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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Jeu 24 Avr - 2:12
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Nathanaël vit du coin de l’œil Scarlett tourner la tête alors qu’il se présentait -ou plutôt présentait sa fausse identité qu’il venait d’inventer- à Squizie. Il la suppliait intérieurement de ne pas se mettre à rire lui lançant même un regard conciliant. Si elle éclatait de rire, c’était fichu pour eux. Il avait déjà bien eu du mal à sortir du secrétariat en se sentant l’allure d’un gugus des écoles mais elle si elle craquait, il le ferait aussi et là pour la crédibilité, ils pourraient repasser. Scarlett le suivit dans son délire de séminaire en lui répondant le plus naturellement du monde qu’elle finissait de photocopier ce dont-ils avaient besoin en ajoutant le détail du ‘elle n’est pas douée en technologie’. C’était toujours mieux de mentir en donnant des détails, ça rend la chose plus crédible et puis, ne dit-on pas que plus c’est gros plus on y croit ? Surtout que, d’après les souvenirs de Nate, Squizie n’était pas une flèche non plus niveau cellules grises alors si elle captait l’embrouille, c’est qu’elle avait du prendre un truc pas clair avant. Ils s’apprêtaient à partir après une performance parfaite d’acting mais la vieille les en empêcha. L’Evans pesta dans un murmure et fit volte face pour se retrouver à nouveau face à la petite vieille qui faisait au moins une bonne tête de moins que lui et semblait aigrie au possible. Allez savoir comment Scarlett l’avait occupée avec cette imprimante mais ça n’avait pas du lui plaire. Ca se lisait sur son visage qu’elle n’était pas content d’avoir été dérangée dans son soit disant travail et surtout, qu’elle ne sache pas qui il était et d’où il tenait ce badge. A sa question, tout sembla avancer au ralenti. Les secondes défilèrent moins vite alors que ses méninges cherchaient une bonne excuse à sortir pour lui en mettre plein la vue et qu’elle les laisse partir une bonne fois pour toute. C’est ainsi donc que répondis Nate au tac au tac comme s’il était sur de lui et que son histoire tenait parfaitement debout : « C’est Franck. Quand nous sommes arrivés ce matin vous n’étiez pas là, il nous a accueilli et a dit que plutôt que d’attendre il allait nous les donner et les signalerait plus tard. Il ne vous a pas prévenu ? » Questionna-t-il alors que ses lèvres se tordirent en une grimace véritablement embêtée. « Je suis navré, j’espère que ça ne pose pas de problèmes. » La vieille sembla réfléchir quelques instants puis abdiqua, au grand soulagement de Nate. Elle lui répondit simplement que non, qu’elle n’était pas au courant et que s’ils voyaient Franck (aka Philips) ils devaient simplement lui dire de prévenir la prochaine fois. « Ce sera fait vous pouvez compter sur nous. Bonne journée madame. » Nathanaël sourit prenant un air passablement rassuré puis tourna les talons dans l’espoir de s’échapper au plus vite et de retrouver enfin son identité. Même si sa vie tombait en morceaux, qu’il coulait dans ses études et tout le reste, il ne pouvait nier qu’il préférait endosser le rôle de Nathanaël Evans plutôt que de David Sheffield le professeur d’une matière qui n’a même pas le mérite d’exister et qui à l’air chiant comme pas permis. Arrivés dehors, l’Evans n’eut pas à attendre longtemps avant d’entendre le rire cristallin de Scarlett résonner dans ses oreilles, un son qui le fit sourire et, rire communicatif oblige, l’entraîna à son tour dans le délire. Il devait avoir l’air fin, chemise rentrée, cravate, cheveux bien droits et en ordre. Ca c’est chose certaine : on ne l’y reprendrait pas comme ça. « Je vois qu’elle est aussi polie et agréable avec les adultes qu’avec les étudiants. T‘as géré en tout cas, merci beaucoup. » Faisant quelques pas avec Scarlett, Nathanaël regarda une énième fois sa montre alors qu’elle mettait un tas de papiers à la poubelle et lui répondit : « Squizie à jamais été très.. Comment dire.. Futée. Tu pourrais presque lui faire croire que le traineau du père noël est garé sur le toit de l’université. » Bon, c’était sans doute un peu exagéré -mais juste un peu!- mais il n’empêche que des fois, sa connerie faisait peur selon les anecdotes des étudiants qui tournaient un peu partout dans l’université. Nathanaël posa son sac au sol en répondant à la question de la Spencer : « Déjà, je vais enlever mon déguisement parce que David Sheffield, non merci.. » Il desserra le nœud de sa cravate -mal fait en plus de ça- puis l’ôta complètement, faisant de même avec les lunettes qu’il ne savait pas bien où mettre pour le coup. Il rangea la cravate dans son sac quant à ce qu’il venait enlever du bout de son nez, il les posa simplement sur le banc à côté de la poubelle. Ainsi, quelqu’un les trouverait et les ramènerait au secrétariat où elles seraient à nouveau placées dans la boîte des objets trouvés. Il retira sa chemise de son pantalon puis défit à nouveau les premiers boutons. Il était enfin redevenu lui. A un détail près en fait. Il secoua légèrement la tête puis passa une main dans ses cheveux afin de les désordonner à nouveau un minimum. Maintenant c’était bon. « Je te rends déjà ça, j’ai réussi à graver les photos sur un cd. » Il reprit son sac puis annonça le reste de son plan : « Et je me suis dit plutôt que de garder le tout pour moi ou de tout afficher, pourquoi pas lui poser anonymement sur le bureau en faisant croire qu’on a un double des photos et que s’il ne veut pas que ça se retrouve partout sur le campus, il doit se calmer ? » Il n’était pas certain que cette idée soit brillante mais à ses yeux ça n’en restait pas moins la meilleure solution qui avait été envisagée. Surtout que, ce n’était pas faux, Nathanaël n’avait pas enlevé les photos de la clef usb, ce qui lui rappela qu’il devait prévenir Scarlett. « J’ai pas enlevé les photos de la clefs mais tu peux les supprimer si tu veux, je ne compte pas m’en servir. Lui foutre un peu la trouille suffira pour calmer quelques temps je pense. » Il laissa quelques secondes de silence puis reprit : « T’en penses quoi ? »
Scarlett Spencer
Chez les fous
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Nathanaël se débrouilla comme un chef (like a boss (a)) pour se débarrasser de la secrétaire. Il inventa que le professeur les avait vus ce matin pour leur donner le fameux badge et que celui-ci avait sans doute oublié de la prévenir. Bonne excuse. Depuis qu’ils étaient sortis de l’amphithéâtre, Scarlett constatait avec contentement que Nate avait retrouvé un certain regain. Même si ce n’était pas pour ses cours, c’était toujours bon à prendre. La jeune femme le laissa prendre congé et prit les devants pour sortir du bâtiment. Une fois à l’extérieur, elle ne put réprimer son rire plus longtemps. Soit ils jouaient leurs rôles tellement à la perfection qu’ils arrivaient à berner tout le monde, soit les gens qui travaillaient dans la faculté n’étaient vraiment pas très futés ; un mélange des deux sans doute. Nate lui confirma la bêtise de la vieille chouette en question au point qu’elle pourrait croire la plus grosse absurdité qui puisse exister. La « pas-futée » avait quand même eu suffisamment de ressources pour les bousculer un peu dans leur histoire. Alors que Scarlett se débarrassait de tous ses papiers, il en profita pour quitter la peau de son personnage. « Vraiment ? C’est dommage, t’es tellement sexy en prof coincé. » Se moqua gentiment la jolie brune. Elle écouta alors la suite de son plan qui consistait entre autre à faire peur au fameux Philips en posant les photos sur son bureau. Il rirait jaune quand il les découvrirait et apprendrait que quelqu’un, quelque part dans cette université, en avait les doubles. « Parfait, ça lui fera une bonne petite frousse ! » Approuva aussitôt Scarlett. Nate lui rendit ensuite sa clef en précisant qu’il n’avait pas encore enlevé les photos mais qu’elle pouvait les effacer. La jeune femme rangea le petit objet dans son sac, puis répondit à sa question. « C’était pour ça l’enveloppe ? On devrait la passer en dessous de la porte parce que je n’ai pas vraiment envie de rejouer la comédie comme quoi j’ai encore perdu ses clefs. ». Scarlett avait dû rendre les clefs de la pièce après leur départ et leur mascarade ne passerait pas une seconde fois devant le secrétariat. Sur ces mots, ils attendirent quelques instants avant de retourner dans le couloir où se trouvait ledit bureau de Philips. La jeune femme laissa Nate s’occuper de l’enveloppe tandis qu’elle faisait le guet pour bien vérifier que personne ne s’approchait. « Tu crois qu’il ne sera pas capable de tout faire pour retrouver celui qui a fait ça ? » Demanda-t-elle alors d’une voix légèrement inquiète. Elle ne voulait pas qu’il s’attire des problèmes inutilement, d’autant qu’il n’avait absolument pas besoin de ça en ce moment. « On ne risque pas de te reconnaître après nous avoir vu ce matin ? » Scarlett se fichait bien de son sort à elle parce que déjà elle n’étudiait pas dans la faculté et ensuite elle trouvait toujours bien un moyen de se défendre. Il n’en était cependant pas de même pour Nate. Plus tôt dans la matinée, il n’était pas déguisé en enseignant coincé. Alors oui, Philips pourrait être retenu par l’idée que les photos pourraient être publiées s’il en recherchait l’origine, mais qui sait ? Certaines personnes pouvaient parfois se montrer pleines de ressources et ce virtuose du barreau devait certainement connaître pas mal de ficelles pour y parvenir. Ils ne s’en étaient pas « pris » au plus petit poisson, quoique il pourrait tout aussi bien le considérer comme une blague malvenue d’étudiant, ce qui somme toute était bel et bien le cas. N’empêche, sa réaction en le découvrant vaudrait sans doute de l’or. C’était dans ces moments-là que Scarlett aurait voulu être une petite souris pour surprendre la scène. Débarrassés de leur précieux paquet, ils s’éloignèrent rapidement. À nouveau à l’extérieur, Scarlett songea qu’ils avaient peut-être assez déconnés à l’université pour aujourd’hui. « On bouge d’ici ? » Demanda-t-elle, n’ayant aucune idée cependant de ce que Nate voudrait faire après leurs péripéties matinales.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Jeu 24 Avr - 3:41
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Alors que Nathanaël se débarrassait de sa couverture comme Superman qui redevient Clark Kent, Scarlett ne tarda pas à le narguer lui rappelant combien il était attirant en rat de bibliothèque coincé et tendu comme un string. Forcément, ce n’était pas elle qui avait du se donner une mine affreuse alors elle avait de quoi se moquer sauf que ça avait au moins eu le mérite de marcher ET de les sortir de la panade. Deux en un quoi. Il grimaça légèrement avant de rétorquer néanmoins amusé par sa remarque : « Hahaha, je m’esclaffe, je suis même plié en deux là ! » Il ne le prenait pas mal bien au contraire mais si elle le cherchait, comme toujours -et c’Est-ce qui était si beau entre eux-, il répliquait sans attendre : « C’est pas moi qui me suis retrouvé en short dans la rue en plein hiver à faire un moonwalk avant de me casser la gueule par terre. » Il lui sourit de toutes ses dents et fit semblant de siffler comme ces personnages dans les BD ou les films qui exagèrent afin de montrer le ‘foutage de gueule’ de leur fausse innocence en carton. Ca avait beau dater de quelques années, Nathanaël n’oublierait jamais lorsqu’il a du sortir la récupérer en expliquant que non, il n’était pas un espèce de connard qui la forçait à danser presque habillée de rien en hiver en échange de truc à boire ou pire. Là aussi, ça leur avait fallu un fou rire mémorable à tous les deux lorsqu’ils sont rentrés à nouveau dans la maison numéro trois. Eux et leurs idées morbides aussi.. Déjà à cette époque leur capacité à mentir et trouver des excuses bidons était plutôt impressionnante même si Nate doutait que les voisins avaient cru à leurs histoire. C’était sans doute toutes ces années à se mentir sur leurs sentiments, les cacher, essayer de les transformer en vain qui les avait fait passer maîtres à ce niveau là et même si ce n’était pas glorieux, ils avaient le mérite de se dire que ça avait servi à quelque chose. « Oui on va faire comme ça, évitons de nous faire remarquer encore. » Acquiesça-t-il en retournant pour la énième fois de la journée dans le bâtiment. Si sa première idée avait été d’attendre la pause que Philips sorte se chercher un café comme il en avait l’habitude et de poser en attendant l’enveloppe sur le bureau en y inscrivant en lettres majuscules ‘urgent’ afin qu’il l’ouvre de suite et que Nathanaël et Scarlett puissent admirer la peur son visage, celle de la jolie brune était sans doute moins risquée. En effet, pas sur que Nate arriverait à gérer et cacher son amusement face au visage dépité du professeur pris à son propre jeu de boycotte ce qui impliquait qu’il valait donc mieux qu’ils jouent la certitude en prenant la décision la plus apte des deux. Arrivés devant la porte du bureau, Nate regarda à droit puis à gauche du couloir avant de s’agenouiller et de prendre la lettre qui glissa en dessus de la porte avec minutie. S’il y allait trop fort il risquait de casser la boîte et le cd à l’intérieur or, ce ne serait plus vraiment drôle du coup. Il espérait juste que Philips n’allait pas entrer dans son bureau comme un dingue et envoyer le cd valser on-ne-sait-où sans s’en rendre compte. Ca aussi ça gâcherait tout le plan et les efforts dont les deux jeunes avaient fait preuve pour le coincer. Une fois que ce fut bon il se releva et s’essuya les mains sur son jean avant de prendre une inspiration. Sa question le laissait dubitatif. Il n’en savait rien, prendrait-il le risque d’essayer de retrouver la personne quitter à peut-être l’énerver et que les photos se retrouvent quand même partout ? Ou au contraire, laisserait-il tomber en se disant qu’écouter et ne rien faire serait la meilleure solution ? Le problème avec ce professeur c’est non seulement qu’il était con mais aussi imprévisible. Même s’il aurait préféré mentir afin de la rassurer, il ne voulait pas et ne pouvait pas aussi. Elle l’aurait vu. De toute façon ils ne pouvaient plus revenir en arrière, le CD était déjà glissé sous la fente et se trouvait dans le bureau. « Oh si, sans doute. Il va probablement regarder son ordinateur, regarder si quelque chose à bougé dans son bureau, tout passer eu peigne fin, questionner le personnel de l’université pour savoir si quelqu’un est entré et tout ça. » Dit-il en haussant les épaules. Ca ne l’atteignait pas vraiment. Il savait qu’il pouvait avoir des problèmes, des gros problèmes même surtout que les menaces aux professeurs étaient prises très au sérieux et que cela pouvait représenter un motif de renvoi définitif mais il s’en fichait un peu à vrai dire. Il se disait même bêtement qu’au moins, ça lui ferait une bonne raison d’abandonner même si ce n’était pas la meilleure des solutions. « T’inquiètes pas, les élèves qui le détestent sont beaucoup trop nombreux pour qu’il trouve tout comme le nombre de personnes qui fréquentent les couloirs et ce bâtiment. » Il est vrai que ce lieu a toujours été libre accès pour les professeurs, les membres du personnel, du secrétariat comme des étudiants même si eux devaient se trouver là pour une certaine raison viable et surtout ne pas aller n’importe où. Nate emboîta le pas à Scarlett lorsqu’elle se dirigea vers la sortie une bonne fois pour toute et respira à fond une fois dehors. Et dire que si elle n’avait pas été là il aurait encore été enfermé dans cet amphithéâtre fermé, étouffant et ennuyant comme pas permis.. Pour deux longues heures en plus. Le comble lorsqu’on sait que déjà une heure avec Philips est une torture alors quatre d’un coup. Surtout que des fois, le grand professeur de ne sent pas d’humeur à laisser de pause alors là, c’est la mort cérébrale assurée pour chacun d’entre eux. « Une idée de où on pourrait aller ? » Répondre à une question par une question, génial, ça fait avancer le truc. Congratulations. Il n’avait pas pensé à la possibilité de se barrer d’ici puisqu’il partait du principe que Scarlett ‘l’obligerait ‘ à rester plus ou moins et à suivre le cours mais puisqu’elle le proposait, il attrapait la perche qu’elle lui tendait et plutôt deux fois qu’une, se doutant bien que cette chance là n’arriverait pas deux fois. « Normalement il n’y a personne chez moi à cette heure-ci. » Proposa-t-il simplement se disant que, Katlina et Nathan devaient travailler quant à Lily.. Lily devenait un peu trop mystérieuse et cachotière à son gout. Il ne savait pas où et avec qui elle allait traîner de plus en plus souvent mais il préférait ne même pas savoir sans doute de peur d’apprendre que c’était avec ce con de Clyde.
