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Fear is the only prison we can't escape | Alana

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MessageSujet: Fear is the only prison we can't escape | Alana Fear is the only prison we can't escape | Alana  Icon_minitimeLun 8 Avr - 20:29

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❝ Fear is the only prison we can't escape.❞

Leona s’assit derrière le bureau et consulta la pile de dossiers de ses différents rendez-vous aujourd’hui. La jeune femme s’était bien reposée depuis peu, puisqu’elle avait pris quelques jours de congé pour récupérer de sa fatigue accumulée au cours des dernières semaines. Cependant, elle n’était pas retournée au service de la chirurgie pédiatrique tout de suite, car il y faisait plutôt calme pour le moment. Elle remplaçait plutôt pour quelques jours un de ses collègues au centre de rééducation de l’hôpital. Leona consulta donc la liste de noms – elle n’avait que trois rendez-vous cette après-midi, puisque chacun d’entre eux prenait un certain temps. La jeune chirurgienne avait toujours apprécié ce service. Il aidait les personnes victimes d’un accident ou de maladie neurologiques ou musculaires à réadapter leur corps pour tenter de se réinsérer dans la société et de reprendre le contrôle de leur vie. C’était un peu comme un nouveau départ. Dommage, songea Leona, qu’il n’y a pas de tels centres qui existent pour la rééducation mentale, elle en aurait eu bien besoin, après ces derniers mois à vivre dans le chaos que lui faisait endurer sa tête. Quoique la psychologie pouvait peut-être s’y apparenter. Mais ce n’était pas le moment de se perdre en divagations. La jeune chirurgienne referma les dossiers et prit son premier rendez-vous qui dura presque une heure. C’était une vieille dame qui avait eu un AVC et dont les exercices exigeaient de stimuler le cerveau afin que les réseaux neuronaux encore intacts se réorganisent pour assurer le rôle des neurones perdus au cours du problème cérébral. Les exercices devaient à la fois être diversifiés et répétitifs pour qu’ils puissent être mémorisés. La dame avait une légère paralysie de la main qui s’atténuait depuis quelques semaines. Leona devait donc continuer la rééducation dans le sens de celui qu’elle remplaçait et qui lui avait donné des instructions précises, car son système semblait efficace. Une fois ce premier rendez-vous terminé, la jeune chirurgienne prit le second qui se déroula plutôt rapidement, car il s’agissait simplement d’un des derniers contrôles d’un patient en fin de rééducation après un accident de moto. Leona s’autorisa ensuite une petite pause, car la troisième et dernière patiente n’était pas prévue pour tout de suite. La jeune chirurgienne parcourut rapidement son dossier – Alana Kauffman, rééducation de la jambe après un accident de la route, ainsi était indiqué un bref résumé de ce qui l’attendait. Encore un accident ? Décidément, ils étaient légion à Magnolia, songea Leona. Il ne s’agissait apparemment pas du premier rendez-vous de la patiente, mais elle en était tout de même au tout début de sa rééducation. La jeune anglaise se concentra alors sur le nom ; elle avait l’impression de l’avoir déjà entendu quelque part. N’était-ce pas une des colocataires de Tara ? Elle n’en mettrait pas sa main à couper, pourtant elle sentait qu’elle avait raison. Au bout de quelques minutes, elle se leva donc et ouvrit la porte du cabinet. « Mademoiselle Kauffman. » Invita-t-elle la jeune femme à la rejoindre.
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MessageSujet: Re: Fear is the only prison we can't escape | Alana Fear is the only prison we can't escape | Alana  Icon_minitimeMer 10 Avr - 23:55

