BIP-BIP-BIIIIP ! Putain de réveil ! Je me tournais dans mon lit, balançant le bras pour écraser littéralement le bouton stop de mon réveille-matin. Dormir. Je veux dormir. Sauf que nous sommes un jour de semaine, et que je suis obligé de me lever, parce que si je ne veux pas finir SDF professionnel, il faut que j’aille au bahut. Même si je n’en ai pas envie, et même si je pourrais devenir mannequin avec le corps que j’ai et réussir ma vie. Il vaut mieux que j’assure mon avenir comme on dit. Enfin bref. J’attrapais donc mon téléphone pour regarder l’heure. Shit. Je suis encore en retard. Cela ne me change pas de d’habitude, mais bon. Comme disent mes professeurs, le jour où j’arriverais à l’heure serait utopiste. Et deviendrait férié. En même temps, je suis un branleur, il faut bien que je mérite ma réputation. Je ne sais même pas comment j’ai fait pour arriver à l’université. Surement en vivant sur mes acquis.

Bon, trêve de fainéantise, il fallait quand même que j’aille en cours. Je m’énervais contre ma couette dans laquelle je m’étais saucissonné comme un gigot, vous savez, cette fameuse carapace qui nous protège du froid hermétiquement, avant de me lever, encore ensommeillé, et de m’embroncher sur le tas de vêtements sales sur le sol pour finir ma course par terre. Ce fut magistral, je vis toute ma vie défiler pendant que je tombais au ralenti. Nouveau hurlement. Contre ma sœur cette fois. Qu’est-ce qu’elle foutait cette idiote ? Elle était sensé faire le ménage et le linge non ? Ce n’était pas à moi de le faire après tout, malgré que ce soit mon linge sale, c’était elle la femme de la maison non ? Quand il y avait encore maman ça ne se passait pas comme ça en tout cas. Vous me trouvez macho ? Lorsqu’on habitait encore au Brésil, ça se passait comme ça dans la famille. Et dans toutes les autres favelas autour aussi d’ailleurs. Ma mère était au service de mon père. J’ai toujours eu ce modèle, cela ne changera donc pas de sitôt. Bref. Donc, je maudissais actuellement de tout mon cœur ma très chère sœur, me relevant, parfaitement réveillé du coup. Je commençais bien la journée. Enervé contre tous, j’attrapais quelques affaires déjà mises et les enfilais en vitesse, attrapant mon sac de cours pratiquement vide et me dirigeais vers la salle de bain. Petite toilette rapide et hop, j’étais dehors.

J’aurais du prendre une écharpe. Bon allez, on retourne à l’intérieur et on prend tout le bazar anti-froid. C’est qu’on se les caille vite à Magnolia. Surtout quand on vient d’un pays aussi chaud que le Brésil. Je n’arriverais jamais à m’habituer à des températures descendant en dessous du zéro Celsius. Bon, de toute façon, me voilà donc dans ma voiture, où il faisait quand même un peu plus chaud avec le chauffage, direction l’université. Je devais maintenant avoir un petit retard de dix minutes quand je fus arrivé à l’université. Cela pouvait passer, ce n’était pas non plus mon record personnel. Mais j’étais quand même fier de moi d’avoir fait aussi vite. Et puis c’était le jour où je commencer par le cours où j’étais à côté d’Emily dans l’amphi. Et ça c’était cool. Parce qu’on discutait pendant toute l’heure de cours. Donc du coup, c’était comme si y’avait pas de gens autour de nous, ni profs, ni élèves. Cela ne servait donc à rien que je manque des minutes, vu que c’était des minutes de perdues à discuter avec Emily. CQFD.