Scarlett Spencer
Chez les fous
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« D’ailleurs t’en as fait quoi de ce short ? » La voix espiègle de la jeune femme réagit du tac au tac à la pique rendue par Nate. Malgré leur ‘séparation’ le lendemain, cette journée qu’ils avaient vécue resterait une des plus belles entre eux. Scarlett avait rarement autant ri à réaliser des caps, pas caps, d’autant qu’elle avait eu son meilleur complice de jeu pour les faire. De prime abord, il n’avait pas l’air aussi retors mais il lui en avait trouvé des défis tordus. Elle n’était évidemment pas non plus restée en reste, en particulier quand elle lui avait demandé de mettre les affaires de sa mère sens dessus dessous. « En parlant de cette journée, tu m’as jamais dit comment avait réagi ta mère en découvrant le carnage dans sa chambre. » La jeune femme se doutait qu’elle ne l’avait certainement pas très bien pris. Scarlett se rappela alors qu’elle l’avait aussi quitté le cœur en lambeaux et qu’il n’avait peut-être pas vraiment eu l’occasion d’y penser. Elle non plus d’ailleurs. En fait, tous les souvenirs associés à cette journée portaient une notre amère à cause de la façon dont les choses s’étaient terminées. Au fond d’elle, la jolie brune préférait oublier ces derniers moments, oublier à quel point elle n’avait plus su vivre comme une personne normale les jours qui avaient suivis. Nate ne le lui avouerait jamais mais elle savait combien il l’avait mal vécu lui aussi. Préférant ne pas s’attarder davantage sur la question, Scarlett proposa de terminer le délire Philips en lui glissant l’enveloppe sous la porte et en ne s’attardant pas davantage dans les environs du bâtiment. Quelques instants plus tard, ils se retrouvèrent devant le bureau du professeur. Nate se chargea de la partie délicate de la mission tandis que Scarlett surveillait les alentours du coin de l’œil. Son inquiétude, toujours quand il s’agissait de lui, reprit rapidement le dessus. Il en profita évidemment pour appuyer sur la corde sensible et exagérer, cependant la jeune femme le grilla bien vite. Tout passer au peigne fin ? Ce n’était pas très réaliste, à moins que le Philips en question soit un parano sévère. Qui aurait pu imaginer déjà qu’il s’adonnait à ce genre de pratiques ? « Je crois que niveau déguisement, il t’a largement coiffé au poteau. » S’amusa-t-elle de ses réflexions. Elle songea alors qu’on les avait vus rôder près du bureau dans la matinée. Cette fois, Nate la rassura en lui rappelant que l’homme avait pas mal d’ennemis dans le coin ou plutôt des gens qui voudraient lui donner une leçon pour le remettre à sa place. La joie brune acquiesça d’un signe de tête et l’entraîna à sa suite vers l’extérieur. Plus vite ils sortiraient d’ici, plus vite ils pourraient s’éloigner de cet endroit. Arrivés dehors, Scarlett lui proposa alors de bouger. Ils avaient bien ri à l’université mais elle avait envie de ne se retrouver qu’avec lui après ces quelques jours sans le voir. Ainsi, même si Nathanaël lui demanda dans un premier temps où ils pouvaient aller, il comprit rapidement que peu importait, du moment que la destination suivante n’impliquait pas de se coltiner d’autres personnes dans les parages. « Si c’est une façon subtile de m’inviter à faire des crêpes – ou toute autre chose -, je te suis. » Lâcha-t-elle une nouvelle évocation particulièrement « mémorable » de cette fameuse journée où tout avait vraiment basculé dans tous les sens. Elle esquissa un sourire qui indiquait clairement qu’elle ne l’avait pas dit sérieusement. Parlant de manger, c’était tout à fait le bon moment pour y penser vu que la journée avait bien avancé, toutefois Scarlett n’y avait pas vraiment prêté attention lors de sa remarque. Et s’il n’y avait personne chez lui, c’était tant mieux, parce que chez elle, c’était une succession d’allées et venues des différents membres de la famille. Au pire, s’ils se faisaient surprendre, la jeune femme n’était plus à un mensonge près, bien qu’elle se voyait mal mentir devant les proches de Nate. À ses yeux, il n’y avait d’ailleurs plus aucune raison de s’en cacher, ils étaient ensemble et puis voilà. Quant à ses proches à elle… Sa sœur l’avait su accidentellement, tout comme son enquiquineur de frère qui avait découvert le pot aux roses en écoutant leur conversation. Autant dire qu’entre les deux extrêmes chez les Spencer, mieux valait encore finir chez les Evans. Scarlett emboîta donc le pas à son petit ami (chacun son tour pour le mettre) et ils quittèrent enfin les « bancs » de l’université.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Jeu 24 Avr - 20:44
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Arquant un sourcil, l’Evans fut néanmoins un peu surpris de sa question. Ca faisait tellement longtemps qu’il ne pouvait dire avec certitude s’il l’avait gardé ou s’il avait fini à la poubelle, perdu quelque part ou peu importe. « Aucune idée, pourquoi il te manque ? » Demanda-t-il en souriant bêtement. L’allure qu’avait Scarlett vêtue de la sorte laissait à désirer et aucun doute que son sex-appeal d’antan en avait pris un sacré coup. Mais le pire n’était même pas tellement la manière dont elle était habillée pour un hiver pourtant glacial mais plutôt le rôle de la dépravée qu’elle avait pris dehors devant les gens choqués par un tel spectacle. Il se souvenait aussi de la manière horrible dont il avait dansé sur il ne sait plus exactement quelle musique, les questions vérités qu’ils s’étaient posées,.. Dans l’ensemble, ça avait été une belle journée bien que trop courte et au final déchirante en vu de leur douloureuse séparation le lendemain matin. A la seconde question de Scarlett, Nathanaël sortit de ses pensées bien que son regard était toujours rivé sur le sol. Se rappeler de leur adieu lui laissait un gout plutôt amer et venait de descendre en flèche le malin plaisir qu’il s’était fait en imaginant la tête de Philips à la découverte de sa lettre laissée anonymement. L’Evans haussa les épaules et répondit évasivement ne se rappelant pas très bien de toute manière : « Je sais pas trop en fait, j’ai pas eu le plaisir de voir sa réaction.. » C’est sur qu’en étant enfermé dans sa chambre avec un casque sur les oreilles, il ne risquait pas d’entendre ou d’écouter quoi que ce soit. Lorsque Scarlett était partie de chez lui il n’avait plus pensé aux affaires de sa mère et n’avait pas trop été d’humeur à parler avec qui que ce soit de sa famille. « Je crois qu’elle a accusé mon père sans chercher plus loin parce que le lendemain lorsque je suis descendu y’avait une ambiance type deuxième guerre mondiale. » Comme souvent en fait. Pauvre Nathan qui a du se manger les foudres de la rouquine sans même savoir pourquoi alors qu’il était parfaitement innocent pour une fois. Se rendant compte qu’il fixait toujours un point vide, il leva les yeux et reposa son attention sur Scarlett avant de sourire histoire de ne pas inquiéter inutilement. La remarque suivante de la jeune femme lui arracha un fou rire plutôt mémorable lui rendant alors les joues rouges. Si elle voulait définitivement le tuer, elle s’y prenait de la meilleure des façons. « Je lui laisse la première place, j’ai vraiment pas envie de me mesurer à lui à ce niveau là. » S’habiller en femme ? Euh, non merci, vraiment sans façon. Surtout que ce qu’elles portent c’est plutôt une sorte de torture qu’autre chose. Il suffit de les voir perchées sur des chaussures à dix centimètres du sol pour compatir et souffrir pour elles. Sans oublier le maquillage que certaines se tartinent sur le visage comme si elles voulaient se fabriquer un masque. Nathanaël trouvait ça particulièrement ridicule surtout que souvent, les filles qui le faisaient, souhaitaient être plus jolies alors qu’au contraire, ça ne faisait que les enlaidir. Nate préférait les filles simples et naturelles qu’aux pots de peinture orange ambulants comme on pouvait en croiser un peu partout et ne s’en cachait pas même si O’Conell par exemple ne partageait pas vraiment le même avis. Retrouvant ses esprits, Nathanaël fut néanmoins piqué au vif par la gentille insinuation de la Spencer. Un sourire en coin apparut au coin de ses lèvres alors qu’il répondait sur le même ton : « Toi, moi et de la nourriture ? Peut-être un peu trop risqué pour nous, non ? On a de sacrés antécédents si je me souviens bien.. » C’est bien connu : les crêpes, les fraises enrobées de chocolat, le chinois à la st valentin, les glaces,.. Ca fait parti intégrante de leur histoire depuis le temps. « Quant au ‘tout autre chose’, je ne vois pas du tout ce à quoi tu peux penser. » Ajouta simplement celui-ci l’air innocent. Il ne leur fallu ensuite que peu de temps de marche avant d’arriver à la maison numéro trois. Comme il l’avait dit, il ne semblait y avoir personne puisque la porte d’entrée était encore fermée. Il ouvrit grâce aux clefs qu’il avait dans son sac et laissa la Spencer passer avant d’entrer à son tour et de fermer derrière eux. L’Evans en profita d’ailleurs pour souffler, content de retrouver son chez-lui et en plus avec la meilleure compagnie qui soit puis posa son sac au sol. « Je te débarrasse ? » Proposa-t-il en tendant les bras pour prendre sa veste qu’il rangea au même titre que la sienne sur le porte-manteaux posé à l’entré. Une fois que ce fut fait, l’Evans fit quelques pas en direction de la cuisine et se tourna vers la Spencer : « Tu veux boire et/ou manger quelque chose ? » Une fois à la cuisine, le jeune homme se servit un verre de jus d’orange et attendit la réponse de la Spencer pour continuer. Cette journée était plus productive que ce qu’il s’attendait même si ça ne concernait en rien le droit ou presque.
Scarlett Spencer
Chez les fous
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Le sort du short ne serait donc pas connu aujourd’hui. « Du tout ! Mais si je pouvais ne plus finir avec ça sur le dos… » Dit-elle dans l’éventualité où la situation l’exigerait encore. Scarlett se remémora un instant le froid qu’elle avait ressenti à l’extérieur. La jeune femme ne recommencerait pas, même pour faire plaisir à Nathanaël. Elle s’enquit alors de la réaction de sa mère vis-à-vis du cap qu’il avait dû faire, à savoir retourner ses sous-vêtements partout dans la chambre, une expérience qui fut presque traumatisante pour lui, enfin peut-être pas autant que la découverte de la fameuse sextape des Evans. Scarlett n’en avait jamais parlé à personne par respect pour leur vie privée mais elle n’avait pas oublié non plus. Comme elle s’y attendait après coup, le jeune homme n’avait pas vraiment eu l’occasion de s’en rendre compte dans les jours qui avaient suivi, cependant, à l’idée d’avoir pu déclencher une énième dispute entre les parents, Scarlett se raidit légèrement et se promit à l’avenir des défis qui impliqueraient ces tristes conséquences. Les Evans n’avaient pas besoin qu’on leur ajoute des motifs pour se prendre la tête. Elle décida alors de changer de sujet et de revenir sur le fameux déguisement de Philips. La jolie brune espérait bien que Nate ne songe jamais à virer dans ce genre de pratique douteuse. Elle proposa ensuite de rentrer et glissa au passage un bon souvenir dans la conversation. La dernière fois qu’elle était venue chez lui – du moins passer la journée chez lui – était encore gravé dans leurs esprits comme si cette journée avait eu lieu la veille. Scarlett préféra ne pas réagir à ses questions rhétoriques et le laissa penser à ce qu’il voudrait. Ils quittèrent donc le campus de droit et se rendirent jusqu’au numéro trois. Une fois à l’intérieur, Nate proposa de la débarrasser. « Merci. » Répondit machinalement la jeune femme après avoir posé son propre sac à l’entrée et tendu sa veste. Ils se dirigèrent ensuite vers la cuisine où l’Evans lui demanda ce qu’elle voulait boire ou manger. « Je veux bien un verre de lait, si t’en as. »Bien sûr qu’il y en avait. C’était genre la base. Drôle de boisson en cette heure de la journée peut-être mais Scarlett en était devenue une consommatrice inconditionnelle ; ça la calmait, et après cette matinée plutôt mouvementée, elle en avait envie. « C’est quelle matière que tu dois réviser ? » Lui demanda alors la jolie brune, une petite idée derrière la tête, alors qu’elle se souvenait de ses propos plutôt dans la journée. N’avait-il pas un partiel dans un mois ou quelque chose comme ça ? Elle attendit que Nathanaël lui tende le verre avant de boire une gorgée et d’indiquer le frigo. « T’as quoi ? On peut se faire quelque chose non ? » Scarlett n’était pas trop fan de la cuisine quand il s’agissait de se préparer un truc pour elle toute seule mais elle remplaçait souvent sa mère derrière les fourneaux quand c’était pour la petite famille. Avec Nate ce serait d’autant plus amusant de s’occuper que ça finissait toujours par partir en cacahuète, que ce soit en jeux ou pire. Soudain, la jeune femme afficha une petite moue. Il était limite en train de se retenir de rire devant elle et elle savait parfaitement pourquoi. Le lait avait laissé une trace blanche au-dessus de ses lèvres faisant le fameux remake de la moustache comme le jour où elle avait étalé par mégarde du Nutella sur son visage. Loin de la retirer, Scarlett attrapa de nouveau le verre en signe de légère provocation et but une nouvelle gorgée avant de le déposer. « Tu m’aides à l’enlever ? » Lança-t-elle alors d’une voix innocente, en baissant du même coup les yeux pour avoir la surprise ou non de sa réaction. Ce n’était pas parce qu’ils étaient désormais ensemble que sa façon de fonctionner avait changé. Le jeu était toujours constamment de mise entre eux. Dans un enchaînement d’idée qui lui était inconnu, par cette faculté malsaine qu’a le cerveau de tout relier, elle se revit une nouvelle fois quelques mois plutôt, terrée dans sa chambre après l’avoir quitté. Elle se rappelait de cette boule d’émotion logée dans son cœur, à la fois fragile et vindicative, qui lui avait donné la nausée tandis qu’elle avait attendu de passer à autre chose en vain. Les battements de son palpitant s’étaient finalement tût et avaient tout fait pour tout enfouir durant une longue année. Et puis, le soir de la Saint-Valentin, l’aveu de son amour l’avait simultanément affaiblie et rendue plus forte, dans un complexe étrange, propre à tout être, elle s’était sentie devenir marionnette entre les mains délicates de celui qui occupait en réalité le titre de son coeur tandis qu'elle avait aussi pris pleinement conscience de son incidence sur elle. Tant de puissance contenue dans quelques mots… Nate et Scarlett avaient lutté des années durant avant de pouvoir enfin se prononcer leurs véritables sentiments, la jeune femme avait d’ailleurs toujours du mal à les manifester, contenant au fond d’elle, cette envie stupidement romantique qui lui soufflait de lui livrer son cœur à chaque minute qu’ils passaient ensemble ; la peur avait doucement disparu au fil des semaines, lui avouer son amour ne l’effrayait plus autant. Ces derniers jours l’avaient encore prouvé, Scarlett s’était sentie perturbée par cette période prolongée sans le voir, le cœur en manque de sa présence. Elle était bien consciente qu'elle ne devait pas laisser cette emprise s'accroître davantage maintenant qu'ils étaient ensemble. Scarlett profita néanmoins de l’instant pour tourner ses yeux bruns profond vers lui. Elle aimait qu’il laisse ses pupilles se noyer dans les siennes, car derrière cette fine barrière se cachait le plus beau des trésors : l’océan complexe et tumultueux de ses sentiments.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Ven 25 Avr - 0:48
