Lou ne comprit pas ce qui se passa. Julian les quitta prétextant une excuse débile, et partit sans même leur adresser un au revoir. Lou décida de laisser couler, elle aurait le temps de lui parler plus tard, pour éclaircir tout ça. « Il était bizarre. » finit-elle par dire à Andrew avant de se reconcentrer sur le défilé. Elle savait ce qu’il allait lui répondre, que Julian était toujours bizarre, mais bon Lou le connaissait mieux que la plupart des gens. Elle savait ce qu’elle disait. Lou ne saurait pas dire combien de temps s’était écoulé entre le moment où Julian les quitta, et le moment où le sol se mit à trembler accompagné d’un ciel tout gris et d’un vent terrible. La surprise venait de frapper Lou, et la panique prit la foule. Tout le monde se bousculait, elle attrapa Andrew par la main. Il l’entrainait plus loin, à l’abri. Les vas et viens allaient dans tous les sens, et les mains des deux amoureux se détachèrent. Lou continuait de courir, car elle n’avait pas perdu de vu Andrew, mais elle trébucha et tomba sur le sol. Elle se cogna la tête violemment contre le sol. Elle resta un moment inerte, avant qu’Andrew ne vienne la récupérer. Il l’aida à marcher, car elle était complètement sonnée. Assez vite ils rejoignirent un bunker. Lou ne fit même pas attention aux personnes qui étaient là. Elle avait juste envie de s’allonger. Elle était nauséeuse. Elle ne se sentait pas bien du tout et sa tête lui faisait un mal de chien. Elle prenait sur elle pour ne pas inquiéter Andrew. Elle ne disait rien. Elle s’allongea contre un mur. Les secours n’allaient pas tarder à arriver de toute façon. Elle se répétait ça, inlassablement, dans sa tête. C’était la seule façon de garder le contrôle sur elle-même.

Le groupe avec qui Lucy était se rétrécissait petit à petit: Julian, puis Holly, puis Ginny s'en allèrent. La brune resta alors avec Maxim... mais pas pour bien longtemps. Une terrible tornade s'abattit sur la fête et au milieu des gens courant et criant, elle avait perdu de vue la seule personne à qui se raccrocher. Lucy était restée immobile, hésitante, au milieu de tout ce remue-ménage, brutalisée quelques fois par les personnes autour d'elle. Prise de panique, elle ne savait pas du tout par où aller. Elle voulait retrouver Julian, elle voulait ne serait ce qu'apercevoir Ginny ou Satine. Elle lançait des regards terrorisés autour d'elle, jusqu'à ce qu'une chevelure rousse capte son attention malgré la pénombre. Elle se mit alors à suivre cette vision, entraînée par un groupe de personnes. Tout le monde courait, elle faisait de même. Arrivée devant une maison, le souffle court, elle suivit ceux qui y entraient et reconnut un visage familier: un père de famille qui disait de venir se mettre à l'abris. Elle obéit donc, soulagée d'être en sécurité, mais angoissée de ne pas savoir où étaient ses proches. Elle se laissa glisser au sol, assise, les genoux contre sa poitrine.

L'inquiétude de Ginerva concernant Holly se décupla en voyant l'immense ouragan qui se dirigeait vers eux. Certes, elle était auprès de sa meilleure amie, mais la cohue dans la rue les sépara bien vite. Perdue parmi la foule, la rouquine tenta de se frayer un chemin, cherchant un visage familier. Mais bientôt elle ne vit que le sol; on venait de la bousculer. Ginny maugréa et tenta de se relever, sauf qu'un poids sur sa main droite l'en empêcha: un pied. Ce pied, qui ne cherchait qu'un chemin pour s'enfuir, mettait tout le poids du corps de la personne à qui il appartenait sur sa main. La douleur fit couler des larmes sur ses joues, mais lui donna également de l'adrénaline; elle se leva et courut elle-ne-savait-où, tenant sa main blessée contre son ventre et bousculant le plus de personnes possibles. Un groupe attira l'attention de Ginerva: certains trouvaient refuge dans un bunker. Instinctivement, Wainwright se dirigea vers eux et s'engouffra dans la cachette. Une fois à l'abri, la rouquine resta immobile et pâle, ne voulant pas regarder sa blessure ni faire face à la réalité: sa main refusait de bouger. Au loin, Ginny aperçut Lucy dans le bunker, accroupie et désespérée. "LUCY!" La rouquine courut en direction de sa colocataire et s'accroupit à son niveau. "... Je ... Ma... " Incapable de préciser davantage, Ginerva éclata en sanglot.

