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| Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] Dim 11 Mar - 23:59 | |
| Cela faisait plusieurs heures que j’étais dans mon bureau que j’avais installé dans une des pièces de la maison pour pouvoir travailler quand je le voulais et j’aimais la tranquillité que cela me procurait, ne pas être sollicité toute la journée pour lire des papiers, signés des documents, être en rendez vous avec des actionnaires. Cela n’était pas le travail le plus difficile du monde mais il y avait une certaine routine au bout d’un certain nombres d’années. J’étais fière d’être mon propre patron et d’une entreprise tout a fait prospère.
Je n’aurais jamais pensé que j’en arriverais là quand j’étais parti avec mes parents d’Ukraine pour vivre le rêve américain quand j’avais une quinzaine d’année. J’avais été émerveillé quand j’étais descendu du bateau qui avait traversé l’océan. Notre vie c’était amélioré par rapport à la misère dans laquelle on vivait en Europe mais je ne m’étais jamais plains. Quand j’avais vu mes parents travailler pour un salaire de misère en Amérique je n’étais juré que je réussirais et rendrais mes parents fières de moi et que je leur offrirais une maison décente et qu’ils ne manqueraient jamais de rien. J’avais été élevé dans le respect de mes aînés et mes parents avaient été très strictes avec moi en particulier mon père qui n’hésitait pas à me corriger quand il était mécontent mais je les aimais.
J’avais réalisé ma promesse mes parents étaient désormais dans une jolie en Californie et j’étais chef d’entreprise. Et pour le comble de ma joie j’avais une famille que j’adorais, ma magnifique femme m’avait donné deux sublimes filles que je chérissais plus que ma propre vie même si j’étais très dur avec elle parfois mais j’essayais toujours d’être le plus juste possible mais je pensais qu’une famille avait besoin de rigueur pour fonctionner même si contrairement a mon père je ne lèverais jamais la main sur un de mes enfants.
J’étais donc tranquillement en train de lire un nouveau contrat avec un nouveau partenaire dans un silence bienfaiteur quand soudain une musique hurlante résonna dans ton la maison. Je fermais les yeux exaspéré elles savaient bien pourtant que j’avais besoin de calme quand j’étais dans mon bureaux. Ce n’était quand même pas trop demandé. Même si parfois Natalia mettait aussi la musique très forte quand elle faisait le ménage elle me prévenait toujours avant de le faire. Mais je savais qu’elle est sa sœur étaient parties avec Evane pour faire les magasins. Par ailleurs je ne comprenais pas pourquoi Natalia tenait toujours à venir avec elles, c’était sa nièce et je l’aimais beaucoup même si je ne pensais pas qu’une femme célibataire élevant sa fille toute seule soit une bonne chose. Il ne restait donc que mes filles à la maison ce qui me contrariais puisque cela signifiait qu’elles n’écoutaient pas ce que je leur disais.
Je me levais rapidement et sorti la tête de mon bureau pour voir d’où provenait le bruit. Ce dernier sortait de la chambre de Rose ce qui ne m’étonnais guère c’est temps ci elle n’en faisait qu’à sa tête malgré mes remontrances. Je soupirais je ne comprenais pas pourquoi elle n’était pas resté la petite fille adorable et peu être un peu trop introvertie de son enfance. Je savais que j’étais plus sévère avec elle qu’avec sa sœur cadette mais elle était l’aînée elle devait montrer l’exemple encore plus en étant une fille. Je me dirigeais donc devant la porte de sa chambre et frappa assez fort.
Rosie ! Baisses moi cette musique immédiatement !
Sans attendre sa réponse je retournais dans mon bureau et m’installa de nouveau dans mon siège pour reprendre ma lecture. Je souris ce surnom que j’avais utilisé remontant à son enfance je l’utilisais toujours pour moi elle resterait Rosie même si elle avait grandit et devait préférer qu’on l’appelle par son vraie prénom. Au moins elle savait quand j’étais en colère contre elle vu que le surnom disparaissait. Cela faisait donc plus de 5 minutes que j’étais retourné dans ma pièce réservée et la musique n’avait toujours pas été baissée. Voilà le comportement qu’elle avait depuis quelques semaines elle n’en faisait qu’à sa tête. Et je n’aimais pas cela je voulais bien qu’elle grandisse mais cela ne voulait pas dire qu’elle pouvait me manquer de respect. Je me levais donc pour la deuxième fois assez en colère il faut le dire. Et alla jusqu'à la porte de Rose. J’ouvris sans frapper et referma la porte derrière moi le visage fermé.
Rose je t’ai dis de baisser la musique. Je commence à en avoir assez de ton comportement irrévérencieux. Je peux savoir ce qu’il t’arrive.