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Se dirigeant vers le frigo afin de ranger la bouteille de jus, Nathanaël resta cependant dubitatif devant la demande de la Spencer. Ainsi il resta là, la poignée de la porte du frigidaire encore ouverte en moins, tête tournée vers Scarlett. Il l’interrogeait du regard, sourcil arqué en mode ’du lait ?’ mais finit par acquiescer en sortant la bouteille avant de refermer la porte. S’il y avait bien une chose qu’il avait retenu avec Scarlett c’était de s’attendre à tout. Parce que oui, entre ça, tous les défis farfelus, le rôle d’étudiante de droit de ce matin, de détective privée dans le bureau de Philips et tous les autres rôles qu’ils avaient déjà joué, s’il y avait bien un trait de caractère qui ne lui correspondait aucunement, le fait d’être prévisible était sur la première marche du podium. Une fois le verre servi, il lui tendit avant de ranger à nouveau la bouteille à sa place et se hissa sur le plan de travail à côté de l’évier pour s’y asseoir. Une habitude qu’il avait depuis tout petit déjà sans doute même si sa mère n’aimait pas particulièrement le retrouver ‘perché’ sur le mobilier de la cuisine en règle générale parce que ça laissait trop de place ou faisait désordre peu importe. A sa question, l’Evans grimaça brièvement. Oui, il avait un examen dans un mois ce qui lui laissait temps sauf que même avec ça, pas sur qu’il arrive à gérer autant qu’il l’espérait. « Tout en fait. Ce sera un contrôle de connaissances générales donc un peu dans toutes les branches. Mais on nous a conseillé quelques chapitres à réviser en priorité donc je vais faire ça. Pour l’instant je ne les ai pas tous, il faudra que je demande à quelqu’un de me les prêter ou me les scanner peu importe. » Baissant les yeux, il regarda alors le sol en soupirant discrètement. Cette pensée l’agaçait déjà. Il allait devoir parler à quelqu’un de sa promotion pour quémander des cours qu’il avait raté. Non pas qu’il s’entendait mal avec tous ces gens mais il ne les connaissait pas, il n’avait jamais cherché à apprendre à les connaitre non plus et jusqu’à maintenant ça ne lui avait jamais posé aucun souci. La tache serait probablement moins difficile et agaçante à réaliser que ce qu’il se l’imaginait mais il ne pouvait s’empêcher de se dire malgré tout qu’il allait galérer. Il releva la tête lorsque Scarlett proposa de faire quelque chose puis acquiesça en descendant de son perchoir , allant ouvrir le frigo. Pour l’heure qu’il était ils n’allaient pas non plus faire un repas gastronomique cinq étoiles avec du bon vin mais il y avait tout de même matière de faire quelque chose de convenable. « Alors qu’est-ce que j’ai à te proposer… Y’a du bacon, des œufs, de la confiture, une salade de fruits, ..» Il se baissa pour regarder ce qu’il y avait plus bas et aperçut quelques trucs intéressants qui pourraient constituer un assez bon petit déjeuner du moins, à ses goûts à lui. Il se releva donc, essayant de mémoriser les noms de ce qu’il avait vu pour l’énoncer à Scarlett mais perdit complètement ses mots en plantant son regard sur elle. Ses yeux étaient fixés sur la moustache blanche qui trônait fièrement au dessus de ses lèvres lui donnant une allure de.. Il ne savait pas trop à quoi comparer ça mais c’était plutôt drôle. Le jeune homme se pinça vivement les lèvres pour ne pas exploser de rire mais cela ne sembla pas suffisant puisque Scarlett fit la moue avant de.. Reboire une gorgée ? Là non vraiment, il ne voyait pas où était la logique dans tout ça. Fronçant légèrement les sourcils essayant de comprendre ce qu’elle faisait, il ne tarda pas a comprendre après sa question. La grimace fut remplacée par un sourire en coin. A peine cinq minutes qu’ils étaient là et ils étaient déjà en train de se servir du contenu du frigo pour reprendre leur jeu là où ils l’avaient arrêté. C’était surtout la tournure de la phrase qui lui rappelait quelque chose, un fameux soir, dans un fameux restaurant chinois, une fameuse crème chantilly au coin des lèvres et un premier baiser échangé depuis le soir du nouvel an. Le soir même où ils s’étaient avoué leurs sentiments et où Nate avait pu, pour la première fois, entrer dans la maison secondaire des Spencer située au calme, loin de Magnolia. La voyant baisser les yeux après sa demande, Nate n’en sourit qu’un peu plus. Scarlett innocente était tout aussi attirante que la Scarlett joueuse mais il avait beaucoup moins l’habitude de la voir (a). « Avec plaisir. » Répondit-il du bout des lèvres avant de s’approcher d’elle à outrance. Posant l’une de ses mains sur sa hanche -officiellement pour avoir une meilleure stabilité et officieusement tout simplement parce qu’il appréciait le contact- il laissa son regard se perdre dans celui de la jolie brune , là, sans bouger. Il ressentait cette même paralysie dans ses bras et ses jambes, cet engourdissement maladif d’idiot éperdument amoureux ne pouvant se détacher au préalable du regard tendre de l’être aimé. Comme d’habitude, il sentit le rythme effréné de son cœur retentir dans sa poitrine, ses mains et ses tempes, ses lèvres tremblantes et haletantes dans l’espoir de retrouver celle de la Spencer. De sa main de libre -et une fois qu’il eut retrouvé un minimum ses esprits- sa main se posa sur sa joue délicatement avant qu’il n’efface avec son pouce la moustache de lait au dessus de ses lèvres, se mettant à les fixer elles aussi. Allez Nate, laisse tomber le jeu, tu l’as pas vue de tout le weekend merde, fais un effort Envie de jouer et sentiments étaient à nouveau en désaccord. L’envie le pressait de l’agripper pour la serrer contre lui, plaquer ses lèvres contre les siennes et sentir la chaleur de sa peau à nouveau mais quelque chose l’en empêchait. De toute façon, le dicton ne disait-il pas que plus on attendait, plus la récompense était meilleure ? Nathanaël retira sa main de sa joue et la laissa glisser le long du bras de Scarlett pour trouver sa main, à deux doigts de craquer complètement et de fondre sous son regard. Approchant son visage un peu plus du sien, Nate laissa son souffle se mêler à celui de la jolie brune mais ne fit qu’effleurer ses lèvres avant de les planter finalement dans son cou. Une fois que ce fut fait, il recula d’un pas tout sourire et s’afféra à nouveau devant le frigo. « Alors ? Bacon ? Œufs ? » Questionna-t-il le plus naturellement du monde comme si rien ne c’était passé. Fier de son coup ? Quand même bien qu’il était certain que l’embrasser lui aurait procuré beaucoup plus de sensation qu’un simple vent de fierté puérile et joueuse.
Scarlett Spencer
Chez les fous
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L’examen de Nathanaël portait sur des connaissances générales. Scarlett songea que le thème tombait à pic puisqu’elle pourrait peut-être suivre la matière. « Tu veux qu’on révise ensemble après ? » Proposa-t-elle, non pas dans le but de faire de cette après-midi un moment barbant mais plutôt pour l’encourager à s’y mettre sans perdre un jour de plus, surtout si c’était pour passer du temps avec elle. Au cours de ses études, il était déjà arrivé à la jeune femme de faire des révisions collectives qui étaient beaucoup plus amusantes que de rester seul chez soi à étudier enfermé. Quoique… Nate était plutôt de ceux qui préféraient la deuxième catégorie. Depuis que cette histoire d’accident avait été révélée, il évitait encore plus le monde. Scarlett se demandait d’ailleurs si certains en avaient eu vent parmi les autres étudiants qui participaient aux mêmes cours que lui ou même parmi ses enseignants. Elle n’aborda cependant pas le sujet, préférant ne pas ternir le moment par une question qui somme toute ne se posait pas vraiment. Nathanaël avait l’air « bien » en cet instant et elle ne voulait pas le gâcher. Au contraire, la jolie brune proposa de préparer quelque chose à manger, même si cette idée était risquée et impliquait souvent des dérives à n’en plus finir. Au programme : œufs, bacons, fruits et autres aliments en réserve. Il se releva tandis que son regard la fixait des yeux. Scarlett comprit rapidement l’origine de son sourire pincé ; le lait avait laissé une trace blanche sur ses lèvres quand elle avait bu une gorgée. Pour lui couper l’envie de rire, la jeune femme l’encouragea à une action bien plus drôle. La lui retirer. Nate n’hésita pas une seconde et combla rapidement la distance entre eux. Il la rapprocha un peu plus de lui en mettant une main sur sa hanche. Scarlett leva les yeux vers lui et le laissait faire, attendant de voir comment il réagirait ensuite. Il n’était pas du genre à se « plier » aussi facilement à une demande sans lui réserver une mauvaise surprise, sauf qu’il n’avait pas l’air d’en avoir prévu une sur la liste. Nate lui rendit son regard avant de poser sa main sur sa joue et de lui effacer lentement la marque laissée par le lait à l’aide de son pouce. La jeune femme affichait déjà une nouvelle moue, la énième de la journée. Aurait-elle dû vraiment préciser sans les doigts comme lui l’avait fait au restaurant ? Au final, ce n’était pas plus mal. Scarlett détestait quand les choses devenaient trop faciles et ce n’était pas parce qu’ils étaient ensembles que la relation qu’ils partageaient auparavant devait changer. Ils fonctionnaient toujours de la même façon, à se chercher, à se titiller même. La seule différence était qu’ils n’avaient plus à se sentir coupables de le faire. Le cœur de la jeune femme battit à tout rompre, alors qu’il s’approchait de ses lèvres seulement pour les effleurer avant de s’engager dans son cou, elle sentait son parfum reconnaissable envahir ses narines. Le manque qui s’écoulait en elle depuis ces derniers jours s’évanouit en une fraction de seconde. La réserve de ce qui la rendait bien plus vivante était à quelques centimètres d’elle, l’oxygène dont elle avait tant besoin dans son existence parfois écorchée ces derniers temps. Scarlett se sentait revivre à nouveau. Les lèvres de Nate dans le creux de son cou la brûlèrent toute entière, la ravageant d’un incendie d’amour qu’elle ne contrôlait plus. Ils n’étaient plus ces adolescents timides, spectateurs soumis de leur passion, mais étaient devenus des acteurs de douceur et de force dans l’indispensabilité de s’aimer inconditionnellement. Ils avaient beau essayer d’être dans la retenue, chacun de ses gestes l’enflammait aussitôt. Scarlett avait simplement développé un don pour ne pas montrer à quel point l’influence de Nate sur elle était forte. La jeune femme avait d’ailleurs bien l’intention de le dissimuler un peu plus au travers de ce qui allait suivre. Il s’éloigna d’elle comme si de rien était et reprit leur conversation là où elle s’était arrêtée. Œufs, bacon ? Pourquoi pas les deux au passage ? Le choix était très facile pour une fois. Même si c’était tout simple, il y avait mille façons différentes de les préparer. « Laisse-moi jeter un œil. » Répondit-elle, plongée dans sa réflexion. Scarlett s’approcha du frigo et fit mine de réfléchir quelques instants. Elle ouvrit la boîte à œufs comme si elle hésitait sur ce qu’ils allaient faire. « Une omelette, ça me dirait bien. » Et d’un coup, la jeune femme saisit deux œufs qui, dans un geste vif, atterrirent sur la tête de Nate. « Un jour, tu m’as dit à quel point c’était bon pour les cheveux. Teste par toi-même… » Dit-elle avant de s’éloigner à toute vitesse, à moitié pliée de rire. Décidément, ça repartait sévère entre eux. Scarlett lui avait promis qu’un jour, elle prendrait sa revanche. C’était maintenant chose faite, car si elle avait en effet vraiment eu l’intention de rester sage et de préparer un petit en-cas, les œufs lui avaient donné une trop belle occasion. Ou comment casser le moment magique qui venait de se produire deux secondes avant…
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Ven 25 Avr - 3:01
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Lorsque Scarlett proposa de l’aider dans ses révisions, ou plutôt de ’réviser avec lui’ comme elle l’avait dit, il resta un peu stoïque. Il savait qu’elle voulait seulement qu’il réussisse, qu’il rattrape son retard et réussisse au mieux son examen -ou du moins, le rate le moins possible- mais il ne voulait en aucun cas la forcer à s’intéresser à une branche qui ne la branchait pas du tout (monsieur jeu de mot bonsoir). Elle l’avait dit plutôt : elle ne comprenait pas comment il pouvait s’intéresser au droit alors la ‘forcer’ ou même juste lui demander de vivre ces révisions avec lui était un peu dégueulasse. Ce n’était pas a elle de rattraper son retard mais à lui et il ne voulait surtout pas qu’elle se sente obligée de l’aider. « T’es pas forcée de faire tout ça, tu sais ? » Demanda-t-il en souriant presque timidement. Au fond, il savait qu’elle le faisait avec plaisir mais il préférait s’en assurer malgré tout. Il se rendait bien compte qu’elle préférerait faire autre chose à milles lieux de ces fiches de révision, sortir, regarder un film peu importe et lui aussi d’ailleurs, mais il se devait de retrouver un semblant de sérieux dans ce qui allait définir ou non son futur. « Je veux bien oui. » Reprit-il alors., la remerciant silencieusement en la gratifiant d’un sourire plus assuré. Il s’empêcha cependant d’ajouter que, avec elle à côté, il aurait sans doute plus de mal qu’autre chose à se concentrer et entrer à fond dans ses révisions. En aucun cas et même si cela pouvait lui porter préjudice, il ne dirait quelque chose qui pourrait définitivement faire fuir la Spencer chez elle alors qu’il avait passé les derniers jours sans la voir. Certes, ça n’avait pas été extrêmement long en soit mais comme à chaque fois qu’il n’avait ni l’occasion de la voir ni de lui parler, ça avait paru une éternité. La règle était simple : plus le temps passait plus il s’attachait à elle dans la mesure du possible, plus elle lui manquait. Indéniablement. Douloureusement même. Plusieurs fois dans la journée il lui venait soudainement l’envie de la voir, même pas forcément dans le but de lui parler, de l’embrasser ou quoi, juste de la voir, comme ça. Parce que oui, même lorsqu’elle n’était pas là, elle avait le don de mettre un bazar monstre dans sa tête au point qu’à un moment donné, il n’arrive même plus à penser à quoi que ce soit d’autre que l’absence pesante qu’il ressentait vis-à-vis d’elle. C’était aussi dans ce genre de moment qu’ils partageaient où il avait l’occasion de se rapprocher et d’avoir des gestes tendres dont il n’avait pas forcément l’habitude, qu’il se rendait compte suite au chamboulement de sensations que cela lui procurait, combien il pouvait y être attaché. Voire même peut-être un peu trop dépendant à son gout. Hormis sa sœur, il n’avait jamais ressenti le besoin de voir quelqu’un tous les jours, d’avoir des nouvelles régulières à moins de sombrer irrémédiablement dans l’inquiétude la plus folle, d’entendre le son de sa voix résonner dans ses oreilles ou du moins, jusqu’au Big Bang Scarlett Spencer. Elle était devenue a force de temps et d’attachement, un élément essentiel à sa vie, un pilier, un véritable besoin. Il lui était pourtant difficile de se l’avouer et pour cause , lorsqu’on se rend compte que l’on est dépendant d’une personne, cela ne signe-t-il pas directement notre arrêt de mort ? Autant se tirer une balle dans la tête tout de suite. Offrir son cœur, son corps, son âme tout entière et tout ce qu’on a, le confier à une seule et même personne, le rendre roi, empereur de notre vie est sans doute la chose la plus déconseillée en matière d’amour. Aimer, mais pas trop comme le disait Marylin, comme avec l'alcool faut y aller avec modération. Sauf que là en l’occurrence, c’était déjà trop tard pour lui et il n’y avait plus aucun remède possible. Sortant de ses pensées un peu confus après ce qui venait de lui traverser l’esprit, l’Evans se poussa sur le côté pour la laisser accéder au frigo où elle se mise à parler d’un omelette. Sur le coup, et probablement encore trop pris par ses questionnements philosophiques, il ne réagit pas vraiment et ne vit pas l’embrouille, se contentant d’hocher la tête à sa remarque. Avant même qu’il n’ait pu ajouter quoi que ce soit ou même bouger, Scarlett attrapait les deux œufs de la boite et lui écrasait sur la tête. La surprise mélangée au petit choc des coquilles contre son crâne le laissèrent pantois, bouche entrouverte, reculant d’un pas tête penchée en avant pour ne pas salir ses vêtements. Pourquoi fallait-il toujours que ça parte en live lorsqu’il portait une chemise blanche ? « Coures. Vite. » Répondit-il seulement pour lui faire comprendre l’ampleur de l’erreur monumentale qu’elle venait de commettre. Il allait lui faire payer, elle ne pouvait même pas savoir combien. S’approchant de l’évier, Nate déboutonna tout d’abord sa chemise et la retira histoire de ne pas en mettre partout puis fit couler de l’eau dans ses mains avant d’enlever un maximum d’œuf et ainsi jusqu’à ce qu’il eut la sensation qu’il n’y avait plus rien. Quand bien même il en restait encore un peu quelque part, il n’échapperait de toute manière pas à la douche après ça. Il ferme le robinet et se tourne tranquillement vers le frigo en cherchant sadiquement ce qu’il pourrait lui balancer de pire. Parce que oui, entre eux, une vengeance n’avait pas le même goût si elle n’était pas au moins deux fois plus grosse que la connerie précédente. Hésitant entre deux produits, il finit par se décider et referma la frigo, s’avançant vers le salon. Il ne disait rien histoire de ne pas se faire repérer même si, l’envie de la narguer en lui disant de prendre garde était bien présente. Il ne fallut pas plus de deux minutes pour l’apercevoir et que la course poursuite recommence. Elle était encore habillée, tant pis pour elle, ses vêtements allaient morfler et elle finirait à nouveau dans des vêtements ignobles comme quatre ans auparavant. L’Evans n’eut aucun mal à l’attraper et la faire basculer doucement au sol, veillant toute fois à la poser en douceur pour ne pas qu’elle se fasse mal. Il avait enfin le dessus et pouvait prendre sa revanche. « Ca, c’est pour les œufs. » Lança-t-il avant de se relever, la Spencer toujours au sol et de sortir tout droit de sa ceinture… le ketchup. D’après lui, c’était bien moins pire que l’œuf -et ça sentait moins fort aussi- mais il était plus facile d’en déverser sur l’autre surtout qu’avec le bouchon au bout, ça donnait vraiment une impression de pistolet. Une fois que le tube fut à moitié vide et elle barbouillée de ketchup -bien qu’il avait soigneusement évité les cheveux ou presque- le jeune homme ne put s’empêcher de rire avant de prendre la fuite. Il n’avait aucune envie qu’elle vienne se frotter à lui ainsi tachée de plus, la cuisine était le meilleur endroit pour affronter une riposte puisqu’il y avait des munitions à volonté. Ainsi, il ouvrit à nouveau le frigo, s’empara de la chantilly et de la mayonnaise -en tube elle aussi- et se positionna derrière le plan de travail comme s’il attendait patiemment l’arrivée de Scarlett. On se serait presque cru au farwest pendant un duel de cowboys sauf que là celui dans face avait au moins le mérite d’être vachement sexy.
