Tout ce qui venait de se passer dans la maison 34 venait d'être oublié, c'était plutôt pas mal d'ailleurs. Bon revenons à nos moutons.

Les deux personnes de Magnolia viennent à sortir de cette maison. Junie avait décidé de sortir sans sa canne pour... attirer les regards ? Non, pour être elle même. Marre de garder ce secret c'est tout. Des regards qui se sont tournés vers eux ? Oui et alors ? Ce ne sont pas des pingouins tueurs non plus... Remarquez, la pauvre elle serait morte à chaque coup d'oeil jeté en sa direction... Y'en aurait plus de Junie à la fin ! Quoi que ça pourrait faire plaisir à des gens de ne plus la voir. Je vous cite quelques personnes ? Aller, pour vous faire plaisir et vous montrer les ennemis de la petite Fynes : Cinzia car elle est jalouse de savoir Junie meilleure amie avec Noah, Emily parce que... vous voyez hein ? Qui d'autres ? Ah oui Jesse, parce que la jeune femme lui a fait du mal. Duncan, car celle ci parle à Sam. Bizarrement, la fausse aveugle, si on le remarque bien, ce fout toujours dans la merde quand il y a un couple... Coïncidence ? Je ne serais vous le dire mais ce n'est pas de sa faute. Ah et il y a aussi Naya, car elle s'est servit d'elle en tant que ses "yeux". Heu... ensuite qui ne l'aime pas ? Je crois avoir fait le tour puis au pire... Elle les emm*rde ! Ca ne va pas l'empêcher de vivre sa vie. Ou du moins presque. Bon bref. Si ces personnes s'étaient trouvées dans sur la route de Junie, là tout de suite... Croyez moi que l'attaque aurait été pire que celle des pingouins. Si, si ! Je vous le jure !

Enfin ! Toujours sur le chemin, qui se fit... heu... calme pour l'instant. Mais la fausse aveugle avait hâte d'arriver au parc pour pouvoir éviter le regard des gens. Pas que ça l'ennuyait mais ça la gênait qu'on la détail du regard comme une attraction. Puis... Les portes du parc avec la musique qui fait comme on arrive au paradis là... Mince je sais plus. Enfin bref, avec les cloches et le Alléluia qui vient également. Bon maintenant que Junie et Mike furent arrivés au parc. Elle regarda autour d'elle puis demanda à son cher nouvel ami.

- Tu veux faire quoi ? T'asseoir ou marcher ou faire le tour du parc ou je sais pas quoi ?

Tournant la tête vers celui ci, elle lui sourit puis regarda une personne qui la regardait... Que dire... Junie la fixa et celle ci finit par détourner la tête. Miss Fynes venait de gagner !! Mouahahahah ! Pardon, j'ai légèrement déraillé. Reprenons. Maintenant que cette personne ne regardait plus Junie, celle ci se sentait mieux. La jeune femme sourit une fois de plus à son partenaire et s'avança pour aller s'asseoir en attendant la réponse de celui ci. Après tout ils pouvaient bien faire tout ça. Ils avaient tout l'après midi et allaient en profiter au maximum, car des après midi de libres, elle n'en avait pas beaucoup eu ces derniers temps. Un peu de repos ça fait pas de mal surtout quand on est bien accom... chut Junie ! Non, t'as pas le droit. Enfin... Une après midi qui s'annonçait bien, elle l'espérait en tout cas.

Autant profiter de la belle journée qui illuminait Magnolia, malgré le beau temps, le parc ne serait pas surpeuplé un insupportable. Les gens allaient reprendre leur travail, les gens étaient pour la plupart peu présent, cours quelconque et autres occupations
Le chemin fut silencieux, pas qu’une gêne se soit installé, mais Junie préférait peut être savourer ces premiers instants de « libertés », quelques personnes osèrent un regard vers la jeune femme, mais sans plus.
L’entrée du parc se matérialisa devant eux, calme et accueillant parfait pour y passer de bons moments. Il remarqua qu’un jeune homme faisait plus que dévisageait Junie, soit il la connaissait et ne comprenait pas ce qui se passait et se remettant en doute sur qui était voyant et non voyant dans cette ville, soit il était en train de la reluquer comme un gros pervers. Il avait eu envie de lui dire d’oublier les gens et de ne pas insister à rentrer dans leur jeu à la con, mais il ne se voyait pas donner ce genre de conseille à une femme qu’il voyait que depuis peu… de façon amicale et professionnelle bien entendu.

Oui il avait très bien entendu ce que venait de lui demande la bibliothcaire, mais il réfléchissait à l’endroit le plus tranquille du parc et le plus agréable. Y’en avait un qu’il appréciait à environ 100 mètres plus loin, si ça mémoire été bonne y’avait un grand saule pleureur et après il ne savait plus… enfin il verrait bien ce qu’il y a d’autre si Miss Fynes relevait son séant du banc et si bien entendu l’endroit il plaisait.

- je veux faire quoi… m’assoir peut être mais certainement pas ici.
Il prit le bras de la jeune femme pour la relever du banc
On peut marcher si tu as besoin de digérer pas de problème, mais sinon y’a un endroit un peu plus loin relativement tranquille, y’a quelques personnes mais c’est calme. Avant je venais souvent là pour… mmh… être tranquille.

Il était rare que l’on trouve le parc entièrement vide, il y avait toujours des personnes un peu partout, mais au moins ça donnait un peu de vie. Les mamies qui venaient faire le tour quotidien et retrouver leurs amies de longues dates pour ensuite aller donner du pain aux canards, les enfants qui couraient dans tout les sens, les couples en tout genre qui viennent se retrouver ici…
On lui avait déjà dit au l’ainée des Huntington de réfléchir avant de parler, mais il fallait toujours qu’il dérape un peu par-ci par-là.

- Enfin je connais le par cet il vaut mieux que l’on aille de se côté de toute façon. Montre du doigt. Parce que de l’autre coté, on ne sait pas toujours sur quoi on va tomber.

Il commença à entrainer la jeune femme vers le chemin menant aux différents lieux fréquentables (je t’emmène où tu veux, où chaque existante est magnifique…), en attendant de voir si l’une de ces propositions lui donnait plus envie que les autres ou si une idée soudaine lui avait traversée l’esprit.

Ca faisait longtemps que la jeune femme n'avait pas regardé vraiment autour d'elle. Bon d'accord elle voyait les oiseaux, encore heureux, et les arbres aussi. Mais au pire... On s'en fout. Junie n'avait jamais perdu la notion de la vue et avait mentit et puis c'est tout. Bon vous avez surement pas tout compris, c'est pour cela que je vous demanderais de ne pas tenir compte de cette phrase ci.

Donc revenons à Junie et Mike qui s'en vont au parc en prenant leur après midi ! Voilà, c'est mieux. La jeune femme était contente de pouvoir montrer son vrai Elle et pas le vrai Junie des autres. Brefouille... La jeune femme était juste contente de pouvoir profiter de sa vue entièrement sans mentir et sans canne et sans aide et tout le blabla. Après que la jeune femme lui est demandé ce qu'il voulait faire, en attendant sa réponse, elle s'était assise sur un banc. Mais tout de suite... elle fut brusquée et emportée et troublée... Non j'exagère. Mike venait juste de reprendre le bras de Junie pour lui dire qu'il voulait bien s'asseoir mais pas ici. Bon tant pis. La jeune femme se leva et se remit à ses côtés en l'écoutant. Après cela, elle réfléchit puis lui répondit en marchant à ses côtés.

- Alors, je te suis pour aller à l'endroit qui est relativement calme et où tu allais avant. Et si c'est tranquille autant que nous allions voir si ça n'a pas changé.

La fausse aveugle ne demanda pas d'explications pour le butage sur ses paroles, ça ne la regardait pas après tout. C'était calme... Enfin, il y avait pas trop de monde et la première sortie se déroulait pas si mal que ça. A par un regard mal placé et quelques remarques à voix basses ce n'étaient pas très... méchant... Ce qu'elle appréhendait surtout moins c'était quand elle se montrerait devant plus de personne... mais nous n'en sommes pas encore là.

Junie marchait donc en compagnie de monsieur Huntington et regardait autour d'elle et non devant comme à son habitude de il y a 14 ans. C'était... une journée plutôt belle et enfin elle pouvait sourire et profiter de la joie de vivre et envoyer chier ceux qu'elle voulait. Comme les fantômes... je ne vous dirai pas lesquels mais ils vous observent et vous rendent super mal à l'aise enfin c'est ce que Junie a ressentit plusieurs fois... Sacré fantômes, on ne sait jamais où est ce qu'ils se cachent ! On a beau chercher, on ne les trouve jamais puis là ! PAF ! Ils apparaissent et vous gâchent votre vie.... Puis elle fut sortit de ses réflexions par la voix sensible et douce, virile et attirante... Non ! Stop !

- D'accord, je te suis mon capitaine ! Evitons les mauvais moussai... Pardon je me suis emportée. Oublies... c'est comme l'attaque de pingouins... Merde... pardon, encore. Je te suis, et te fais confiance. Y'a quoi au juste à ton endroit, Mike ?

Si elle voulait le voir ? Oui c'est pour ça qu'elle ne répliquait pas et le laissait la guider dans cet endroit. Ca l'intriguait et peut être qu'elle pourrait y aller plus souvent pour le revoir... Non mais il a dit que c'était avant maintenant il doit plus y aller. Arrêtes Junie, arrêtes ! Donc maintenant les deux magnoliens se dirigeaient vers l'endroit de Mike. Et inutile de vous dire que la jeune femme était pressée de voir ce fameux site tranquille. Pourquoi ? Pour s'asseoir et profiter du temps libre et de parler bien sur !