Je me dirigeais vers sa chaîne hifi et l’éteignit brusquement. J’avais avoir une petite conversation avec cette demoiselle et j’attendais des réponses qu’elle allait me donner. Je savais qu’elle n’aimait pas qu’on rentre dans sa chambre sans son autorisation mais elle devait s’estimer heureuse que je ne lui confisque pas son téléphone et son ordinateur portable. Je n’avais d’ailleurs pas été d’accord pour que les filles aient chacune leur ordi mais après mainte discussion avec ma femme j’avais fini par capituler. Mais je le voyais comme un privilège et je n’étais guère d’accord pour qu’elle passe leur journée dessus à faire je ne sais pas quoi sans que je, ou leur mère, puisse vérifier ce qu’elles voyaient. Je me retournais vers Rose.
Assis toi. Ne me fais pas ce regard. On va avoir cette discussion que tu sois d’accord ou pas. J’exige des explications sur tes manières jeune fille !
Je restais debout attendant qu’elle s’exécute. Je ne voulais pas me disputer avec elle mais j’étais excédé par son comportement et en même temps inquiet. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose et j’espérais que si elle avait des ennuies elle m’en parlerait. Sauf si c’était avec son petit ami là je n’étais pas qualifié pour ce genre de conversation et je l’enverrais à sa mère. Mais je ne pensais pas que c’était cela la dernière fois que je les avais vu ensemble tout semblait rouler comme sur des roulettes.
Il y a quelque chose qui te tracasses ? Tu sais que tu peux tout me dire.
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| Sujet: Re: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] Mer 4 Avr - 11:54 | |
| La journée aurait pu être belle, mais elle ne le fut pas. Elle avait pourtant été ordinaire à tout point de vu. Rose s'était adonné à sa routine qu'elle pratiquait désormais depuis le début de l'année mais qui pourtant ne la lassait pas encore. Elle se trouvait un peu différente d'ailleurs, justement elle se sentait moins à part. Les choses avec Nina allaient plutôt bien, les choses avec Bryan se passaient aussi bien ce qui changeait de ses autres relations amoureuses. Elle sentait presque qu'elle avait trouvé un juste milieu dans sa vie, un espèce d'équilibre. Et pourtant elle n'arrivait pas à se sentir bien dans ses chaussures. Aujourd'hui était clairement une de ces journées ou il fallait rester couché pour ne pas péter un câble sur n'importe qui. Rose était en effet de bien mauvaise humeur aujourd'hui, elle même n'arrivant pas à mettre le doigt sur ce qui clochait.
Alors quand elle était rentrée chez elle après sa répétition elle avait décidé de faire le vide dans sa tête et de mettre la musique à fond histoire de faire taire ses tristes pensées. Elle se fichait de qui pouvait bien se trouver chez elle, même si elle se doutait que son père ne devait pas être très loin car il avait toujours un boulot monstre à faire. Oui, elle agissait un peu comme une gamine de quinze ans là, mais provoquer son père l'amusait de temps en temps. Il fallait dire que leur relation n'était pas des plus facile. Au bout de quelques instants, ses hypothèses se révélèrent exactes. Son père était bel et bien à la maison, et il n'était pas content du tout que sa fille s'amuse à mettre la musique à fond. Tapant une fois à sa porte pour lui dire de la mettre en veilleuse, Rose n'obéit pas. Elle se fichait aussi de ce que son père pouvait bien lui demander. Il n'avait pas à lui donner de leçon. Pas aujourd'hui. Elle n'allait pas le supporter. Elle allait lui dire des choses qu'elle allait regretter. Il devait la laisser tranquille. Malheureusement le patriarche ne l'entend ait pas de cette oreille. Il revint en trombe dans la chambre de Rose ne frappant même pas, la sommant de lui donner des explications sur son attitude. Il venait d'éteindre la musique. Il ne s'enflammait pas un peu trop là ? Ça va, elle n'avait quand même pas commis un délit. Il lui demanda de s'asseoir pour qu'ils aient une conversation. Bizarre. Depuis quand il était celui qui voulait des explications ? En général Rose venait voir ses parents, mais les réponses qu'on lui donnait n'étaient pas satisfaisantes...
« Je n'ai pas envie de parler Papa. »
Elle était un peu froide et s'en voulu. Elle n'aimait pas agir de la sorte avec ses parents, mais mettre de la distance était sans doute le mieux à faire pour que son père capitule et quitte sa chambre. Dans le fond elle ne savait même pas si elle voulait ça ou non. Voulait-elle une conversation franche et honnête avec lui ? Oui. Avait-elle peur ? Oui. Allait-elle oser demander ce qu'elle avait sur le cœur de but en blanc ? Non. Bref, Rose était un peu confuse, et sa mauvaise humeur n'arrangeait rien.
« Ah parce que maintenant je peux tout te dire ? T'es bien sûr de toi ? »
C'était une pique qu'elle venait de lui lancer là. Il savait bien ce qu'elle voulait dire par là. Elle s'en mordait déjà les doigts. Mine de rien son père l'impressionnait beaucoup bien qu'elle n'en fasse parfois qu'à sa tête. Elle avait pour lui un profond respect, elle le craignait aussi d'un côté en fait. Les sentiments humains pouvaient être bien chiants. Elle ne saurait dire ce qu'elle voulait, elle n'arrivait pas à se comprendre. Encore plus aujourd'hui.