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Scarlett Spencer
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La douleur de ceux que nous aimions avait toujours une force étrange, savoir un être aimé pris au piège dans ce flot d'émotions destructrices nous forçait à réagir. La jeune femme n'ignorait pas à quel point laisser tomber son masque était difficile pour Nate, laisser libre court à ses sentiments étaient synonymes de vulnérabilité dans son esprit. Mais alors qu'elle entrevoyait une partie de son être brisé, Scarlett se demanda un instant s'il encaisserait le choc de connaitre chaque partie plus sombre qui encerclait sa propre âme. La question ne se pose pas, songea-t-elle en observant le masque masculin qu'elle voyait chaque jour se réfugier derrière un rideau d’émotions trop fortes. Jamais encore elle ne l'avait vu avec autant de limpidité. Quand ils passaient du temps ensembles, ils ne parlaient plus de cette histoire d’accident. Scarlett n’avait pas besoin d’en entendre davantage, d’une part parce qu’elle devinait les pensées qui le traversaient et de l’autre, parce que le but était justement de la lui faire oublier quelques heures durant, ces heures qui défilaient à une vitesse folle. La vie était une aventure dont on ne sortait pas indemne, peu importait le temps du voyage ou la destination, tous autant qu’ils étaient, ils se perdaient à un moment ou un autre et se retrouvaient à d’autres. La plus grosse erreur de parcours dans cette route était sans doute cet enchevêtrement de sentiments que l’on appelait l’amour. Contre toute attente, aimer était une nécessité vitale, aucune âme ne pouvait vivre sans cette affection profonde qui gouvernait le monde. Le bonheur résidait dans ces petites imperfections qui rendaient l'existence plus passionnante. Car c'était la passion et cet amour immodéré qui les poussaient chaque jour un peu plus loin. Au cours des dernières années, Nate avait beaucoup changé sa perception de la vie, il l’avait bousculée en bien des sens si bien qu’elle se voyait prête à faire tout un tas de choses qu’elle n’aurait jamais faites auparavant et tout un tas d’autres… qu’elle aurait dû faire bien avant, comme se mettre en couple avec lui, tout paraissait tellement naturel et spontané entre eux. Scarlett avait beaucoup changé depuis qu’elle revoyait Nate bien plus souvent, c’était comme si l’ombre du jeune homme apparaissait imprégnée dans les prunelles de la jeune femme, comme s’ils aspiraient mutuellement une part de l’autre. À labri du reste du monde, caché dans cette bulle qu’était la maison des Evans, ils se fusillaient du regard par excès d’espièglerie. Le jeu avait repris, toujours constant, sans répit. Une relation qui ne s’était jamais ternie au fil du temps, malgré les hauts et les bas, malgré les deux ans sans contact, une acceptation de chaque faute sans contrepartie, une confiance totale et oublieuse des détails malheureux qui entachait leur lien. Ne lui avait-elle pas rendu cette souffrance ressentie quelques années auparavant au centuple quand elle avait claqué la porte de chez lui un an et demi auparavant ? Alors que Scarlett se débattait tant bien que mal pour résister à l’assaut vengeur de Nathanaël, elle se ramassa une salve de ketchup sur le chandail qu’elle portait. Elisabeth la tuerait pour le crime de lèse-majesté commis sur son vêtement. La jolie brune éclata finalement de rire quand le jeune homme la fit glisser sur le sol pour l’asperger davantage avant de se relever et de s’éloigner dans la cuisine. Pensait-il vraiment qu’elle était assez idiote pour retourner dans le piège aux loups complètement affaiblie et désarmée par la dernière attaque ? Scarlett devait d’abord battre en retraite pour retrouver ses esprits et préparer le prochain coup qui germait déjà dans sa tête. Toujours au centuple. La règle ne changeait jamais que ce soit pour des délires enfantins ou des ressentis aussi sérieux que leurs sentiments pouvaient l’être. Mais elle savait qu’au bout les attendait une trêve, celles des révisions qu’il avait finalement accepté de relire même si la présence de la jeune femme l’encourageait à tout autre chose. Scarlett espérait le remotiver et l’aider vraiment, elle ne voulait pas simplement servir de distraction à une histoire qui ne pourrait de toute façon jamais être effacée. Soudain, un petit plan diabolique se dessina dans la tête de la Spencer. Elle avait une autre réserve de munitions bien plus garnie que celle de l’Evans. La jeune femme se releva sans faire de bruit et disparut du salon avant de monter dans les escaliers pour rejoindre la salle de bains. Scarlett entra et ferma la porte derrière elle. Elle retira le chandail de sa sœur couvert de ketchup tâchant et se retrouva en débardeur. Si Nathanaël savait, il n’aurait pas oser s’attaquet à cette partie de vêtement. Elisabeth était pire que rancunière et la jeune femme ne se gênerait pas pour s’en dépêtrer, elle n’avait pas envie de s’attirer les foudres de son aînée et il semblait bien plus apte à se défendre qu’elle contre sa sœur. (J’adore les descriptions de la relation entre Scar/Eli, c’est toujours glorieux). La jolie brune rinça la blouse de sa sœur sous la douche pour évacuer la sauce rouge avant de vérifier si elle n’en avait pas dans les cheveux. Nathanaël avait l’esprit vengeur, il n’en était pour autant pas vicieux, surtout après le sale coup qu’elle lui avait fait, il aurait eu toutes les raisons de l’être. Elle ne remarqua donc rien dans sa longue crinière brune et retira ensuite la blouse de sa sœur du jet d’eau pour le mettre sécher sur le radiateur de la salle de bains. Elle se rinça ensuite son visage à l’évier et le débarbouilla gracieusement à l’aide d’une bonne salve d’eau. Scarlett s’essuya la figure et regarda alors sa nouvelle réserve de munitions. Il attendait patiemment en bas, tapis dans l’ombre de la cuisine qu’elle fasse son retour vengeur pour lui rendre le prochain coup, sauf que la jeune femme avait désormais développé un trésor de patience pour taper plus fort, où ça pouvait faire mal (toujours dans l’esprit de jeu bien entendu). Elle tomba sur différents produits cosmétiques, ceux de Lily et de la mère Evans, le dentifrice familial, divers shampoings, des lotions pour la peau, des crèmes hydratantes et tout un tas d’autres produits : une mine d’or pour la vengeance. L’avantage indéniable était qu’elle était chez lui et non chez elle. Elle ne pouvait pas faire tout ce qu’elle voulait dans la maison mais elle savait par contre ce qu’elle « pouvait » faire aussi. Scarlett continua de détailler les produits du regard puisqu’elle avait l’embarras du choix. Se réfugier dans la salle de bains jusqu’à ce qu’il daigne monter pour l’attaquer par surprise se révélait cependant une solution de cacher bien trop facile pour elle. La jolie brune s’arma donc des affaires qui lui appartenaient le plus probablement pour ne pas non plus vider les produits de sa sœur ou de sa mère hystérique qui risquait de se retourner – encore – contre lui. Autant lui éviter une nouvelle scène de famille à lui ou même envers son père qui avait apparemment pris pour son grade la dernière fois qu’elle lui avait demandé de porter atteinte à la sphère privée de Katlina. Les produits cosmétiques devaient sans doute en faire partie. Scarlett avait donc entre les mains un shampoing pour hommes, la mousse à raser et une crème dont le propriétaire lui était malheureusement inconnu. Croisons les doigts pour que ce ne soit pas la mère Evans. La jolie brune avait développé un plan très vilain mais aussi qui reposait beaucoup sur « du vent ». Jusqu’où Nathanaël la croirait capable d’aller ? Scarlett sortit de la salle de bains sans faire de bruit pour ne pas qu’il devine, d’en bas, où elle se rendait à l’étage. La jeune femme voyagea silencieusement dans le couloir jusqu’à arriver devant la porte de Nate à l’aide de ses munitions. Sa chambre était l’étape suivante de son voyage périlleux entre les différentes pièces chez les Evans, périlleux parce qu’elle s’attendait à le voir surgir quelque part à tout moment mais son imagination lui jouait simplement des tours : elle ne l’avait pas entendu monter. Scarlett ouvrit la poignée avant de s’introduire dans ce qui était le nid douillet de son petit ami (elle n’aurait de toute façon pas oser violer l’entrée des chambres de sa sœur ou de ses parents). Elle se réfugia à l’intérieur comme s’il s’agissait là d’un abri contre un ennemi invisible venu de l’extérieur. Cette pièce lui rappelait un vague souvenir qu’elle préféra chasser aussitôt pour ne pas que ses joues rougissent sous l’effet de chaleur qui pouvait monter en elle dans la seconde. La jolie brune déposa ses munitions sur le lit du jeune homme et eut alors une nouvelle idée avant de mettre en place sa mascarade. Non seulement d’avoir de quoi se défendre, elle avait aussi une réserve de vêtements rien que pour elle ! Scarlett n’hésita pas une seconde. Elle retira le haut qui lui restait et ouvrit l’armoire de Nate qui devait commencer à sérieusement trépigner en bas à se demander ce qu’elle foutait. Il y avait bien un de ses T-shirt qui lui irait pour l’affronter dans une ultime lutte digne de ce nom avant la trêve. Scarlett farfouilla une seconde et opta pour le premier truc qui lui tomba sous la main, beau ou pas, marque ou pas, vieux ou neuf. Ça n’avait pas d’importance du moment qu’elle ne se retrouvait pas à porter un de ces vieux shorts ou une des blouses de sa mère limite… Il s’était déjà assez moqué d’elle comme ça la dernière fois. Bon d’accord, elle n’avait qu’à pas ouvrir les hostilités aussi. Scarlett referma ensuite l’armoire et attacha ses cheveux pour se préparer au prochain round qui s’annonçait… chargé. Elle mit alors en place la suite de la petite mascarade : elle trouva la réserve de sous-vêtements de Nate (oui parce qu’elle a un truc avec les sous-vêtements Scarlett, il faut croire) et en sortit un des caleçons. La jolie brune retourna ensuite dans le couloir et s’arrêta en haut des escaliers. En bonne actrice qu’elle était, elle se mit en condition de détresse pour le faire rappliquer. « Nate, viens-vite voir ! » Appela-t-elle d’une voix qui urgeait et n’appelait à aucune hésitation. Quand Scarlett l’entendit enfin approcher, après qu’elle n’avait plus donné signe de vie depuis plusieurs minutes, la jolie brune tendit alors le caleçon dans une de ses mains devant elle pour que le jeune homme le voie en évidence. De l’autre, elle sortit son briquet de sa poche et mima de l’allumer sur le tissu. « Tu crois que je devrais faire subir le même sort aux autres ? » Demanda la jeune femme comme si elle s’apprêtait à brûler le sous-vêtement qu’elle tenait, une provocation synonyme de déclaration de guerre bien plus importante que le ketchup. Scarlett était toujours dans la démesure. Sans allumer son briquet, elle lança alors le bout de tissu vers le bas (sans le faire exprès ou alors mauvais coup du sort, il atterrit même sur la tête de Nate) et elle battit rapidement en retraite dans la chambre du jeune homme. La peur de perdre ses caleçons confortables sans doute et l’envie de répondre à une provocation aussi grande l’avaient fait réagir, elle l’entendait monter. Scarlett laissa alors une trace de mousse devant la porte pour qu’il pense au carnage éventuel qu’elle avait pu faire dans sa chambre, elle se disait qu’un petit stress supplémentaire ne pouvait pas lui faire de mal et elle attendit patiemment qu’il ouvre la porte. Quand la poignée tourna fébrilement et que l’entrée s’ouvrit, Scarlett balança le briquet et attrapa ses munitions. Mousse à raser, shampoing, crème… Tout était allumé et en direction de Nate. « Banzaiii ! » Bonjour la douche cosmétique ! Le pauvre, il était peut-être tombé sur la plus timbrée des Spencer en fin de compte. Après les éléments de nourriture et le passage au savon (pour ne pas dire passage à tabac cosmétique tant qu’on y est), qu’est-ce que ce serait ensuite ? Scarlett se rapprocha tout de même de l’entrée pour ne pas trop entacher sa chambre car elle n’aurait pas trop aimé qu’on s’introduise ainsi dans la sienne – bon peut-être à l’exception de Nate. Heureusement, elle visait plutôt bien et c’était le corps de Nate qui en prenait pour son grade. Elle avait cependant oublié que des mousses et autres crèmes n’arrêtent pas un homme, surtout un homme éveillé dans sa fierté.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Ven 2 Mai - 22:07