Il ne lui laissait pas vraiment le choix, il l’entrainait déjà vers les lieux qu’il appréciait le plus, en ne faisait pas attention aux personnes qui passait à coté deux. Ne sortant pas énormément ces derniers temps, et n’étant pas la personne la plus sociable de la ville, il n’avait aucune crainte de croiser quelqu’un qu’il connaissait.
Donc miss Fynes était pour découvrir l’ancien lieu de passe temps du jeune Huntington, très honnêtement il ne pensait pas que les lieux avait changé, à moins qu’un troupeau de pachydermes et décidait de refaire une beauté au parc…
Il marchait doucement, ils avaient toute l’après midi devant eux donc pourquoi se précipiter, du moins c’est ce qu’espérait Mike, qu’il n’ait aucun problème qui fasse que ce moment tranquille chamboule. Un appel urgent disant que la bibliothèque n’avait pas à être fermé, ou qu’un des gars ai encore fait une connerie ou voler… et qu’il doive aller voir. Il pouvait éteindre son portable, mais il préférait savoir s’il y avait un problème quelconque.

Visiblement l’endroit qu’il voulait lui montrer était un peu plus loin, sa mémoire lui faisait défaut, mais au moins il ne c’était pas trompé, il apercevait déjà le grand saule pleureur, qui avait pris pas mal d’ampleur.
Il s’arrêter de marcher lorsqu’il entendit la jeune femme parler une seconde fois. Oui, il arrivait que certaines personnes perdent les pédales de temps en temps, mais c’était toujours surprenant lorsqu’on était à coté. Puis c’était assez étrange, cette femme qui faisait attention à elle, à ce qu’elle disait, perdait la tête subitement… Peut être était ce soit la joie de la liberté, ou autre possibilité c’était une folle échappé d’un asile qui avait essayait de se cacher… Il opter plutôt pour la joie et un certain malaise de sa part.
Il finit par sourire et rire doucement en voyant Junie débiter quelques bêtises passagères.

- Euh… la bas y’a ni capitaines, ni moussaillons ni pingouins désolé… enfin je ne pense pas être un capitaine, même si dans un autre temps ça aurait été bien. Mmh, oui tu peux me faire confiance, je ne pense pas qu’il va t’arriver de grand malheur ici.

Elle aurait pu passer un sale moment en la présence de Mike, mais bizarrement ce dernier avec baissé sa garde et avait mit pour le moment tout les mauvais la concernant de coté. Il ne fallait pas qu’elle s’attente à un endroit super magnifique non plus, avec des choses extraordinaires.

- Y’a pas super plein de choses non plus, c’est pas le paradis fleurit… Y’avais un grand saule pleureur qui est toujours la d’ailleurs on commence à le voir et quelques fleurs par ci par là… bah on y arrive tu as qu’a regardé par toi-même, et si c’est moche tu le gardes pour toi, et tu dis juste que tu préfères marcher plutôt que de rester là.

Effectivement les lieux étaient comme avant, l’arbre de l’herbe, comme tout parc vous me direz. Des rosiers avaient été rajouté sur le coté, ça apporté un peu de couleurs, du rouge et bleu, neutre mais agréable. Il y avait une mère et sa fille mise sur le coté, mais le reste était tranquille.

- Alors… il ne pu s’empêcher de demander.

Elle n'avait jamais fais le tour du parc auparavant, et n'avait jamais vu le parc en entier. Simple cause, vous voyez une aveugle, seule, en train de faire le tour du parce et de sourire comme une bête alors qu'elle est censée ne rien voir ? Non ce n'était pas possible. La fausse aveugle avait déjà fait l'entrée du parc avec des amis, mais n'avait jamais pu le faire en entier et n'avait surement jamais vu l'endroit où Mike l'emmenait. Junie ne pensait plus à rien d'autre, elle ne voulait même plus penser au travail et à rien d'autre. Ouais elle manquait une journée et oui en plus c'était le premier jour de travail de Mike. Bah, tant pis... Ils y retourneraient dimanche de toute façon.

Donc les voilà en route vers l'endroit que Mike voulait montrer à Junie. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas sortit sans réveler sa vraie nature qu'elle en perdait la notion. D'ailleurs le jeune Huntington rigola doucement de ses conneries et parla de sa jolie phrase. Super Jun', dans la famille reine de la connerie de voudra... La fille ou la plus grande. Enfin qu'importe.

- Excuses moi... Je sais pas mettre ça sur le compte de qui. Enfin qu'importes, tu m'as prise pour une folle et ça ne recommencera plus... Ou je l'espère. Et puis, je pense qu'au parc il ne peut rien nous arriver non plus.

Ou du moins elle l'espérait. Si jamais la bibliothécaire revenait et se faisait agresser, elle n'aura pas de chevalier servant pour la sauver. (oui j'arrête mes délires.). La pauvre elle commençait à dérailler sans même avoir prit de médicaments. Pas grave, un jour elle ira à l'hôpital et se fera interner. Mais revenons à l'endroit que Mike voulait lui montrer et celui ci parla de ça d'ailleurs. L'écoutant puis souriant, elle lui répondit ensuite.

- Je verrais bien et je te dirais...

La jeune femme n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'ils étaient déjà arrivés devant le saule pleureur. Elle ouvrit la bouche et la referma (sans bave), puis elle s'avança et regarda autour d'elle. Il y avait des roses, ses deuxièmes fleurs préférées, c'était beau... Junie comprenait pourquoi Mike aimait bien venir ici, c'était calme.

- Je comprends pourquoi tu venais ici... C'est super.

C'était vrai, sinon elle n'aurait rien dit comme il le lui avait demandé. Elle s'approcha du saule pleureur et s'asseya puis s'adossa contre lui et regarda Mike.

- Alors... Tu venais faire quoi ici, avant ?

Bah oui, sa curiosité n'avait pas disparu puis après tout il l'avait emmené ici, maintenant elle jouait les curieuses... (grand sourire).

Passer du temps seul avec une personne ne lui arrivait pas souvent, il était généralement avec un groupe de gars de Magnolia où d’une autre ville, c’était cela dit pas une raison pour lui de connaitre beaucoup d’autres endroit. Puis il était rarement visiblement la journée, enfin qui savait où il pouvait bien être. Alors pourquoi était-il ici aujourd’hui avait cette femme qu’il ne connaissait que par erreur depuis peu de temps ? Mais qu’est ce qu’il foutait encore ce petit con de délinquant… Il avait vraiment aucun sens de la vie, séduire une femme pour obtenir ce qu’il cherchait, mais quelle belle enflure.
Mais peut être cherchait-il juste à être lui-même pour une fois…

Certains réfléchissaient peut être à l’air acte, mais c’était généralement parce qu’ils s’étaient fait prendre une première fois. Et voir les flics prendre leurs l’herbes et leur poudre les mettait hors d’eux et les forcés à être plus discret. Surtout quand il y avait quelqu’un derrière leur dos dans toutes ces histoires.
Enfin bref, Mike ne comptait pas s’aventurer sur se sujet, certaines choses étaient vite dites. Puis ils trouveraient surement plus intéressant à dire. Il porta son attention une deuxième fois sur Junie, quand celle-ci répondit à la seconde question. L’ainée des Huntington avait déjà oublié quand seul lui et Jay savait pour la bibliothécaire.

- Mais tu comptes attendre longtemps avant de le dire aux personnes que tu connais ou que tu fréquentes… ou tu préfères qu’ils le voient par eux même ? Parce que, enfin je veux dire plus vite se sera fait, plus vite tu pourras en profiter et enfin voilà… Cela dit je vais non plus te dire ce que tu dois faire. Ajouta t-il avec un sourire. Je ne te connais pas assez et comme tu me l’as expliqué chez toi, certaines personnes ne le prendront pas très bien. J’espère qu’elles ne seront pas trop comme moi, et que rien d’autre de sera cassé…

Au final et merci bien, il avait réussit à se contenir et à se ressaisir… Oui il avait eu honte de son comportement, surtout qu’il n’était pas du genre à perdre son sang froid, contrairement à ce que pourrait croire certaines personnes. Les gens se demanderaient pourquoi il offrirait de son temps pour juste aller au parc avec elle, il n’en connaissait pas toutes les raisons, mais la jeune femme n’avait pas encore fait de remarque qui aurait irritaient Mike et l’aurait fait oublier la jeune femme aussi vite qu’il l’avait connu, puis faire des connaissances de temps en temps n’était surement pas une mauvaise chose.

- Euh, ce que je fais… je sais pas trop, je sais même pas si je sais quand sont mais heures perdu. Ma vie n’est pas très passionnante et je sais pas ce que je fais pour m’occuper… enfin, ce qui est bien c’est quoi toi tu vas pouvoir faire des choses,… je porte rarement de l’intérêt aux gens, mais bon tu m’as bien aidé ces derniers jours, donc c’est vrai que j’aimerai que tout se passe bien pour toi et que ça fonctionne, comme ça tu pourrais aller partout où tu ne pouvait pas. Puis maintenant le fait d’être à la bibliothèque j’aurais encore moins de temps libre, ce qui ne me gêne pas plus que ça.

Mike jeta son mégot plus loin, oui ce n’était pas une chose à jeter dans un parc, mais bon la poubelle était loin et il avait la flemme de bouger de là où il était.

