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L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano]

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Lily Evans
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MessageSujet: L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] Icon_minitimeLun 5 Mar - 1:05

Lily comptait passer la soirée seule chez elle, comme d'habitude. Mais Bryan avait, une fois de plus, insisté pour la faire sortir. Elle n'en avait aucune envie, mais l'ambiance chez elle l'avait poussée à accepter. Elle n'avait pas eu le droit de sortir, encore punie pour sa dernière connerie, mais ce n'était pas un problème. Cela faisait des années qu'elle était passée maître dans l'art de faire le mur.

Elle partie donc juste après le repas, sans que ses parents ne la remarquent. Son frère lui était déjà parti depuis un petit moment. Elle rejoignit Bryan en bas de chez elle, et il l’entraîna dans un bar. Elle n'avait pas envie d'y aller, mais elle ne sait pas pourquoi, elle faisait souvent des efforts pour être sympathique avec lui, sans doute parce qu'il gaspillait beaucoup d'énergie à essayer de lui changer les idées.

Ils étaient donc partis dans un bar, et avaient commencé à boire. Ils avaient enchaîné les verres sans sans rendre compte. Puis d'autres amis étaient arrivés, et Lily s'était à nouveau sentie perdue et pas à sa place. Elle s'échappa quand Bryan ne la regardait pas, de façon à ce qu'il ne puisse pas insister pour la raccompagner ou pour qu'elle reste encore un peu. Elle lui envoya un texto pour lui dire qu'elle rentrait chez elle. Elle embarqua quelques bouteilles de bières avant de sortir rapidement.

C'est une fois sur le trottoir qu'elle se rendit compte de son état d'ébriété assez avancé. Alors qu'elle n'en avait pas pris conscience à l'intérieur, ici elle sentait le sol se dérober sous ses pieds, les décors tourbillonner autour d'elle. Elle avait du mal à marcher droit. Ses pensées elles mêmes se floutaient, se concentrant pour parvenir à continuer à avancer.

L'alcool décuplait toujours les sentiments de la jeune Lily. Parfois ils la rendaient plus extravertie et elle se comportait d'une manière bien différente de la Lily froide et introvertie que tout le monde connaissait. Bien sûr elle n'allait pas jusqu'à danser sur les tables ou se déshabiller devant tout le monde, mais son comportement se modifiait néanmoins. D'autres fois au contraire, elle avait l'alcool triste, et son taux d'alcoolémie élevé ne faisait qu'accentuer son côté dépressif, renfermé et incompréhensible. La plupart du temps ces deux états se côtoyaient, lorsqu'elle avait ingéré une quantité d'alcool vraiment importante elle était capable de réagir des deux manière quasiment simultanément. Au fond tout dépendait de la situation, de l'endroit, des personnes avec qui elle était, la seule chose sûre était que ce n'état pas prévisible.

Elle arriva tant bien que mal à s'éloigner du bar et à reprendre le chemin de chez elle. Une fois loin de l'agitation et de ceux qui faisaient la fête elle s'assit par terre et se mit à boire l'une des bouteille de bière qu'elle avait récupérée sur la table. Elle pensait à sa mère, se disant qu'elle mourrait si elle voyait sa fille dans cet état. Cette pensée la réjoui. Rendre chèvre sa mère était l'une de ses occupation préférée, et il faut avouer que l'alcool était un bon moyen d'y arriver. Celle qui rêvait de faire passer sa famille pour une famille modèle, qui avait toujours élevé ses enfants dans ce sens, pour qui l'apparence d'une famille unie, stable et conventionnelle était le plus important n'aurait pas supporté l'image de sa fille dans une telle décadence. Plus Lily y pensait, plus ça lui plaisait et plus elle avait envie de boire.
De plus elle avait à présent la certitude qu'elle ne serait pas capable de re-rentrer chez elle sans que ses parents ne la voient. Il était évident qu'elle ne pourrait pas passer par la fenêtre de sa chambre, et qu'elle ne saurait pas rentrer par la porte principale sans faire de bruit. La soirée promettait donc de se terminer avec une vive animation.

Lily fini sa bouteille, la laissa par terre et se releva. Polluer les rues de sa petite ville bien propre et bourgeoise ne lui déplaisait pas non plus. Elle embarqua par contre les deux autres bouteilles qui étaient encore quasiment entièrement pleines.