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Une fois que la récidive fut plus ou moins réussie, Nathanaël ne s’attarda pas et en profita pour battre en retraite afin de rejoindre la cuisine. Le ketchup c’est bien beau et même très salissant mais ça se vide et à moins de ne vouloir affronter la revanche qui, il en était sur, serait mille fois pire vu ce qu’il lui avait fait, sans rien pour se défendre et contre-attaquer il avait toutes les raisons de revenir se fournir à la cuisine. Oui c’était ça, il venait officiellement d'élire quartier général dans cette cuisine américaine très banale qui tenait beaucoup trop d’ouvertures. Bon, c’est pas non plus comme s’ils étaient dans Call of, il en était bien conscient. Scarlett n’allait pas débouler en défonçant la fenêtre ou la porte vitrée armée d’un ak57 ou d’un silencieux pour lui planter une balle entre les deux yeux ou pire : entre les deux jambes mais tout de même! Caché de là où il était, l’Evans se penchait quelques fois afin de vérifier qu’elle n’arrivait pas avec il-ne-savait quoi à lui balancer à la figure. Scarlett avait tellement d’imagination que quoi qu’il pouvait faire, elle trouverait toujours quelque chose aussi surprenant que ce soit pour répliquer. Une chose était sure : quoi qu’il allait se passer, il allait morfler et il le savait. Mais dans la mesure du possible, il n’en allait pas moins lui laisser la victoire aussi facilement et battrait jusqu’au bout. Un discours certes un peu exagéré pour une simple bataille de nourriture mais pas tant que ça dans son esprit. Fallait croire que de toutes les manières imaginables et possibles, cette maison n’était que faite à essuyer des guerres mondiales : plus ardentes et sérieuses -voire volcaniques et explosives- entre les parents Evans et les un peu plus modérées et désordonnées au niveau de Scarlett et Nathanaël. Avec le temps c’était presque devenu une habitude pour eux et Nate ne savait même pas comment il avait pu s’imaginer faire la cuisine sans que rien ne parte en vrille avec elle. Si Katlina rentrait maintenant par surprise et voyait des taches de ketchup qui avaient forcément du tomber sur le sol du salon deux options s’offriraient : la crise cardiaque ou la crise de nerfs et Nate ne savait pas trop laquelle il redoutait le plus à vrai dire. Pour l’instant il s’en fichait pas mal, debout et sur ses gardes comme un soldat aux aguets, se rapprochant du frigo dans un avancement lent et maladroit. Il n’avait aucune envie de se faire surprendre et de tout se manger en pleine poire sans avoir le temps de se mettre à couvert sauf qu’à force de regarder l’encadrement de la porte pour visualiser un quelconque déplacement de la part de la Spencer, il se mangea le coin du plan de travail en plein dans le ventre. Le jeune homme maugréa contre lui-même alors qu’il entendait bouger de l’autre côté. Etant donné l’espacement des pas et le bruit qui se faisait de plus en plus sourd, elle venait de monter les escaliers. Fronçant les sourcils, l’Evans se prit quelques instants pour réfléchir à la tactique qu’elle avait pu adopter. Après tout, si elle n’avait plus rien de quoi se défendre et attaquer, il semblait logique qu’elle cherchait des munitions. Que pouvait-elle trouver en haut ? Dans la chambre de Nate pas grand-chose hormis de l’eau de toilette, du déodorant et… un briquet, mais elle n’était pas assez folle pour se servir de ça pour incendier quoi que ce soit tout de même surtout au sein de la maison. Qui avait-il d’autre ? La chambre de leur parents dans laquelle elle n’allait certainement pas rentrer, la chambre de Lily et.. « Merde. » Et oui. La salle de bain alias la caverne d’Ali Baba quand on est en temps de guerre et qu’il s’agit de protester contre l’ennemi. Crèmes, shampoings, maquillages, gel, laque,.. Elle pouvait trouver de tout là-bas et en quantités presque infinie. Et puis, elle pourrait tout aussi bien se servir du pommeau de douche du bain pour l’asperger ce qui n’était pas une si bête idée en soi même si du même coup, elle inonderait la pièce. Alors qu’il se relevait afin d’atteindre le frigo et enfin recommencer à chercher ce qui pourrait être bon de se servir contre cette diablesse, la voix de cette dernière résonna dans la maison, le sommant de la rejoindre au plus vite d’une voix grave. L’hésitation face à une possibilité de piège ne dura qu’une demi seconde avant que Nate précipite le pas jusqu’à l’escalier où il se retrouva en face de Scarlett, elle en haut et lui en bas. Il fit la moue en remarquant qu’elle n’avait pas l’air si mal que ça et que ce n’était encore une fois, qu’une ruse pour le faire sortir de sa cachette. User de l’inquiétude qu’il nourrissait perpétuellement -et involontairement- pour elle était un coup bas selon lui puisqu’elle savait pertinemment que peu importe la situation, il laisserait tout tomber sans attendre pour l’aider au mieux mais il ne le fit pas remarquer gardant juste le silence. Après tout, en matière de guerre il n’y avait aucune règle et donc tous les coups étaient permis et ça, Scarlett pouvait être sure qu’il allait s’en souvenir sans difficulté et qu’il lui rendrait la pareille à la première occasion. Il décroisa les bras avec stupeur en la voyant tenir l’un de ses caleçons dans une main et un briquet dans l’autre. Ouai, finalement lorsqu’il avait pensé sans trop s’en formaliser au déodorant et au briquet qui pourraient faire un cocktail Molotov il n’avait peut-être pas tellement tort même si là en l’occurrence, elle menaçait juste de foutre le feu à un de ses sous-vêtements. Nathanaël haussa doucement les épaules avant de se mettre à sourire, la surprise passée, sachant pertinemment qu’elle n’allumerait pas parce que même dans leur jeu, ce serait monter le level beaucoup trop haut d’un coup et aussi peut-être parce que c’était un tout petit chouïa dangereux. « Je crois que je pourrais survivre, je me suis déjà baladé sans sous-vêtements au cas où tu l’aurais oublié. » Relança-t-il comme pour la provoquer à le faire. Oui, il parlait de l’épisode de la plage lorsque non seulement il s’était baladé en serviette autour de la taille comme unique tissu pour ne pas être arrêté pour exhibitionnisme mais qu’en plus, il avait du se trimbaler par la suite avec seulement un pantalon et un t-shirt pour le vêtir, rien d’autre. Laissant courir son regard un instant sur la silhouette de Scarlett, il remarqua par ailleurs qu’elle avait enfilé un autre t-shirt, à lui cette fois. Evidemment, elle aurait été bête de ne pas le faire. Comme ça, lorsqu’il lancera sa contre attaque, même si elle sera touchée ce sera son t-shirt qui en mangera le plus plutôt qu’elle. Alors qu’il s’apprêtait à continuer pour proposer une possible trêve, le fameux caleçon se retrouva pile poil sur sa tête. Là, c’était sans doute une provocation de trop. Il le retira en regardant la Spencer s’enfuir à toute vitesse et ajouta pour lui faire encore plus savoir que la suite allait être intéressante pour elle niveau monter le pallier des choses avec lesquelles ont se bat : « Attends toi, quand je vais monter ! » Certes, une menace pas très.. Menaçante en soi mais qui avait au moins le mérite d’être clair. L’Evans profita de la retraite de Scarlett pour retourner à la cuisine et prendre ce dont il avait besoin puis monta à nouveau les escaliers, marche après marche, lentement pour voir arriver une possible embuscade. Les surprises, c’était pas trop son truc et encore moins lorsqu’il s’agissait que quelqu’un déboule d’on-ne-sait-où pour lui foutre la trouille pas possible et lui faire faire une mini crise cardiaque mais là, ce n’était pas vraiment comparable. De un, il savait que même avec son esprit tordu sa petite amie ne pouvait décemment pas tout faire puisqu’elle n’était pas chez elle, de deux aussi parce qu’il ne fallait pas aller trop loin non plus dans le délire à moins de finir de s’entre tuer avec des chaises de bureau ou une agrafeuse et de trois.. Ben parce que ça restait quand même du domaine de la rigolade et ce, même si l’Evans se sentait comme dans la peau de James Bond allant affronter le méchant Doctor No. Nathanaël entra tout d’abord dans sa chambre, pointant ses armes droit devant lui comme pour se préparer à asperger si elle surgissait de quelque part mes rien. Juste un peu de bazar visiblement dans ses commodes notamment celle où elle avait du notamment trouver le caleçon en question et celle où elle avait trouvé ledit t-shirt qu’elle portait. En tout cas, si elle pensait qu’il allait y aller moins fort pour épargner son vêtement elle se mettait le doigt dans l’œil. Bon, pas le choix il fallait continuer l’exploration de l’étage. Avançant progressivement toujours et dans le doute, il vérifia dans la chambre de Lily si elle y était et s’y attarda quelques instants. Elle sortait de plus en plus et même si Nathanaël l’avait souvent espéré depuis plusieurs années, il se demandait si c’était bon ou mauvais signe malgré tout. Oui parce que, si c’était pour aller traîner et faire n’importe quoi avec Clyde ce n’était vraiment pas la peine. Il fit quelques pas dans la pièce puis se décida à sortir regardant les possibilités qui lui restaient. Jamais elle ne se serait risquée à aller dans la chambre de Katlina et Nathan surtout en sachant qu’ils étaient en pleine guerre de nourritures/cosmétiques. Si Katlina pouvait -difficilement- pardonner une tache sur le sol de son salon, il en serait autrement par sa chambre à coucher, à coup sur. Ca avait toujours été un espèce de lieu privilégié dans cette maison, un endroit dans lequel il ne fallait pas s’aventurer sans bonne raison et sans autorisation même si, petits, Lily et lui s’y invitaient sans rien demander à personne pour réveiller leurs parents en leur sautant dessus. La belle époque. La vieille époque, ouai ! Répliqua aisément une petit voix au fond de sa tête avant de se tapir. Bon ben là, il n’avait plus trop le choix, il ne restait plus que la salle de bain. Ce n’était pas vraiment une surprise mais il savait que, à l’intérieur l’attendait une femme, un soldat à la folie vengeresse qui n’aurait qu’une idée en tête : lui faire regretter la bombe de ketchup qui s’était abattue sur lui. Rien qu’en s’approchant de la porte, ce calme, ce silence qui ne présageaient rien de bon le laissaient croire qu’elle l’attendait déjà derrière la porte. Dans un autre cas, elle marcherait, se parlerait à elle-même mais rien. Même pas un bruit de mouches comme fond sonore. C’est à cet instant que Nate pensa ironiquement que, dans un film ou une série, une musique de suspens ou terrifiante ce serait déjà enclenchée depuis longtemps pour tenir les spectateurs en haleine. N’y tenant plus, l’Evans franchit les derniers mètres qui le séparaient de la porte, déposa quelques trucs qu’il avait emmené au sol sans même se munir de ses armes pour l’instant et posa sa main sur la poignée en la faisant tourner rapidement avant d’ouvrir la porte. Et là, la consécration. Il n’eut le temps de rien qu’une vague d’il ne sait quoi l’engloutit et s’abattit sur lui. Il mit ses mains devant son visage pour se protéger et se félicita d’avoir laissé sa chemise en bas dans la cuisine pour ne pas la salir d’avantage. Il avait maintenant le torse, les bras, le cou, le pantalon recouverts de mousse à raser et de trucs visqueux comme du shampoing ou quelque chose comme ça. Il se baissa pour atteindre ce qu’il avait et se munit de la bouteille de coca cola même pas encore entamée qu’il secoua avec vigueur avant de l’ouvrir en la pointant vers Scarlett. Ben ouai cocotte, fallait réfléchir avant de t’en prendre au fils de Chuck Norris (a). Poursuivant sur sa lancée une fois que le coca fut à sec, il attrapa le saladier plein de sauce et de boulettes bolognaises et s’avança en sa direction un peu au hasard, yeux fermés pour ne pas prendre du shampoing et lorsqu’il arriva à proximité, renversa tout le contenu au dessus de sa tête. Il était à moitié mort de rire et à moitié dégouté de leurs états mutuels alors qu’il se débattait tant bien que mal pour lui prendre les cosmétiques des mains sans chercher à savoir ce que ça pouvait bien être. Sauf que ben voilà, l’Evans se retrouva fort dépourvu lorsque sur la mousse à raser se trouvant au sol il glissa et se retrouva sur le cul. Mais pas prêt de lâcher l’affaire pour deux sous, il entraîna la jolie brune -plus si jolie que ça maintenant qu’elle ressemblait à un plat italien avec sa bolognaise partout sur la tête- dans sa chute. Ils ne devaient plus ressemble à grand-chose là techniquement parlant et si quelqu’un arrivait, genre Lily, Nathanaël ne saurait même pas expliquer comment ils avaient pu en arriver là hormis en avouant qu’ils étaient deux grands enfants pas encore bien matures dans leurs têtes et surtout trop fiers pour s’avouer vaincus. Même si ses bras et ses mains glissaient à cause des mélanges nourritures/cosmétiques, Nate parvint à d’immobiliser gentiment Scarlett au sol en bloquant ses jambes et serrant ses poignets contre le carrelage de la salle de bain. Cette supériorité le ravit et encore plus lorsqu’il en profita pour lui voler un baiser sachant que ça allait sans doute la faire enrager parce qu’elle ne pouvait plus bouger et était complètement livrée à lui, sans défenses. Il se releva sans attendre et sortit pour empoigner son ultime et dernière arme qu’il avait ramené de la cuisine avant d’approcher à nouveau d’elle l’air menaçant « Bouge pas ou je tire! » Qu’avait-il au juste dans la paume de sa main en guise de menace ? Le bocal à cornichon et dieu seul sait combien ça peut puer ces merdes ! Reprenant peu à peu ses esprits face à ce qui venait de se passer, l’Evans n’en restait pas moins sur ses gardes. « Deux solutions, soit on recommence là ou on s’est arrêtés jusqu’à ce que l’un de nous tombe dans les pommes, décède ou quoi.. » C’était de l’humour mais dit sur un ton si sérieux que ça pouvait prêter à confusion : « Soit tu te rends et tu acceptes d’avoir perdu la guerre. » Un sourit naquit et étira ses lèvres. Il savait que Ô grand jamais Scarlett n’accepterait de perdre de cette façon, de renoncer sans se battre jusqu’au bout pas parce qu’elle n’avait pas envie que ça cesse mais juste pour ne pas donner ce plaisir à Nathanaël. Ca n’était encore jamais arrivé dans ses souvenirs que l’un d’eux abandonne tout bonnement lors de l’un de leur jeu à moins que ça ne devienne vraiment trop dangereux mais maintenant qu’ils étaient en couple, ils n’avaient plus vraiment à s’en soucier. « A toi de voir mais je te préviens, si tu choisis la première, il n’y aura pas de quartier. » Bon en même temps quand on voyait la scène de ‘crime’ qu’ils venaient de commettre dans cette salle de bain.. On pouvait se demander sérieusement s’ils en avaient eu avant ça mais nul doute qu’ils pouvaient faire bien pire. Une seule chose était sure : une bonne douche s’imposerait après tout ça. Et du nettoyage aussi au grand désespoir de Nate qui sentait déjà que ça allait être beaucoup moins amusant. Il se souvenait avec ironie avoir pensé le matin même, à l’université, qu’il préférait encore faire le ménage plutôt que de se trouver là-bas sauf que sur le moment, il ne s’était pas attendu à ce qu’on le prenne vraiment au mot. « Et laisse moi te dire avant que tu ne fasses ton choix, que t’es sexy à mourir comme ça ! » Lâcha Nathanaël avant d’exploser de rire. Il ne devait pas être mieux à vrai dire mais tant pis, il n’échangerait leur place pour rien au monde en cet instant. Il ne savait pas pourquoi mais il sentait venir à plein nez qu’elle allait définitivement lui faire amèrement regretter tout ça d’une manière ou d’une autre que ce soit maintenant, ou plus tard mais il n‘y pensait pas. Pour le moment il avait le dessus -ou du moins il le croyait- et ça lui allait parfaitement de la sorte.