Je me dépêchais donc de monter les escaliers vers ma salle de classe, légèrement essoufflé. Arrivé devant la porte, je toquais doucement, le professeur me permettait ensuite d’entrer. Après de rapides excuses j’allais m’asseoir à ma table, à côté d’Emily. Sourire chaleureux. « Hey, ça va ? Pas trop manqué de cours ? » Je rigolais doucement après ma question, car je me fichais un peu de ce que j’avais manqué. J’avais juste envie que les heures passent vite pour pouvoir me tirer de ce bahut. Je n’irais surement pas à la prochaine heure d’ailleurs. Mais bon, ça c’était une autre histoire.

Les semaines défilaient, l’hiver c’était installé à Magnolia. La jeune Johnson était toujours déboussolée, elle ne gérait plus grand-chose dans sa vie, son couple était en train d’exploser et les habitants continuaient de regarder Emily d’un drôle d’œil. Mais bon, on peut facilement s’habituer aux chuchotements des gens. La seule chose à laquelle on ne s’habitue jamais, c’était de ne plus voir son petit ami. Effectivement, Mily n’avait plus vu Mike depuis un sacré bout de temps. C’était affreux mais que pouvait-elle y faire ?
Emily ne faisait qu’étudier encore et encore, c’était un bon moyen de penser à autre chose et d’occuper ses journées. Quoi qu’il en soit, la métisse était prête pour une nouvelle journée de cours. Elle n’avait pas eu trop difficile à se réveiller, elle avait bien dormi – ce qui n’était plus arrivé depuis très longtemps. A présent, la jeune femme était en train de déjeuner quand elle se dit qu’il était temps de partir. Emily débarrassa rapidement ses affaires puis chercha ses chaussures. Effectivement, Em était toujours en chaussettes. L’hiver était dur, l’hiver voulait dire en revoir les escarpins. La jeune femme était vêtue d’un jean et d’un pull bordeaux, elle trouva enfin ses bottes marrons qu’elle enfila rapidement.

La jeune femme s’installa au volant de sa voiture et traversa toutes les rues de Magnolia. Arrivé au centre de la ville, on commençait à voir le réveil de tout le monde, une nouvelle journée qui démarrait. Au début de l’année, Em s’arrêtait souvent prendre un café au Gordon mais à présent, la jeune femme évitait les endroits trop peuplés. Elle prendrait un café à l’université, ce n’était qu’un changement parmi tant d’autres.
Enfin arrivée à destination, Emily prit sa boisson puis marcha dans les couloirs où elle aperçut une de ces amies. Elles parlèrent de tout et de rien puis la sonnerie retentit. La métisse se dirigea vers l’amphi où avait lieu son premier cours de la journée. Les mains pleines de bouquins, elle fut heureuse de s’installer et de pouvoir tout lâcher.
Son voisin de table n’était pas encore arrivé. Pas étonnant, Maximiano était toujours en retard mais cela ne dérangeait pas du tout Emily. Cette dernière l’appréciait beaucoup, ils s’entendaient vraiment bien. Bien souvent, ils discutaient énormément et n’écoutaient quasi pas le cours… Au moins, cela changeaient les idées de la jeune femme.

Le cours débuta. C’était intéressant mais ennuyeux à la fois. Dix à quinze minutes plus tard, Max fit son entrée. Un sourire s’afficha sur le visage d’Emily. « Hey, ça va ? Pas trop manqué de cours ? ».

– Salut ! Oui et toi ? Oh non Max, tu as juste raté un paquet de monologues du prof… Affreux.

Emily fit une grimace puis tourna la tête vers le professeur en question. C’était un type sympa mais trop répétitif au goût de la jeune femme. Heureusement, cette heure passerait plus vite en parlant avec Maximiano…