- Enfin le prends pas mal, mais je suis surpris que personne n’avait remarqué que tu n’étais pas vraiment aveugle, je suis encore bluffé par tout ce que tu as. Du coup tu serais capable de jouer ou de cacher d’autres choses…mmh tu pourrais devenir diabolique, pardon, excuse moi, je n’aurais pas du sortir une connerie sur ça, mille excuses. Mais cela dit, si tu es capable de garder ou de cacher des choses, c’est tout de même quelque chose de bien.

Oui, ça elle pouvait être sur que DS se ferait un malin plaisir à faire circuler la magnifique nouvelle en la mettant à sa sauce. Il n’arrivait toujours pas à croire que même les colocataires de Junie n’avait rien remarqué, aucun geste trompeur, aucune erreur qui aurait pu lui éviter toute ses années de comédie… Il s’était lui-même fait avoir, peut être était-il trop focalisé sur autre chose…enfin ne cherchons pas d’excuse elle s’était belle et bien foutu de la gueule de toutes les personnes qu’elle avait croisé. Pourtant maintenant Mike ne lui en voulait pas.
Mais désormais de nombreuse chose l’intrigué, en dehors des jeux d’acteurs qu’avais du faire Junie pour parvenir… à surement quelque chose qu’il ignorait encore. Qui s’arrêterais devant une ruelles pleine de déchets, abandonné des éboueurs depuis maintes année, avec des seringues par-ci par-là et des marques bizarres ? Il se posait une série de questions du même genre.
A part profiter d’avantage et des gens, il ne voyait pas très bien en quoi se faire connaitre avec ce faux handicap pouvait avoir comme avantage. Mais bon il n’était pas dans la tête de la jeune femme… même si ça pouvait être intéressant.

Il était jamais bon de se retrouver seule dans une ville telle que celle de Magnolia, sauf si vous avez l’intention d’être poussé à bout et d’avoir comme projet de suspendre un jolie corde à la poutre principal de votre demeure.
Il s’inquiétait surtout pour elle, pas vraiment pour sa maison…à l’annonce d’une nouvelle les gens pouvaient rapidement devenir brutaux et peu délicat.
Lorsque la brune reprit la parole pour la seconde fois, Mike eu comme un pincement au cœur ou de la peine, il était pas très fort avec les sentiments et les ressentiments, mais ce qu’il venait d’entendre ne le laissa indifférent. Pour dire des choses que celle-ci, il fallait se sentir mal ou sinon avoir peur de ce qui allait arriver. Il avait l’impression que Junie se sentait abattu avant d’avoir fait face.

- Mais tu sais, sortir..enfin rien qu’allait faire un tour ça peu faire du bien. Enfin il faut pas que la bibliothèque soit une sorte de refuge..puis c’est pas parce que tu avais un secret ou que tu as fais une connerie quelconque, qui en est peut être même pas une. Bah si tu ne m’apprends que tu caches encore des trucs énormes, comme j’ai buté un mec avec ma canne d’aveugle ou je suis prostituée russe… je voudrais surement bien encore te voir en dehors de ma bibliothèque.

Donc s’il comprenait bien, elle se s’était pas inventé un handicap mais l’avait juste prolongé… Saperlipopette qu’est ce que l’on pouvait en apprendre des choses. Ah bah ouf, visiblement elle ne semblait rien cacher de gros. Mais elle avait raison, ici on vivait dans l’ignorance, ça se voyait que certaines personnes étaient fausses et que d’autres se sentaient mal à l’approche de certains sujets. Et comme tout le monde il cachait des choses, qui le maintenaient juste comme étant le fils ainé d’une famille tranquille de magnolia.

Il laissa un court silence s’installer entre eux deux, le temps que jouer avec une feuille qui trainait à ses pieds. En fond il entendait le son des jeunes qui n’avaient pas cours et qui étaient venus passer un peu de temps au parc, seul leurs rires fréquents parvenaient jusqu’à eux. Il tourna la tête vers la jeune Fynes et la regarda dans les yeux.

- Mmh. Il chercha rapidement ses mots. Tu savais rapidement qui j’étais quand tu m’a trouvé la première fois, n’est pas ? Parce que sinon tu aurais continué ta route, tu n’auras pas voulu passer du temps avec moi et surtout m’offrir un boulot, qui plus est va beaucoup m’aider.

Rien était comme on le voulait à Magnolia. Des secrets... il y en a partout. Tu fais un pas, PAF !!! Un secret, un autre pas et BAM ! Un autre... Il n'y a que de ça ici... Vivre dans la paix ? Laissez moi rien, le jour où nous vivrons en paix à Magnolia les poules auront des dents. Jamais les personnes qui habitent ici ne seront tranquille... Sachant que le tueur de la mère King est encore par ici et qu'un fou ou une folle rode en racontant TOUS les bobards du quartier. Si vous arrivez à vivre comme... des personnes normales... Je vous promets que Junie vous offrira un livre en cadeau.

Ce que la jeune Fynes redoutait c'était la venu du bal... Ce jour là où tous, enfin en quelque sorte, apprendrait la nouvelle. Mais pour aujourd'hui, Junie entendrait surement des échos des conversations de la part des vieilles mégères du quartier. Si un jour la bibliothécaire sort en paix et sans à avoir des remarques... Ca sera parce qu'on a décidé de laisser tomber le fait qu'elle soit pas aveugle. Mais elle en doutait...
L'écoutant, la jeune femme ramassa un bout d'herbe et commença à le... dépouiller. A cet instant précis... elle aurait bien aimé que ce soit la tête de quelqu'un à la place de ce pauvre morceau d'herbe... Non la jeune femme n'est pas comme ça... Quoi que...

- Oui je sais mais là bas je peux être moi même. Quand il n'y a personne j'arrête de jouer les aveugles... Enfin de toute façon le bal approche et comme je suis surveillante bah on verra bien ce que cela donne... ou me mène. Elle s'arrêta et poursuivit avec un sourire aux lèvres. Cela me touche beaucoup que tu veuilles toujours continuer à me voir après ça même si ce n'est pas vrai. Désolée, mais je ne suis pas une prostituée russe et je n'ai pas encore tué quelqu'un. Je te préviendrai à l'avance si j'en ai l'intention.

Bien sûr, ce n'était pas vrai, ce n'était que pour rigoler. Puis elle n'irait pas fréquenter le trottoir impair non plus de toute façon, il ne manquait plus que ça. Puis non, de toute façon ça colle pas... Une bibliothécaire, gentille, qui s'excuse toujours en tant que prostituée ? Non ça ne peut pas se faire. Puis non... certains pourraient la prendre pour une cougar... Il ne faut pas exagérer non plus. Ce n'en est pas une, je vous rassure.
Alors qu'elle réfléchissait à son éventuel futur métier la voix de certains jeunes et celle de Mike la tirèrent de ses pensées.

- Je ne te connaissais pas plus que cela. Je te connaissais de nom et je t'ai vu une fois ou deux dans les ruelles où on s'est vu la première fois. On va dire que je t'ai beaucoup observé avant de vouloir t'offrir ce job. Au fond je suis sûre que t'es pas si mauvais que cela... comme les autres le disent. Sinon tu ne m'aurais pas "aidé" et surtout tu ne passerais pas de temps avec moi, là, tout de suite.

Junie lui fit un sourire et reprit un brin d'herbe en l'effilochant. Enfin n'imaginez pas non plus un ficelo entre ses doigts, elle serait plutôt en train de le manger sinon. Avant que celui ci ne réponde, elle lui proposa :

- Faire le tour du parc ça te tente ? On reviendra après si tu veux mais là je pense que c'est l'heure de la fin des cours, enfin de l'école, pour les plus petits.

Son regard se porta en effet sur un petit garçon et sa maman puis d'autres enfants. Puis elle préférait ne pas trop attirer les regards et surtout préférait laisser la place aux autres... ou juste pour la première raison. Junie n'en savait rien. (vous remarquerez qu'elle ne sait jamais rien... ou presque.)

Mike avait quelques fois rencontré des personnes un peu comme Junie, s’inventant une histoire ou un handicap pour tenter d’avoir la compassion des autres. Un peu à quel gros poisson je vais bien pouvoir attraper aujourd’hui. A vrai dire quand on vivait dans un ville comme celle de Magnolia ont été bien obligé de manipuler certaines personnes pour arriver à mettre la tête hors l’eau. Non vraiment vous ne faites pas ça ? Et bien Mike oui, qui et pourquoi… les personnes qui lui passent sous la mains, ou non.
La jeune femme aborda un sujet que Mike avait complètement zappé… le bal, lui aussi devait y être. Bordel qu’est ce que l’homme pouvait faire comme connerie, c’est fou comme sous l’effet de la drogue on pouvait donner comme réponse stupide. Certes il pouvait gentiment dire à la personne qui l’avait invité qu’il ne voulait absolument se rendre à cette connerie nommé « le bal de fin d’année ». , mais bon il irait pour ne pas faire son associable une fois de plus. Puis il savait qu’il n’y aurait pas que des jeunes à la recherche d’un endroit tranquille pour accomplir leur affaires, nous aurions aussi droit à des personnes qui devront faire face à la réalité de la vie et aux horreurs dans les jeunes habitants de cette villes peuvent faire. Enfin il ne mentionna pas qu’il ferait lui aussi partie de cette charmante soirée, elle s’en rendrait compte bien assez tôt.
Bien évidemment qu’il voulait bien continué de la voir… même si ça faisait qu’un jour qu’il était à la bibliothèque, elle était sa source de revenu. Donc il était hors de question, qu’il mette des obstacles entre lui et cette femme. Les hommes préféreraient-ils l’argent aux femmes ? Peut- être… Mais dans ce cas c’est un peu différent puisque c’est elle qui possède le précieux… Enfin bref, ne poursuivons pas, il ne faudrait pas que des femmes arrivent à lire dans les pensées du pauvre Huntington et apprennent des choses dramatiques.
Donc Junie qui était si incomprise de la communauté n’était pas une prostituée russe… tant pis, arf puis non il n’en aurait certainement pas eu les moyens… On y reviens les femmes nous donnent peut être parfois de l’argent, mais se sont aussi elles qui nous le reprennent… Le monde est scandaleux.