De la douleur. Rien que ça. Qui aurait cru qu'un petit mot de sept lettres pouvait signifier quelque chose d'atroce ? Cela faisait maintenant un mois et demi que Liam l'avait coincée entre deux voitures. Rencontre des plus sympathiques, sisi (a). Mais depuis lors, la douleur ne cessait pas. Bien sûr, on l'avait droguée à la morphine pendant pas mal de temps. Mais le mal de jambe disparu, elle restait avec ce mal de crâne, le fait de se sentir vaseuse et bonne à rien faire. Ce qu'elle détestait. Alana ne se rappelait presque pas de l'accident ou des jours qui avaient suivis. Des flashs lui parvenaient, parfois. Mais rien n'arrivait à se mettre correctement dans l'ordre. Mais ce dont elle se rappelait très bien, c'était l'aversion et la haine qu'elle avait eue pour cet homme qui l'avait heurtée. Elle n'avait pas voulu de son aide, elle aurait voulu jamais le revoir. Au passé, oui. Car Liam était venu tous les jours la voir. Tous les jours elle l'avait rembarré -quand elle se réveillait-, mais il revenait toujours le lendemain. Alana ne comprenait pas cette obstination qu'il avait de revenir sans cesse. Après un temps, les effort d'Alana se revelant vains, elle avait fini par s'habituer à ses visites. De toute façon dans son état, rien ne pouvait la faire se lever ou faire quelconque autre action pour l'éloigner. Il ne lui restait que la parole, sui ne s'avérait pas très efficace, surtout quand sa propre voir résonnait sa tête comme un marteau piqueur. Les anti-douleurs lui donnaient des sensations bizarres, elle perdait la notion du temps, n'avait pas faim, bref, c'était l'horreur. Finalement, l'opération s'étant bien passée, elle récupéra doucement. Mais la calvaire était bien loin d'être fini. Quand Alana fut en état d'avoir une conversation..normale, le médecin lui annonça qu'elle nécéssiterait des semaines de rééducations pour que sa jambe reprenne 100% de sa fonctionnalité. Les protestations de la malade ne servirent pas à grand chose, et elle dut se résigner à accepter, bien malgré elle. De toute manière elle voulait récupérer sa normalité, et il n'y avait qu'un seul moyen d'y arriver.

Cependant, Alana était restée trois semaines sans bouger, allongée dans un lit. Quand elle dut se lever pour la première fois, ce fut un choc épouvantable pour la Kauffman, qui en pleura de douleur et de frustration. Elle qui était si confiante et déterminée qu'elle allait bien s'était retrouvée à plat ventre par-terre, incapable de supporter le poids de son corps avec sa jambe. Pendant trois jours elle resta prostrée dans son lit à se plaindre de toutes les misères du monde -sisi, déprimée bonjour- avant que des infirmières la forcent à se lever et marcher un peu avec elles. Pendant la semaine qui suivit, Alana ne fit que des petits pas dans sa chambre comme une vieille avec un déambulateur, grimçant de douleur à chaque pas. Ceci dit, elle s'améliorait. Voyant qu'elle tenait à présent debout, les docteurs lui avaient alors envoyée chez un collègue qui travaillerait plus précisément avec la rééducation d'Alana. Marcher ne suffisait pas, il fallait faire travailler la jambe de toutes les façons possibles.. Toujours en grognant de ne pas être rétablie plus vite, la Kauffman avait donc commencé des séances avec un medecin bizarre et impatient. Mais qui avait foutu un mec impatient en rééducation osseuse ? Du coup, elle avait de moins en moins envie d'aller voir ce débile, qui l'énervait plus qu'autre chose. Mais sajambe étant ce qu'elle était, Alana était obligée d'assister à ses séances pour pouvoir retourner travailler. Même si elle s'était occupée de certains dossiers et évènements clouée au lit, elle souhaitait vite récuperer sa forme.

17H20, Mardi 9 avril. C'était une des dates en rouges dans son agenda. Comme celles de tous les jours d'ailleurs. Et encore une chose qui énervait la Kauffman. Mais elle était présente, sa béquille à la main, assise dans ces confortables fauteuils vert pomme. Elle était à l'heure, toujours. La porte du cabinet s'ouvrit alors, laissant non pas place au grincheux habituel, mais à une jolie jeune femme brune, tout sourire. Elle annonça son nom, aussi Alana se leva péniblement de sa chaise pour la rejoindre. « C'est moi. » avait-elle répondu doucement. La jeune brune, qui apparemment s'avérait être docteur, aida Alana à se rasseoir dans le siège en face du bureau, tout en fermant la porte derrière elle. « Merci. » dit-elle alors. Alana n'était pas d'humeur souriante ces derniers temps. Faut dire que rien ne lui en donnait envie.. Ne voyant pas son docteur habituel, elle s'interrogea. « Vous êtes la remplaçante de Mr. Tatum ? Lui est-il arrivé quelque chose ? » Même si elle n'aimait pas le bonhomme, Alana ne lui souhaitait tout de même pas du mal.