Lily arriva dans Magnolia Street, mais sa maison était encore bien loin. Elle trébucha sur le bord du trottoir, et jura parce qu'elle avait renversé la moitié des bouteilles qu'elle tenait dans les mains. Elle se releva et tenta de continuer sa route.
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MessageSujet: Re: L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] Icon_minitimeLun 5 Mar - 20:45

L'alcool est l'aspirine de l'âme...

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés.
© CODAGE & MISE EN PAGE FAIT PAR MINNIE. CITATION DE GEORGES COURTELINE.

Rebecca Black. Pourquoi pensais-je à cette personnalité alors qu’elle était presque aussi inutile que ce qui se trouve entre les jambes d’un prêtre ? Bah oui, après tout, je suis sûr que moins de la moitié d’entre vous savent qui s’est. Elle ne vous rappelle donc rien ? Katy Perry, Friday night ? Et oui, c’est elle la copine qui se prend pour une bombe sexuelle et qui veut changer sa meilleure amie en bombe sexuelle aussi. Sauf que le vert avec le jaune et le rose c’est vraiment raté. Bref, je vous parle d’elle parce qu’à ce moment-là, dans la boite de nuit où je me trouvais, passait justement la chanson de Katy Perry. Et dans mon esprit cela avait fait cling, sans savoir pourquoi, j’avais pensé à elle. Enfin bref, tout le monde s’en fout.

J’étais donc assis au carré Vip, comme à mon habitude, connaissant à peu près tout le monde ici. Dans ma main droite prônait une flute de champagne, dont je buvais d’ailleurs quelques gorgées, tandis que mon bras gauche entourait le corps de rêve d’une jeune fille dont j’avais fait la connaissance quelques secondes plutôt. Enfin, connaissance, connaissance, c’était un grand mot. La seule connaissance que j’avais sur elle, c’était des parcelles de son corps. Je n’avais même pas pris la peine de discuter avec elle, seul ses attributs m’intéressaient, en aucun cas son prénom ou encore son âge. Et vu que je n’avais absolument aucune conscience, cela ne me dérangeait absolument pas. Après tout, cette vie de décadence me plaisait, et je n’allais pas me gêner pour la vivre. J’apportais de nouveau ma flute de champagne à ma bouche, observant la foule autour de moi, la musique emplissant mes oreilles tandis que mon cœur battait au même rythme que les basses. Je fermais les yeux, m’enivrant des sensations que cela provoquait en moi, les effluves d’alcool et des personnes autour de moi me faisant plisser les narines.

Rouvrant les yeux, je remarquais Shannon se rasseoir à côté de moi, et ma main descendit doucement sur les hanches de la poupée de chair assise à mes côtés tandis que Shannon se penchait pour me parler à l’oreille. « Mec, tu devrais peut-être penser à conclure non ? » Je le regardais d’un œil morne, ne sachant que dire. Il se leva dans un sourire puis retourna voir sa propre poupée de l’Est, les plus belles selon moi. Les moins chiantes aussi. Les paroles de Shannon restaient gravées dans mon esprit. J’en avais marre qu’on me dise ce que je devais faire en fait. Et si je n’avais pas envie de conclure ? J’étais fatigué de tout ça. Je me levais laissant là ma poupée au corps de danseuse totalement désorienté pour sortir de la boite à grandes enjambées. Je laissais tout cela derrière moi, las, avec juste l’envie de prendre l’air. Je n’avais même pas prévenu Shannon que je rentrais, j’étais à peu près sûr qu’il ne s’inquièterait pas pour moi.

Arrivé en dehors de la boite, j’inspirais une grande goulée d’air, la tête me tournant. Le silence de l’extérieur me fit du bien, et je sortis même une cigarette de mon paquet de Marlboro. J’avais besoin de me détendre, de changer d’atmosphère. Je commençais à marcher dans les profondeurs de la nuit, le seul bout de ma cigarette éclairant la rue d’une légère lueur orangée. Revenant vers les rues de Magnolia, j’inspirais puis expirais la fumée, avant de remarquer une sorte de petit tas sur le trottoir en face de moi. Intrigué, je me dirigeais donc vers ce petit tas sombre. En m’approchant, je remarquais enfin que c’était une personne, plus particulièrement une fille, qui était apparemment en train de décuver. Je rigolais intérieurement, parce que ça me faisait toujours marrer les personnes qui ne savaient pas boire. Je n’avais jamais eu ce problème moi, toujours le décuvage élégant. Bref, je m’égare.