Julian déguerpit de façon la plus bizarre du monde, méritant peut-être pour le coup l'oscar du comportement le plus étrange ... Mais Andrew l'ayant déjà catalogué comme tel depuis des lustres (aucun sacrificateur de poulets ne peut être sain d'esprit), il se contenta d'hausser les épaules à la remarque de Lou. Elle le connaissait bien mieux que lui, peut-être était-il bizarre, mais en tout cas ce n'est pas Andrew qui y pourrait quelque chose.

Bien vite, les deux amoureux oublièrent Julian. Le vent se leva, le sol trembla, le ciel se noircit. Andrew, enclin à la panique, fut d'abord effrayé. Mais il se ressaisit bien vite car sa femme et son enfant avaient besoin de lui. Il attrapa sa petite amie pour la guider vers le premier abri possible, poussant la foule paniquée comme pas permis. S'ils bousculaient, Andrew bousculait encore plus fort. Mais soudain, il sentit la main de Lou le lâcher. Vite, il se retourna, et la trouva à terre, presque écrasée par les gens autour. « Poussez-vous bordel ! » Il l'attrapa, la releva et l'aida à avancer, la portant presque. Son etreinte se voulut plus forte, interdit de la perdre une seconde fois. Il vit alors Nathan Evans qui incitait à s'abriter chez lui, et vite Andrew accourut. Il aimait bien ce père de famille, et espérait devenir comme lui plus tard ... Stop. Andrew se stoppa net, à peine arrivés dans le bunker. Lou se dirigea vers le mur le plus proche pour s'y appuyer, aussitôt il la rejoignit, incapable de cacher plus longtemps sa peur. « Lou, tu vas bien, tu as mal quelque part ? » Il ne le dit pas, mais une frayeur panique envahissait son esprit : et le bébé ?! Il entendit alors Ginny crier puis pleurer, il se retourna brusquement sur elle, Lucy était à ses côtés. Alors, il reporta son attention sur la seule qui comptait là maintenant tout de suite.

Alors que Ginny pleurait pour exprimer sa rage, son désarroi et sa tristesse - sans oublier la désagréable sensation de ne plus sentir sa main -, un homme vint lui demander ce qui n'allait pas. Papa Evans, vague voisin que la rouquine avait croisé quelques fois. Il était gentil de lui demander les raisons de ses pleurs, mais Ginerva était incapable de lui dire: il ne comprendrait pas. Et puis si elle mettait des mots sur ses craintes, elles se réaliseraient; mieux valait ne pas prendre ce risque. Mais comment expliquer à Papa Evans que sa vie était fichue, ses rêves détruits, le minime respect qu'avaient ses parents envers elle disparu en même temps que le pied qui l'avait blessée... sans parler? Cette seule pensée fit doubler les pleurs de la rouquine, qui se laissa consoler par cet homme qu'elle n'avait vue que quelquefois. Les pires catastrophes rapprochaient les plus illustres inconnus. Ce fut à ce moment qu'une rousse ivrogne débarqua et s'accrocha à Evans, en profitant pour le draguer ouvertement. Cet instant eut comme mérite de faire cesser le torrent de larmes de Ginerva: cette dernière reconnut sa soeur. Satine Wainwright était saoule. Incroyable. La seconde fille Wainwright en fut tellement sous le choc qu'elle en cessa de pleurer. "... T'es saoule!?" Il fallait  bien qu'un ouragan débarque pour que Satine se décide à boire de l'alcool.