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MessageSujet: Re: Fear is the only prison we can't escape | Alana Fear is the only prison we can't escape | Alana  Icon_minitimeVen 12 Avr - 19:28

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❝ Fear is the only prison we can't escape.❞

Le temps s’écoulait toujours rapidement lorsque Leona travaillait à l’hôpital, elle ne le voyait pas passer. Ce qu’aimait particulièrement la jeune chirurgienne dans son métier était qu’elle découvrait toujours de nouvelles choses. Aujourd’hui, elle avait accepté de remplacer un collègue qui avait pris un congé prolongé dans le service de rééducation. Il n’était pas réputé pour être très tendre avec ses patients, mais il était compétent et ses méthodes fonctionnaient généralement bien, d’où le fait qu’il était réputé à ce poste. En l’absence de remplaçant digne de ce nom, il avait alors été demandé à Leona, qui avait fait une formation supplémentaire en rééducation, de prendre sa place au pied levé le temps de trouver une solution alternative. La jeune femme avait accepté immédiatement, elle avait besoin de faire autre chose que ses opérations. Elle avait été surmenée dernièrement, et bien que loin de diminuer le travail exigeant de son collègue, elle n’avait pas besoin de se concentrer aussi intensément que lors d’une intervention à haut risque. Ce service était aussi différent dans le sens qu’elle aurait l’occasion de s’occuper de personnes de tous âges que ce soit petits et grands, et pas seulement d’enfants, comme en service pédiatrique. Leona accumula donc les rendez-vous durant l’après-midi et prit en charge du mieux qu’elle put les différents patients. Vint alors le tour d’Alana Kauffman, dont le dossier indiquait qu’elle venait de débuter une rééducation de la jambe à la suite d’un accident de la route. Leona avait l’impression de reconnaître le nom et ce n’est que lorsqu’elle appela la patiente qu’elle put y mettre un visage. Elle aida la demoiselle à s’asseoir dans le siège en face du bureau puis ferma la porte du cabinet. Elle s’installa ensuite en face d’Alana qui lui demanda si elle était la remplaçante de Mr Tatum, et ce qu’il était advenu du docteur habituel. « C’est exact, je le remplace pour quelques temps. Mr Tatum est en congé maladie pour le moment. » Expliqua-t-elle sans trop entrer dans les détails. Il n’était pas de son ressort de dévoiler les raisons précises de l’absence de son collègue, si ce n’était la justification officiellement autorisée. S’il était bel et bien en congé maladie, il était surtout en arrêt de travail pour dépression. Nul ne savait donc quand il reprendrait du service exactement. « Alana, n’est-ce-pas ? Pouvez-vous m’expliquer le genre d’exercices que vous aviez commencé à pratiquer avec mon collègue lors de votre dernière visite ? » Demanda Leona d’une voix douce. La jeune femme continuait de la vouvoyer par respect de la distance patient-docteur, mais elle l’avait tout de même appelée par son prénom pour la mettre plus à l’aise. Elles avaient déjà eu l’occasion de se croiser lors de sorties avec Jennifer et Tara. Leona n’allait pas faire comme si elles ne s’étaient jamais vues sous prétexte qu’elle était sur son lieu de travail. Autant briser la glace tout de suite et installer une confiance entre elles. La jeune femme posait cette question à Alana pour prendre quelques informations. Même si tout ce qu’elle devait savoir était repris dans le dossier de sa patiente, elle voulait l’entendre de sa bouche. « Ce n’est rien si vous ne vous rappelez pas de tout précisément, c’est juste pour me faire une idée. Je vois ici que Mr Tatum a relevé des douleurs dans votre jambe avant le début de votre dernière séance. Est-ce toujours le cas ou avez-vous noté une différence depuis la dernière fois ? » Leona s’en rendrait bien compte elle-même en pratiquement les exercices, ce n’était que des questions d’usage pour recueillir les impressions du patient avant la séance. La jeune chirurgienne les confirmerait ensuite en cours de rééducation pour les écrire dans le rapport du dossier en fin de consultation.
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MessageSujet: Re: Fear is the only prison we can't escape | Alana Fear is the only prison we can't escape | Alana  Icon_minitimeLun 15 Avr - 21:58