Ah mon dieu, elle l’avait beaucoup observé… scruté chacun de ses trais, évalué la mauvaise symétrie de son visage… ahhhh elle l’avait scanné avec… ses yeux bioyoniques Elle avait en réalité cachés la réalité de ses yeux de peur qu’un jour dans son sommeil des supers chercheurs viennent lui arracher les yeux avec une cuillère en argent… PLOP, splatch et un œil.
Puis revenir à des choses plus sérieuse et en soi peu plus réaliste, Miss fynes n’avait pas totalement, il n’était pas du genre à rendre service comme ça pour rien et il était rare qu’il adresse aussi facilement la parole à une personne comme elle. Mais une partie de ce qu’elle venait de lui dire lui resta en travers de la gorge : « Au fond je suis sûre que t'es pas si mauvais que cela... » mais le pire venait après les points de suspensions. « comme les autres le disent. » Alors comme ça les rumeurs ne cesseraient jamais, il y aurait toujours de gentil fils à papa pour démolir encore plus la vie de certains. Il avait envisagé à plusieurs reprise de quitter Magnolia, mais…il ne pouvait pas, les choses n’était pas aussi simples.
Il pouvait être curieux avec les gens qu’il connaissait bien, mais quelques fois, certains questions s’imposaient.

- Des gens ton parlaient de moi… Rien de plus à ajouter, pas besoin dans faire des tonnes pour obtenir quelques choses de simple.

Il avait dit ça en mettant de coté la proposition de la jeune femme, mais il y reviens rapidement pour ne pas trop faire apparaitre son énervement contre les gens qui ne pouvait se passer de parler de conneries à d’autre. Il était rare que l’on dise du bien de n’importe qui, bien oui il faut dire que c’est tellement plus facile de dire du mal et de se moquer. Faire un tour, marcher un peu, oui pourquoi pas… Les rires des premiers enfants se firent entendre des les diverses entrées du parc.
Mike se leva, retira les quelques brins d’herbes qui s’étaient collés à son jean . Il tendit une mains vers Junie pour l’aider à se lever. Il vit le premier groupe d’enfant passer, avec un joie plus qu’expressive sur leurs visages, c’est quand on est gosse quel bonheur d’aller pouvoir se vider la tête et de courir partout avec ses camarades des un parc agréable.
Une fois tout deux debout, il entraina la jeune femme sur l’un des multiples chemins qui sillonnaient le parc.

- Oui, on pourra y retourner, mais on verra bien de quoi on aura envie tout à l’heure.

Il s’écarta légérement pour laisser passer une fillette qui se semblait pas encore savoir comment on dit à nos jambes de s’arrêter de courir.

- Il y a plus de jeunes qu’on ne le croit dans cette ville… Des minis bob le bricoleurs, pouf le cascadeur et j’en passe.

De nombreuses fois elle avait failli se faire avoir, de nombreuses fois elle n'avait pas fait attention chez elle... Ca lui avait coûté quelques questions mais avait toujours su garder le secret. Mais à cause de ce secret, elle s'était éloignée des personnes... Ouais, certaines pour ne pas, le jour de la révélation, les blesser encore plus. Pas de bol... Peter lui ne fut jamais au courant. Bah il n'avait qu'à pas partir. C'est méchant mais... Junie avait eu marre des reproches... Alors si elle en recevait de la part de celui ci par rapport au fait qu'elle lui ait mentit sur ses sentiments, certes, mais aussi sur sa vue... Bah. Que vous voulez vous qu'elle lui dise à part : « Désolée Peter... Mais je crois que tu caches aussi certaines choses !». S'il le prendrait mal ? Suremement mais dans ce cas mieux valait éviter de critiquer la fausse aveugle.
Je m'égare, revenons au fait que la jeune aveugle était... perdue. Désorientée par le fait de devoir montrer à tout le monde qu'elle n'est pas aveugle. Pourquoi ne pas faire une pancarte avec marqué : « JE NE SUIS PAS AVEUGLE !», et de l'autre côté : « SI VOUS ETES PAS CONTENT ALLER VOIR AILLEURS !». Elle le ferait pas tout simplement parce que ça ne lui ressemblait pas, puis surtout ça servirait à quoi ? A rien. Les gens le constateraient par eux mêmes. Puis s'ils venaient la trouver pour savoir si les rumeurs étaient vrais... elle leur dirait d'aller voir sur le site de DirtySecret. Car, cette petite ou ce petit troubleur(se), était surement en train de comploter en ce moment même vu qu'on avait pas eu de nouvelles de DS depuis un petit moment !

Bref, que des choses qui trottaient dans la tête de Junie et qui lui faisait gonfler son cerveau comme une patate ! Oui une patate car son cerveau ressemblait à un petit pois avant mais là ! A cause de toutes ces pensées, son cerveau ressemblait à une Géante Patate ! Pire que patate ! Heu... Pardon. Donc revenons à ce fameux après midi en compagnie de monsieur Huntington. Donc maintenant que les questions avaient été répondues et que les gamins approchaient pour venir jouer et faire tout pleins de trucs d'enfants !
Puis Mike lui demanda si des personnes lui avaient parlé de lui. Junie le regarda et dit en le regardant.

- Oui... En quelques sortes, mais je ne préfère pas me fier à ce que dise les personnes, je préfère savoir qui elles sont réellement. Comme je l'ai fais l'autre fois dans la ruelle.

Puis il se leva et Junie s'aida de sa main pour lever ses grosses fesses du sol puis regarda les petits qui arrivaient en masse. Ouais mieux vallait déguerpir avant de se faire attaquer par ces petits êtres diaboliques qui vous surprennent quand on ne les voit pas venir. Puis elle se fit entrainer par Mike vers un autre chemin, effectivement le parc était plus grand qu'elle ne le pensait. Junie se laissa conduire puis il lui dit qu'il pourrait y retourner plus tard. Puis un boulette canon passa devant eux. Une petite fille. Ah... Elle promettrait plus tard celle ci. Puis la remarque du jeune homme la fit sourire.

- Ouais, heureusement qu'on les fait pas tous !

Un sourire aux lèvres, les deux personnes marchaient sur l'un des nombreux chemins de ce parc. Tournant la tête vers son partenaire, elle lui demanda.

- Et maintenant, où est ce que tu m'emmènes car... Je ne sais absolument pas où est ce que l'on se trouve là tout de suite.

Bah ouais... C'était comme ça, mais là où ils se promenaient était plus calme et y'avait plus d'ombre. La bibliothécaire surportait pas tellement le soleil et à la suite de ce soleil qui pouvait lui taper sur la tête elle avait des migraines et des vertiges, mais là aucun risques. Les arbres la protégeaient ! Ahah ! Vive les arbres !

Par moment son amie semblait être ailleurs, sans être dans le néant, mais plutôt comme si elle se faisait des films dans sa tête.
Évidemment y’avait toujours des gens pour parler dans votre dos, et sortir les pires âneries vous concernant. Pendant le silence qui les avait envahit pendant qu’ils recommençaient à marcher, il avait cherché qui aurait pu parler dans son dos. Bien évidemment que chose logique, Mike avait cherché à se renseigner sur Junie, la ville est petite les gens ce connaissent, donc la recherche n’avait pas été compliqué. Il avait apprit certaines choses, rien de bien passionnant, mise à part qu’elle avait fréquenté quelques temps un prof du lycée, et bien entendu celui avait qui il avait eu quelques différents, bien évidemment. Donc, il ne voyait pas le professeur parler de lui à la jeune femme, mais dans quel but… enfin bref, après tout ce n’était peut être pas si dramatique d’avoir des gens qui invente des trucs sur vous.

Le brin de jeunesse de Magnolia, n’avait rien de désagréable, bien au contraire, voir des enfants se courir après était bien plus passionnant que de regarder des vieillards se trainer derrière leur déambulateur.

Le jeune homme avait tout pour croire la jeune femme, effectivement elle ne devait pas se fier à ce que l’on pouvait entendre, sinon une chose était sur, elle l’aurait laissé finir sa nuit dans la ruelle. Enfin elle avait eu de la chance, parce que faire confiance à des gens que tu trouve dans des endroits comme ça, il faut être un peu fou. Avec certains fous du coin, elle aurait pu se retrouver sur le marché noir et découpé puis qu’on puisse vende ses organes…

Ils poursuivirent leur chemin, et retrouvèrent un peu de calme, c’est fou comme les enfants pouvaient être bruyants. La voix de la jeune femme rompit le silence léger qui s’était installé. Euh… pour être honnête, il ne savait pas vers où, il se dirigeait. Enfin si, mais il n’avait pas fixé un lieu précis dans son esprit.