Je m’approchais donc jusqu’à arriver à sa hauteur, remarquant deux bouteilles de bières à côté d’elle. En y regardant de plus près, cette personne me disait vaguement quelque chose. Ce visage m’était familier. Une cascade de cheveux couleur flamme, je n’en connaissais pas beaucoup. Ce n’était apparemment pas Annie, alors… Lily ? On parlait bien de la Lily là ? Le genre de fille sage qui me reprochait toujours mon comportement ? Je m’asseyais à côté d’elle, la voyant relever le visage vers moi. Je tirais une taffe de ma Marlboro, observant le visage de Lily. Elle avait l’air légèrement mal en point. J’attrapais une bouteille de bière à côté d’elle, décapsulant rapidement la bouteille avant d’en boire une gorgée, attendant qu’elle réagisse.


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MessageSujet: Re: L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] Icon_minitimeLun 5 Mar - 22:37

Lily venait de s’asseoir sur le bord du trottoir. Non seulement elle n'avait aucune envie d'arriver chez elle trop tôt, vu qu'elle savait le tollé qu'elle allait se prendre, mais en plus s'asseoir lui faisait du bien, et vu son état ça n'était pas du luxe.

A ce moment là quelqu'un vint s'asseoir à côté d'elle. D'habitude elle captait immédiatement dès qu'on pénétrait dans son monde, mais disons que ses sens n'étaient pas au plus haut de leur activité, elle mit même plusieurs longues secondes à réaliser que quelqu'un était à côté d'elle. Elle releva la tête. Maximiano était en train de l'observer. Elle pria pour que ce ne soit qu'une hallucination, mais il fallait bien se rendre à l'évidence, il était bien là, en chaire et en os, son regard posé sur elle.

"- Oooh non, pas toi !" Lily plongea sa tête dans ses deux mains.

Elle avait parlé à haute voix, ne cachant absolument pas ce qu'elle pensait. Elle se demanda pourquoi ça lui arrivait à elle. Il y avait tout de même assez peu de chance pour qu'elle croise quelqu'un à cette heure là dans ce cette rue de quartier résidentiel bourgeois. Et pourquoi fallait-il que ça soit Maximiano, comme de par hasard, celui qui prenait le moindre de ses faux pas pour lui en faire des réflexions. Un truc comme ça il ne le laisserait pas passer, elle risquait d'en entendre parler pendant encore bien longtemps...
Elle releva la tête et tenta quelque chose.

"- Je ne sais pas ce que tu vas croire, mais je suis bien. Si je ssss si je suis t'assise par terre c'est juste que j'attends, parce que je n'ai pas encore envie de rentrer chez moi".

Bon, elle se doutait bien que Max n'en croirait pas un mot, mais elle ne pouvait quand même pas lui avouer qu'elle était complètement déchirée. Après tout peut-être que ça marcherait et qu'il la croirait ? Elle devait vraiment être pas nette pour pouvoir croire ça. D'autant qu'elle avait butée en plein milieu de sa phrase, pensant que ça passerait inaperçu.

Elle remarqua à ce moment que Max était en train de boire l'une de ses bière.

"- Bah va-y, sers toi, fais comme chez toi... Elle le regarda dans les yeux. Allé, c'est ma tournée."Dit-elle en levant le bras.

Sa première phrase avait été froide et ironique, comme bien souvent, reprochant implicitement à Max de se croire en territoire conquis. Puis elle s'était détendue, le ton enjoué de sa deuxième phrase le traduisait bien.

Au fond Lily aimait bien Max. Elle l'appréciait parce qu'il ne mâchait pas ses mots, et parce que même si ils n’étaient pas de grands amis, elle pouvait se permettre de se lâcher avec lui, que ce soit pour être désagréable ou pas d'ailleurs. Mais les deux se cherchaient sans arrêt, et les prises de têtes étaient, certes courtes, mais très régulières. Alors qu'allait-il se passer lors d'une rencontre avec Max alors que Lily était alcoolisée? C'est la question qu'elle se posait. Pour l'instant l'alcool ne lui donnait pas envie de lui taper dessus, au contraire, elle était plutôt de bonne humeur et contente de l'avoir croisé, ce qu'elle considérait comme une merveilleuse invitation "allé, c'est ma tournée", en témoignait selon elle.