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Alana grimaça en s'asseyant sur la chaise en face du bureau. S'asseoir et se lever était les mouvements les plus difficiles à faire. Elle pouvait certes se mettre sur qu'une seule jambe, mais souvent elle perdait l'équilibre, encore trop peu stable. La docteur en face d'elle lui répondit lors qu'elle remplaçait Mr.Tatum, en congé maladie. « Oh, je vois. Donc c'est vous qui allez me suivre jusqu'à la fin ? Il ne me reste plus beaucoup de séances.» Enfin, elle en était arrivé à la moitié, mais elle aimait bien positiver, penser que bientôt, tout serait fini. « Et donc vous êtes ? » demanda-t-elle afin de savoir le nom de la jeune femme. Si elle allait continuer à la suivre pour le reste de sa rééducation, autant apprendre son nom, qui n'était pas inscrit sur son badge, puisqu'elle n'en portait pas. Peut-être l'avait-elle simplement oublié, ce qui pouvait arriver, avec tout le travail qu'elle devait avoir à faire. Alana avait eu le choix de faire médecine, en sortant du lycée. Mais cela demandait trop d'efforts et de stress, ce qu'Alana n'arrivait pas du tout à gérer. Ses études de gestion s'étaient bien passées, elle avait réussi avec brio, donc ça lui allait bien, au fond. Mais elle admirait les médecins et leur capacité de garder leur sang-froid en n'importe quelle circonstance. A la moindre alerte, Alana était un peu du genre à crier, tomber dans les pommes, partir en courant, ou carrément rester pétrifiée. Autant dire qu'être médecin ne lui irait pas vraiment.

Alana hocha la tête avant de répondre à la question du Dr. Henley. « Eum.. Et bien, en plus de ce que je venais faire avec lui deux fois par semaine, je fais des exercices tous les matins et soirs chez moi. Par exemple des exercices de contraction, flexion, et puis marcher, tout simplement. J'ai encore du mal, je boite beaucoup toujours.. » Elle soupira, montrant bien que cette sitation ne lui plaisait pas. « Après j'avoue que toute seule c'est dur à faire, je me démotive tout le temps. J'ai pas l'impression que je vais guérir. » avoua-t-elle enfin. Ne sachant pas vraiment pourquoi, cette jeune femme lui inspirait beaucoup plus confiance que l'autre, qui expédiait les séances comme on jetait une vieille chausestte. Avec cette remplaçante, c'était beaucoup plus facile, et elle semblait très douce, comme si elle parlait à un enfant. Alana se rappela alors de l'avoir déjà vue. Oui, sa mémoire lui jouait des tours en ce moment, sûrement à cause de l'accident. Enfin, c'était ainsi qu'elle l'excusait (a).