- Euh, bah j’ai pas d’endroit précis où aller, mais euh t’inquiétes pas, enfin je vais pas te laisser dans le parc comme ça. Puis je suis sur que tu serais retrouver ton chemin…

Les endroits ombragés était moins fréquenté, ils pouvaient facilement devenir frais pour la saison. Ils avancèrent encore un peu, Mike tenta de réfléchir à quelque chose à dire, où un endroit à montrer, pour dire à la jeune femme qu’il y avait d’autre endroit à voir que sa bibliothèque.
Il se tourna vers là dans l’espoir que quelque chose viendrait et qu’il ne se trouverait stupide. Elle avait sous sourire craquant qui lui traversé le visage. Oh moins elle montrait qu’elle était bien…

- LAPIN… Euh pardon, je veux dire y’a un petit lapin blanc derrière le groupe de buissons. Il se glissa derrière elle, et mit ses mains dans son dos pour la faire pivoter vers l’endroit où était notre cher Pan Pan. Tu le vois ? Oh…bah il est partit. Tu as eu le temps de le voir ?

Elle lui en avait déjà fait par des réactions de Peter par rapport à Mike. Il lui avait fait la morale comme quoi elle ne devait pas faire confiance à ce genre de personne car il était dans les rues et blablablabla... Bref ! Sur ça la bibliothécaire avait préféré le constater par ses yeux... bah oui autant le dire là ! Pour une fois qu'elle se fiait à son intution et pas celle d'une autre personne. C'était rare. Bref, elle était contente de s'être fiée à elle même. Car … il était de bonne compagnie et pouvait être, dans le si peu qu'elle en avait vu, aussi fou qu'elle dans les paroles. Enfin non ! Elle s'étonnait qu'il ne prenne pas la fuite quand elle parlait de choses bizarres. Oui bizarres comme parler de pirates, de pingouins, mais faut pas le dire mais les pingouins c'est son pire cauchemar. Surtout ceux à tête de tueur. Ouais, sur facebook elle a fait l'expérience du pingouin et si vous regarder attentivement .. On remarque que ce pingouin a une tête de tueur. En gros, mieux ne vaut pas tomber devant lui quand vous le croisez. Oui encore son imagination qui lui faisait des tours. On lui rappelait souvent que Junie était enfantine à être comme ça... Mais c'était Junie Fynes, elle n'allait pas changer pour faire plaisir aux autres. Bien qu'elle ne pouvait s'empêcher de dire pardon à chaque mauvais pas, même si s'en était pas un, qu'elle faisait ou disait. La brune était comme ça et souvent... On profitait, elle s'en rendait compte mais elle n'aimait pas le dire et préférait faire plaisir aux autres plutôt qu'à elle.

Arrêtons de s'acharner sur son sort, rien ne changerait notre bibliothécaire de Magnolia, elle resterait toujours gentille, naïve, Ah ! Je l'avais oublié lui ! Naïve, oui... On a beaucoup joué avec et on continue surement... Mais que voulez vous ! Ca Junie ne le voit pas ou alors ne veut pas le voir pour ne pas se faire du mal à elle même. Bref ! Si Mike jouait avec sa naïveté ou autre ? Peut être, peut être pas. Mais elle ne voulait pas le savoir, ça la décevrait encore plus. Mais on en était pas là pour l'instant, Junie ne voulait pas y penser et préférait passer sa fin de journée tranquillement puis.. un peu plus normalement qu'auparavant.
Maintenant que les deux personnes furent partit de l'endroit où Mike les avait emmené, l'endroit était plus calme et d'ailleurs. Puis elle l'écouta puis sourit à sa remarque. Bien sur qu'elle s'y retrouverait toute seule... mais...

- Hum j'espère bien que tu me laisseras pas toute seule dans le parc ! Enfin, ce n'est pas que j'ai envie de rentrer toute seule et bien sur que oui je retrouverai mon chemin. Mais c'est beaucoup mieux de faire le chemin retour à deux plutôt que tout seul.

Junie accompagna sa phrase avec un sourire puis continua de marcher quand elle sursauta au mot LAPIN de Mike. Quoi ?! Où ça lapin? Elle rigola ensuite puis posa sa main au niveau gauche de poitrine. Fallait pas être cardiaque avec ce jeune Huntington. La jeune Fynes regarda dans l'espoir de voir un bout de lapin mais non. Pourtant Mike l'aida en la mettant dans la bonne direction mais non... Pas de lapin !

- Tu sais que tu fais peur quand tu cries comme ça ! Et non je n'ai pas eu le temps de le voir... Mais bon, il est peut être partit voir A.. Non rien, j'ai rien dis, oublies. Mais peut être qu'on le reverra plus loin qui sait ?

Se remettant en marche avec à ses côtés son cher acolyte qui nous crie un LAPIN ! Alors qu'il n'y en a pas... D'ailleurs à cette remarque, Junie le regarda de côté et dit d'une voix suspecte.

- Hum... Qu'est ce que tu as pris qui donne des hallucinations ? Non car... toi seul à vu le lapin...

Restant sérieuse, miss Fynes ne put s'empêcher de rire et de donner un coup d'épaule à Mike pour lui dire qu'elle rigolait et qu'elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise. D'ailleurs... Ca faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien ! Peut être le fait d'être soi même et de ne plus faire semblant de quoi que ce soit mais en restant elle même. Enfin vous me suivez ? Non, enfin c'est pas grave, l'important c'était qu'elle se sente bien et que cette après midi se termine bien.
La jeune femme s'arrêta en plein milieu et regarda devant elle, le regard légèrement vide en train de fixer quelque chose au loin. Et Junie n'entendait plus rien, elle regardait ce qui se passait devant elle. Non cette fois ci Junie ne se faisait pas de film non elle regardait quelque chose qui était vrai. Puis d'un mouvement elle se tourna vers Mike et lui demanda sérieuse.

- Tu as vu ce que j'ai vu ?

Les contrastes existent partout, dans de nombreux domainex, pour des sujets incongrus… Mais vivre un contraste était encore une autre expérience. Vous voyez le blanc et le noir, vous allez avoir une réaction mineure. Mais si vous êtes le noir et qu’elle est le blanc, alors c’est complètement différent. C’est comme si vous étier l’abstrait du tableau.
Des gens ne seraient pas d’accord, avec ce qui viendrait d’être évoqué, mais bon chaque cerveaux, pensées sont organisés de façon différente.
Etrange début… juste façon d’introduire que Mike et Junie, ne sont pas unis, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas s’entendre. Puis au contraire quoi de mieux que de découvrir des choses ou des quotidiens que l’on ignorait.
Donc dans la logique du résonnement Mike serait le noir et Junie le blanc, oui bien évidemment il faut laisser la couleur de la pureté à la femme. Lui qui deal et allons savoir ce qu’il peut faire de plus… elle, elle gère avec amour et dévouement sa petite bibliothèque de la ville. Alors on se dit que seul dans les histoires, purement fictives des gens comme eux peuvent se rencontrer, mais non. Par la magie des chocapik, tout arrive…

Bien évident, quelle femme refuserait d’être accompagnée par Mike… lorsqu’évidemment on ne le connait que très peu. Puis lorsque l’on était une femme il n’était pas forcément toujours bon de rentrer seule, surtout quand on avait le physique frêle d’une femme que Miss Fynes. Les agressions ne se font pas tout les jours, mais disons que ce n’est pas une chose que l’on prévoit…
Il faut savoir, si ce n’est pas encore le cas, que le petit monde rose n’existe pas, même si l’on a l’impression de se sentir bien…
En ces jours de soleil, allons vers des choses plus agréables. Il serait correct de dire, que rare est la vie agréable à Magnolia.

Si, voilà douceur et chaleur. La jeune femme fit une fois de plus l’un de ses sourires. Ravageur, non pas tout à fait, juste agréable. Jusqu'à ce que son visage soit traversé par une grimace, pas très sexy, due à l’apparition du lapin, enfin plutôt par le cri que Mike avait poussé pour que la jeune femme réagisse et le voit.
Bien évidemment, la vitesse des femmes était loin d’être au point. Surtout lorsqu’elles réagissent mal aux surprises.
Elle lui confirma qu’elle n’avait pas aperçut la petite boule de poil à la queue toute blanche. Voilà, on fait l’effort de dire lorsque l’on voit des trucs, et c’est par la négative que l’on est récompensé. Et non un lapin allait pas montrer le bout de son petit nez rose plus loin, maintenant qu’il avait pris la fuite, c’était trop tard pour espérer apercevoir rien de l’ombre de son doux pelage. Bien évidemment, il n’avait pas eu l’intention de bouleverser le cœur de la jeune femme… pas par sa beauté mais pour avoir crié Lapin.

- Excuses moi, ce n’étais pas mon intention, je voulais juste faire plaisir, puis il m’a surpris alors j’ai un peu crié…
Ils reprirent doucement leur marche, doucement mais surement, au cas où ils croiseraient d’autres bêtes locales.
… Très franchement, voulait-elle vraiment une réponse sincère… Il ne voulait la choquer plus qu’il ne l’avait déjà fais, puis il ne savait pas si son cœur y résisterait.
- Ce n’est pas le joint de tout à l’heure, après je pense être net… mais je pense que c’est toi qui n’arrive pas très bien à t’habituer au fait que tu vois pour te vrai, je dirais que ta vue est sélective. Je dis ça, parce que je ne veux pas croire le fait que tu doutes de ma parole.