Quelle ne fut pas le soulagement de Lucy en voyant Ginny avec elle dans le bunker ! Lucy se sentit soudainement moins seule, mais l'inquiétude prit bien vite le pas sur le soulagement lorsque la jeune rouquine se mit à pleurer. Elle tenait contre elle sa main qui semblait la faire atrocement souffrir. Lucy ne fut pas longue à comprendre ce que cela impliquait. Ne sachant quoi dire, elle prit Ginny dans ses bras. Elles furent rapidement rejointes par le père Evans... et puis par l'aînée Wainwright dont le comportement était fort étrange. Comme le fit bien remarquer sa soeur: elle était saoule ! Mon dieu, c'était un phénomène si rare ! Nathan fit asseoir Satine tandis que Lucy reportait son attention sur Ginny.

Ca va aller, je vais te chercher de la glace, je reviens.

Elle s'en alla tout en se demandant comment réagirait Margareth si elle savait ce qui arrivait à ses filles, et pire encore, si leurs vies avait été mises en danger. C'est alors qu'elle se demanda si le reste de la famille Wainwright était en bonne santé, et puis ses amis, et puis son petit ami. L'image du King s'évanouissant dans la foule lui vint en tête et une boule d'angoisse se forma dans son ventre. Elle n'avait eu aucune nouvelle de Julian depuis ce moment. Il avait filé peu avant que la tempête se déclenche, elle n'avait aucune idée d'où il pouvait être...

Lou était à demi dans les vapes. Elle essayait de rester éveillée malgré une fatigue tentante. Elle s’était allongée sans même adresser un regard aux personnes présentes dans la pièce. Une fois installée, elle remarqua Lucy Roberts, Ginny et Satine Wainwright, mais aussi Nathan Evans. Elle n’avait pas la force de leur demander des nouvelles, mais tout le monde paraissait plutôt bien. Andrew était aussi là, à ses côtés. Sa présence aurait dû la rassurer, mais bizarrement le savoir là, la rendait anxieuse. Il la connaissait trop bien, et savait deviner quand elle ne se sentait pas bien. Malheureusement ils étaient pris dans une situation dans laquelle ils ne pouvaient faire qu’attendre, et même si Lou avait sans doute besoin de voir un médecin, elle allait devoir faire sans. Et en plus il ne fallait pas qu’elle inquiète Andrew. On lui en demandait beaucoup trop. « Je me suis fait mal à la tête, mais tout va bien. » dit-elle sur le ton le plus normal possible. Le problème c’est que justement elle ne sentait rien. Comme si son corps avait été anesthésié. « Et toi ? » au final, elle ne savait même pas comment il se portait, trop occupée sur sa petite personne. Elle évitait de bouger, même de bouger la tête. Soudain, une voix se fit entendre près d’eux. Monsieur Evans venait aux nouvelles. Elle hocha la tête pour signifier qu’elle allait bien, n’ayant pas la force de faire une nouvelle phrase complète. De toute façon, elle laisserait Andrew se charger de la conversation.

Ses pleurs avaient momentanément cessé: le choc était trop intense. Satine Wainwright saoule. Cette dernière était visiblement heureuse de savoir sa jeune soeur en vie, mais n'avait-elle pas remarqué sa main? Il semblait bien que non, trop concentrée à baver sur le père Evans. Franchement, fantasmer sur un père de famille! Nathan fit asseoir Satine et partit voir comment allait le couple Davies/Huntington. Ginny n'avait pas remarqué leur présence plus tôt et espérait qu'ils allaient bien tous les deux, surtout avec leur bébé en route. Lucy se leva également, laissant la rouquine seule avec sa soeur aînée. Roberts avait aussitôt compris ce qui allait arriver à Ginerva si sa main était blessée pour ne serait-ce qu'une semaine, et c'était pourquoi la rouquine était aussi reconnaissante de se retrouver dans le même bunker qu'elle. En attendant que Lucy revienne avec de la glace, elle regarda Satine, qui n'avait pas suivi l'ordre de Nathan et le suivait de façon très bizarre, même qu'elle faisait peur. À défaut de vouloir penser à son avenir ni à l'état de sa main, Ginny préférait se concentrer sur les futures gaffes de sa soeur aînée, ça pourrait peut-être la faire rire.