« Non, les douleurs persistent. Elles me réveillent même parfois la nuit, quand ça me lance d'un coup.. » Cela faisait trois jours qu'elle ne dormait pas bien, à cause peut-être de ses mouvements nocturnes qui tordait sa jambe, ou même de la guérison, qui sait ? Peut-être qu'elle provoquait ce genre de grattements.. Bref, cela en résultait qu'elle se réveillait crevée avec encore moins envie de faire les exercices. En plus, ce qu'Alana ne disait pas c'est qu'elle ne respectait pas le repos qu'on lui prescrivait. Elle ne supportait pas de rester allongée toute la journée à dormir, ou à regarder le plafond. Elle se levait pour travailler, car elle avait une tonne de choses à faire. Ses dossiers pour Cleavers s'empilaient, et des événements à planifier commençaient à pointer le bout de leur nez. Encore heureux qu'elle pouvait faire tout ça assise à un bureau, car si son métier avait été factrice, elle aurait été bien embêtée.. « C'est normal ? » finit-elle par demander, inquiète. Si on lui disait qu'elle ne pourrait plus jamais marcher normalement, elle ne savait pas ce qu'elle ferait..


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MessageSujet: Re: Fear is the only prison we can't escape | Alana Fear is the only prison we can't escape | Alana  Icon_minitimeLun 22 Avr - 19:48

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❝ Fear is the only prison we can't escape.❞

Alana demanda à Leona si elle remplaçait l’autre docteur jusqu’à la fin de son traitement. La jeune chirurgienne acquiesça avant de répondre à la seconde question de sa patiente. Dans son explication à propos de son collègue, elle en avait oublié de se présenter. C’était fin de journée pour tout le monde. « Dr Henley. Leona. » Se reprit-elle aussitôt. Autant donner son nom complet pour briser la glace tout de suite. La jeune femme observa le dossier devant elle et entreprit de poser quelques questions de routine à Alana. Elle remplaçait son collègue au pied levé et avait besoin de quelques renseignements avant de commencer les exercices de rééducation. La brunette lui expliqua qu’elle venait deux fois par semaine et qu’elle pratiquait en plus des exercices de contraction et de flexion chez elle. Leona hocha la tête positivement, c’était tout à fait dans l’optique de la rééducation rapide. Mr. Tatum était connu pour être bourru avec ses patients, mais sa compétence n’était plus à démontrer. « Eh bien, vous êtes là pour ça. On va regarder comment la rééducation de votre jambe avance. » Indiqua-t-elle pour tenter de rassurer Alana qui s’inquiétait du temps que cela prenait. Elle se démotivait de pratiquer les exercices toute seule chez elle. « La guérison prend souvent du temps et nécessite beaucoup de patience. Mais c’est important de bien suivre toutes les étapes pour ne garder aucune séquelle. Ne vous découragez-pas. » Ajouta Leona d’une voix posée. La jeune anglaise lui demanda ensuite si la douleur dans sa jambe, mentionnée lors de la séance précédente, avait disparue. Comme elle l’avait deviné, il n’en était rien. La jeune chirurgienne songea qu’Alana devait être une de ces filles un peu têtues qui ne supportaient pas de devoir se reposer à longueur de journée et préférait passer outre les conseils prescrits plutôt que de mettre de côté sa fierté et de rester tranquille une ou deux journées complètes. Leona pouvait le comprendre ; elle ne supporterait pas elle-même de rester clouer toute la journée dans son lit. Et dans un sens, c’était une bonne façon de recommencer à utiliser sa jambe correctement : en restant activé. Alana la regarda alors et lui demanda si cette douleur était normale. « Bien sûr. C’est signe que les exercices que vous pratiquez font effet. On va regarder ça ? » Répondit-elle en se levant alors du bureau et en l’invitant à aller s’asseoir sur la table-lit confortable du cabinet pour commencer quelques exercices en douceur pour le début. Elle attendit qu’Alana s’allonge sur la table et la rassura une nouvelle fois de quelques mots avant de passer la main sous son mollet. Il fallait échauffer la cuisse avant tout exercice plus exigeant. « Contractez bien votre cuisse et relever légèrement le pied. » Conseilla-t-elle pour que le quadriceps d’Alana se réveille. Après quelques premières extensions, Leona demanda à sa patiente de garder la jambe bien tendue et de l’élever légèrement tout en tenant quelques secondes. Un mouvement que la jeune chirurgienne accompagna pour une contraction globale en mettant sa main sous la jambe d’Alana. Au bout de quelques secondes, elle la déposa délicatement. « Voilà vous pouvez relâcher. » Dit-elle. Leona avait en tête l’une ou l’autre activité à pratiquer ; si tout se passait bien, Alana et elle pourraient ensuite s’essayer à un exercice de marche.
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MessageSujet: Re: Fear is the only prison we can't escape | Alana Fear is the only prison we can't escape | Alana  Icon_minitimeMer 8 Mai - 14:48

