bah prise de médicament, visite du psy, des activités super intéressante en groupe. Tu vois ca donne presque envie d'y aller !"

Disait-il ça pour me rassurer? Non, peu probable. Je me retournai complétement vers lui. Il me fallait l'aider concrètement à présent. Je repris mes questions:

"Est-ce que tu as dis tout ça à ton psy? Tu te sens mieux ou non en en parlant?"

Moi qui n'avait jamais éprouvé le besoin de me confier, je me demandé si lui se sentais un peu mieux de cette manière. J'espérais une réponse positive...

Admin et Roi des Lemons

- Oui, après tout c'est son boulot d'écouter mes malheurs

- On va dire ça, que ca me fait du bien...Mais ça changera rien au fait

Invité

Une atmosphère de tristesse m’enveloppait, un vrai nuage dégoulinant de larmes et de chagrin humide. Non je n'ai pas l'habitude de ce genre de chose, masquer la vérité quand à mes pensées me permet un certain détachements par rapport aux autres. Je ne suis pas insensible, seulement si je me laisse atteindre par tout je me perdrai moi-même. Non seulement à cause de la vacuité de certain problème auquel moi, la benjamine du pasteur est soumise, mais aussi pour ma propre intégrité. Le problème du chanteur malheureusement, pour moi, était passé entre les mailles du filet de mon esprit et je ne pouvais plus cesser d'en vouloir plus. Comme le petit chaperon rouge trop curieux, ce désir immorale ne pouvait me conduire qu'à ma perte. Pourtant, pourtant je ne pouvais plus reculer.

Jay répondit à mes questions, la dernière concernant les vertus de ses discussion avec son psy. Apparemment cela le faisait se sentir un peu mieux. Pourtant une chose me fis tilter. Bien qu'il s'en sentes mieux, il avait ajouté que ça ne changerai rien au fait. La question me brula immédiatement les lèvres: Quel fait exactement?! Je sentais qu'il s'agissait d'une chose qu'il ne m'avait pas encore dit. *Du calme ma fille, vas y doucement où tu vas le faire fuir.* Il fallait que je soit maligne, beaucoup plus maligne que d'habitude. Si je voulais étancher ma soif de connaissance sur lui, il fallait avancer doucement. Ne pas le brusquer. Tôt ou tard, tout finissait par se savoir. Je ravalai donc ma question pour partir innocemment sur une autre piste:

"Si parler ne changeras rien, agir ne te conviendrait-il pas mieux?"

Je ne connaissais pas la nature du "fait" cependant, au vu de sa personnalité apparente, agir lui allait mieux que parler. J'étais résolue à l'aider et quelque part, avec un soupçon d’égoïsme, à m'aider aussi...

Admin et Roi des Lemons

- C'est à dire ? Enfin, j'agis un peu non ? Je suis venu mettre les pieds à l'église alors que c'était bien le dernier endroit auquel je penserait atterrir

- Je crois que je vais te laisser pour aujourd'hui, je repasserai peut être...un jour ou pas...

Invité

Agir. Remède miracle pour toute personne vivant dans le chagrin. Après tout lorsqu'il fallait oublier les horreurs de l'esprit seules les actions concrètes du corps permettaient d'avancer. Je le lui proposai. Il s'en offusquai presque disant qu'il agissait preuve en était qu'il se retrouvait là aujourd'hui. Je ne pensais pas à ce genre d'agissement quoi que le fait dont il parlait avait peut être un rapport avec l'église sinon quoi ce n'était pas ce type d'agissement. Il se levai. Sans doute ne voulait il plus avoir à parler de tout ça. Bingo. Il me laissait donc pour revenir peut être ou pas. Voilà il partait comme ça. Sans plus attendre rien de moi ou de l'aide que je pouvais lui apporter. Je me levais d'un coup pour le retenir:

"Jay attend s'il te plait!"

Il se retournai perplexe. Oui j'étais quelque peu présomptueuse, m'adresser ainsi à lui aussi familièrement. Je gardai tout de même mon aplomb. Je savais ce que je voulais et même si le premier pas coûtait il était nécessaire. Je m'approchai de lui me triturant nerveusement les mains puis poursuivit lentement:

"Jay je suis désolée si j'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas... Je sais que une crois pas en Dieu et que tu veux t'en sortir mais s'il te plait laisse moi une chance de t'aider..."

Je retirai la croix autour de mon cou et l'accrochai rapidement autour du poignet de Jay avant de reprendre:

"Tiens... Ça t'aidras un peu j'espère et si tu ne veux pas de mon aide sache que moi j'ai encore besoin de la tienne. Je compte sur toi pour m'apprendre la guitare. Si tu es toujours d'accord bien sur. Maintenant je dois y aller je devrai etrechez moi depuis un moment et mon père finir par se poser des questions."

Je lui offrit un grand sourire avant de le dépasser et de quitter la pièce. Je me dirigeais rapidement vers les escaliers il n'y avait plus une minute à perdre...

Admin et Roi des Lemons

- Je verrai..

- Ouais ouais ça sera ma façon de payer ma séance église...!

» Etranges ? Nous le sommes à peine, voyons. || Evane & Ariana
» le Monde ne doit sa peine qu'à une cause , le globe roulé sur lui-même implose. ϟ Jay
» « It's a new day » Kayla & Andrew

C'est ma peine maximum [ With Kayla]

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