« Tu as éteins la musique, fin de la discussion, ta petite fille ne t'embêtera plus. »
Elle ne s'était pas encore assise. Elle n'allait pas lui donner ce plaisir. Si elle commençait à adopter cette attitude-là, son père gagnerait la première manche. Alors elle tentait de soutenir son regard, mais elle n'avait qu'une seule envie baisser le regard.
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| Sujet: Re: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] Lun 9 Avr - 19:02 | |
| J’étais désormais face à Rose dans sa chambre avec la chaîne hifi éteinte enfin, ce qu’elle écoutait ressemblait uniquement à du bruit pour moi avec des basses qui semblait faire trembler les murs. Enfin du silence musical cela faisait du bien même si Rose ne paraissait pas vraiment heureuse de me voir être dans sa chambre.
Maintenant que j’étais ici autant avoir une explication avec ma fille aînée. Je lui posais donc plusieurs questions et quelques ordres mais elle me répondit qu’elle ne voulait pas parler. Je passais ma main dans mon cou, elle ne me facilitait pas les choses. Je la sentais s’éloigner de moi et je regrettais l’époque où elle était enfant et qu’elle passait son temps à sourire et rire. Désormais elle était assez maussade quand elle était à la maison et son rire résonnait rarement entre ces murs.
Je me rendis compte que j’avais utilisé la mauvaise méthode avec elle. Je l’avais braqué. Je lui avais demandé de s’asseoir mais elle restait debout face à moi la mine renfrognée. Ce que je ne savais pas si elle était déjà comme cela avant que je fasse interruption dans sa chambre. Je n’étais plus agacé à cause du bruit mais je ne savais plus comment m’y prendre avec elle c’était tellement plus simple avant. J’étais inquiet et dérouté en même temps par son attitude. J’espérais qu’il ne lui était rien arrivé de fâcheux, je ne pensais pas que c’était par rapport à son petit ami tout semblait marcher de ce coté là même si je la trouvais trop jeune pour avoir un copain, je la voyais encore comme une petite fille et cela ne changerait jamais. Je lui parlais donc adouci.
Il y a quelque chose qui te tracasses ? Tu sais que tu peux tout me dire.
J’étais sincère, son attitude commençait à m’inquiéter, elle parlait de moins en moins que ce soit à moi ou à sa mère. Natalia était elle aussi déroutée par son comportement, nous en parlons souvent en privé dans notre chambre. Je savais qu’elle était perturbé par des choses qu’elle ne comprenait pas, comme la plupart des jeunes de son age, elle commençait à rentrer dans le monde des adultes et ce n’était pas toujours simple.
Je soupirais en entendant sa réponse. Je savais parfaitement à quoi elle faisait référence et je comprenais que cela pouvait la mettre mal à l’aise mais elle n’aurait aucune réponse de ma part. je savais que c’était sûrement une des raisons pour laquelle elle se renfermait peu à peu vis à vis de nous, sa mère et moi, mais je gardais mes positions elle n’était pas prête pour qu’on lui parle, elle était trop fragile.
Évidemment que tu peux m’en parler je t’encourage à le faire, il faut que tu l’extériorises cela te ferais du bien. Tu peux en parler avec ta mère si tu préfères. Je sais que se n’est pas toujours simple de discuter avec moi.
Ces questions me mettait mal à l’aise je ne savais pas comment l’aider à aller mieux. La décision était prise elle n’aura pas le fin mot de l’histoire mais je m’y dans un coin de ma tête qu’il fallait que je discute avec Natalia pour trouver une solution durable.
J’étais toujours en train de retourner le problème insoluble dans mon esprit quand les paroles de ma fille me fit perdre le fil. Elle me défiais du regard et ne s’était toujours pas assise comme je lui avais ordonné. Je haussais les sourcils devant cette attitude, elle avait toujours été obéissante et assez docile quand je m’adressais à elle. Je le regrettais la plupart du temps, j’étais trop dur avec elle je le savais mais elle était l’aînée et elle devait être irréprochable.
Je te trouve bien impertinente aujourd’hui jeune fille. Tu sais que je peux prendre le temps de discuter avec moi mais il va falloir changer d’attitude. Je travaille beaucoup j’en suis conscient mais je ne t’ai pas entendu te plaindre quand on te donne ton argent de poche ou qu’on achète des vêtements.
C’était une lourde responsabilité pour moi de devoir subvenir aux besoins de toute ma famille, même si je pensais que c’était une bonne idée que Natalia est démissionnée pour pouvoir se concentrer sur l’éducation de ses filles. Mais j’étais quand même fier d’y arriver, les femmes de la maison ne manquait de rien et cela me ravisait même si cela entraînait le fait que j’étais moins présent pour elle.
Je ne comprenais pas pourquoi elle me provoquait aujourd’hui mais j’essayerais de me pas m’énerver, je n’aimais pas qu’on me tienne tête, j’avais repoussé depuis trop longtemps une discussion avec Rose et maintenant que j’étais là j’allais la finir. Même si cette dernière semblait ne pas vouloir me faciliter la tache. Je me dirigeais donc vers son bureau et m’assit en travers de la chaise mettant mes jambes sur le coté et appuyant un de mes bras sur le dossier de la chaise.