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Chez les fous
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La meilleure arme pour se défendre était généralement l’attaque mais ce n’était pas toujours le cas. Scarlett connaissait parfaitement la limite entre la stratégie de front et le profil bas pour mieux rendre la pareille ensuite. Elle ne se jeta donc pas immédiatement dans la gueule du loup et monta silencieusement à l’étage pour préparer ses mauvais coups. Une fois prête à accueillir Nathanaël comme il se doit, la jolie brune l’appela en jouant sur son inquiétude pour qu’il sorte de sa cachette. Il était hors de question qu’elle prenne le risque de descendre pour s’en ramasser plein la figure, d’autant que c’était à son tour de répliquer. Scarlett le provoqua à l’aide d’un briquet et s’éloigna dans la chambre pour aller prendre les munitions laissées derrière elle avant de se réfugier dans la salle de bains. En fait, elle se demandait pourquoi elle avait remis un vêtement par-dessus alors qu’elle savait déjà à l’avance que ça ne la protégerait pas vraiment. Disons que la jeune femme avait déjà vécu une arrivée surprise de parents chez elle à un moment où il ne fallait pas vraiment, alors mieux valait prévoir le coup en ne se baladant pas en sous-vêtements dans la maison. Scarlett entendit Nathanaël approcher et faire le tour de l’étage. Aux aguets, elle se tenait prête à l’asperger dès son entrée dans la salle de bains. Quand la porte s’ouvrit, elle déchargea mousse à raser et autres produits sur lui mais il avait déjà prévu le coup en retirant sa chemise le filou. Ah on se la jouait en parade, déshabillé en torse nu sexy ? Le tableau suivant n’était plus aussi attirant. Le corps de Nate était couvert de cosmétiques. Mais il n’était pas venu désarmé. Il se protégea du mieux qu’il put grâce à ses mains et secoua une bouteille de coca qui se vida sur Scarlett. Trempée et toute plaquante, la jeune femme recula d’un bond. Scarlett s’éloigna mais Nathanaël la rattrapa et à l’odeur terriblement tomatée qui atterrit dans ses cheveux, elle regretta aussitôt de s’en être prise à lui. Déjà qu’elle avait horreur que ça plaque sur ses dents quand elle en mangeait et qu’elle allait aussitôt se les brosser quand elle mangeait ce plat, la jeune femme afficha une moue et tenta d’échapper aux dernières gouttes de sauce, mais trop tard, le mal était fait. Ses cheveux étaient pris dans l’engrenage. « Tu vas vraiment pire que le regretter ! » Cria-t-elle en s’esquivant tandis qu’il l’attrapait et la fit glisser au sol. Scarlett, bien incapable d’échapper à son emprise, face à sa force d’homme bien plus apte à immobiliser un moineau comme elle, elle se débattit en essayant de lui refiler de la sauce rouge dans tout ce mélange de shampoing et autres savons. Bon d’accord, la jeune femme était peut-être légèrement mauvaise joueuse pour le coup mais elle ne s’était pas attendue à une réaction de lèse-majesté aussi vite en retour. Enfin, mauvaise joueuse, pas tellement. Elle était à moitié morte de rire dans le délire au passage. Scarlett se retrouva les jambes et les poignets bloqués par Nathanaël. La jeune femme arrêta de se débattre, ça ne servait strictement à rien. À la place, elle plongea ses yeux intenses dans les siens, attendant le prochain coup. « Et maintenant quoi ? » Dit-elle alors qu’elle ne savait plus esquisser le moindre geste. Il profita alors du moment pour rapprocher son visage du sien et poser ses lèvres sur les siennes. Scarlett lui adressa un regard incendiaire comme si ses yeux s’étaient transformés à l’image du briquet qui aurait servi à détruire ses caleçons. En fait, elle aurait dû exécuter cette idée rien que pour avoir la satisfaction – surtout le contentement – de se l’imaginer sans aucun vêtement en-dessous du pantalon (a). Mais sans laisser le temps à la jeune femme de réagir, Nathanaël se redressa une nouvelle fois et brandit… un bocal de cornichons. C’était ça la menace de malade ? Parce que bon… Scarlett en avait vu d’autres de sa part. Il lui suggéra alors d’abandonner et de rendre les armes sous peine de subir une énième vengeance. Pas de quartier… N’avait-il pas encore compris depuis le temps que c’était exactement ce qui définissait le mieux leur relation ? Ils ne s’épargnaient jamais, à tous points de vue, que ce soit en délires ou dans des sujets bien plus sérieux, ils n’avaient jamais été dans la demi-mesure, encore moins depuis qu’ils étaient en couple. Alors qu’elle se redressait lentement, Nathanaël continua à la narguer sur sa nouvelle apparence. « Je pourrais te retourner le compliment. » Répondit-elle en souriant. Elle adopta alors une tout autre attitude, un terrain plus dangereux, leur domaine favori. La jolie brune se redressa lentement et s’approcha de lui. « Abandonner ? D’où tu sors ça ? Tu me connais si peu ? » Souffla-t-elle dans son oreille en souriant déjà de la suite des événements. Elle préférait mille fois recevoir le contenu d’un bocal de cornichons dans les cheveux et garder sa fierté que de baisser les armes. De toute façon, au point où elle en était, ce n’était plus à ça près. Elle avait décidé, plutôt que de continuer à lui balancer des trucs qui ne termineraient jamais la journée, de monter le jeu d’un cran, la suite logique dans leur partie effrénée. Nathanaël n’était jamais au bout de ses surprises avec elle. Scarlett s’éloigna de quelques pas et commença à retirer les vêtements qu’elle portait. La tomate qui dégoulinait dans ses cheveux la fit frissonner quelques instants, mais elle ne devait pas le montrer. Elle retira le T-shirt de Nate et son pantalon. Une fois en sous-vêtements, elle jeta un léger regard en coin par-dessus son épaule. Bien sûr qu’il se rinçait l’œil même s’il faisait celui qui n’était pas intéressé par la scène devant lui. Scarlett attrapa alors un shampoing et entra en sous-vêtements dans la douche. Bien sûr qu’elle n’allait pas lui donner le plaisir de voir davantage. Il n’en avait pas le droit aujourd’hui après le carnage qu’il lui avait fait, bien qu’elle ne fût pas innocente dans l’histoire non plus. La jolie brune ferma la porte de douche de l’intérieur au cas où il lui prendrait l’envie de l’entrée et ouvrit le jet d’eau chaude le temps de retirer les derniers bouts de vêtements qui la couvraient. La buée rendait ses formes floues, mais on pouvait les deviner à travers la vite. Finalement, elle s’en contenterait comme vengeance personnelle. Scarlett se débarrassa alors non un sans un certain soulagement de tout ce qui lui collait au corps. Au bout de quelques minutes, elle avait enfin l’impression d’être redevenue à peu près normale. Après avoir rincé tous les restes de nourriture et de shampoing, la jeune femme arrêta le jet d’eau et passa sa tête en dehors de la douche. Leurs regards se croisèrent dans la même seconde et même s’il ne le montrait pas, elle savait parfaitement ce que cette scène leur rappelait à tous les deux… « Si tu pouvais ne pas rester pas là comme ça et me passer une serviette… » Joua-t-elle au petit commandant pour le sortir de sa rêverie. Scarlett attendit qu’il s’exécute et s’enroula dans la grande serviette avant de daigner sortir de la douche. La jeune femme était fin propre et s’écarta aussitôt de quelques pas pour que Nathanaël n’ait pas la mauvaise idée de s’en prendre à elle. Leurs petits jeux étaient suffisamment allés loin pour aujourd’hui, sinon ils risquaient de déraper encore une fois. Bien que l’idée était séduisante, ce n’était pas du tout le but. « On rangera après. » Dit-elle pour ne pas qu’il s’inquiète des problèmes éventuels concernant sa parano de mère. Scarlett prit les sous-vêtements propres, les vêtements sales par terre et sortit de la salle de bains pour lui laisser l’espace et partir s’habiller dans sa chambre. La jolie brune déposa les fringues sales dans le couloir pour les descendre dans la pièce de la machine à laver. Une fois dans la chambre de Nate, elle enfila ses affaires dont le débardeur et se rendit alors compte qu’elle n’avait plus de… pantalon. Scarlett soupira. Il était hors de question qu’elle enfile ce maudit short ! Tant pis ! Elle se baladerait avec les moyens du bord. La jeune femme ouvrit l’armoire à vêtements de Nate. Et le trouva ce fameux vêtement. Résignée et surtout peu désireuse de se balader les cuisses à l’air, la jeune femme le saisit et l’enfila avant de sortir avec sa petite moue de la pièce. Le jeune homme n’avait visiblement pas encore terminé. Elle décida donc de descendre avec les affaires « sales » pour les mettre à laver et trouver de quoi préparer un en-cas le temps qu’il la rejoigne. Elle savait déjà d’avance la tête de Nate quand il la découvrirait avec ce maudit vêtement sur elle.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Ven 23 Mai - 23:27
Rien ne valait l’epic face de Scarlett lorsqu’elle se rendit compte de ce qui venait littéralement lui couler sur la tête à la limite de donner envie à Nate de chercher en courant son appareil photo quitte à saloper un peu le couloir et même sa chambre. Il avait beau jubiler -et de manière plutôt discrète d’après lui qui aurait bien explosé de rire mais se retenait sachant pertinemment qu’il était déjà était assez loin comme ça pour en plus la narguer librement- il n’en n’oubliait pas loin qu’un jour ou l’autre et peut-être même plus tôt qu’il ne se l’imaginait, elle lui rendrait à son tour les coups et que ça risquerait de faire très mal. Pas physiquement parlant, mais pour sa fierté et son égo sans aucun doute. En même temps, il les avait mis déjà tellement de fois de côté en mode off avec elle et toutes leurs bêtises qu’il n’était plus à ça près, d’après lui. « Je sais. Ce ne serait pas drôle sinon. » Répliqua-t-il en souriant toujours posant sa dernière arme sur le sol. Il n’était plus question de se balancer quoi que ce soit maintenant surtout alors que la jolie brune semblait abaisser les armes elle aussi et mettre à partie remise cette histoire de vengeance. Alors que Scarlett avançait lentement vers lui, il ne put s’empêcher de marquer un pas en arrière histoire d’avoir une possibilité de s’en sortir si elle décidait de se venger maintenant bien qu’il ne voyait pas vraiment avec quoi elle aurait la possibilité de le faire. Imprévisible comme elle l’était, il pouvait s’attendre à tout et encore plus après ce qu’il venait de lui faire. Ou plutôt, les deux sales coups qu’il venait de lui faire. Le premier avait été la sauce bolognaise dans les cheveux, le deuxième ‘oser’ profiter de sa situation de désavantage lorsqu’ils avaient été au sol. « Que trop bien, malheureusement. » Répondit-il seulement en penchant légèrement la tête sur le côté afin de rapprocher à son tour ses lèvres de son oreille. S’il y avait bien une chose qu’ils pouvaient tous les deux prétendre à juste titre, c’était le fait de se connaître sur le bout des doigts ou presque puisque visiblement, ils avaient chacun tout de même cette possibilité de surprendre encore et toujours l’autre malgré tout. La Spencer s’éloigna alors et.. Commença à se déshabiller ? Nathanaël pencha une nouvelle fois la tête sur le côté en fronçant légèrement les sourcils, regardant la scène avec perplexité. Elle commença par le haut puis finit en sous-vêtements en retirant ensuite le bas ce à quoi Nate ne réagit pas tout de suite bien que, l’idée qui lui avait traversée l’esprit ne devait pas être très difficile à deviner. Le chercher sur ce terrain n’était peut-être pas la meilleure des idées en soit mais au moins, elle avait le mérite de marcher à la perfection puisqu’il ne put parvenir à détacher son regard d’elle ce, même une fois qu’elle fut dans la douche. Baissant la tête et riant silencieusement de la situation, l’Evans se retint de la rejoindre bien que l’envie y était de mille. Non seulement elle le repousserait sans doute mais en plus, dans son esprit, elle n’avait pas ‘non plus’ méritée ce genre d’attention quelle qu’elle soit. Il fit quelques pas dans la salle de bain et attrapa une serviette. Il n’était certes pas sous la douche avec la possibilité de se laver entièrement mais il pouvait au moins essayer d’enlever le plus gros avant. Se posant tranquillement contre le lavabo qui faisait face à la douche, l’Evans commença à se débarbouiller visage, torse et bras tout en examinant avec attention les formes qu’il parvenait à distinguer et interpréter. Une fois le surplus de mousse à raser/shampoing et cosmétiques en tout genre retiré, il posa la serviette au sol se disant qu’il l’a mettrait plus tard à laver et se tourna pour ouvrir le robinet et se passer un peu d’eau sur le visage et la nuque. Cette odeur de mélanges bizarres le dégoutait littéralement et le fait que ça lui collait à la peau était encore pire. Enfin, il se disait déjà chanceux qu’elle n’ait pas trouvé un pot de fond de teint ici ou là ou même tout simplement de la poudre quelconque à lui balancer au passage pour en rajouter encore une couche. Le jeune homme ne se retourna que lorsqu’il entendit les portes coulissantes glisser voyant alors une tête sortir de la douche. Une tête toute mouillée, toute propre. Une aucun signe de vie de la sauce bolognaise visiblement mais il ne s’en faisait pas trop pour ça à vrai dire. Leurs regards se croisèrent instantanément alors qu’elle prenait la parole pour lui quémander une serviette ce à quoi le jeune homme hocha la tête. Il se résigna -et bien difficilement d’ailleurs- à ne pas la narguer en tendant la serviette avant de replier le bras à de nombreuses reprises pour qu’elle soit finalement obligée de sortir la chercher elle-même et se contenta de la lui tendre. Il avait probablement fait son quota de mauvais coups en un temps imparti pour les prochaines heures. Ou du moins, jusqu’à ce qu’elle réponde et qu’il puisse en faire de même, en attendant, la meilleure chose à faire était de rester sur ses gardes et peut-être essayer d’être plus courtois et aux petites soins en espérant un peu de clémence. Enfin, attendre ça de la Spencer après ce qui c’était passé était un peu comme espérer de deux koalas qu’ils fassent un bébé lapin. S’éloignant d’un pas pour lui laisser le passage de libre une fois qu’elle fut enroulée dans la serviette et prête à partir, Nathanaël observa le désastre se trouvant par terre. Si sa mère rentrait maintenant, mon dieu.. Il savait qu’il se souviendrait jusqu’à la fin de ses jours de sa crise de nerfs mais d’un autre côté, il avait envie de rire aux éclats en pensant à l’expression d’horreur déformant les traits de Katlina Evans. Ce n’était que de la nourriture et des produits de cosmétiques après tout pas des traces indélébiles alors ça pouvait attendre sans problème qu’ils ‘digèrent’ cette bataille glorieusement gagnée par Nathanaël -oupas. « Je te rejoins quand j’ai fini. » Dit-il à l’encontre de la jolie brune en la regardant sortir et en commençant d’ores et déjà à se déshabiller. Ce fut assez rapide étant donné qu’il en avait déjà retiré une bonne partie près de l’éviter et que ses cheveux n’avaient pas été touchés dans la riposte. Une fois entièrement propre, il attrapa un serviette avec laquelle il sécha rapidement ses cheveux et son visage avant de la nouer autour de sa taille et de se rendre dans sa chambre pour enfiler d’autres vêtements. Hors de question qu’il remettre ce jean sale quant à la chemise -qui elle était propre heureusement- , trop de risques que la baston ne reprenne en bas d’une minute à l’autre alors il ne préférait pas même si, généralement ils s’arrêtaient après la première guerre de nourriture. Il enfila donc rapidement les premiers vêtement qui lui tombaient sous la main c’est-à-dire sous-vêtements, pantalon quelconque et un t-shirt noir dès plus simple avant de descendre à son tour avec la serviette qu’il avait utilisée pour retirer les cosmétiques et le jean taché qu’il se pressa de mettre de suite au lavage avant de n’oublier tête en l’air comme il l’était. Arrivant dans la cuisine, Nathanaël marqua une pause lâchant un : « Wow! » De surprise en apercevant Scarlett avec ledit, le fameux, le magistral short ! Se pinçant les lèvres pour ne pas rire il se contenta d’ajouter en prenant appui contre le mur de la cuisine, la dévisageant de haut en bas : « Mais que vois-je ? Suis-je en train de rêver ou c’est bien le short de warrior que tu portes ? » La nargua-t-il gentiment. Il s’approcha alors d’elle et se contenta de planter un bref baiser dans son cou avant de rejoindre le frigo. Avec tout ça, ils n’avaient toujours pas discuté sérieusement de ce qu’ils pouvait manger bien que, l’envie lui était sans doute un peu passée. « Omelettes et bacon ? » Proposa-t-il dubitatif en regardant les aliments qui avaient été épargnés dans cette guerre froide.