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MessageSujet: Re: L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] Icon_minitimeDim 11 Mar - 1:52

L'alcool est l'aspirine de l'âme...

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Je regardais attentivement Lily assise à côté de moi, attendant sagement qu'elle me remarque. Et c'est ce qu'elle fit, elle leva les yeux vers moi et me lâcha « Oooh non, pas toi ! » avant de poser sa tête entre ses mains. Je souriais, amusé par sa réaction, avant de boire une nouvelle gorgée de bière. Je remarquais bien qu'elle n'avait pas envie de me voir en ce moment, mais je ne pouvais pas décemment la laisser toute seule là, surtout si ça l'embêter que je reste. Et puis j'aimais bien Lily malgré les apparences, je n'allais donc pas la laisser au milieu de la rue seule dans le noir, qui sait ce qui aurait pu lui arriver, surtout après le meurtre d'Alicia King. D'ailleurs le tueur n'avait plus l'air de beaucoup faire parler de lui, mais bon, il valait mieux toujours rester sur ses gardes.

« Je ne sais pas ce que tu vas croire, mais je suis bien. Si je ssss si je suis t'assise par terre c'est juste que j'attends, parce que je n'ai pas encore envie de rentrer chez moi. » Je ricanais, amusé des paroles de la jeune femme. Elle n'était pas sérieuse ? Elle ne pensait tout de même pas que j'allais la croire ? Surtout que j'avais remarqué qu'elle n'arrivait même pas à aligner deux phrases sans fautes. J'en connaissais une qui venait de passer une soirée bien arrosée. Comme moi, je dois l'avouer, mais j'étais quand même encore un minimum lucide. Je me demandais combien de bouteilles elle avait du boire pour se retrouver dans cet état, parce qu'elle était apparemment bien amochée. « Mais oui Lily, je te crois... » Je levais les yeux au ciel, tout de même amusé par sa tentative de rattrapage.

Je finis ma cigarette, la jetant au sol avant de l'écraser d'un coup de pied, puis me retourner vers la bière que j'avais entamé, en buvant de nouveau une gorgée. Ce fut le moment que choisit Lily pour me faire la remarque que je fasse comme chez moi, l'air de dire que je ne me gênais et pas et qu'elle n'appréciait apparemment pas. Je m'y attendais à celle-là. Les réflexions de la jeune femme m’avaient quelque peu manquée tiens. J'arquais un sourcil, avant qu'elle n'ajoute que c'était sa tournée. Le ton de sa phrase n'avais pas l'air méchant, c'était juste une autorisation pour continuer à boire. Je ne me fis pas prier d'ailleurs, avant de l'observer dans les yeux et de lui dire : « Si tu as pris deux bières, c'était que tu pensais bien rencontrer quelqu'un non ? »

Je lui souris, avant de finir la bière que j'avais ouverte, la jetant ensuite dans une poubelle ouverte juste à côté, celle d'un voisin. Je réussis parfaitement mon tir. J'aurais pu être basketteur… Enfin bref. Je me relevais, lui faisant face, avant de lui tendre ma main. « Tu peux te relever ? On ne va pas rester dans cette rue jusqu'à l'aube, faudrait que tu penses à rentrer... » Je lui souriais gentiment, d'humeur apparemment chevaleresque. Sauver la princesse des griffes du méchant sorcier Alcool... Ahah, il fallait que j'arrête l'alcool moi aussi, j'avais des délires vraiment bizarres ensuite. J'attendais donc la main tendue, qu'elle fasse ou dise quelque chose.



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MessageSujet: Re: L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] Icon_minitimeDim 11 Mar - 3:00

« Mais oui Lily, je te crois... »

Aaaah, Max la croyait, cool alors !!... A moins qu'il ne dise ça de manière ironique? Elle n'était pas assez lucide pour le savoir. Mais sa réflexion à ce sujet dura bien peu de temps, au final elle se moquait bien de savoir si il la croyait ou pas, pour l'instant il n'avait pas l'air disposé à se moquer d'elle, donc on avisera quand ça sera le cas, ou demain matin au réveil quand ses idées seront enfin claires.

« Si tu as pris deux bières, c'était que tu pensais bien rencontrer quelqu'un non ? »

En fait Lily avait pris les bière qu'il y avait sur la table, sans se soucier le moins du monde qu'elle pourrait rencontrer quelqu'un.