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De la patience, Alana n'en avait pas. Encore moins quand cela affectait son travail. Déjà quand elle avait des petites maladies d'une semaine, c'était la fin du monde, alors imaginez un traitement de plusieurs mois. Bien suivre les étapes pour n'avoir aucune séquelle, ajouta Leona. Ou comment faire peur au patient. La Kauffman respectait bien les consignes d'exeercices à la maison, mais elle commençait à déprimer, et se dire qu'elle ne voyait aucune amélioration depuis le début. Que tout cela ne servait à rien. Mais les paroles du docteur lui firent l'effet d'une décharge. Et si elle ne se soignait pas ? Et si elle boitait tout le reste de sa vie juste à cause de son impatience ? Elle ne s'en remettrait pas. Alana s'enfermerait chez elle et resterait là jusqu'à ce qu'on la sorte de force. Bornée comme vous n'en avez jamais vu. Elle demanda du coup si ses douleurs nocturnes étaient normales. Tout cela la paniquait un peu, et elle demanda à Leona si ce qu'elle ressentait était bon signe ou pas. Fort heureusement, elle lui apprit que c'était signe de guérison, et Alana eut un soupir de soulagement. Elle avait craint le fait de devoir retrourner en cirurgie. Même si elle ne se rappelait pas du tout de la sienne, ayant sans doute sombré dans l'inconscient, la secrétaire n'aimait pas l'idée de se trouver sur une table. Vulnérable. Cela lui en donnait des frissons dans le dos.

Le DR. Henley l'invita ensuite à s'allonger pour commencer quelques exercices. Alana posa son sac à mais et manteau sur la chaise, puis se leva en expirant fortement, évitant de grogner de douleur. Elle avança en boitant doucement jusqu'à l'endroit indiqué puis s'intalla dessus avec un grimace. « Hss.. » inspira-t-elle en rapportant sa jambe en hauteur. S'il y avait une chose, en dehors du froid, qu'Alana n'aimait pas, c'était bien la douleur. Cela se répandait partout dans son corps, comme des vibrations. Une fois installée -on aurait une vieille tellement c'était pathétique-, Leona commença à masser son mollet, histoire de le préparer au travail. Puis elle lui demanda de contracter la cuisse et relever le pied. Serrant la mâchoire, Alana s'exécuta, fermant les yeux afin d'essayer de supporter au mieux la douleur. Elle reposa sa jambe au bout de quelques secondes puis recommença, sous les ordres du médecin. Même si cela faisait mal, Alana remarquait que les exercices devenaient de plus en plus faciles, et cela la réconforta un peu, dans l'optique où un jour, elle pourrait marcher à nouveau correctement. Quand la chirurgienne lui demanda de lever sa jambe tendue, la Kauffman fit une grimace. C'était toujours l'exercice le plus douloureux. Contracter en levant, outch. Mais elle le fit, en toute bonne élève qu'elle était -(a)-, et réussit à garder sa jambe en l'air pendant dix secondes. Après quoi, sa jambe trembla et elle fut obligée de la laisser tomber. Heureusement que la Henley suivit le mouvement de la main, car sinon la blonde aurait crié de douleur au contact de la table. Elle détestait ne pas réussir un de ces exercices, et c'était une des raisons pourquoi elle avait envie de tout arrêter. Son perfectionnisme l'empêchait d'accepter une défaite.