Tu devrais t’asseoir Rosie je ne vais pas partir d’ici avant d’avoir une conversation constructive avec toi. Cette attitude agressive ne te ressembles pas qu’est ce qui t’arrives ?
J’étais assez dérouté je l’admet. Quand je comparais son attitude avec celle de sa sœur ou même de sa nièce s’était le jour et la nuit. C’est vrai que je n’avais pas la même relation avec Nina, je savais qu’il ne fallait pas faire de différence entre les enfants de la même patrie mais cela s’était fait sans que je m’en aperçoive. Et désormais c’était trop tard pour rectifier le tir même si je le regrettais.
Je regardais Rose attendant qu’elle me réponde ou qu’elle fasse un geste avec un peu d’appréhension. J’aimais ma fille, je ferais tout pour ma famille, et je voulais la voir sourire et rire comme avant, la voir heureuse et non pas perdue et renfermée avec un visage fermé comme elle était désormais quand elle se trouvait à la maison. Je ne savais pas comment elle se comportait en dehors de la maison. Les seules moment où elle semblait un peu heureuse c’est quand Bryan Mayfield, son petit ami, était dans le coin et cela me rendait assez furieux de voir qu’elle préférait être avec quelqu’un d’extérieur à sa famille même si je n’avais rien contre le jeune homme tant qu’il se conduisait respectueusement avec ma fille.
Rosie je sais que c’est dur pour toi en ce moment et je veux vraiment t’aider à aller mieux. Tu sais que ta mère et moi nous t’aimons, on sera toujours là pour toi.
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| Sujet: Re: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] Mar 24 Avr - 19:25 | |
| Rose ne bougeait pas. Elle faisait face à son père essayant de lui faire comprendre qu'elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds. Elle regrettait cependant d'adopter un ton aussi peu aimable, car elle adorait son père, mais leur relation n'était pas la même que celle des autres parents avec leurs enfants. Même avec sa mère il y avait anguille sous roche. Elle n'aurait su dire pourquoi. Enfin, elle avait bien essayé de leur parler, elle leur avait posé des questions. Ils lui avaient répondu, mais elle n'avait pas été satisfaite. Alors depuis elle se faisait un peu distante avec eux. De loin elle regardait les relations conviviales qu'ils pouvaient avoir avec Nina et qui semblaient si simples. Alors qu'avec Rose c'était toujours un peu tendu. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi. Peut-être qu'elle envoyait des signaux négatifs après tout. Si ça se trouve le problème venait uniquement d'elle. En plus son père l'encourageait à parler, il faisait comme si rien ne le gênait, mais Rose n'osait pas trop insister. Pas alors qu'elle était sur les nerfs et qu'elle sentait qu'elle pouvait bouillir à tout moment si elle sentait que son père essayait de l'embrouiller. Pire il lui voulait se débarrasser d'elle : il l'envoyait aller demander des conseils sa mère.
« Maman et toi c'est la même chose, si tu vois ce que je veux dire. »
Sa mère n'était pas du tout la personne vers qui elle se tournait quand elle voulait des conseils. Souvent Rose se débrouillait seule. Elle était plutôt réservée et elle ne parlait pas vraiment de ses soucis avec autrui. Vers qui aurait-elle pu se tourner de toute façon ? Nina ? Elle était tout de même un peu jeune. C'était Rose qui devait lui donner des conseils, et non l'inverse. Espérenza ? Evane ? Elle ne se voyait pas trop aller se plaindre alors qu'elles devaient aussi avoir autre chose à faire. Alors Rose prenait sur elle. Mais depuis sa rencontre avec Bryan elle s'était tout de même un peu plus ouverte.
Voilà que son père critiquait son attitude. Essayait-il de changer de sujet ? Ce n'était pas franchement surprenant qu'il insiste dans le genre « oui je veux bien parler avec toi ». Rose savait qu'il n'y tenait pas vraiment, et qu'il disait ça juste pour ne pas être trop dur avec sa fille. La pire remarque qu'il venait de faire était celle sur l'argent de poche. Elle roula des yeux et soupira. Elle s'en fichait de son argent ! Elle s'en fichait vraiment ! En plus, elle commençait à travailler, très sincèrement ce n'est pas ce que lui donnait son père qui faisait le plus grand bonheur de la jeune femme. Il la traitait comme une enfant. Elle se sentait rabaissée. Elle ne lui répondit même pas. Elle ne le quittait pas des yeux. Elle se concentrait pour ne pas pleurer. Oui, elle avait envie de pleurer et sans raison puisque jusque là son père ne lui avait rien fait, mais voilà, la fatigue, et la mauvaise humeur jouait contre elle. Finalement son père repris la parole. Il était tenace. Il ne voulait pas partir avant d'avoir eu une conversation constructive. Qu'est-ce que ça voulait dire ça encore ?