"- Bah nan nan nan pas du tout. J'te signale que je peux très bien les boire toute seule." En disant ça Lily bu une gorgée de la bouteille qu'elle avait dans la main, mais elle passa mal alors elle s'arrêta de suite.

"- Et puis peut-être aussi que je pourrais attendre quelqu'un d'autre hein? Peut-être que c'est Hea... Mathys que j'ai envie de voir !!! Parce que de toute façon mon frère c'est le meilleur."

Sa langue avait fourchée sur le prénom, mais elle s'étais rattrapée au dernier moment. Il parait que lorsque l'on a bu la vérité ressort... En tous cas tout ce qu'elle voulait c'est que Max n'ai pas fait gaffe au lapsus qu'elle venait de faire. En pensant à son frère elle eu envie de le voir, et décida donc... de l'appeler. En criant.

"- MATHYYYYYYS"

Son cri raisonna. Elle pouvait réveiller les voisins elle s'en fichaient bien. Au contraire, plus elle embêtait son monde plus elle aimait ça. Mais elle réalisa quand même qu'elle venait de crier. Elle se demanda immédiatement si Maximiano allait l'engueuler ou pas, alors, dans le doute, elle le regarda et mis sa main devant sa bouche, en disant "oups". Puis elle se mit à rire. On aurait dit une vraie gamine. Si la Lily pas bourrée voyait à ce moment là la Lily bourrée, elle aurait bien honte d'elle. Toutes les deux n'avaient pas vraiment grand chose à voir, et la Lily froide et introvertie semblait assez loin de cette gamine qui criait dans la rue.

Maximiano venait de jeter sa canette dans la poubelle de l'un des voisins. Zut, elle se serait bien moquée de lui, mais il avait réussi, et du premier coup. Rah, ça lui donnait encore une excuse pour se vanter, et elle détestait ça. Mais il ne fit aucune remarque sur son lancé. Elle avait envie de faire du basket elle aussi, ça lui avait donné envie de jouer, elle tourna la tête à droite et à gauche, à la recherche d'un truc à jeter, mais elle ne vit rien. Ses yeux se posèrent sur la bière qui restait, mais elle était encore pleine et elle se ravisa, de toute façon elle se sentait tout simplement trop pompette pour faire la nouille au basket.

A ce moment là Maximiano lui tendit la main:
« Tu peux te relever ? On ne va pas rester dans cette rue jusqu'à l'aube, faudrait que tu penses à rentrer... »

Lily écarquilla les yeux, grands ouverts, et eu une expression de surprise. Maximiano était en train de lui proposer sa main pour se relever. Elle se demandait qu'est ce qu'il lui arrivait. Décidément, elle avait eu tout faux. Elle croyait qu'il n'allait faire que se moquer d'elle de la voir dans cet état, et non seulement il ne se moquait pas, mais en plus il lui tendait la main pour qu'elle se relève, et il semblait se préoccuper de son sort. Elle n'en revenait pas, l'air qu'affichait son visage trahissait bien ce qu'elle pensait.

Elle resta un bon moment ébahie, puis réalisa qu'il était en train de lui dire qu'il fallait rentrer chez elle. Or elle n'en avait absolument aucune envie. Ce qui était pour les autres familles un "foyer" était pour elle un lieu très peu accueillant, qu'elle essayait de fuir le plus souvent. De plus elle ne voulait absolument pas croiser ses parents dans cet état, et enfin elle n'était pas fatiguée et n'avait pas envie de rentrer.

"- Ooooh non, non s'il te plait. Je veux pas rentrer."

Elle attrapa la main du jeune homme, mais absolument pas pour se relever, au contraire, elle l'a pris des deux mains, et lui fit une tête se voulant persuasive, pour l'émouvoir, comme celle du chat de shreck. Elle agissait comme si il avait le pouvoir de la faire rentrer, et qu'elle essayait de le convaincre, alors qu'au fond elle pouvait très bien rester là si elle le voulait. En temps normal elle l'aurait envoyé chier depuis longtemps lui disant que ce n'est pas ses oignons, et qu'elle restait là si elle le voulait, mais on était pas en temps normal, et elle se comportait comme une enfant devant son père.