« Salut ! Oui et toi ? Oh non Max, tu as juste raté un paquet de monologues du prof… Affreux. » Je regardais Emily, l’écoutant répondre à ma question, avant de hocher la tête et de lui répondre que moi aussi ça allais. J’avais bien fait d’arriver en retard dans ce cas-là, parce que les monologues de ce prof étaient généralement soporifiques. J’écoutais d’ailleurs quelques bribes de ce que disait à l’instant notre prof, le coude sur la table et mon menton dans ma main, une moue boudeuse s’affichant sur mes lèvres. Je n’avais décidément pas envie de travailler, et surtout d’écouter ce que ce mec avait à dire. Enfin, heureusement qu’il y avait Emily à côté de moi, je m’ennuierais moins comme ça. Je la regardais donc, réfléchissant à ce que je pouvais dire. Je n’aimais pas les grands silences, mais en même temps je ne savais pas quel sujet aborder. Je me tournais alors de nouveau vers le prof, le regardant d’un œil absent, ne l’écoutant pas, cherchant juste un sujet de conversation.

Là, l’illumination. Je me tournais de nouveau vers Emily, un léger sourire aux lèvres, avant de lui dire. « Alors, quoi de neuf ? Et avec Mike ça va mieux ? » Mon sourire s’effaça, prenant une mine débitée, question de principe. Même si j’adore voir des couples se déchiraient, surtout quand c’est de ma faute, je ne pouvais pas sourire alors que je demandais à une amie des nouvelles de son couple. C’est totalement contraire à l’éthique humaine. Mais je n’en pensais pas moins. Néanmoins, une part de moi était partagée entre le fait d’être triste pour mon amie, et l’autre du fait que maintenant elle pouvait être libre. Mais l’on ne va pas déblatérer sur cela. Attendons déjà sa réponse. D’autant qu’ils s’étaient peut-être remis ensembles et tant mieux pour elle. Je croisais le regard d’Emily qui avait l’air bien triste tout à coup. Cela me refit penser aux conséquences de cette dispute entre Mike et Emily. À cause de Dirty Secret. Oui, cette pute qui balançait nos vilains petits secrets et ressortait les squelettes enfouis dans les placards.

C’était donc parce que cette sale petite fouineuse avait dévoilé qu’Emily avait des vues sur sa belle-sœur Naya que tout était parti de là. Pour moi, Dirty Secret était surement une adolescente boutonneuse en manque d’amour et de sensations fortes dans sa vie, et c’était pour cela qu’elle écrivait ce genre de chose. Mais cela ne me dérangeait pas, car même si un jour elle risquait de ressortir mes propres squelettes, j’adorais lire ses petits ragots, qui s’avéraient souvent juste. À savoir comment elle pouvait savoir autant de choses. J’espérais juste qu’elle ne saurait jamais rien sur les secrets que je cachais. Je risquerais de perdre ma popularité, et cela, je ne le voulais pour rien au monde. Quoi qu’il en soit, toutes ses histoires sur Emily m’avaient donné matière à réfléchir durant de nombreuses soirées, et beaucoup d’idées avaient germé dans ma tête. Mais la plus importante touchait le fait qu’Em’ avait l’air de beaucoup kiffer Naya. Et ça, ça avait réveillé toutes les hormones d’homme enfouies en moi.

Regardant de nouveau Emily, m’approchant un peu d’elle en plissant les yeux, je lui dis à voix basse pour qu’il n’y ait qu’elle qui attende ce que j’avais à lui dire. « Au fait Em’… Tu te rappelles de l’article de Dirty Secret qui parlait de toi ? » Bien sûr qu’elle devait s’en rappeler. Qui, à sa place, ne se serait pas rappelé de ça ? Après tout, elle avait été humiliée dans cet article, et j’avais presque honte de lui reparler de tout cela. J’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas par la suite. Avant que je ne puisse continuer ma phrase, alors que j’ouvrais la bouche, le prof m’interpella du haut de son estrade, hurlant un Maximiano retentissant dans tout l’amphithéâtre. Je me tournais donc vers lui, levant les yeux au ciel, avant de l’entendre me sermonnait comme quoi je n’écoutais pas son cours. C’est ça, cause toujours tu m’intéresses. Une fois qu’il m’eût enfin lâché la grappe, je me retournais vers Em’, la regardant droit dans les yeux, attendant sa réponse.