Il sentit le petit coup d’épaule de la jeune femme, elle n’avait pas peur de finir aux urgences… Bon il ne ferait rien, le geste le fit même sourire, de savoir que Junie se sente aussi à l’aise avec lui.
Il avançait sans trop savoir vers où, lorsqu’il sentit qu’il manquait quelque chose à son coté. Il se tourna vers elle, cette dernière fixer l’horizon sans expression sur le visage. Il tenta de regarder vers le point mystérieux… mais il ne vit rien, il avait beau froncer, rien n’apparaissait devant lui. Il reporta son attention sur la jeune femme qui semblait avoir bugué. Celle-ci finit par revenir à ses esprits et posa enfin son regard sur la jeune femme. Mike lui lança un regard interrogateur pour essayer de comprendre ce qu’il venait de se passer. Son cœur avait-il lâché l’espace de quelques secondes et qu’elle était enfin revenu à elle ? Visiblement non, il n’eu comme seule réponse pour le moment : Tu as vu ce que j'ai vu ?
… Non, il n’avait rien vu, mais alors rien, du moins rien qui aurait suscité un intérêt pareil…

- Non, j’ai rien vu… je t’ai juste vue fixé bah voir la bas et puis c’est tout, mais ça à semblé t’avoir stoppé comme vision. Tu as vu quoi alors ?

Comme la plupart du temps les personnes jugent selon l'apparence, selon ce qui concerne la personne, selon ce qu'elles entendent. Alors que la plupart du temps ces personnes ne sont pas comme les autres le prétendent. Oui, elles peuvent avoir raison sur certains points mais pas tous. Il ne faut quand même pas dire l'opposer de ce qu'est la personne. Comme si on allait dire que Junie était une prostituée et que c'était une fille qui passait de mec en mec alors que non. Comme si on allait dire que Jennifer faisait tout pour casser le couple de Frederik et de Lauren, alors que non, une fois de plus. Les personnes qui lancent les rumeurs se basent sur les rumeurs qu'elles entendent, et c'est pour cela que la bibliothécaire préférait en avoir le coeur net et donna sa chance à Mike. Et elle eut raison d'elle même.
Enfin bref, les personnes qui racontent des choses qui ne sont pas vrai et jugent par rapport à deux trois rumeurs rapportées. Cela devient pathétique, mais nous n'y pouvons rien ! Magnolia Cresent est comme ça et personne ne peut changer cette ville.

Bon revenons à l'histoire du lapin. Ca aurait pu être le lapin en retard ou encore Panpan ! Il est classe comme lapin lui, toujours à taper la patte sur le sol ! Sacré Panpan ! Oui oui, avec Bambi mais lui on s'en fout, il est tellement bête qu'il a perdu sa mère... Non, ne rigolons pas, nous avons tous pleuré devant ce passage, SAUF pour ceux qui n'ont pas vu Bambi !
Donc après la réaction de Mike devant un lapin, la jeune femme avait sursauté. Oui d'accord il avait été surpris mais faut penser aux personnes cardiaques. Bon non j'exagère un peu mais bon... Faire des cris brutaux comme ça là ! Non, ce n'était pas bon, pas bon du tout. Puis le jeune Huntington qui avait croisé Panpan s'excusa et la suite de ses paroles fit sourire Junie. Pourquoi est ce qu'elle souriait autant ? Bonne question ! Elle le laissa parler jusqu'au bout tout en continuer de marcher à ses côtés en regardant à droite et à gauche si toute fois un autre animal se présentait.

- T'inquiètes ce n'est pas grave, c'est juste que c'est rare d'entendre quelqu'un crier lapin. M'enfin, je serais plus attentive la prochaine fois, désolée ne pas avoir vu ce cher petit lapin. La prochaine fois, si on recroise un autre animal, peut être. Junie lui sourit et écouta la suite de ses paroles et regarda devant elle. Je rigolais en disant cela. On va dire que comme j'ai été beaucoup à la biliothèque et je sortais très peu, bah oui tu as peut être raison. Je ne m'inquiète pas pour que tout redevienne normal. Un peu de temps et ça sera bon.

La jeune femme marchait puis s'était arrêtée en plein milieu du chemin pour regarder un point en face d'elle. Mais est ce qu'il y avait quelque chose ? Est ce qu'elle faisait exprès ? Bah on n'en savait rien...
Junie avait le regard vide et quand elle sortit de sa … de ce qu'elle regardait au loin et qu'elle demanda à Mike si elle avait vu ce qu'elle avait vu, il lui répond négativement. Qu'est ce qui lui avait prit ?

- Je sais pas... Je suis désolée. Je crois qu'il y avait rien. Je sais pas...

Si ça la perturbait ? Oui et pas qu'un peu. Elle regarda Mike et haussa les épaules avant de reprendre sa marche en repensant à ce qui aurait pu l'arrêter nette dans son élan. Bref, ses pensées étaient tournées vers cela, puis elle demanda à Mike un peu brusquement au début.

- Je ne sais pas ce que j'ai pu voir. Ca ne m'arrive pas souvent ce genre de chose. Ca m'intrigue... En fait je crois que je n'ai rien vu ou alors que j'ai dû apercevoir quelque chose. Je sais pas...

Tout en parlant, elle jeta un second regard à Mike avant de continuer leur marche. Puis elle aperçut un coin d'eau puis s'approcha et s'assit sur le bord en regardant l'eau et son reflet. Hum... Junie se sentait bien et était contente de se dire qu'elle pouvait voir son apparence dans le reflet sans demander quoi que ce soit à personne. Un nouveau sourire traversa ses lèvres en oubliant ce qu'il venait de se passer auparavant et préférant ne pas gâcher la fin de journée pour ça. C'était rien ça, il y avait bien plus pire dans la vie.

C'était con d'avoir sursauter pour cela, mais la jeune femme n'était pas habituée à entendre un tel cri. D'accord, il n'était pas si fort que cela mais elle avait été perdue dans ses pensées et c'est pour cela qu'elle avait sursauté. Mais sinon, ne croyez pas que Junie aurait dit qu'il lui avait fait peur sinon. Avouez... Je viens de vous embrouiller n'est ce pas ? Vous voulez que je recommence ? Bah moi j'ai la flemme de tout vous réécrire ça, donc bah... vous n'avez qu'à faire marcher votre décodeur de vos cerveaux !

Bref ! Revenons à des choses un peu plus sérieuses. Bah oui on va pas passer trois heures sur le même sujet qui avait été celui du lapin ! On est plus en maternelle, on sait tous qu'un lapin bah ça ressemble à un... lapin, exactement ! Oui, Junie avait eu peur. Oui Mike s'était excusé. Oui maintenant s'était passé ! Roh nom di diou !
Puis le plus important c'était qu'il se soit excusé. Quoi que la jeune femme était tellement naïve et qu'elle pardonnait tout qu'elle ne lui en aurait pas voulu. J'vous jure ! Des fois j'aimerais la foutre contre un mur et la... non arrêter j'allais pas dire violer j'allais dire la torturer ! Arrêtez de penser que j'ai un esprit déplacé !

Bon encore un aparté. Promis j'arrête. Donc Junie venait d'être "hypnotisée" par quelque chose en face d'elle mais incapable de remettre la main sur quoi. Puis elle était revenue comme ça, à la réalité avec un Mike... inquiet ? Junie n'en savait rien mais bon, elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une folle. C'était rare qu'un garçon, hormis Jay et son meilleur ami, continue de lui parler alors qu'elle venait d'avoir plusieurs réactions bizarres. Venait elle de trouver quelqu'un comme elle ? Surement pas... Mike était différent en tant que caractère et surtout niveau... niveau quoi ? Je sais pas. Tout cela était perturbant... Pourtant elle était sûre d'avoir vu quelque chose mais incapable de se souvenir de quoi. Est ce que ça lui arrivait souvent ? Non pas tellement mais parfois elle se permettait de repenser à son père et à sa vie au lycée. C'était tellement mieux, ou pas car elle se souviendra toujours de Charly et compagnie qui lui avait fait sa fête. Pourquoi est ce qu'elle leur avait pardonné d'ailleurs ? Ah oui ! Pour une raison conne ! Si maintenant elle regrettait d'être avec elle ? Non pas tellement puis qu'elle avait fait de formidable rencontre, ici, à Magnolia. D'ailleurs elle était en compagnie d'une bonne rencontre et agréable. Même si Junie ne connaissait pas assez Mike, c'était quelqu'un de bonne compagnie.


Après avoir dit à Mike que celle ci s'excusait car elle n'arrivait pas à savoir ce qu'elle avait vu le jeune Huntington lui annonça que ce n'était pas grave et autre truc. Elle médita sur la chose tout en rejoignant le coin d'eau et regardant son reflet. Puis le jeune homme lui annonça qu'on pouvait voir de joli reflet. La jeune femme rigola et annonça par la suite.

- Oh oui, surtout quand on voit un visage d'une personne de vingt et un an et celui d'une personne qui approche dans deux ans la trentaine. Personnellement je préfère le visage de la personne qui a vingt et un an.

Souriant en voyant Mike dans le reflet, elle recula sa tête et rigola en se passant une main dans les cheveux. Puis ayant une question en tête la jeune femme lui demanda.

- Dis moi... tu y vas au bal ?

Question tout à fait inattendu je dois vous l'avouez mais Junie voulait savoir si elle le croiserait car elle s'était proposée en tant que surveillante et surtout pour montrer à tout le monde qu'elle y voyait très bien et que ce n'était qu'un "jeu". Junie soupira puis s'allonge à côté de l'eau en regardant le ciel. C'était reposant mais le problème était le temps, quand on est bien... le temps passe toujours trop vite. Surtout quand on est bien accompagné !

Dimension surréaliste, illusions en chaine, les effets de l’herbe qui se manifestent de manière retardé… non la dernière supposition n’était pas possible, Junie n’en avait pas consommé, puis elle ne planerait pas comme ça juste avec la fumée ?