Et puis au fond, elle avait envie qu'il reste. Non seulement parce qu'elle savait que seule la soirée ne tournerait pas forcément bien, qu'elle n'arriverait pas forcément à rentrer chez elle, ou qu'elle choisirait de dormir dans la pelouse ou d'aller faire une connerie dans le voisinage, mais aussi un peu parce qu'elle savait que le quartier, quoi que puissent en penser les gens extérieurs, n'était pas si sécurisé que ça, après tout un meurtrier rôdait... Elle se sentait donc plus en sécurité, et s'ennuyrait moins, avec quelqu'un.

Elle rajouta donc, mais beaucoup moins fort que le reste, presque en chuchotant, comme si elle avait honte de lui demander ça, elle qui se disait indépendante et n'ayant besoin de personne:

"- Et je veux que tu reste."
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MessageSujet: Re: L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] Icon_minitimeMer 4 Avr - 23:07

L'alcool est l'aspirine de l'âme...

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés.
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Lorsque Lily répondit à ma remarque sur le fait que si elle avait prit deux bouteilles c’était parce qu’elle pensait rencontrait quelqu’un, je ne pus m’empêcher de rire de ce qu’elle m’avait dit. Elle, boire encore deux bouteilles dans l’état qu’elle était ? Non mais pourquoi pas se faire un rail de coke non aussi ? Histoire de se faire la totale. Elle était assez déchirée pour bafouiller et elle voulait encore boire ? Même pas en rêve, surtout si c’est pour tout régurgiter après. « Mais oui, mais oui, te les boire toute seule. T’as vu ton état ? Quoi que je m’en fous en fait. » Je me retournais vers les abysses sombres des rues, mon regard se perdant dans le noir. J’étais épuisé, et j’avais juste envie d’aller me coucher. Mais en même temps, je ne pouvais pas laisser Lily seule ici. Question d’éthique. J’étais un connard, mais pas non plus fini. J’avais peut-être un peu d’humanité au fin fond de mon cœur, là, bien caché, vous la voyez ?

« Et puis peut-être aussi que je pourrais attendre quelqu'un d'autre hein? Peut-être que c'est Hea... Mathys que j'ai envie de voir !!! Parce que de toute façon mon frère c'est le meilleur. » C’est moi le meilleur d’abord. Hmm, pardon. Enfin c’est vrai, mais bon. Mais au fait, elle venait pas de faire un lapsus là ? Malgré mon esprit embrouillé par le champagne, j’étais sûr d’avoir compris un Hea… Avant le Mathys. C’était qui se Hea ? C’est un prénom ça d’ailleurs ? Bon, bref, j’m’en fous de toute façon, au point où j’en suis. Je me tournais vers elle lorsqu’un cri perçant me vrilla les oreilles. Non mais elle était folle ou quoi ? Elle venait de hurler un MATHYYYYYS ! à casser les tympans. Elle avait vraiment trop bu. Et puis à quoi ça servait d’hurler un prénom dans une rue déserte à part réveiller tous les honnêtes gens qui dormaient du sommeil du juste.

Avant que je ne puisse dire un mot, la jeune femme mit une main devant sa bouche, murmurant un oups. Ouais ‘fin, c’était pas comme si elle venait de réveiller tout le quartier, et encore plus important, comme si elle venait pas de casser mes chers et tendres tympans. Je décidais donc quand même de la remettre en place. « Non mais ça va pas ?! T’es malade ? Tu viens de me niquer les tympans. Putain… » Je retins le « mais qui m’as donné des cas pareils comme pote ? », mais je le sous-entendais fortement. Je me pris la tête entre les mains, me frottant les yeux.

Je vidais d’un trait ma bière pour essayer de me calmer, avant de lancer la bouteille vide dans la poubelle. Panier. Je me levais ensuite, lui proposant de se relever. Elle me répondit qu’elle ne voulait pas rentrer chez elle. Seulement, moi, j’avais envie de rentrer chez moi. Cette histoire commençait à me saouler. Elle attrapa ma main, me faisant des yeux de merlans frits, comme si elle essayait de me convaincre de rester. Elle rajouta ensuite en chuchotant qu’elle voulait que je reste. Alors là, je n’aurais jamais imaginé ça d’elle. La fille qui parait si sûre d’elle et n’ayant besoin de personne d’habitude voulait maintenant que je reste avec elle ? « Tu as peur de la raclée que tu vas te prendre si tu rentres dans cet état c’est ça ? » Je levais les yeux au ciel, comment avais-je pu croire que la rousse veuille seulement que je sois là pour elle ? Non, bien sûr, c’était évident.