Andrew se tenait à côté de sa petite amie, plus alarmé que jamais. Il avait peur, peur de la perdre, peur pour elle, peur pour le bébé. En quelques secondes, toutes les catastrophes possibles défilaient dans son esprit. Mais Lou finit par le rassurer, il poussa alors un long soupir de soulagement, et se laissa tomber à ses côtés. « Mais je vais bien moi, on s'en fout de moi, c'est toi qui est tombée. Tu veux que j'aille te chercher de l'eau ? » Avant qu'elle puisse lui répondre, Nathan Evans les interrompit en s'inquiétant de leur état. Andrew fit un vif tour circulaire de la pièce, Ginny avait l'air mal en point, et Satine totalement stone. Seule Lucy semblait sortir indemne de cette catastrophe. « Moi ça va, Lou par contre est tombée, elle a mal à la tête. » Par réflexe, il saisit sa main pour sentir physiquement sa présence, pour vérifier qu'elle était bien là. « Et les autres ? » demanda-t-il alors à Nathan.

Lucy atteignit le fond du bunker sans encombre, malgré la pénombre. Elle trouva de la glace dans un congélateur qu'elle enveloppa dans une serviette. Elle attrapa aussi une bouteille d'eau au passage. Elle revint alors, passa devant Lou et Andrew assis par terre, à qui elle adressa un sourire de compassion, et Nathan et Satine qui se tenaient avec eux. Elle marcha jusqu'à Ginny et se rassit à ses côtés.

Tiens, de la glace.

Elle lui tendit le paquet, toujours inquiète de l'état de son amie. Elle préférait se concentrer sur ça plutôt que réfléchir à ce qu'il pouvait y avoir dehors, à ce qu'il avait pu arriver aux autres... Elle ouvrit la bouteille d'eau et en but une longue gorgée avant de chercher Satine du regard. Au moins, il y avait quelqu'un pour détendre cette triste atmosphère.

Ginerva ne fut pas seule bien longtemps: Lucy revint rapidement avec de la glace. La rouquine remercia sa colocataire en lui souriant et prit la glace. C'était le moment de vérifier les dégâts causés à sa frêle main de pianiste. Depuis l'incident, Ginny n'avait pas regardé - elle n'avait pas osé. Mais cette situation ne devait pas durer jusqu'à l'arrivée des secours, la rouquine n'avait pas le choix d'évaluer sa blessure et tenter de déterminer la gravité de la situation. Wainwright respira donc un bon coup et baissa les yeux vers sa main abîmée: c'était enflé, d'une couleur étrangement mauve. C'était moche. Mais le plus effrayant, c'était que ça ne faisait pas mal. Aucune sensation. En mettant la glace sur la blessure, les larmes recommencèrent à envahir les joues de la rouquine. "Qu'est-ce que je vais faire maintenant, Lucy?" Sa voix tremblait; peu importe quel serait le diagnostic des secouristes, l'ouragan lui avait pris son avenir. Ginny leva ses yeux rougis vers Lucy. "Qu'est-ce que je vais faire!?"