Alana inspira et expira bruyamment. Même si les exercices n'étaient pas fatiguant, la douleur mêlée à l'effort physique l'était. Nombre étaient les fois où Alana avait pleuré de rage et de douleur après une séance d'exercices. Quand elle était à l'hôpital, elle se contenait. Mais arrivée chez elle, elle laissait libre cours à ses émotions, et ça partait souvent en cris et en pleurs. Ses colocataires n'étaient pas souvent là pour elle, en plus vu qu'elles, elles pouvaient aller travailler. Alana était sûre qu'une ou deux d'entre elles la jugerait en lui disant qu'elles aimeraient bien être à sa place. Mais elles ne comprenaient pas. Elles ne voyaient pas que Alana, sans travail, ce n'était plus Alana. Seule Junie la comprenait. Jennifer et Tara, peut-être. Mais Charly, ne rêvons pas. Bref, la vie entre colocataires était bien compliquée. La Kauffman regarda son médecin en faisant la moue. En fait, rien ne s'améliorait.
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MessageSujet: Re: Fear is the only prison we can't escape | Alana Fear is the only prison we can't escape | Alana  Icon_minitimeSam 18 Mai - 0:57

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❝ Fear is the only prison we can't escape.❞

La rééducation exigeait beaucoup de patience. Leona savait pertinemment bien que cette qualité ne faisait pas partie de tout le monde, mais même les patients les plus récalcitrants devaient écouter les conseils de leurs médecins sous peine de garder les séquelles d’un accident toute leur vie. Les traitements à long terme n’étaient pas faits pour les ennuyer, mais pour réintroduire petit à petit dans leur quotidien, des habitudes que leurs corps ne savaient plus suivre après un traumatisme de ce genre. Il fallait doucement le réhabituer à fonctionner. L’intention de la jeune chirurgienne n’était pas d’effrayer Alana en lui disant de continuer à bien suivre les exercices, mais elle n’allait pas déguiser la vérité comme si elle parlait à un enfant et ne lui cachait donc pas les conséquences de ce qui pourrait arriver si la rééducation n’était pas suivie à la lettre ; évidence qui valait pour tous les patients qui venaient la voir. La jeune femme s’inquiéta alors et lui demanda si les douleurs nocturnes qu’elle ressentait étaient normales. Leona la rassura aussitôt : ce n’était que les exercices qui faisaient leur effet. Si vraiment quelque chose ne tournait pas rond, la jeune chirurgienne serait de toute façon en mesure de le voir rapidement puisqu’Alana était venue en consultation aujourd’hui. Son collègue prédécesseur avait beau être un peu bourru et indélicat avec ses patients, il connaissait son travail et avait établi un programme de rééducation adéquat pour la jeune Kauffman. La jeune anglaise proposa donc à sa patiente du jour de commencer les exercices pour en vérifier l’amélioration ainsi que dénoter d’éventuelles douleurs ressenties par la jeune femme. Leona sentit la cuisse d’Alana se contracter sans difficulté, même si elle soupira de douleur en effectuant cet exercice. La jeune Henley ne comptait pas trop insister si celle-ci devenait insupportable à sa patiente, mais en ressentir un peu était normal puisque cela tirait légèrement à l’endroit où la jambe d’Alana avait été touchée. Leona poussa l’exercice plus loin en demandant à la jeune Kauffman de tendre sa jambe, ce qu’elle arriva à faire, pas longtemps certes, mais c’était déjà un bon point. « C’est très bien. » Annonça Leona, une fois la jambe reposée sur la table. La jeune anglaise était toujours encourageante avec ses patients, ça leur donnait souvent l’envie et la motivation de faire au mieux, et ça lui permettait d’en tirer un meilleur diagnostic, car les exercices étaient mieux réalisés dans une meilleure disposition pour les faire. « Votre rééducation semble avoir bien avancé. On va encore faire quelques exercices pour le déterminer. » Ajouta-t-elle à première vue. Elle ne pouvait forcément pas se baser sur un seul exercice pour l’affirmer, mais elle sentait la jambe d’Alana… réceptive, contrairement à la patiente qui faisait une petite moue douteuse. Leona ne se laissa pas départir et aida la jeune femme à se redresser. Elle fit faire à Alana deux-trois autres exercices qui se passèrent très bien. Au final, il n’en restait plus qu’un pour déterminer s’il fallait changer la fréquence des assouplissements à effectuer à domicile ainsi que la durée de la rééducation. Marcher en ligne droite en décollant les talons. Cet exercice permettait à long-terme d’éviter toute boiterie typique des opérés de la jambe. « Il nous reste l’exercice de la marche. On va sortir et faire quelques allers-retours dans le couloir pour voir comment vous poser le pied. » Expliqua-t-elle brièvement. Le long corridor était la distance idéale, la pièce dans laquelle elles étaient n’offrait pas d’espace suffisant pour découvrir ce que la doctoresse devait constater. Leona n’entra pas trop dans les détails, mais elle devait observer si Alana ne marchait pas en posant le pied comme un fer à repasser, c’est-à-dire en oubliant d’impulser le talon à la fin du pas. Auquel cas, elle devrait le lui signaler et la corriger dans son pas, pour ne pas que son tibia parte en avant et que son genou reste fléchi, ce qui ne travaillait pas l’extension de sa jambe suffisamment et pouvait donc lui provoquer une boiterie possible. Après une opération de la jambe, les victimes d’accidents changeaient souvent leur façon de marcher sans même s’en rendre compte, ce qui n’était souvent pas une bonne chose.
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MessageSujet: Re: Fear is the only prison we can't escape | Alana Fear is the only prison we can't escape | Alana  Icon_minitimeMar 21 Mai - 22:34