Je retirais sèchement ma main de la sienne. « Et bien fait ce que tu veux, mais moi je rentre, je suis en train de m’endormir sur place et je ne vais pas faire du baby-sitting jusqu’à l’aube. » Je me retournais pour partir, entamant quelques pas, avant de me retourner vers elle. Je ne pouvais pas la laisser ici, et avait en plus une solution alternative, sans arrière-pensées en plus ! Je m’étonne moi-même parfois. «Si tu veux éviter ta famille, tu n’as qu’à venir dormir à la maison, le temps que tu dessaoules en tout cas. »
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MessageSujet: Re: L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] L'alcool est l'aspirine de l'âme [Ft. Maximiano] Icon_minitimeLun 23 Avr - 13:28

« Mais oui, mais oui, te les boire toute seule. T’as vu ton état ? Quoi que je m’en fous en fait. »
Lily se contenta de hausser les épaules, et ne répondit rien.

Lily hurla le nom de son frère, ce qui surpris Maximiano. Elle le remarqua et ça la fit rire. Avant de se faire engueuler par Max.
« Non mais ça va pas ?! T’es malade ? Tu viens de me niquer les tympans. Putain… » Il se pris la tête entre les mains, se frottant les yeux.

Lily se vexa un peu de la réflexion de Maximiano. Elle eu l'impression qu'il lui reprochait tout un tas de truc, bien au delà de son cri, comme si elle n'avait pas le droit de faire un seul faux pas. Et puis pour elle elle n'avait rien fait de mal, elle se moquait des voisins et les oreilles de Max n'étaient quand même pas en sucre.

"- Bon ben ça va hein..." dit-elle avec un ton mi-vexé mi-timide.

« Tu as peur de la raclée que tu vas te prendre si tu rentres dans cet état c’est ça ? »

"- Ouais, entre autres" dit-elle en haussant les épaules une nouvelle fois. Que ses parents gueulent ne lui faisait plus peur depuis longtemps, mais elle savait qu'ils allaient lui prendre la tête pendant des heures, et elle n'en avait absolument aucune envie.

"Puis t'sais, j'ai rarement envie de rentrer chez moi hein" rajouta-t-elle.

Il retira sèchement sa main de celle de Lily, ce qui ne lui plu pas. Elle fronça les sourcils, mais ne dit rien.

« Et bien fait ce que tu veux, mais moi je rentre, je suis en train de m’endormir sur place et je ne vais pas faire du baby-sitting jusqu’à l’aube. »

Lily n'avait aucune envie qu'il parte, ni même de se retrouver seule, elle commençait à reprendre ses esprits, et se rendant compte d'où elle était et dans quel état. Elle commençait à avoir peur.

Elle murmura:
"- Je ne te demande pas de faire du baby-sitting, mais de rester avec une amie, mais évidemment tu ne vois même pas la différence, tu me prends juste pour une gamine, pfff".

Lily se parlait à elle-même, elle parlait dans sa barbe, elle ne savait pas si Max l'entendait ou pas, mais elle s'en moquait, elle ne s'en préoccupait pas.

Maximiano se retournait pour partir et fit quelques pas. En le voyant partir Lily se leva, et s'apprêta à l'interpeller , lorsqu'il se retourna vers elle.
«Si tu veux éviter ta famille, tu n’as qu’à venir dormir à la maison, le temps que tu dessaoules en tout cas. »

Lily se stoppa nette, et resta abasourdie. Nan mais c'était une blague ou quoi? Elle n'allait quand même pas aller chez lui à cette heure là de la nuit. Elle se demanda si il n'était pas en train de se moquer d'elle, et si c'était le cas elle ne trouvait ça vraiment pas cool. Mais il avait l'air sérieux, et ça l'étonna...

"- Nan mais qu'est ce que tu racontes, t'es quand même pas sérieux."

Lily n'avait pas "peur" d'aller chez Max, et même si elle lui reprochait sans cesse des choses elle savait qu'elle ne risquait rien avec lui. Par contre tous les deux n'étaient pas particulièrement proches, et elle trouvait donc bizarre d'accepter d'aller chez lui. Sans compter que les gens du quartier risquaient de parler, même si elle s'en moquait.
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