Scarlett Spencer
Chez les fous
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Scarlett avait beau l’aimer sans limite, la vengeance était sacrée et la partie ne faisait que commencer, mais elle se mangeait parfois froide aussi. Une pause était donc la bienvenue dans leur petit intermède, d’autant qu’ils ne pouvaient plus vraiment faire pire pour le moment. Après avoir pris sa douche, la jeune femme sortit de la salle de bains et s’habilla d’une tenue à moitié reconnaissable avant de descendre dans la cuisine. Elle remarqua les dégâts qui avaient à nouveau été commis dans la pièce sacrée de la mère Evans et songea que l’étage avait ramassé bien plus d’ingrédients. La jeune femme croisait les doigts pour que les parents ne reviennent pas dans l’heure, sinon elle risquait bien de ne plus être la bienvenue dans cette maison au vu de ce qu’osait faire leur fils en leur absence. Scarlett n’avait jamais vraiment rencontré ce problème chez elle. Les Spencer, enfants turbulents aux délires sans limite, avaient maintes fois mis la maison familiale sens dessus dessous au plus grand damne de leurs parents. Leur mère leur avait bien donné des remontrances sans pour autant jouer à la ménagère paranoïaque, même s’il fallait bien admettre que Nate et elle avaient fichu une pagaille digne de faire pâlir les plus tolérantes d’entre elles. Scarlett l’entendit alors vaguement terminer sa douche et s’apprêter. La jeune femme était toujours plongée dans ses réflexions quand il la rejoignit dans la cuisine où il ne manqua évidemment pas de relever ce qu’elle portait : le fameux short d’hiver qu’elle avait enfilé pour un moonwalk digne de ce nom… ou plutôt parce que ses vêtements avaient encore été la malheureuse victime de leur guerre sempiternelle. Elle n’en revenait pas de la facilité déconcertante avec laquelle ils jonglaient avec différents « rôles ». À mettre entre guillemets, car ils ne jouaient jamais vraiment sur ce qu’ils étaient, mais ils pouvaient se montrer si sérieux d’une minute à l’autre, puis tellement enfantins, passer de la plaisanterie à l’espièglerie, de la morosité à l’allégresse quand ils se retrouvaient. Son influence sur elle était omniprésente, il la chamboulait et la surprenait souvent, malgré le nombre d’années depuis lesquelles ils se connaissaient. Scarlett avait longtemps hésité avant de dévoiler ses sentiments mais encore plus de se jeter à l’eau pour s’engager dans une histoire avec lui. Ils étaient tellement complices et amis avant même cet autre côté, qu’elle avait eu l’appréhension que tout pourrait changer une fois ensemble. Les sentiments étaient déjà difficiles à accepter tout court, parfois la cruelle réalité d’une relation faisait que même si ces sentiments étaient bien là, rien n’était plus pareil. Une routine, une forme d’ennui du moins, pouvait finir par s’installer. La leur avait bien changé aussi mais pas dans le mauvais sens, bien au contraire. C’était comme si toute la retenue avec laquelle ils agissaient avant avait explosé au grand jour. Ils étaient bien plus proches, continuaient à se chercher bien plus qu’ils ne le faisaient auparavant alors même qu’ils n’avaient plus rien à se « prouver ». Scarlett n’aurait pas dû en douter une seule seconde parce qu’elle avait enfin l’impression d’être à sa place quelque part, de pouvoir le vivre pleinement. S’écartant de ses pensées, elle répondit donc sur le même ton de plaisanterie. « Tu ne rêves pas, d’ailleurs, il me va beaucoup mieux. Tu devrais peut-être envisager de t’en séparer… » Mode sexy douteux le retour. Écorner son image l’amusait beaucoup plus que de penser si elle était vraiment ridicule ou non là-dedans. C’était le cas et tant mieux. « Bien que non, je n’aurais plus rien à me mettre la prochaine fois sinon. » Ajouta-t-elle néanmoins, laissant entendre implicitement qu’il y en aurait encore forcément, d’autant plus qu’ils n’avaient pas de « limite » dans le temps cette fois. Vivre au jour le jour. Ça lui allait parfaitement comme philosophie de vie. Elle savait que Nate partageait plus ou moins cette idée, même s’il songeait forcément parfois à ce qui les attendrait sa sœur et lui. Ils se devaient donc de profiter de chaque instant. La jeune femme orienta son attention vers le frigo lorsqu’il proposa une omelette et du bacon. Elle hocha la tête positivement mais l’arrêta dans son geste pour l’empêcher de sortir les aliments. « Ttt ttt ! Laisse-moi faire veux-tu. Pas que je ne te fasse pas confiance, mais je préfère m’en occuper. » Dit-elle, méfiante qu’il puisse envisager de lui retourner la faveur des œufs sur sa tête. Ce serait drôle certes sauf que Scarlett voulait vraiment faire une pause dans les jeux cette fois. On n’était jamais trop prudents avec Nate. Elle sortit donc les aliments du frigo et les déposa en dehors avant de chercher de quoi les préparer. Katlina avait un tel sens de l’ordre que c’était impossible de s’y perdre dans sa cuisine. La jeune femme déposa une poêle sur une des plaques et s’occupa ensuite de casser et battre les œufs dans un bol. « Bon, après cette prise de force, rendez-vous avec ton syllabus. » Rappela-t-elle pour l’embêter. Bim ! Il n’avait qu’à pas l’ennuyer avec son short. Et bien entendu, elle avait déjà une idée qui germait dans sa tête pour agrémenter le moment. Au bout de quelques minutes, les omelettes étaient fin cuites avec le bacon et le reste, et ils s’installèrent plus loin pour ne pas salir davantage la pièce sacrée de la maison. Scarlett ne savait pas ce dont elle avait le plus « faim » : l’assiette devant elle ou les yeux de Nate quand elle se surprenait à le dévorer du regard bien plus que la nourriture.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Sam 24 Mai - 2:20
Suite à sa remarque, Nathanaël lui lança un regard noir comme si elle venait de dire la chose la plus déplaisante qu’il soit. L’idée de perdre son short adoré lui était-elle fatale ? Pas du tout mais comme d’habitude, il ne pouvait s’empêcher de rendre la situation dramatique et d’en faire tout un foin alors qu’il n’en était rien en réalité. « M’en séparer ? Je savais que tu mentais quand tu disais que tu l’aimais pas ! » Lâcha-t-il avant de sourire à nouveau reprenant son sérieux bien que, la voir ainsi fagotée alors qu’il savait bien qu’elle n’aimait pas ce bas lui donnait envie de se tordre de rire encore une fois. En même temps, dans toute la penderie de Nate il était surprenant qu’elle n’ait pas trouvé quoi que ce soit d’autre à sa taille tel qu’un jogging ou un bermuda à enfiler plutôt que ça.. Si ça se trouve, elle aimait effectivement ce short, mais ne l’avouerait jamais par -stupide- fierté (a). « Oui ce serait bête, surtout que je suis certain que tu en auras grandement besoin. » Surenchérit-il sans la quitter des yeux alors que l’espièglerie semblait se transmettre d’elle à lui et vice-versa. Qui aurait cru qu’à vingt deux et vingt et un ans, on pouvait à ce point s’amuser d’un ‘rien’ et faire de simples aliments des munitions et des projectiles pour toutes sortes de projets de guerres et de vengeances ? Devant le frigo et prêt à sortir ce dont-ils avaient besoin pour se remplir le ventre et ne pas être dérangés dans les révisions improvisées, Nate fut stoppé dans son élan par la Spencer qui refusait qu’il prenne les œufs et le bacon. Bouche bée, il se résigna néanmoins à reculer d’un pas en ne touchant à rien pour bien montrer sa bonne volonté et répondit toujours sous le choc de cette audace alors qu’elle était la première coupable. Du moins, à ses yeux, bien évidemment. « C’est toi qui ouvre les hostilités et c’est toi qui te méfies de moi ? C’est le monde à l’envers ça devrait plutôt être l’inverse ! » De toute façon, elle n’ira jamais dans son sens peu importe ce qu’il y avait à la clef. Pour elle sans doute était-il le premier fautif pour ce qu’il lui avait fait en premier avec les œufs et pour lui, elle l’était pour avoir balancé la première ce jour-là, tout simplement. « Mais bon, d’accord, je te laisse faire, ça me va très bien en fait ! » Admit-il dans un demi sourire avant de s’asseoir sur l’un des plans de travail de la cuisine bien en face de la jolie brune. De quoi pouvait-il se plaindre au juste ? Elle était en train de lui faire la cuisine sans rien lui demander, allait l’aider pour ses cours, l’avait sorti d’une sacrée merde le matin même et lui laissait une énième occasion de pouvoir l’admirer en l’occurrence, à s’agiter derrière les fourneaux ce qui était bien mieux que rien. « Sylla..Sylla quoi ? Je vois pas du tout de quoi tu parles. » Répondit-il en essayant d’esquiver au mieux par une pirouette la lance empoisonnée qu’elle venait de lui lancer. Rien que de penser qu’il allait devoir rouvrir son livre, feuilleter à nouveau ces mêmes pages, ses feuilles de cours et tout ce tralala, il se sentait mal. Cette même boule dans son ventre comme à chaque fois qu’il rentrait dans cet amphithéâtre et devait passer sa matinée avec Philips. Une heure de ce professeur était déjà un calvaire alors quatre, chose impensable. « Ou alors on pourrait aussi.. Se poser tranquillement, quelque part, n’importe où et en profiter pour faire quelque chose. » Lâcha-t-il innocemment alors qu’il regardait le plafond. Il savait qu’elle ne serait pas d’accord avec l’idée mais tant pis, il essayait au moins « Quelque chose genre n’importe quoi hormis ça, j’entends, bien évidemment. » Précisa-t-il sentant déjà qu’elle se jouerait des mots pour lui répondre et l’avoir quand même malgré tout. « Tu te rends comptes que ça va t’ennuyer à mourir, quand même, toutes ces histoires de droit ? Que tu vas sans doute ressortir de chez moi avec une envie de suicide de quatre vingt dix sur cent ? » Il plaisantait bien entendu quoi que, ce n’était pas nouveau et si incompréhensible. Parfois il était tellement difficile de se repérer, de comprendre une méthode, de l’associer à un exemple concret qu’au bout de quelques heures -qui avaient filées à la vitesse de la lumière- , il n’était même plus étonnant d’avoir envie d’étriper n’importe qui. Ou de s’étriper soi-même, à voir. Lorsque ce que Scarlett avait soigneusement préparé fut prêt, ils s’installèrent plus loin histoire de s’éloigner de la crasse puis commencèrent doucement à piocher. Il n’avait toujours pas faim ou en tout cas, de rien qui n’était pas humain présentement dans la même pièce que lui. Il délaissa alors son assiette avec le bacon et l’omelette en la posant à côté de lui et se contenta de regarder son invitée, tentant de la sonder de ses yeux clairs et espérant qu’elle craquerait et lui dirait l’idée qu’elle avait derrière la tête par rapport à ce qu’elle avait dit un peu plus tôt : « Tu sais quand même que, y’a qu’avec toi que ma maison termine comme ça ? Tu as une influence néfaste sur ma personne, tu sais même pas à quel point. » Dit-il à demi-mots laissant le doute planer après sa phrase à double sens. Il suffisait de voir le nombre d’idées non catholiques qu’elle lui donnait pour s’en rendre compte d’ailleurs mais une chance que, sur ce coup là, ils étaient tous les deux au même niveau. Toujours à s’entraîner et l’un et l’autre à tour de rôle vers le côté obscure de la force.