Il finit par s’assoir au coté de la jeune femme tout en écoutant ce qu’elle rajouta à sa marque. Il avait eu un sourire en voyant le visage de bibliothécaire s’empourprer à ses mots. Oui, il avait un certain charme et ce n’était pas la première fois qu’on lui disait, c’était ça d’être beau… presque un métier.
Il réfléchissait à ce qui avait pu tout de même perturber miss Fynes y’a quelques secondes. Mais bon, il ne l’embêterait pas avec ça, puisqu’il semblait qu’elle ne voulait pas remettre cet étrange phénomène dans la conversation.
Mike ne cessait d’observer chaque faits et geste de la jeune femme, un second sourire béat ce forma sur son visage lorsqu’il passa une main dans ses cheveux… en réalité, si il lui trouvait un certain charme, mais il ne trouvait pas quoi exactement.

Il écouta la question de la jeune femme, mais n’y prêta pas vraiment grande attention, il était toujours occupé à l’observer, il ne l’avait pas lâché tu regards depuis plusieurs secondes. Cette dernière s’allongea sur le dos et plongea son regard vers le ciel. Mike concentra le sien sur les lèvres de Junie, il se pencha doucement vers elle… Il se redressa brusquement et se rassit pour regarder l’eau. Mais il était cinglé qu’est ce qu’il lui était passé par la tête, quel con…

- Mmh le bal, euh bah, il laissa un court blanc s’installer avant de reprendre, le bal, euh oui j’y vais… enfin normalement je suis trop vieux pour être le cavalier de quelqu’un mais je sais pourquoi ça ne pose de problème pour cette fois. J’y vais juste pour ne pas laisser une amie y aller seule… parce que sinon j’ai pas vraiment envie d’y aller.

Il n’osait pas se tournait vers elle, il était sur qu’elle avait remarqué quelque chose, forcement, en même temps il s’était penché vers elle et c’était ressaisie à quelque centimètre de ses lèvres. Il se forçait à trouver un truc à dire pour ne pas laisser ce blanc gênant.

- Mais pourquoi tu me parles du bal, tu y vas aussi ? Enfin, quand on est plus au lycée, comment on peut en entendre parler ?

Bon c’est vrai le bal était toujours à la même période, mais bon pourquoi quelqu’un comme Junie y porterait attention ?

Rooh... Constructif n'est ce pas ? Oui rooh car Junie ne savait pas ce qu'elle était en train de faire. Pourquoi... Pourquoi est ce qu'elle se sentait un peu plus trop bien avec Mike ? Pourquoi souriait elle tout le temps et se sentait à son aise avec lui ? Rahh ! Trop de question ! Puis pourquoi elle ce que la bibliothécaire pensait à ça ? Pourquoi est ce qu'elle voulait toujours se compliquer la tâche ? J'vous jure des fois j'la comprends pas, donc je laisse tomber...

Ahh ! Attendez, on refait un tour en arrière ? Non car là... Junie est stoppée nette! Alors oui, rembobinons, elle vient de s'accroupir près du lac puis elle s'allonge et là ! Oui là ! Il s'approche d'elle et oh... bah il repart. Shit ! Mais en tout cas je ne vous dis pas ce qui se passe dans la tête à Junie... Un vrai champ de foire. Ah sisi du genre :"OH MON DIEU !!!......" Je vous épargne la suite ça me donne mal à la tête de vous dire toutes les voix qu'il peut y avoir dans sa tête suite à cet évènement. Ah bein Bravo monsieur Huntington ! Tu as su faire chavirer le coeur de Junie Fynes...
Dis comme ça, ça fait poétique... Non non ! Ce n'est pas possible, elle ne peut pas être tombée amoureuse de son... son... assistant ! Elle ne peut pas ! Pourtant le rouge sur ses joues la trahissaient. Conn... Méchantes ! Et oh merci ! Mike reprit le sujet du bal. Pourquoi ne voulait pas en parler de ce qui s'était passé ? Tout simplement parce qu'elle ne voulait pas le rendre mal à l'aise et surtout parce qu'elle ne voulait pas se faire de film. Bref ! Répondre, répondre, répondre !

- Ah bah c'est bien, tu rends service au moins. Oh mais si je suis sûre que tu seras bien là bas. Puis que tu vivras un super bal comme tu as dû le connaitre y'a pas si longtemps.

Junie se redressa et se mit en tailleur en le regardant. Certes... elle l'avait vu faire ce qu'il avait fait quelques minutes plus tôt mais jamais elle en parlerait si ça le dérangeait. Bref ! La Fynes réfléchit à sa question et lui répondit en regardant devant elle.

- Oui j'y vais, en tant que surveillante. En gros... J'y vais pour montrer que je ne suis pas aveugle. Et que... je sais que je suis tarée d'y aller car je sais que je serais mal reçue.

C'était vrai après tout, qui voudrait continuer à lui parler alors qu'elle leur avait mentit ? Même Jennyfer, elle en était sûre, lui ferait la gueule... Junie soupira et arracha de l'herbe et réduisit les brins en mille morceaux.

Il n’arrivait toujours pas à s’expliquer ce qui lui était passé par la tête. Il se sentait con, il ne savait même plus se tenir et se contrôler. Il n’osait pas un regard en arrière, qu’avait-elle pensait de lui. Si ça se trouvait, elle se foutait de sa gueule et était bien soulagé qu’il n’ait rien tenté
Non mais Mike c’est un mec qui sait pas mener sa vie, qui enchaine merde sur merde et il pensait l’espace d’un instant pourvoir mettre une femme de l’âge de Junie dans sa poche… qu’elle abrutit.

Heureusement que Junie avait parlé du bal, ça lui avait permis de… de lui éviter de s’enfuir en courant.
Lui rendre service a quelqu’un, c’était un gros comme mot, mais pourtant ce n’était pas faux… Il regrettait d’avoir dit oui pour le bal, mais vraiment, qu’est ce qu’il allait bien faire là-bas avec tout les petits immatures qui ont première chante à poil des chansons ridicules.

- Bien là bas… je ne pense pas, et je n’ai pas vraiment vécu un bon bal quand j’étais en première année. Les surveillants et le proviseur m’avait viré, pour avoir frappé quelqu’un, je sais même plus qui c’était… Donc non au fond je sais pas si je vais rendre service à cette fille.

Surveillante… il n’avait pas pensée à ça et donc il la reverrait en dehors de la bibliothèque. Il osa enfin se tourner vers, elle s’était assise… avait-elle eu l’intention de lui arracher ou de se mettre sur ses gardes après ce qu’il avait voulu faire ? Non une femme ne pouvait pas être aussi violente… non elle ne pouvait. Cherchait-il à se rassurer ? Oui absolument, parfois il suffisait d’un bon coup dans la tête et la personne oublier ce qu’il venait de se passer, mais là il ne pouvait pas.
Il avait une pointe de peine et irritation en entendant la dernier phrase de la jeune femme, peut être que rien ne se passerai comme elle le prétendait, on ne peut pas tout prévoir à l’avance, chaque réaction des personnes lui était propre. Oui ils réagiraient peut être de manière négatives, mais qui dit qu’elle sera abandonné par eux… Du moins pour Mike ce n’était pas forcément une raison suffisante pour rayer une personne de sa vie.
Junie devait sentir à l’ avance que rien ne serait plus pareil… vu le sort qu’elle faisait subir aux brins d’herbe qui passaient entre ses mains.

- Il faut pas que ça te hante, et que tu vas tout perdre d’accord… Si des personnes tiennes à toi, elles seront encore là après ce que tu vas leur dire.

Miss Fynes semblait normale, du moins pas énervait ou pas bouleversé par ce qu’il avait fait… même si sont regard était loin vers l’horizon. Pourtant quand il arrêta de parler et qu’il se remit à la regarder, l’envie de l’embrasser resurgit, mais pourquoi ? Y’a 10 minutes il se sentait bien et là maintenant il était… sous le charme de la bibliothécaire… (oui vous avez le droit de vous foutre de lui). Il savait qu’elle n’oublierait pas ce qu’il avait voulu faire et que peut être que ça gênerait maintenant dans leur relation professionnel. Oh, puis il était plus à une connerie plus l’ainée des Huntington. Il se rapprocha de Junie et déposa un baiser sur ses lèvres, avant de l’embrasser avec toute l’envie qui le retenait depuis quelques minutes.

Apprendre à cacher ses émotions à l'instant présent n'aurait pas été de refus et elle remercia Mike de ne pas se retourner car comment dire ses joues étaient en feux et il faudrait surement plus qu'un extincteur pour éteindre cela. J'éxagère bien entendu mais ce n'était pas le moment que Mike se retourne. Puis Junie pensa à autre chose et retrouva une tête plus ou moins normale, enfin elle l'espérait.

Et Dieu soit loué, le sujet du bal était là et pour pas dire mais là on remercie Junie. Hein, car sans elle on serait tous en train de se mordre les doigts et de regarder à droite et à gauche pour savoir qu'elle serait leur réaction. Du genre "Est ce qu'elle m'a vu ?!!!" puis l'autre : "Est ce qu'il va recommencer ?!!!". Ahlalalala, pour une fois que la fausse aveugle sert à quelque chose.
Donc comme ça, son bal n'avait pas été une réussite, bah on peut pas être parfait. Ah bah il ne l'avait carrément pas fait, en gros c'était son premier bal. Intéressant tout ça ! Ou presque ! Bref !

- Bah si car comme ça cette fille se sentira moins seule même si tu la délaisses après, enfin je pense pas qu'elle t'en veuille. Puis il n'y a pas qu'elle au bal, y'a du monde que tu connais surement.