Les cours permettaient, à Emily, d'évacuer toute la pression de ces problèmes personnelles. C'est un bon moyen de penser à autre chose. La métisse qui avait pour habitude de tout gérer, de contrôler n'importe quelle situation, de manipuler pour parvenir à rétablir l'ordre si nécessaire, et bien toutes ses qualités ont tout simplement disparus depuis deux mois.

Emily fut vraiment contente de voir Maximiano. C'était un chouette type avec qui le contact passait plutôt bien. Bon, Em en avait un peu profité pour faire enrager Mike. D'ailleurs, il en faudrait plus car visiblement Mike n'avait pas plus réagit que ça.
 « Alors, quoi de neuf ? Et avec Mike ça va mieux ? »

Ouch. Comment faire mal en une minute ? Appelez Maximiano ! La métisse n'avait vraiment pas la tête à parler de son couple ou de son non-couple. Mais bon, Maximiano lui rendait de temps en temps service et c'était un ami, donc il était dans le droit de savoir.
Le professeur les interrompit. Effectivement, les bavardages ne plaisaient pas à ce cher monsieur. Cela aurait pu être un moyen d'éviter de répondre à Max mais ce dernier ne lâcha pas Mily des yeux. Bon.

– Oh.. Disons que je me noie dans les études pour penser à autre chose... On se parle de moins en moins, on se voit de moins en moins... Officiellement, on est toujours ensemble mais j'ai l'impression qu'il a peur de rompre..

Emily avait dit tout ça sur un ton très calme mais apeuré tout de même. La jeune femme n'était pas nécessairement à l'aise avec ce sujet. C'était assez difficile et à chaque fois que le sujet était abordé, un poids s’encra sur le cœur de la jeune femme. Cette dernière tenta de garder son calme, son regard resta encré dans celui de Max pendant quelques minutes puis Emily décida de regarder le professeur. De se concentrer sur autre chose, de mettre ses pensées sur pause.
« Au fait Em’… Tu te rappelles de l’article de Dirty Secret qui parlait de toi ? »

On est jamais tranquille bien longtemps, Maximiano était en forme aujourd'hui. Il avait décidé d'achever Emily ? C'était vraiment un point que la jeune femme n'avait pas envie d'entendre et dont elle n'avait pas envie de parler. C'était quelque chose de très personnel et de très douloureux pour Emily.

– Ecoute Max, oui je m'en rappelle, tu veux que j'oublie comment un truc pareil ? J'ai pas envie d'en parler, surtout pas maintenant.

La métisse tourna la tête et vit que le professeur la fusillait du regard. Effectivement, Mily avait légèrement augmenter le timbre de sa voix. Du coup, elle baissa les yeux sur sa feuille de note et n'osa plus regarder nul part.
La jeune femme se perdit dans ses pensées, essayant d'ignorer les drôles de questions que posait Maximiano...

Spoiler:

Je venais de demander à Emily si elle se rappelait d’un certain article de DS parlant d’elle lorsque le prof n’interrompit. Non mais on pouvait même plus discuter tranquillement avec ses amis ou quoi ? Je l’écoutais me sermonner. Cela ne servait strictement à rien, j’allais continuer cinq minutes après. Mais bon, s’il voulait gueuler pendant toute l’heure, c’était son choix. Après tout, c’était ce qu’il faisait à chaque cours passés avec moi. Il devrait être habitué à force. En tout cas, le prof dû s’arrêter encore cinq minutes après, mais ce ne fut pas de ma faute cette fois. Enfin, pour une fois. Je n’avais d’ailleurs pas l’habitude qu’il engueule quelqu’un d’autre que moi.

Apparemment, il était en train de fusiller Emily du regard, qui était en train de répondre à ma question et avait pour cela un peu haussé le ton. Oula, apparemment elle était en colère. Bon ok, je devais bien l’avouer, j’avais un peu abusé. Mais bon, je ne pensais pas qu’elle allait s’énerver pour cela. Après tout, ce qui était fait était fait, et ce n’était pas en s’énervant qu’elle allait le changer. Enfin bref, c’était ma philosophie personnelle, peut-être pas la sienne.