« Une conversation constructive ? A propos de quoi ? De moi qui met la musique trop forte ? » elle était sarcastique évidemment. « Il ne m'arrive rien, je suis juste de mauvaise humeur et tu me traites comme une gamine et ça m'énerve voilà. »
Elle n'osait maintenant plus le regarder en face. Sinon elle allait craquer c'était sûr. Elle ne voulait pas, pas devant lui. Il allait sûrement trouver les mots pour la réconforter en plus. Elle ne voulait pas sentir qu'elle avait encore besoin de son père alors qu'elle pensait être une femme, indépendante et plus ou moins équilibrée. Maintenant il jouait au Papa compréhensif ; bien sûr que ses mots attentionnés faisaient plaisir à Rose, elle avait besoin d'en entendre de temps en temps. Se sentir aimée ça faisait un bien fou !
« Oui je sais, je ne voulais pas être irrespectueuse tu sais. » elle laissa un temps, légèrement gênée. Elle regrettait son attitude. « Je vous aime aussi. On dirait simplement que vous n'essayez pas de comprendre, parfois... »
Elle lui lança alors un regard plein de sous entendus. |
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| Sujet: Re: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] Dim 16 Sep - 15:41 | |
| Je soupirais intérieurement après avoir parler de son argent de poche je vis les yeux de ma fille devenir brillant comme si elle se retenait de pleurer. Cela m’avait échappé je savais qu’elle avait commencé à travailler pour se faire un petit pécule et qu’elle connaissait la valeur de l’argent. J’étais dérouté la conversation ne continuait pas vraiment sous un bon auspice et je ne m’y prenais pas de la bonne façon avec elle je le voyais bien mais comment faire pour avoir une conversation avec elle en ce moment c’était impossible elle s’était renfermée sur elle même. Après m’être assis sur le siège de son bureau je gardais le silence pendant un petit moment pour voir si elle prendrait la parole quand elle gardait la bouche fermée avec un air buté sur le visage. Je finis donc pas reprendre la parole essayant de ne pas faire transparaître ma frustration et le fait que j’étais blessé qu’elle ne se sente pas assez proche de moi pour ne pas me confier ce qu’il la tracassait.
Tu devrais t’asseoir Rosie je ne vais pas partir d’ici avant d’avoir une conversation constructive avec toi. Cette attitude agressive ne te ressembles pas qu’est ce qui t’arrives ?
Je me demandais si elle allait prendre la peine de me répondre elle semblait tellement éloignée de quand elle était enfant. Elle avait toujours été plus tourmenté que sa petite sœur mais désormais c’était de pire en pire. Tout en entendant une réaction de la part de Rose je réfléchissais à qu’est ce que sa mère et moi avions mal fait avec elle pour qu’elle soit aussi hostile. Peu être qu’elle avait juste des soucis avec son copain mais cela me semblait être la solution de facilité de tout mettre sur le dos du jeune Mayfield.
Une conversation constructive ? A propos de quoi ? De moi qui met la musique trop forte ? Il ne m'arrive rien, je suis juste de mauvaise humeur et tu me traites comme une gamine et ça m'énerve voilà.
Je soupirais face à son sarcasme latent. Ce n’était pas l’attitude que j’attendais.
Je n'aurais pas du réagir comme cela pour la musique et respecter ton intimité cependant je demande pas grand chose quand je travaille à la maison c’est qu’on se plie à mes ordres. On peut parler de ce que tu veux justement de ce qu’il ne va pas. Je vois bien que quelque chose te tracasses même si tu le nies. Je sais bien que tu n’es plus une gamine mais j’ai du mal à te voir grandir et t’éloigner de moi. Tu seras toujours ma petite fille à mes yeux même quand tu auras ton propre foyer.
Je regardais toujours Rose essayant de trouver les bons mots pour lui faire comprendre que je m’inquiétais réellement pour elle et que j’aimerais être plus présent pour elle et sa sœur et que je ferais mon maximum pour qu’elle est le moins de souffrance possible. Je me sentais impuissant face à son mal être à la douleur qu’elle s’infligeait. Je n’étais pas beaucoup démonstratif avec elle favorisant l’autorité peu être en lui mettant trop de pression ou pas de la bonne façon cependant je faisais ce qu’il y avait le mieux pour elle à mon sens il fallait qu’elle soit endurcie pour survivre dans ce monde impitoyable. Pourtant je voulais vraiment qu’elle comprenne que j’étais là pour elle.
Rosie je sais que c’est dur pour toi en ce moment et je veux vraiment t’aider à aller mieux. Tu sais que ta mère et moi nous t’aimons, on sera toujours là pour toi.
Oui je sais, je ne voulais pas être irrespectueuse tu sais. Je vous aime aussi. On dirait simplement que vous n'essayez pas de comprendre, parfois...
Je me doute que c’est ta manière de te protéger mais tu n’as pas besoin de le faire avec moi. Je suis ton père je t’accepte telle que tu es et cela ne changera pas. Je peux être en colère contre toi cela ne veut pas dire que je t’aime moins.