Elle en rigolait d'avance de voir l'ampleur de ce bal. Ca ne lui annonçait rien qui vaille c'était... déstabilisant mais June n'allait pas se voiler la face, le bal lui faisait peur car elle devait avant tout se montrer devant la plupart des jeunes de Magnolia et surtout car là bas... Son meilleur ami jouait avec son groupe et n'était toujours pas au courant. En gros, ce bal, elle ne l'appréhendait pas du tout. Puis Mike le remarqua aussi car il lui disait qu'il ne fallait pas que ça la hante. Ca se voyait tant que ça qu'elle s'acharnait sur des brins d'herbes en passant sa colère dessus ? Surement.. Bah au pire tant que ce n'était personne dans ses mains ça allait...

- Oui oui, je le sais. Mais rare seront celle qui restent, je le sais.

Haussement d'épaule et puis c'était tout, le regard au loin lui permettait de se contenir et de ne pas craquer, d'essayer de penser à autre chose.
Puis... bah heu... là... Aucune réaction. Car... Etait ce un rêve, est ce qu'elle venait de rêver ? Est ce que Mike venait de l'embrasser, était en train de l'embrasser ? Non elle ne rêvait pas. Cependant elle ne le repoussa pas, non loin de là elle prolongea le baiser avec la même envie que lui.
Bon Junie stop, ce n'est pas que tu peux plus respirer mais un peu hein. La bibliothécaire rompit le baiser et regarda Mike dans les yeux... Que dire ? Bonne question. Elle n'avait aucun mots et ne savait absolument pas quoi dire. Rester silencieuse ? Non car il pourrait le prendre mal... Aller Junie Fynes trouve quelque chose à dire... Bah non rien lui venait à l'esprit. Seul un fin sourire s'installa sur son visage mais aucun mot ne voulait sortir de sa bouche. Mike Huntington avait donc un aussi grand pouvoir ? Faire taire les femmes en les embrassant, mon dieu...

Dans ce genre de situation on se demande toujours qu’elle serait la meilleure solution, et si au moins y’avait une solution nous permettant de s’en sortir sans subir de dégât.
Une chose qu’il faut savoir (même si ça ne provient pas d’une source sure), l’homme arrive à se mettre dans la merde tout seul. Si seulement, ils savaient tous se contrôler, et bien il n’existerait pas de situation aussi pénible que celle que Mike et Junie venait de subir.
Vous connaissez déjà la solution qu’a trouvé notre cher et stupide Huntington… achevé son début de connerie. Pas que finir par l’embrasser réellement le gêné, mais disons que d’être rejeter par quelqu’un pouvait être la chose la plus douloureuse à encaisser pour un homme.
Dire qu’il merdait beaucoup de chose était faux, puisque pour une fois, il n’était pas repoussé. Pourtant c’était à quoi il s’était attendu (alors pourquoi l’avoir embrassé, s’il pensait être repoussé… parce que les hommes ne réfléchissent pas tout, et surtout pas à ça.), oui il s’était attendu à voir Junie lui frapper dessus avec sac, l’insultant de pervers, c’est vrai, elle était une femme certainement plus réfléchit par l’âge… Sauf qu’elle lui avait rendu son baiser…

… Mais elle le rompit… POURQUOI ??? Elle venait enfin de comprendre ce qu’elle venait de faire ? Qu’elle embrassait un pauvre drogué qui se rabattait sur ce qu’il trouvait !
Mike se recula un peu pour la dévisager et comprendre ce qu’elle lui resservait, lorsqu’il la vit… qui reprenait son souffle.

Scène sombre, une lumière faible fait trembler les quelques ombres présentent dans cet endroit peut reconnaissable… Un homme semble vouloir s’imposer, prendre la parole peut être. Son timbre de voix et roc, sa carrure imposante ; dans la ville, il se fait appeler : Inspecteur Bitzer.
- Cette femme a été tuée par asphyxie, mais par une méthode encore non utilisé dans le pays… la technique, le baiser tueur.
- Vous avez une idée du tueur, inspecteur ? « Imaginez la voix fluette de l’assistant qui ne persistera jamais dans la vie. »
- Oui nous avons un principal suspect, Mike Huntington. L’enfoiré de dealer qui en plus d’être notre suspect numéro 1 et un dégueulasse qui dégrade notre ville puisqu’il laisse trainer des putain de seringues dans les ruelles de la vielle ville

Il avait embrassé Junie pour deux raisons, la première et logique (enfin pas toujours), il était actuellement attiré par la jeune femme. Et deuxièmement par qu’en faisant ça, il la faisait taire. Une explication s’impose pour que ce ne soit pas mal prit, mais Mike en avait marre d’entendre cette femme ce descendre toute seule, pourquoi elle faisait ça alors qu’elle était tellement persuadée que certainement de ses connaissances ou autres s’en chargeraient.

Pour revenir la situation présente, Junie avait par O grand malheur rompu le baiser et Mike s’était reculé un peu (beaucoup) perplexe par cette réaction. Il observait la jeune femme dans l’attente d’une réaction, autre que celle de reprendre son souffle. Un signe pour lui dire s’il était foutu, viré et encore plus con que d’habitude ou s’il était prit au sérieux par une femme qui voulait bien de lui. Junie ne réagit pas pendant plusieurs seconde. Comment certaines personnes sont douées pour faire souffrir… surtout un être comment lui, qui s’il n’avait pas choisit à chaque fois le mauvais chemin aurait pu être un jeune homme aussi pure que la rosée à l’aurore d’un mois de printemps. Un mouvement, oui un sourire, elle venait de lui sourire, qui à première vu semblait vrai. En la voyant il se sentit obligé d’en faire de même pour faire entendre son soulagement.

- Non elle ne m’en voudra pas ma cavalière si je la laisse tomber, car je pense que j’aurais effectivement des personnes à aller voir. Je sais au moins que j’aurais quelqu’un comme toi avec qui passer une soirée agréable. Puis si ça se passe mal, je pourrai toujours de ramener chez toi, je pense qu’il y a solution à beaucoup de chose.

Oui il prenait bien la situation, alors qu’elle avait peut être juste agit comme ça pour ne pas le décevoir une fois de plus dans la journée…

Magnolia... Magnolia... C'était de plus en plus difficile à vivre ici... Pour Junie en tout cas c'était plus difficile. Mêmes pour d'autres personnes ça devait l'être encore plus. Les remarques et les regards des autres sur elle ou autre personnes était lourd à supporter parfois.
La bibliothécaire était venue s'installer six ans auparavant accompagnée de Jennifer, Tara, Allana et ... Charly. Charly, elle ne s'est jamais bien entendue avec elle. Pourquoi ? Peut être parce que la jeune Stiller se sentait obligée de se trainer Junie ? Surement ! Qu'est ce qu'elle pouvait dire des autres personnes ? Qu'elles étaient toutes des petits chiens de Charly ! Sauf Jennifer qui s'était détachée d'elle et heureusement car c'était la seule qui avait osé apprécier Junie et l'accepter dans le groupe entièrement. Puis Junie s'était confiée qu'à Jennifer et la jeune femme l'appréciait énormément qu'elle soit là pour elle. Que dire d'autre sur la bande d'amies qu'elles sont ? Je ne sais pas si on peut qualifier ça de ... d'amies. Charly était loin d'être son amie. Pourquoi est ce qu'elles restaient ensembles ? Aller donc lui demander, elle aura surement réponses à vos questions ? Sauf si les deux ne savent pas pourquoi elles restent ensembles...

Revenons à la réalité, Mike était une rencontre fort intéressante. Leur rencontre l'avait été, même si Junie l'avait fait exprès mais il fallait qu'elle le rencontre, pourquoi ? Parce qu'elle voulait lui donner une chance (comme je vous le disais auparavant.). Puis vu le résultat de leur rencontre et tout ça... ce n'était pas si mal de l'avoir fais exprès cette soirée là.
Quand le jeune Huntington l'embrassa, la jeune femme n'a pas su comment réagir. Au final, elle avait prolongé le baiser avec la même envie que Mike. Quand ça s'était passé, la jeune Fynes aurait bien voulu se pincer pour savoir si c'était bien réel. Puis après avoir arrêté ce baiser qui était digne de... non on peut pas le qualifier, la jeune femme n'avait pas su quoi dire et s'était contenté de sourire comme une conne au lieu de parler... Bah il avait reprit la parole avec un sourire. Donc au moins c'était clair, ils n'y avaient pas de dégout à ce qu'il venait de se passer.

- Hum... Oui c'est vrai. Mais je suis obligée de rester jusqu'à la nomination du couple du roi/reine donc je ne pense pas que tu me raccompagneras de si tôt même si ça m'aurait fait plaisir.

Après avoir fini de parler, le si peu. Son intention se porta sur Mike et elle lui sourit une nouvelle fois. Gosh, arrêtes Junie Fynes on va te prendre pour une obsédée ! Mais une question lui trottait dans la tête ce fameux : Pourquoi. Oui, je ne vais pas vous dire par rapport à quoi, vous le savez très bien. Puis Junie ne voulait pas lui demander de peur qu'il le prenne mal ou autre. Oui vous avez raison, elle est folle la bibliothécaire.

- On continue de marcher ? Puis si tu veux après, je te laisserais repartir à tes affaires.

Puis peut être que dans leur marche, ils recroiseraient le lapin blanc ? Puis ça aiderait Junie à penser à autre chose ou du moins... elle l'espérait ! Un sourire à celui ci et elle se leva et l'attendit en regardant en face d'elle puis se remit sur le chemin en compagnie de monsieur Huntington... dans l'espoir qu'il parle.. car Junie ne savait absolument pas quoi dire... Bah, elle pouvait très bien l'embrasser une nouvelle fois, mais .... Bref !