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Le docteur Henley était réellement plus douce que Mr. Tatum. Qui, ne le cachons pas, avait aussi un nom assez sec. C'était comme si les personnalités des gens se reflétaient dans leurs noms. Vous trouvez pas ? Alana aimait bien réfléchir à des choses abstraites parfois. Penser à comment serait ceci dans cela, pourquoi ce comportement là, et comment est-ce cela fonctionne ? Un peu philosophique même. Bref, la Kauffman avait donc réellement toujours le cerveau en marche. Elle avait besoin de travailler, besoin de faire travailler ses méninges. Alors après, oui, elle dormait, évidemment. Mais tout son temps d'éveil était sans exception consacré à une réflexion, qu'elle soit interne ou externe. Si ce genre de choix existait. Bref. Elle s'était écarté du sujet. Leona était donc vraiment attentive et elle donnait de son temps pour mettre les patients en confiance et cerner leurs besoins. C'était une très belle manière de travailler.

Alana passa ensuite à plusieurs exercices qu'elle n'avait fait que rarement. Et tous se passèrent si bien qu'elle eut une lueur d'espoir, l'espoir de se voir un jour remarcher correctement. Elle reprenait confiance en elle. En grande partie grâce à Leona, qui l'encourageait et lui disait que la rééducation avançait bien. Mine de rien, cela aidait beaucoup au moral de la jeune Kauffman, qui reprenait de la vigueur pour la suite des exercices. Dr. Henley lui annonça alors qu'elles allaient faire quelques aller-retours dans le couloir, pour voir la façon dont Alana marchait, et sûrement choisir un exercice adapté. Elle hocha la tête puis avança prudemment vers la sortie. Elle n'avait plus envie d'abandonner, elle voulait réussir. Et elle était déterminée. Sous l'oeil attentif du jeune médecin, Alana marcha en ligne droite vers le fond du corridor en essayant de se tenir le moins possible contre le mur. Mais tout son bon vouloir ne lui enlevait pas son petit boitement. Alana restait avec cette douleur quand elle posait le pied par-terre.

Arrivée au bout du couloir, elle se retourna, et fit un signe à Leona. « Alors ? » Avec un sourire, elle recommença à marcher cette fois en direction du docteur. Alana commençait à mieux y arriver, à marcher plus vite. Mais quel était ce miracle .. ? La Kauffman lâcha le mur, tituba un moment puis garda ses mains dans le dos alors qu'elle continuait à marcher d'un pas moins saccadé. Mais elle aurait peut-être du se tenir au mur, car ce qui se passa dans la minute qui suivit le lui fit regretter aussitôt.
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