Lou était dans un état qu’elle n’avait jamais connu. Elle se sentait éveillée, mais était comme totalement déconnectée. Sa blessure à la tête l’avait clairement assommée. Elle regardait Andrew qui discutait avec le père de Lily sans même comprendre leurs échanges. Finalement, Nathan lui tendit quelques cachets, et Lou les prit sans se faire prier. Si elle pouvait chasser cette sensation étrange, elle ne disait pas non. Elle les avala, sans eau. Bien que sa bouche était sèche, Lou n’eut aucun mal à les prendre. Elle changea ensuite de position, elle en avait marre d’être affalée comme une mémère. Elle s’assit de façon à pouvoir poser sa tête sur l’épaule d’Andrew, et attrapa sa main. Satine arriva ensuite, se comportant de façon bien étrange avec Nathan qui lui indiquait d’aller ailleurs. La situation prenait des allures surréalistes. Lou n’avait qu’une hâte, qu’ils puissent tous rentrer chez eux. Elle avait simplement envie de se coucher dans son lit, et de ne plus rien faire. Plonger dans un sommeil et se réveiller quand tout ça serait bien derrière tout le monde. « Tu penses qu’on est là pour longtemps ? » fit-elle d’une petite voix à l’attention d’Andrew. Elle ne le regardait pas, mais observait Ginny qui pleurait un peu plus loin. Sa main était blessée, ça se voyait d’ici. Lou aurait voulu la rejoindre pour lui demander ce qui s’était passé, mais elle n’en avait pas la force. Lucy prenait heureusement soin d’elle. Instinctivement, Lou posa sa main sur son ventre. Il fallait qu’elle aussi prenne soin d’elle, et de son enfant.

Satine observait Nathan parler dans son dos calmement divaguant d'un pied sur l'autre pour rester debout. Tout à coup il se mit à la chercher ce qui lui fit plaisir bizarrement. Elle lui afficha un charmant sourire quand il l'a trouva juste dans son dos. Sourire qu'elle perdit bien vite quand ce dernier lui demanda de retourner d'où elle venait. Vexée elle se mit à bouder, en l'espace de deux secondes Satine était passé de la jeune fille la plus pétillante du bunker à Satine grognon. Deux états complètement différent de ceux qu'elle semble être en réalité. Satine retourna s'asseoir auprès de Ginny et Lucy. Même si elle était un peu plus calme elle se sentait comme une pile au bord de l'explosion à l'intérieur. Elle se demanda quand est-ce qu'on allait finir par les laisser sortir et elle ne pouvait s'empêcher de tripoter ses doigts pour rester active.

Pour tenter de se calmer elle tenta de rassembler ses esprits pour s'inquiéter de sa soeur. Elle ne savait pas trop quoi faire et Lucy se débrouillait tellement mieux qu'elle. Elle se blottie doucement contre sur l'épaule de Ginny pour l'a réconforté du mieux qu'elle pouvait. Elle s'en fichait que Ginny lui pleure dessus, elle s'en fichait que Ginny se mouche sur elle. Elle avait le droit de tout faire, c'était sa petite soeur et elle souffrait.

Ils acceptèrent sans broncher les médicaments que Nathan tendait pour la jeune fille souffrante. Andrew la regarda les prendre, la couvant d'un regard inquiet. C'est lui qui aurait dû tomber, lui qui aurait dû se blesser à la tête. Même si - fragile comme il est - il aurait eu mal et se serait ridiculisé. Qu'importe, il pouvait tout encaisser - quitte à pleurer ensuite - s'il s'agissait de protéger son amoureuse.

Celle-ci l'inquiéta un peu plus quand elle vint se blottir contre lui, il passa instinctivement ses bras autour d'elle, pour l'entourer d'une chaleur réconfortante. « Je ne sais pas, il serait peut-être temps qu'on aille voir, on dirait qu'il n'y a plus de bruit dehors. » Délicatement, il déposa Lou contre le mur et se leva, pour rejoindre Nathan. « Et si nous ouvrions la porte ? La tempête doit être calmée, et les secours doivent donc être arrivés. Nous avons des blessés à leur confier ... » Andrew ne serait véritablement rassuré que quand un docteur en blouse blanche lui confierait que sa petite amie était hors de danger.