Je gardais quelques instants le silence avant de continuer ne sachant pas comment formuler ma réponse à sa question implicite. Je passais ma main dans mes cheveux en cherchant la meilleure formulation. Cela me mettait mal à l’aise de ne pas savoir comment l’exprimer j’avais l’habitude de parler devant mes actionnaires ou de faire des discours devant les employés ou autres cela me semblait naturel je restais détaché et sûr de moi alors que tout de suite je n’étais pas objectif je ne voulais pas la blesser plus qu’elle était déjà.
Je sais que tu ne comprends pas notre attitude à ta mère et moi mais on fait ce qu’il y a de mieux pour toi même si cela te semble injuste ou inapproprié. J’imagine que ma réponse ne vas pas te satisfaire et tu vas dire que j’esquive le sujet et c’est peu être vrai. Honnêtement je me sens un peu dépassé par la situation je devrais avoir une solution toute faite mais ce n’est pas le cas.
Je me levais lentement de la chaise où j’avais élu domicile et me dirigea vers Rose avec un sourire navré mais affectueux. Je mis délicatement mes mains sur ses épaules et embrassa tendrement son front comme quand elle était petite et qu’elle avait du chagrin. A l’époque c’était tellement plus simple il suffisait d’un bisous magique pour qu’elle se remette à gambader comme si de rien n’était désormais rien n’était si simple. Je baissais les yeux vers Rose.
C’est donc ça qui te tracasses ? Tu nous en veux à ce propos ? Il n’y a rien d’autre ? tout ce passe bien avec ton copain ? Enfin tu n’es pas obligé de m’en parler c’est ta vie privée mais il a l’air de te rendre heureuse même si je te trouve trop jeune pour avoir un petit ami.
Je gardais une de mes mains sur une de ses épaules et lui caressa furtivement la joue en souriant pour lui montrer que je ne lui faisais pas de reproche seulement une constatation.
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| Sujet: Re: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] Mar 25 Sep - 11:31 | |
| Rose était peut-être sortie de ses gongs un peu trop vite. Après tout son père ne lui demandait pas grand chose. Juste de baisser la musique quand il travaillait à la maison. Malheureusement il la traitait comme une enfant et Rose n’avait plus dix ans. Elle ne supportait pas qu’on l’infantilise. D’ailleurs son père venait lui même de le reconnaître. Il avait du mal à la voir grandir, et c’est pour ça qu’il la traitait de la sorte. Rose trouvait l’attitude de son père profondément touchante, mais aussi très agaçante. Elle ne savait pas quoi lui répondre. Elle pouvait comprendre que son père ait du mal à la voir comme une femme, et pourtant c’était bel et bien la réalité. Il allait devoir s’y faire. Bientôt Rose quitterait sa maison pour avoir son propre foyer. Elle ne serait plus dépendante de ses parents, et cette situation allait surement arranger sa relation avec ses parents. Rose en était convaincue.
Rose accusait son père de trop jouer le gentil papa alors qu’il savait très bien ce qui n’allait pas avec Rose. Du moins, il s’en doutait. Rose soupira. Ce qu’il lui disait la ne la rassurait pas. « Mais, ce n’est pas ça. » finit-elle par dire incapable de s’exprimer plus clairement. Apparemment son père non plus n’arrivait pas à lui dire tout ce qu’il voulait. Ça se sentait à sa façon de s’exprimer. Lui qui d’habitude était toujours à l’aise paraissait gêné. Comme toujours quand Rose exprimait ce mal être qui l’habitait. Pire, il avouait même être dépassé par la situation.
« Papa, je ne suis plus une petite fille. Même si tu me vois encore comme ça, ce n’est plus le cas. Vous n’avez pas à me couver. Je suis capable de comprendre. Je crois que pour mon bien il faut, que je comprenne. » il s’était maintenant approché d’elle, dans une tentative de réconfort, ou peut-être pour montrer à Rose que ses intentions étaient sincères. Elle soupira, et planta son regard dans celui de son père. Elle n’avait pas espéré beaucoup plus de cette conversation, et c’est pour ça qu’elle n’avait pas voulu l’avoir en premier lieu. Il déposa un baiser sur son front, et même si Rose n’était pas prête à l’admettre, ce geste d’affection lui fit plaisir. Il resta dans cette position affectueuse, la questionnant maintenant sur ce qui n’allait pas dans sa vie. Rose le soupçonnait de vouloir changer de sujet. Elle ne pouvait pas l’en blâmer, elle aurait essayé de faire la même chose à sa place. Mais elle en avait marre de ne pas avoir les réponses à ses questions. « Je ne vous en veux pas. J’aimerai simplement une réponse claire. » elle haussa les épaules, et ne put s’empêcher de rire quand il dit qu’il la trouvait trop jeune pour avoir un petit copain. « J’ai vingt-deux ans Papa. A quel âge tu as commencé à fréquenter Maman toi hein ? » dit-elle pour l’embêter. Elle n’était pas une gosse. Elle pouvait sortir avec qui bon lui semblait.
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| Sujet: Re: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] Dim 30 Sep - 22:10 | |
| Après avoir avouer à Rose que je me sentais dépassé par la situation je me sentais assez mal je n’aimais pas me sentir incompétent et maladroit surtout quand j’essayais de faire ce qu’il y avait de mieux pour l’équilibre de Rose mais je comprends parfaitement que cela pouvait la frustrer ou la mettre en rage de ne pas avoir de réponse claire mais cela n’était pas aussi simple.
J’écoutais sa réponse où elle déclara qu’elle pouvait comprendre et qu’elle était assez grande pour tout entendre. Je serrais les lèvres la discussion allait tourner en rond je n’avais pas l’intention de changer de position ce qui était aussi son cas. Je réfléchis pendant quelques secondes à ce que j’allais lui dire pour essayer de l’apaiser. Les relations de travail étaient tellement plus simple pour moi quand l’affectif n’était pas mis dans l’équation. J’aimais Rose je ne voulais que son bonheur.
Je ne pensais pas que cela avait pris une telle proportion pour toi. Cependant je pense être plus à même à savoir ce que tu es capable de comprendre. C’est normal que tu penses être assez mature pour appréhender les choses mais ce n’est pas le cas. Mais je te promets d’en discuter avec ta mère pour essayer de trouver une solution qui nous satisferait tous.
Pour tenter de la tempérer je me levais et lui fit une démonstration d’affection en l’embrassant sur le front comme quand elle était petite même si l’effet n’était désormais plus le même. Pourtant je voulais revenir au temps où elle croyait tout ce que je lui disais et ne discutait rarement mes ordres. Mais c’était normal qu’elle veuille s’émanciper même si cela m’effrayais un peu. J’avais du mal à suivre ses sauts d’humeurs ou plutôt sa morosité perpétuelle. Je laissais mes mains sur ses épaules et la regarda dans les yeux où je voyais sa contrariété mais aussi sa détresse cachée.
C’est donc ça qui te tracasses ? Tu nous en veux à ce propos ? Il n’y a rien d’autre ? tout ce passe bien avec ton copain ? Enfin tu n’es pas obligé de m’en parler c’est ta vie privée mais il a l’air de te rendre heureuse même si je te trouve trop jeune pour avoir un petit ami.
Je gardais une de mes mains sur une de ses épaules et lui caressa furtivement la joue en souriant pour lui montrer que je ne lui faisais pas de reproche seulement une constatation. Parfois j’aurais aimé avoir un garçon cela aurait été plus simple et moins inconfortable pour moi. Parler de son petit ami avec elle était assez déroutant pour moi je voulais la protéger de la douleur d’un cœur brisé mais je savais que je ne devais pas intervenir et j’avais rencontré à plusieurs reprise le jeune Mayfield il me semblait gentil et attentif mais cela ne voulait rien dire. Je soupirais distraitement en entendant que Rose ne nous en voulait pas mais voulait une réponse claire.
Rosie pour le moment tu n’auras pas d’autre réponse de ma part. Mais j’ai entendu tes demandes je te promets de réfléchir à tout cela. En attendant tu devras t’en contenter et ne pas laisser cela prendre trop d’importance.
J’avais pensé qu’elle prendrait mal que je lui fasse percevoir qu’elle était pas assez mûre pour une relation avec un garçon mais au contraire elle rit en me faisant remarquer que je ne devais pas être bien plus âgé quand j’avais rencontré sa mère. Je rigolais à mon tour. Je n’aimais pas vraiment parler de ce sujet c’était assez personnel même si Rose était ma fille mais il était moins inconfortable que la discussion antérieure. Tu as raison je n’étais pas vraiment plus vieux que toi quand j’ai rencontré ta mère. Mais c’était il y a plus de 20 ans les temps ont changés. Je ne vais pas commencer à te parler des relations intimes entre un garçon et une fille je ne préfère pas je pense que tu es assez intelligente pour faire attention. Pas que je t’encourage à en avoir mais je ne suis pas idiot pour penser que tu attendras le mariage même si cela serait un soulagement pour moi.
Je ne savais pas vraiment comment on en était venu à parler de ces choses là. J’avais juste l’intention de lui faire baisser la musique et qu’elle change d’attitude mais même si cela était gênant pour moi cela me faisait plaisir d’avoir un semblant de conversation avec ma fille. Je relâchais les épaules de la jeune brune et alla m’asseoir sur le bord de son lit comme une invitation muette qu’elle me rejoigne ou du moins qu’elle ne reste pas debout. Après avoir croisé les mains sur mes genoux je gardais le silence pendant quelques minutes un peu perdu dans mes pensées de mon passé. Parfois je comparais ma propre éducation à celle que j’avais reçu en Ukraine où j’étais né. Je n’avais pas été vraiment malheureux, même si mon père n’hésitait pas à se faire entendre avec ses poings, j’avais toujours aspiré à une situation meilleur que celle que j’avais. Et j’étais fière d’avoir réussi à réaliser mes rêves et que mes enfants ne manquent de rien et d’avoir fait un mariage d’amour où le respect mutuel était primordial contrairement à ce que j’avais vu dans mon enfance.