« Ecoute Max, oui je m'en rappelle, tu veux que j'oublie comment un truc pareil ? J'ai pas envie d'en parler, surtout pas maintenant. » Bon d’accord, je me tais. Je baissais les yeux vers ma copie, jouant avec mon Bic en le faisant tourner dans ma main. Bon voilà, du coup je m’ennuyais. Je ne savais plus quoi dire et j’étais donc obligé d’écouter le prof. Son cours était apparemment toujours aussi inutile. Et tous ces autres blaireaux qui écoutaient avec attention son cours. Quoi que je devrais peut-être en faire de même, histoire de ne pas avoir à redoubler l’an prochain. Au et puis on verra plus tard. Et puis au pire, je savais qu’il y avait la tête de la classe à côté de moi – non, pas Emily, c’était évident non ? – qui me laisserait surement copier sur elle, si je lui demandais gentiment et lui faisait un peu de charme. Elle était vraiment moche, mais une bonne note et une bonne note.

Je fermais les yeux, frottant mon visage de mes mains pour essayer de me réveiller et me remotiver, avant de regarder à nouveau Emily. Je ne savais du coup plus comment lui expliquer que j’avais en gros envie d’un plan à trois avec sa belle-sœur Naya. Quoi ? Comment ça cela ne se fait pas ? Mais bien sûr, je suis Maximiano Hopper voyons, j’arrive toujours avoir ce que je veux, que ce soit indécent ou non. Manquez plus qu’à savoir comment j’allais amener ça dans la conversation. Oh et puis on verrait bien. Je n’étais après tout pas pressé. « Désolé. » C’était tout ce qui me venait à l’instant, et puis il fallait bien repartir sur de bonne base non ? Je lui fis un petit sourire contrit, cherchant à me rattraper.

Spoiler:

La jeune femme avait déjà beaucoup de mal à se concentrer car ce cours était pire qu’inintéressant, que voulez-vous quand on engage des gens aussi incompétents, il y a des risques que les élèves partent en courant de ce local.
Malgré un bon début d’heure avec Maximiano, celui-ci lui dérapa sur un sujet qui fâche. Effectivement, Emily avait déjà beaucoup de mal à ne pas penser aux derniers événements alors elle fut déçue d’entendre Max lui parler de ceci. Son caractère un peu fort la fit directement monter sur les grands chevaux, pauvre Maximiano qui s’en prenait plein la tronche.

Le professeur ennuyant fusilla du regard la jeune Emily. Et baaaam. La journée commençait bien. Pendant quelques instants, Emily ignora tout ce qui pouvait l’entourer, c’était trop difficile de faire attention à tout. Qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Qui était cette Dirty Secret qui lui en voulait tant ? Après un temps de réflexion, Mily fit style d’écouter ce que racontait le professeur alors qu’elle n’entendait aucun mot de ce qu’il pouvait dire.
« Désolé. »

La jeune femme fit la moue puis regarda Maximiano. Après tout, ce dernier n’avait rien fait de mal, il lui avait juste posé une question. La métisse tenta de reprendre le contrôle et de se calmer. S’énerver sur ces amis n’allait en rien aider à améliorer la situation. Elle esquissa un sourire puis répondit à Max :

– Pas grave, c’est moi, je m’emporte pour un rien. Je suis pas douée pour canaliser mes émotions.

La métisse prit quelques notes de ce qu’elle entendit de la théorie du cours, c’est-à-dire pas grand-chose. Pendant un moment, elle regarda sa feuille quasi blanche. Emily se perdit dans ses pensées tout en cherchant des solutions car il y avait toujours une solution pour chaque problème. Le mec qui a dit ça, il devait être autiste sérieux, ça se voit que ce type n’avait jamais mis les pieds à MC.

Spoiler: