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Toi, qui m'aimait tant... [Cameron]

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MessageSujet: Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Icon_minitimeMar 18 Sep - 21:36

Reprise des cours, atroce, Annie était vraiment épuisée avec cette semaine de fifou ! Puis le week end était venu et puisque Heathcliff faisait autre chose, du coup elle ne pourrait pas passer ses soirées au skatepark, elle décida d'aller faire une surprise à quelqu'un et ce quelqu'un n'était autre que son frère adoré : Cameron ! Bien sûr ce n'était que de l'ironie, car Annie et Cameron se détestent à un point inimaginable ! Mais si elle allait le voir ce n'était pas parce qu'elle voulait y aller non. C'est parce que ses chers parents adorés ont décidé de se prendre un week end avec Minnie et du coup, ils ont envoyé la blonde chez son frère à Harvard là. Fuck ouais ! Dire qu'elle loupait un week end tranquille sans personnes pour la faire chier, et bah tiens dans l'cul !
Du coup, la blonde s'était levée un samedi matin très tôt, 7h c'est pour dire ! pour aller voir son DEMI-frère. Légèrement de mauvaise humeur, elle prépara ses affaires pour deux jours en prenant soin de prendre ses produits de beauté à elle pour ne pas emprunter ceux de Cameron, sinon damnation pour Annie ! Bref, elle sentait qu'elle allait passer un week end d'enfer... Sa mère la surveillait de près pour ne pas qu'elle oublie une seule affaire pour ne pas trouver un prétexte pour revenir à la maison, rusée la mère. Puis, le pire dans tout cela, c'est que Cameron n'était pas au courant car celui-ci était injoignable, super, Annie allait passer la nuit sur le paillasson grâce à ça !

Une heure après son réveil, ses parents plus sa chère soeur l'emmenèrent jusqu'à Harvard, ils lui indiquèrent l'endroit où vivait son frère et c'était à elle de se démerder pour trouver, puis qu'ils viendraient la chercher le dimanche soir. Super ! Souriant faussement à sa famille, elle partit dans la direction opposé en trouvant l'appartement de Cameron. Faut avouer aussi qu'elle avait tourné en rond pendant un moment et puis avec son sac sur l'épaule et son sac à main de l'autre ce n'était pas pratique. Puis, quand elle trouva l'endroit, l'envie de faire demi-tour et de rentrer chez elle était plus grande. Oui, elle allait se faire envoyer chier. Soupirant, Annie toqua à la porte et quand elle s'ouvrit, elle ne lui laissa pas le temps de prendre la parole.

- Oui je sais, tu vas me dire : MAIS PUTAIN QU'EST CE QUE TU FOUS LA ! Mais bon, j'ai pas eu le choix ton daron et ma daronne sont partis avec ma soeur pour le week end, du coup ils me refilent à toi pour ne pas que je reste seule, tu vois le truc ?! Et puis bien sûr ils n'ont pas réussi à te joindre. D'ailleurs la prochaine fois, tu pourras répondre au téléphone !

Bon... Vive l'accueil, mais bon, ils allaient se supporter pendant deux jours et ça faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus que ça allait faire des étincelles. S'installant comme si elle était chez elle, Annie fit le tour de la pièce de Cameron, vu que c'était la première quoi qu'elle venait. Dans sa tête, elle décompta *cinq, quatre, trois, deux, un...* Et voilà... Premier feux d'artifice !
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MessageSujet: Re: Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Icon_minitimeJeu 27 Sep - 13:24

Après un début de semaine plutôt calme je dois l’admettre j’avais passé mon jeudi et vendredi dès que j’avais un moment de libre ou durant la nuit a bosser sur un exposé que je devais passer le mardi de la semaine suivante. Le professeur nous avait laissé 7 jours en nous imposant le sujet ce qui compliquait les choses vu qu’il ne m’inspirait pas du tout. Cependant le vendredi en début de soirée j’avais bouclé mon devoir pour pouvoir passer un week end détente avant de répéter dès le dimanche soir et tout le lundi en m’entraînant à l’oral même si j’étais bon la note compterait un gros coefficient pour le semestre. J’avais donc tout coupé la sonnerie de mon téléphone fixe et laisser fermer mon portable pour ne pas être déranger pour des choses inutiles. Si c’était important ils laisseraient un message.

J’avais donc décidé d’aller à une soirée étudiante pour me détendre le vendredi soir et j’avais donc rallumé mon téléphone qui était rempli de message de mon père. Je m’y fis pas attention il avait sûrement voulu me demander comment se passait mes journées si je ne bossais pas trop dur si j’avais des bonnes notes quand est ce que je revenais à Magnolia enfin les mêmes questions qu’il me posait toutes les semaines. J’allais donc à ma soirée après avoir pris une douche.

Après être rentré a 5h du matin complètement ivre je m’étalais dans mon lit après avoir pris la peine de me déshabiller et m'endormi comme une masse. Ce n’était pas dans mes habitudes de boire plus que de raison mais j’avais eu besoin de décompresser et m’était laissé emporté par l’ambiance de la soirée. Je n’avais pas poussé le vice jusqu’à ramener une fille dans mon appartement il ne fallait pas abuser non plus. Sauter des inconnues sans façon et de toute manière j’étais en couple j’étais donc fidèle. J’avais beaucoup de défaut mais je respectais mes engagements et je n’avais pas envie d’aller voir ailleurs la relation que j’avais me convenais parfaitement. J’étais donc sage comme une image.

Je dormais donc du sommeil du bien heureux quand je fus réveillé en sursaut par des coups tapés à ma porte. Me prenant la tête dans les mains pour essayer d’enlever le bruit qui résonnait dans mon crane je me levais lentement pour éviter de tomber et me dirigea d’un pas incertains vers la porte d’entrée. Je jetais un coup d’œil à ma tenue avant d’ouvrir. Bon j’étais en caleçon cela m’allait parfaitement. Malheureusement je ne pris pas la peine de regarder par le judas pour vérifier qui frappait.

J’eus à peine le temps d’ouvrir la porte qu’une tornade blonde rentrait dans mon appartement comme si elle était chez elle et parlait très fort. Annie ! mais qu’est ce qu’elle foutait ici. Je ne comprenais rien de ce qu’elle me disait la seule chose que je retenais c’est que j’aurais du ouvrir mon téléphone pour être joignable. Mais qu’est ce que c’était que ce bordel. Je baisais les yeux et vu qu’elle tenait un sac dans sa main. Oh non si elle avait cru qu’elle allait rester ici elle rêvait.

Annie tais toi deux secondes ! tu n’as pas l’intention de rester ici parce qu’il en est pas question !! Je ne veux pas de toi dans mon appartement tu vas fouiller partout mettre tes affaires n’importe ou comme tu fais à la maison. Je suis occupé contrairement à toi je devais me concentrer j’ai donc fermé le portable.

J’avais une migraine abominable et un goût de suie dans la bouche et de voir Annie n’arrangeait pas les choses. Je passais mes mains dans mes cheveux je devais vraiment avoir une sale mine et je ne me sentais pas mieux. Je commençais à tendre la main sur la poignée de la porte pour la mettre dehors quand ses paroles virent percuter mon cerveau je me retournais vers elle d’un air interdit.

Comment ça nos parents t’ont envoyé ici parce qu’ils n’étaient pas là pour le week end ?! Je ne fais pas dans le babysitting. En même temps je comprends qu’ils ne te croient pas capable de rester seul tu es un danger ambulant . Et j’imagine que tu n’es pas venu par tes propres moyens… T’es vraiment un boulet !

Je fermais les yeux en espérant que je cauchemardais qu’elle n’allait pas passer le week end avec moi alors que j’avais déjà prévu des choses et que je voulais me détendre au lieux d’avoir cette agressive dans les jambes. Je m’en allais sans faire plus attention à elle à la recherche de mon téléphone pour écouter les messages vocaux de mon père pour mieux comprendre la situation. Je tanguais un peu en marchant mais je m’en fichais j’entrais donc dans ma chambre en pensant qu’elle aurait le bon coup de me laisser tranquille et m’agenouillais vers mes vêtements que j’avais jeté un peu partout à la recherche de mon cellulaire. Je finis par le trouver et pris mes habits pour les mettre dans la corbeille de linge sale. Je posais mon front sur mon lit et écouta les nombreux messages de mon paternel. J’avais bien choisis ma semaine pour faire le mort j’aurais sûrement pu argumenter pour trouver une autre solution mais là je ne pouvais pas j’étais au pied du mur. J’entendis des pas à coté de moi.

Annie sérieusement on va mettre les limites dès le départ je ne veux pas te voir dans ma chambre c’est privé. C’est pas le bon jours pour me prendre la tête j’ai une gueule de bois monstrueuse j’ai pas encore pris ma douche ni manger donc soit gentille et attends que je sois lavé avant de me harceler. Ce qui me fait penser que je vais y aller tout de suite. Poses tes affaires sur le canapé lit de la pièce principal je te donnerais la literie plus tard. Et attends moi sagement j’en ai pas pour longtemps.

Sans lui laisser le temps d’argumenter je me redressais et lui pris le bras et la mis en dehors de ma chambre et me dirigea en direction de la salle de bain. Je tapais doucement sur une porte en passant sur le coté de la pièce à coté du petit couloir de l’entrée.

Là c’est les toilettes, tu as déjà vu ou était la cuisine si tu veux manger ou boire un truc. Ne touches pas à tout pendant mon absence.

Je m’enfermais dans la salle de bain me déshabilla en verrouilla la porte au cas où et entra dans la douche. L’eau chaude me fit du bien je serais bien rester pendant un long moment mais je ne voulais pas la laisser en liberté dans l’appartement. Je restais une dizaine de minute ce qui était un record pour moi et sortit de la salle de bain une serviette autour des hanches. Et regarda autour de moi je ne la voyais pas elle commençait déjà à fouiner partout. Serrant les dents pendant un instant mais cela me faisait mal dans le visage.

Annie ou tu es passée !!?


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MessageSujet: Re: Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Icon_minitimeDim 7 Oct - 15:45

Oh oui, elle aurait préféré rester chez elle, regarder la télé, passer le week end avec Scarlett ou encore une autre personne. Mais non, ses chers parents ne voulaient pas que la pauvre blonde reste seule à la maison, aller donc leur demander pourquoi ! Puis de toute façon, elle n'aurait pas été vraiment seule car elle aurait invité du monde... Bah ouais, Annie ne peut pas rester toute seule non plus, vous imaginez la crise sinon ? Non puis son frère lui manquait tellement aussi... Faux, archi-faux ! Cameron était de loin son dernier soucis et la dernière personne à qui elle voulait rendre visite, mais bon, le destin le voulait ainsi, malheureusement. Paix à son âme.
Alors bon, la pauvre blonde avait été dépoté dans la ville de monsieur Harvard là et maintenant fallait qu'elle se débrouille ! Merci les darons ! Puis Cam' allait surement être vraiment content de la voir arrivée toute fraiche et tout le blabla. Ouh... le week-end allait être explosif, Annie le sentait. Enfin, ils n'étaient pas très astucieux les parents aussi, ils savaient très bien qu'entre Annie et Cameron ce n'était pas le grand amour fraternel ! Mais non, ils avaient envoyé la blonde en reconnaissance chez monsieur-j'apprends-tout-le-temps. Alors inutile de dire que quand la porte fut ouverte, elle avait prit les devants et la tête de son frère était... immonde ! Il avait la gueule de bois, et c'était assez drôle de le voir comme ça. Mais, elle le laissa parler à son tour.

- Hé monsieur gueule de bois, ça va je vais pas fouiller dans ta vie privée là, calme ta joie sinon tu vas voir, je vais encore plus crier !

Et ça, elle savait très bien faire. Cameron avait la migraine et s'il la faisait chier, la blonde n'hésiterait pas à jouer sur ça, histoire de le calmer un peu. Monsieur prenait un peu trop des airs supérieurs qui ne plaisaient pas tout le temps à McCormick, normal quoi. Et voilà que son cher frère continuait à parler et parler et parler pour dire que des conneries et des choses dont Annie avait l'habitude d'entendre de sa part.

- Tu vas te plaindre à ton père ok ?! Tu commences à me chauffer sérieusement Cameron, alors ouais je suis peut être une incapable mais respecte moi un peu car là, j'commence à ne plus avoir de patience. T'avais qu'à allumer et répondre à ton portable, on en serait pas là !

Hop, et voilà qui était dit, Annie était patiente mais quand son frère la traitait comme un chien, là elle l'était beaucoup moins ! Le jeune homme partit donc dans sa chambre et la blonde le suivit, bah quoi ? elle se faisait envoyer chier, elle avait bien le droit de le suivre. Puis bon, il était dans un piteux état et elle le surveillait un peu même si intérieurement elle voulait plus qu'il dorme et la laisse un peu respirer. Bah tiens, la réflexion des limites fit son entrée, ça, elle l'avait prévu aussi. Et avant qu'elle ne puisse répondre, la blonde se fit trainer hors de la chambre de Cameron pour se retrouver dans le salon. Le jeune homme continua alors de parler pour lui montrer les endroits qu'elle allait utiliser durant le week-end.

- Oui papa Cameron, je toucherai à rien, te laisserai tranquille. Et pour ce qui est de la gueule de bois, t'avais qu'à pas te foutre dans cet état là, c'est pas mon problème c'est le tien, alors arrête un peu !

Le laissant partir, la jeune blonde fut enfin tranquille et seule ! Cameron était le mec qui s'en faisait plus pour ses affaires que pour sa soeur, et ça Annie lui reprochait sans vraiment lui dire. C'était lui après tout, mais parfois il allait un peu trop loin. Profitant de ce moment de tranquillité, la jeune femme sortit quelques unes de ses affaires et envoya un sms de détresse à Heathcliff avant de ranger son portable. Annie fit le tour de l'appartement de son frère, en regardant la cuisine, les toilettes, le mini balcon. Bref, la totale. Puis, elle décida d'aller préparer un truc à manger, vu que monsieur avait apparemment pas encore manger. Alors bon, étant assez sympathique, la jeune McCormick pouvait lui faire à bouffer. Elle alla donc dans la cuisine, et regarda dans un tiroir quelque chose à faire, la blonde tomba sur un sachet de pâtes et les sortit. Après ça, elle alla chercher dans les placards et se baissa pour mieux voir. Annie était toujours en train de chercher quand son frère la rappela à l'ordre en lui demandant où est-ce-qu'elle était passée. Voilà, il était en colère alors qu'elle faisait juste à manger. Soupirant et essayant de garder son calme, elle se releva et le regarda dans les yeux.

- Détends toi pépère, j'te fais à bouffer là !

N'ajoutant rien de plus, la jeune McCormick trouva la casserole et mit de l'eau dedans avant de la faire bouillir. En attendant de mettre les pâtes dedans, elle mit la table toujours sans rien dire. Elle avait assez prit comme ça en très peu de temps, il ne fallait pas aller trop loin non plus !
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MessageSujet: Re: Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Icon_minitimeVen 12 Oct - 14:05

Annie sérieusement on va mettre les limites dès le départ je ne veux pas te voir dans ma chambre c’est privé. C’est pas le bon jours pour me prendre la tête j’ai une gueule de bois monstrueuse j’ai pas encore pris ma douche ni manger donc soit gentille et attends que je sois lavé avant de me harceler. Ce qui me fait penser que je vais y aller tout de suite. Poses tes affaires sur le canapé lit de la pièce principal je te donnerais la literie plus tard. Et attends moi sagement j’en ai pas pour longtemps.

Après l’avoir mis en dehors de ma chambre et fermé doucement la porte derrière je relâchais son bras dans la pièce principal et lui montrait les quelques pièces qu’elle ne connaissait pas encore.

Je ricanais peu distingué je sais mais je ne pouvais pas m’en empêcher quand j’entendis sa tirade. Mon dieux je n’avais jamais remarqué qu’elle avait une voix aussi aigu et irritante. C’était elle qui me reprochais d’avoir bu c’était le monde a l’envers. Je relevais la tête vers elle en souriant d’un air mauvais.

C’est toi qui me dit ça !! Moi je ne me saoule pas tous les deux jours. Et il me semble que tu ne fais pas grand chose de tes journées contrairement à moi qui a besoin de faire tomber la pression de temps en temps. Donc oui j’ai trop bu hier soir si ça te plait pas tu peux prendre la porte et aller harceler quelqu’un d’autre je te retiens pas. Je suis sur que tu trouveras bien un gentil garçon pour t’héberger !

Sans attendre j’allais dans la salle de bain pour pouvoir prendre une douche et avoir un petit moment de solitude mais elle fut de courte durée. Dix minutes pour être exacte j’avais regardé et cela me désespérais. Moi qui avais pensé passer un week end détente j’en prenais pour mon grade. Je me mirais dans la glace avant de sortir. J’avais enfilé un jean et un simple tee shirt mais je voulais plutôt voir mon visage. Je me mis une crème de jours et souris à mon reflet ouais faudra que je m’en contente. Je fermais les yeux avant d’ouvrir la porte de la salle de bain je sentais encore nauséeux mais surtout agacé au possible. Je sortit et regarda autour de moi je ne voyais pas Annie. Je serrais les dents pas longtemps mes muscles n’étaient pas encore opérationnels.

Annie ou tu es passée !!?

J’avais gardé la voix calme même si je l’imaginais déjà en train de fouiner dans mes affaires. Je ne laissais rien traîner mais à mon vais mon appartement ressemblerait à un chantier dimanche. J’entendis la voix d’Annie et tourna la tête vers elle. Elle me faisait a manger ça me la coupait celle là. Je haussais les sourcils et fit une moue.

Et bien c’est .. euh… gentil de ta part. Merci.

J’étais un peu méfiant quand même. Cela ne lui ressemblais pas d’être sympas avec moi et surtout cela prouvais qu’elle écoutait quand je lui parlais parce que la plupart du temps j’aurais parlé à un mur cela aurait été plus productif. Je m’approchais du coin cuisine tranquillement et alla me servir un verre de jus de fruit et l’avala rapidement avec délice. La fraîcheur de la boisson me fit du bien. Je me resservi un deuxième verre.

Tu veux boire quelque chose ? Je ne suis toujours pas très content que tu sois là mais autant que notre rapide cohabitation se passe le mieux possible non ?

Je m’approchais d’elle et regarda au dessus de son épaule pour voir ce qu’elle faisait à manger. Par curiosité pour savoir si elle connaissait un peu mes goûts ou pas. J’avouais que je n’avais pas vraiment fait attention à tout ce qui touchais à elle depuis qu’elle était chez mon père mais bon je pouvais faire un effort pour éviter qu’elle devienne infernale.

Qu’est ce que tu vas faire à manger ? C’est une bonne idée. Je vais t’aider dis moi ce que tu veux que je fasse. J’aime pas rester comme ça sans bouger alors qu’on s’active à coté de moi.

Je posais mon verre vide dans l’évier et le lavais puis le retournais pour le poser dans l’égouttoir puis me tourna vers Annie.

On reprend du début. Comment vas tu ? Tu as passé une bonne semaine ?

Je souris poliment. Je ne l’avouerais jamais mais j’étais intéressé de savoir ce qu’elle avait fait on savait jamais je pouvais apprendre des choses captivantes. Et bon autant essayer de bien s’entendre sur le court terme on avait jamais vraiment discuté tous les deux. On sait jamais on pourrait se trouver des points communs même si j’avais pas beaucoup d’espoir de ce coté là.

C’est pas un piège je te rassure. Tu peux répondre sans méfiance.

J’avais toujours la migraine je me massais les tempes en grimaçant un peu. Je cherchais une méthode pour améliorer le battement sourd qui me vrillait le cerveau.

Tu aurais pas un remède miracle pour les lendemain difficile ? Ca me fait penser pourquoi ils ont emmenés Minnie et pas toi à leur week end en vadrouille ?


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MessageSujet: Re: Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Toi, qui m'aimait tant... [Cameron] Icon_minitimeMer 17 Oct - 18:56

Et voilà, son frère lui faisait la morale par rapport au fait que la jeune blonde se saoulait tous les deux jours et blablabla et patati et tout ça. Levant les yeux au ciel, la jeune femme l'écoutait à peine. Mais bon, Cameron avait besoin de se sentir le mec qui travaillait tout le temps et qui ne sortait jamais. A croire que c'était le mec parfait au corps parfait et qui ne possédait aucun défauts. Bien sûr ! Préférant ne rien dire, Annie le regarda et hocha la tête. Ce n'était pas la peine de parler de ça, de toute façon ça finirait par partir très loin s'ils continuaient tout les deux dans ce sens là et ce n'était pas aussi bon.
Le fameux monsieur : je travaille tout le temps, partit enfin à la douche ce qui apaisa la tête d'Annie qui commençait à gonfler. Cameron ne s'entendait pas parler mais il ne faisait que de crier, ce qui énervait fortement la jeune femme. Hé oui, la blonde n'aimait pas quand les personnes qui l'entouraient, se mettaient à crier, c'était dérangeant et aucun sens de vie. Il avait mal au crâne mais était en train de crier encore plus mais bon, il ne fallait faire aucun reproche à monsieur, sinon il prenait la grosse tête et vous aviez le droit de vous faire envoyer royalement chier !

La jeune blonde avait décidé, le temps qu'il prenne sa douche, de lui faire à manger histoire de lui montrer qu'Annie n'était pas juste la fille qui faisait toujours n'importe quoi ! Alors quand monsieur parfait sortit de sa douche et demanda où elle était, il eut l'air impressionné de voir la blonde aux fourneaux. Bah ouais, Annie-tepu pouvait être sympa et surtout savait cuisiner ! Puis Cameron venait de dire merci, c'était rare qu'il le lui dise et ça fit sourire Annie qui versa enfin les pâtes dans la casserole qui était fin prête.

- Heu, je prendrai un verre d'eau quand on mangera. Pour l'instant ça va, merci. Et oui, mieux vaut que ça se passe pour le meilleur.

En effet, la blonde ne voulait pas passer son week end à crier et à combattre Cameron pour savoir qui avoir tort ou qui avait raison ! Annie sentit son demi-frère s'approcher et regarder par dessus son épaule. Ah... peut être croyait-il que la méchante Annie allait l'empoisonner ? Mmmh... Non, pas encore, ce n'était pas dans ses plans puis bon, il l'hébergeait, elle pouvait au moins faire ça ! Elle répondit d'ailleurs à la question qu'il venait de lui poser.

- Je te fais des pâtes, mais si tu me trouves des steaks hachés et du gruyère je te fais un gratin. Ca te va ?

Oui, Annie était un petit cordon bleu, mais elle ne le montrait pas beaucoup pour ne pas que ses parents profitent de ce magnifique talents (non je ne vante pas Annie du tout xDD). Alors la blonde regardait ses pâtes de temps à autre pour ne pas qu'elles soient trop cuites, puis elle tourna son regard vers Cameron quand il lui demanda comment elle allait et comment s'était passé sa semaine. Mmh... Pas qu'elle était suspicieuse mais c'était étonnant de sa part d'avoir une telle question. D'ailleurs il lui confirma que ce n'était pas un piège. Annie rigola légèrement et touilla ses pâtes avant de s'appuyer contre le comptoir.

- Ca va. Il y a eu la fête des voisins la semaine dernière, et cette semaine c'était les cours et voilà. Et toi ? Tu fais quoi de tes semaines ?

C'était assez bizarre d'avoir une véritable conversation avec son demi-frère. Annie et Cameron faisaient toujours que de s'engueuler alors imaginez-vous, voir deux personnes qui ne s'aiment pas tellement cohabiter ensemble de force ? Pas possible n'est-ce-pas ! Bah si, les deux personnes devaient mettre leur petites querelles pour plus tard !
Vint la question du remède miracle, Annie n'était pas une experte, elle savait où s'arrêter et du coup, elle ne pouvait pas vraiment l'aider.

- A par te shooter aux dolipranes ou autres, je ne vois pas. Je suis désolée, mais je sais me contenir et la gueule de bois ce n'est pas aussi souvent que tu le prétends. Ajouta-t-elle en souriant. Et ils ont emmené Minnie car elle n'allait pas tellement bien cette semaine...

Haussant les épaules, même si Cameron comprendrait, la jeune femme arrêta les pâtes et prit les steak sortit par son frère et les mit à cuir dans une poële à part. Bien ! Ils allaient bien manger ce midi, et au moins, il en resterait sûrement pour le soir. Sortant un troisième plat, Annie mit les pâtes dedans et attendit patiemment que les steak soit à moitié cuit pour pouvoir les mêler aux pâtes. La viande finirait de cuire dans le four et elle ne serait pas dure comme ça ! Rajoutant le gruyère par dessus, elle alluma le four et mit le plat dedans. Voilà une bonne chose de faite !
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