Après tout si Bryan te rends heureuse c’est ce qui compte. J’espère tu as vivras la même félicité que celle que je vis avec ta mère. Je n’ai jamais regretté de l’avoir rencontré et Nina et toi êtes ce que j’ai de mieux sur terre. Je ne dis pas que tout est toujours facile dans un couple mais cela vaut vraiment la peine parce qu’une fois que tu as trouvé la bonne personne tout devient claire. Bryan n’est peu être pas l’homme de ta vie ou peu être que oui mais seul le temps te le dira.
Je lui souris gentiment en me rendant compte qu’elle n’était plus ma petite fille mais désormais une jeune fille qui devait faire ses propre choix pour pouvoir grandir et s’épanouir pour devenir une femme. Même si cela m’attristait je ressentais aussi de la fierté elle était forte sur certains aspect et fragile sur d’autres ce qui expliquait ce mélange d’émotion.
D’ailleurs ta répétition s’est bien passée ? Je t’ai entendu jouer il y a quelques jours tu fais de plus en plus de progrès. Tu t’entraînes beaucoup tu prends quand même le temps de te reposer et de sortir aussi ? Il faut viser l’excellence mais pas au détriment de tout le reste.
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| Sujet: Re: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] Mer 10 Oct - 19:53 | |
| Rose avait clairement l’impression que son père se foutait d’elle. Elle le voyait très sérieux, très concerné, mais ce qu’il lui disait ne satisfaisait pas du tout Rose. Elle n’allait pas l’écouter, lui dire oui, et retourner à ses occupations. Ce qu’elle venait d’aborder là, était un sujet qui l’occupait quotidiennement. Pas un seul jour Rose n’était en paix avec elle-même justement parce qu’elle n’avait aucune réponse à ses questions et que les seules personnes susceptibles de lui en donner faisaient la sourde oreille. Elle n’allait pas renoncer, elle n’allait jamais abandonner, de toute façon elle ne pouvait pas, c’était comme un marquage sur sa peau, cela faisait partie intégrante d’elle. Que ses parents le veuille ou non. Son père pensait savoir ce qu’elle pouvait ressentir, mais il ne savait rien du tout. Être son père ne voulait pas dire qu’il comprenait tous les états d’âmes de Rose. Il promettait d’en parler à sa mère, et voulait apparemment que la discussion tourne court. « Je ne vois pas pourquoi tu dois en parler avec Maman. Je ne comprends pas pourquoi tout doit être concerté par vous. Vous n’êtes pas à ma place. » Rose en avait marre, mais elle ne baisserait pas les bras. Toutefois son ton était calme, elle était ferme, prête à camper sur ses positions. Pire son père ajoutait maintenant qu’il avait tout dit sûr le sujet et le considérait comme clôt. Rose avait envie de taper du pied, de hurler sur son père qu’il n’était qu’un idiot. Que jamais Rose ne pourrait être en paix avec elle-même tant qu’elle ne saurait pas.
Mais il décida plutôt de l’interroger sur sa relation avec Bryan. Parfois son père avait des idées si arriérées ; sortir avec Bryan alors qu’elle avait vingt-deux ans ne sortait pas de l’ordinaire. Apparemment pour lui c’était quelque chose d’important. Il lui rappelait que les temps n’étaient pas les mêmes, et qu’il espérait qu’elle ferait attention SI elle devait avoir une relation sexuelle avec Bryan. Cela faisait tout de même un an qu’ils sortaient ensemble, son père ne pensait quand même pas qu’à chaque fois qu’ils se voyaient ils jouaient aux cartes ? « Je suis désolée de t’annoncer cela, mais je n’ai pas ce genre de conviction. » certes le sujet était délicat, ce n’était pas le genre de chose dont tu as envie de discuter avec ton père, mais Rose était une adulte, elle ne devait pas avoir honte de vivre sa vie comme elle l’entendait. Si son père voulait une sainte il pouvait toujours adopter une McClair. « Mais oui, je suis heureuse avec lui. Il est vraiment très important pour moi Papa. » elle était contente qu’il essaie d’avoir une vision moins étriquée. « J’aimerai bien vous ressembler plus tard. Vous formez un très joli couple Maman et toi. » finit-elle par dire, heureuse de pouvoir aussi faire des compliments à son père quand l’occasion se présentait. Elle en avait aussi marre que leur relation se limite à des échanges virulents.
Malgré tout, elle sentait bien que son père n’était pas aussi à l’aise avec ce sujet de conversation. Alors qu’il avait reprit place sur le lit, il demandait à Rose si elle avait bien répété. « Oui, on a beaucoup de boulot en ce moment. Et merci. » répondit-elle par un mince sourire à son compliment et en allant le rejoindre sur le lit. « Mais non, ça va Papa. La musique est la seule chose qui permette de ne pas devenir folle. » elle disait ça amèrement, et pourtant c’était vrai. « On a une concert bientôt, tu viendras me voir ? » lui demanda-t-elle avec un sourire en coin.
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| Sujet: Re: Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] | |
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| | | | Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice! [Rose] | |
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