Scarlett Spencer
Chez les fous
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Ce short n’en finissait donc plus de jalonner quelques taquineries bien glissées entre eux, mais il ne servait que de prétexte pour poursuivre cette espièglerie. Aimait-elle ce vêtement ? Non, sans aucun doute (quoiqu’elle pourrait aimer tout ce qui était à Nate, quitte à ce que ce soit une vieille loque). L’avait-elle mis inconsciemment pour soulever ce genre de remarques ? Très certainement. « C’est pas que le short, que j’aime. » Répondit-elle avec une sincérité qui ne manquerait pas de le déstabiliser sur le coup. À nouveau, Scarlett passait de l’espièglerie au sérieux avec une facilité déconcertante. Toutefois, à peine avait-elle baissé la garde, qu’elle retrouva son sourire comme si elle n’avait rien dit qui changeait la donne. La jeune femme l’arrêta plutôt dans sa quête des aliments et préféra se servir elle-même dans le frigo. Nathanaël fit évidemment mine de prendre la mouche en l’accusant d’avoir commencé. C’était tellement plus facile. Ils ne seraient jamais d’accord sur un tel sujet. « Ta mémoire de poisson a encore frappé, t’as oublié la première attaque ? » Ne manqua-t-elle pas de lui rappeler, bien que pour être tout à fait honnête, Scarlett avait également ouvert les hostilités ce jour-là, une précision qu’elle omit soigneusement de rajouter. Elle prit tout ce qu’il fallait dans le frigidaire qu’elle referma ensuite avant de commencer à préparer les omelettes. Nathanaël ne trouva pour le coup plus rien à redire puisqu’il ne se fit pas prier une seconde fois. Malgré leur amusement matinal, Scarlett n’avait pas oublié l’objectif de la journée : ses études. Elle s'en « voulait » déjà suffisamment de l’avoir emmené en dehors de l’université, mais après le cours qu’ils avaient eu ce matin, elle pouvait comprendre le dégoût de Nathanaël à voir la tête de Philips. Or le révulser des cours de droit dès les premiers jours de reprise n’était certainement pas le bon plan. La perspective d’embêter le professeur en question avait été bien plus divertissante. « C’est ça, fais l’innocent. » Soupira-t-elle, en souriant. L’Evans avait un don pour la chercher jusqu’au bout, surtout quand le sujet promettait d’être ennuyeux. Mais bon, il y avait tellement de façons de rendre les études bien moins barbantes… quand on n’était plus seul. Il tenta de proposer une alternative, cependant Scarlett n’était pas prête de céder une nouvelle fois. Nate lui avait promis une bonne heure auparavant de rattraper la journée séchée par des révisions, même si elle était toujours là. Enfin, promettre était un bien grand mot, il avait sûrement accepté en grande partie pour qu’elle ne décide pas de partir d’un coup. « On pourrait aussi faire ça après. » Répondit-elle à son idée de faire autre chose. Ils s’étaient bien posés depuis la matinée là, bien que ça avait plutôt été la fanfare qu’une vraie pause. Scarlett le laissa terminer sa tentative de persuasion qui n’eut aucun effet sur elle. « Pas moyen d’y couper... Et puis, j’ai pas trouvé ça si traumatisant que ça ce matin… Quand on est sortis on avait même plutôt des esprits de warriors que de suicides. » Le contredit-elle, d’un air amusé. Toujours le contredire, un de ses passe-temps favoris. Et puis avec Nate, Scarlett ne risquait pas du tout de s’ennuyer. Elle se garda bien de le préciser sur le moment. « Heureusement, on sera dans les 10 % restants. » La jeune femme emmena les omelettes plus loin pour qu’ils s’installent à la table propre. Alors qu’elle s’asseyait non loin de lui, il reprit le fil de la conversation. À la façon dont Nate l’observait, elle comprit qu’il essayait de la sonder. Elle, qui avait une mauvaise influence sur lui ? La jolie brune manqua de s’étouffer de rire. C’était le monde à l’envers. Scarlett n’avait jamais vu, au contraire, connu une relation aussi équilibrée où les deux s’influençaient sans se faire prier, bien qu’elle avait plutôt tendance à considérer que Nate l’entraînait loin aussi. « Tellement néfaste que tu es souvent le premier à participer. » Ajouta-t-elle, et pas seulement qu’à propos des « jeux ». Il n’était pas difficile de deviner le double sens que pouvait comporter cette phrase. Ça finissait bien souvent de la même façon. Et puis, la maison devait être bien contente (oui parce que ça « vit » une maison, tout le monde le sait – ou pas) de se voir offrir un petit relooking de temps à autre, à force d’être d’une propreté exagérément immaculée, on se demandait parfois si quelqu’un vivait encore dedans.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Sam 24 Mai - 4:35
Lorsque Scarlett répliqua -de manière tout à fait efficace par ailleurs- Nathanaël ne sut plus trop quoi répondre pour le coup. Elle venait tout simplement de lui clouer le bec, pour une fois. Enfin non en fait, elle y parvenait assez souvent avec ses remarques cinglantes et ses phrases, toujours bien pesées et donc chaque mots semblaient choisis avec soin afin justement de privilégier les sous-entendus possibles. Outré par la suite de ses propos, il en oublia bien vite la surprise passée, son regard s’affolant au même titre que son expression faciale. Là, vraiment, elle allait trop loin en cherchant la petite bête alors qu’elle était l’instauratrice de ces guerres, et les deux fois qui plus est ! Fallait pas pousser mémé dans la marre aux crocodiles non plus. « Pardon ? J’ai du mal entendre parce que, si je ne m’abuse, tu as été la première à frapper. A chaque fois. » Rétorqua-t-il complètement sur de lui en croisant les bras. Ici les œufs, l’autre fois (enfin l’autre fois, ça fait des mois, des années même) de la farine. A croire que la cuisine et la gastronomie éveillait en elle des parts assez sombres de sa personnalité que, par ailleurs, le jeune Evans ne pouvait nier les aimer sans mentir. Après tout, il était toujours le premier à rentrer dans le jeu en y sautant à pieds joints alors il ne pouvait pas en faire autrement. Comme il s’y attendait -plus ou moins- Scarlett déclina son invitation de faire autre chose que de travailler et cela, peu importe ce que pouvait être l’activité. Lorsqu’elle avait une idée en tête elle ne la perdait plus du vue jusqu’à l’avoir accomplie, un peu comme lui ce qui était d’autant plus agaçant. Rien que de savoir qu’il serait là chez lui, avec elle et le nez dans les bouquins ! Ca le rendait mal, physiquement malade limite. Il avait déjà du passer tout le weekend loin d’elle et maintenant qu’il la retrouvait, qu’elle serait plantée à même pas dix mètres de lui, il serait obligé de donner toute son attention à des livres de droit énormes, inintéressants, moches, soulants à mourir.. Tout l’inverse de la Spencer. Lui demander de faire ça était biologiquement impossible. C’était comme poser un plateau de cupcakes ou de pâtisseries sur la table à côté d’une salade verte et d’espérer de lui qu’il se contenterait du légume vert alors que son cœur et ses yeux dévoreraient d’ores et déjà les sucreries. Il restait persuadé au fond de lui que ces révisions ne seraient pas bénéfiques puisque de toutes les manières, il ne parviendrait pas à faire complètement abstraction de Scarlett et donc qu’ils perdaient du temps à faire autre chose qui leur plairait à tous les deux à la base. Il ne pouvait pas non plus lui en vouloir, elle l’avait déjà sorti de l’amphi et de plus, il devait bien avouer que si les rôles étaient inversés il en ferait de même tout naturellement pour elle. « Quand on est sortis j’avais l’esprit de warrior parce que je savais que t’étais là, l’unique raison. » Répondit-il simplement en haussant les épaules et baissant les yeux, jouant avec sa lèvre nerveusement. L’envie de s’arracher tous les cheveux un par un lui avait elle aussi traversée l’esprit à de nombreuses reprises ou encore d’attraper le premier objet qui lui tombait sous la main style une cuillère, un poireau, une râpe fromage pour s’ouvrir les veines même si ça prendrait du temps et que l’agonie serait sans doute longue. Un sourire étira à nouveau les lèvres de l’Evans qui releva la tête pour la regarder à nouveau. « Tu ne t’en plains pas que je sache, les jeux c’est beaucoup plus drôles à deux. » Sous-entendu ou pas, il n’y fit pas très attention pour être franc avant de se lever de son piédestal. « On s’installe dans le salon donc ? On aura plus de place et tout ça. » Et comme ça, au moins ils pourraient être bien posés sur le canapé même si l’activité qu’ils allaient faire était la plus chiante qu’il n’avait jamais vue. Lorsqu’il eut l’approbation de Scarlett, il attrapa la lanière de son sac puis se rendit au canapé dans lequel il s’installa avant de commencer à sortir ses affaires. Entre les feuilles froissées/rangées n’importe comment au fond du sac ou dans un livre, le cahier presque à moitié vide qu’il se tapait où il devait normalement trouver depuis le début de l’année l’ensemble des définitions , des explications, des possibilités et tout le reste. « On commence par quoi alors ? » Sans attendre, il étalait quelques feuilles sur la petite table. Il priait intérieurement pour qu’elle ne veuille pas tout refaire depuis le chapitre I qui avait en plus été très conséquent. Dans tous les cas, tout ce qui avait été vu cette année était un peu un handicape pour lui avec toutes les absences, les manques de concentration quotidiennes en cours.
Dernière édition par Nathanaël Evans le Mar 24 Juin - 17:45, édité 1 fois
Scarlett Spencer
Chez les fous
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Devant sa culpabilité criante à chaque jeu de nourriture commencé, Scarlett préféra ne pas réagir car elle savait pertinemment qu’il s’agissait de la vérité et qu’elle ne ferait que s’enfoncer si elle cherchait à protester. Mais Nate ne restait jamais en reste pour riposter et c’est ce qu’elle aimait bien évidemment dans ces moments-là. La conversation dériva ensuite sur le droit. Si l’Evans ne devait son esprit warrior matinal qu’à sa présence, Scarlett ne pourrait malheureusement pas faire le déplacement en cours quotidiennement. Elle avait exceptionnellement profité d’un jour de congé bien mérité après ce week-end mouvementé pour passer la journée avec lui. La jeune femme ne serait cependant pas en mesure d’assister à toutes les leçons du Philips en question, bien que voir sa tête scruter les étudiants à la recherche de celui qui possédait ses photos ne lui aurait pas déplu. Elle proposa alors à Nathanaël de commencer à réviser ses cours, ne fut-ce que pour voir où il en était et les chapitres qui lui manquaient (c’est-à-dire la moitié au moins). Il ne semblait pas ravi par la perspective de passer son après-midi devant ses feuilles et tenta de l’amadouer par une autre activité. Scarlett ne céda absolument pas devant ces propositions tentantes et maintint ce qu’elle lui avait fait promettre le matin : sécher une journée oui (une de plus ou de moins, il n’était plus à ça près), la perdre entièrement non. Elle acquiesça lorsqu’il suggéra de s’installer dans le salon et le laissa sortir ses cahiers et préparer ses feuilles de cours tandis qu’elle terminait rapidement son omelette pour couper le creux. La jolie brune débarrassa ensuite les assiettes dans la cuisine pour ne pas les laisser traîner au cas où une certaine furie débarquerait à l’improviste avant de le rejoindre dans le salon. Lorsqu’elle entra dans la pièce et qu’il lui demanda au même moment par quoi ils commençaient, Scarlett se plaça derrière le canapé et passa ses bras autour du cou de son petit ami qu’elle ramena vers elle contre le dossier avant de poser sa tête dans son cou. D’humeur câline, ses lèvres effleurèrent un instant sa peau, concentrée sur son parfum plutôt que sur sa question. Si Nathanaël aurait esquissé le moindre geste de rapprochement en temps normal, elle aurait été capable de craquer dans la seconde mais puisqu’il devait absolument réviser et rattraper des retards, elle finit par déposer un baiser dans son cou et se redresser légèrement. « Par le début non ? Le cours doit bien avoir une chronologie. » Dit-elle, d’un ton d’évidence. Ça ne servait à rien de commencer par le dernier chapitre. Comme elle disait toujours, mieux valait consolider les fondations avant de vouloir bâtir la maison, c’est-à-dire commencer par le début et ne pas brûler des étapes. À sa tête dépitée, elle comprit que le programme ne l’enchantait pas du tout. « Promis, on rattrapera le temps après. » Souffla la jeune femme avant de détacher complètement son étreinte cette fois. Depuis toutes ces années, il devait bien la connaître non ? Scarlett fourmillait d’idées plus farfelues les unes que les autres. Pour le moment cependant, elle avait omis de lui parler d’un détail qui risquait de changer bien des choses. « Déjà, tu ne peux pas étudier un cours à moitié fait. » Poursuivit-elle. Sans en dire plus, la Spencer s’absenta alors de la pièce et partit récupérer l’ordinateur portable de Nate dans la chambre de son petit ami. Elle redescendit dans le salon. Elle attrapa son sac au passage et s’assit dans le canapé à côté de lui. Pendant que l’ordinateur s’allumait, Scarlett chercha sa clef usb dans ses affaires et l’inséra ensuite dans l’appareil. Elle chercha parmi des dossiers et ouvrit plusieurs documents. S’affichèrent alors des syllabus et autres notes qui concernaient les cours en entier de Nate. Elle en avait récupéré de par son amie en droit et en avait retapé quelques-unes. Ce n’était sans doute pas parfait, mais ça pouvait certainement bien le dépanner, sa matière étant essentiellement du par coeur ou des cas pratiques qui s’inspiraient de la théorie. « Tadammm ! » Scarlett savait pertinemment que Nate n’aimerait pas profiter de ce qu’il n’avait pas fait lui-même mais ce n’était pas pareil pour le coup. La jeune femme voulait vraiment qu’il réussisse et il arrivait à tout le monde de se baser sur des notes qui n’étaient pas à soi. Quand elle avait eu son accident, la jeune femme avait dû zapper les cours pendant plusieurs semaines et avait dû se rattraper de la sorte. Les syllabus faits par des étudiants d’année précédente étaient très pratique pour se rattraper, combler les vides dans ses cours ou encore pour servir de base. « Tu vois, tu vas pouvoir compléter ce qui te manque. » Dit-elle en tournant l’écran de l’ordinateur vers un Nate surpris. Scarlett était plutôt contente de sa petite « surprise », la jolie brune en avait appris pas mal sur le droit en retapant certaines parties, c’était assez instructif en réalité, même si elle détestait tout ce qui s’y rapportait. « Je te laisse regarder tout ça et commencer le premier chapitre, j’ai quelque chose à faire en attendant. » Annonça-t-elle alors en se levant. « Je reviens très vite. » Promit Scarlett d’un air mystérieux qui en disait long. Elle lui donna un rapide baiser avant de prendre son sac et de quitter la maison sans dire un mot de plus. Scarlett ferma la porte des Evans derrière elle et traversa la rue en direction de chez elle. La sortie en short avait quelque chose de mémorable mais elle devait sûrement moins friser le ridicule qu’en hiver puisqu’il faisait bien meilleur cette fois-ci. La jolie brune rentra rapidement au numéro quatorze et profita de l’occasion pour enfiler autre chose sur elle. Non pas une simple tenue conventionnelle mais quelque chose en plus… Une bonne heure s’écoula avant que Scarlett ne revienne en direction de chez Nate. Il avait sûrement eu le temps d’avancer entretemps. La jeune femme entra à pas de souris et débarqua alors dans le salon… à moitié déguisée en juge ! Au-dessus de ses habits conventionnels, elle avait revêtu un vêtement noir à l’image de la toge des magistrats et ressemblait terriblement à une avocate au barreau, en bien plus sexy puisqu’elle avait redécoupé le vêtement bien trop grand pour mieux épouser ses formes. Jouer un rôle oui, refriser le ridicule à tous les niveaux… peut-être pas. « Alors, ressemblant ? » Dit-elle en tournant sur elle-même et en riant de sa propre bêtise. Quoi de mieux pour réviser que des mises en situations ? Scarlett adorait faire ça quand elle étudiait parfois en groupe auparavant. Prendre les cours à la légère en se déguisant et en faisant des sortes de jeux de rôles... « Ça te dit de faire des cas pratiques basés sur la théorie, comme dans une vraie cour ? Et je pourrais juger après si oui ou non, tu as gagné le ‘‘procès’’… » Ajouta-t-elle en riant de plus belle. Procès, façon de parler bien entendu, il n’en était pas encore là dans son année, c’était surtout pour la mise en scène… En effet, très sérieuses les révisions.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Sam 7 Juin - 0:54
Alors que Nathanaël demande par quoi ils allaient pouvoir commencer, il se penche en avant et attrape plusieurs feuilles entre ses mains. Pour le coup, il ne sait vraiment pas comment il va faire pour s’en sortir étant donné que le peu qu’il a, ne sont même pas classées par ordre chronologique ni même par chapitres. Vous avez dit galère ? Concentré à survoler les recto-verso qui se trouvent entre ses mains, la surprise est de taille lorsqu’il sent les bras de Scarlett se nouer autour de son cou pour le tirer en arrière contre le dossier du canapé. Il profite d’ailleurs volontiers de cette courte étreinte se disant que, dans quelques minutes, sa petite amie allait se transformer en une espèce de professeur de soutien qui ne tolérerait aucun écartement de conduite. Ils avaient beau la plupart du temps être de vrais enfants lorsqu’ils étaient ensemble, lorsque cela touchait au professionnel et à des choses aussi importantes que des examens de passage de fin d’année, il n’était plus de rigueur de rire. Comment lui dire qu’il pourrait faire n’importe quoi, réviser autant qu’il lui était possible de le faire mais qu’il serait tout de même trop tard même pour sauver les pots cassés ? Il en était persuadé : son année était fichue en l’air et il n’aurait plus qu’à la refaire encore une fois en espérant/imaginant qu’on l’accepte évidemment pour une deuxième essai ce qui n’était pas certain. Scarlett croyait visiblement en lui et en ses capacités et, il tenait à faire tout ce qui était possible pour essayer de la rendre un tantinet fière des quelques efforts qu’il se sentait encore de fournir bien que l’ambition n’y était pas du tout. Il pouvait lui dire ce qu’il voulait, essayer de lui dire qu’il était trop tard, elle ne le lâcherait pas pour la simple et bonne raison que elle, beaucoup plus persévérante que lui, lâchait rarement le morceau lorsqu’elle ne réussissait pas quelque chose. Sentant les lèvres de Scarlett caresser sa peau, il frissonna fermant un instant les yeux. Elle voulait de lui qu’il se concentre un maximum et travaille mais c’était déjà assez dur alors qu’elle était juste à côté de lui, sans qu’elle n’en rajoute une couche en faisant ce genre de choses. D’autant plus que, elle savait pertinemment l’effet que ça faisait, étant l’un de ses points possibles. Il ne sourcilla pas et se contenta de rouvrir les yeux comme si de rien n’était, souriant en coin alors qu’il s’intéressait à nouveau plus ou moins au tas de feuille qui était éparpillé partout. « Je vais essayer de trouver les premières feuilles, mais je promets rien. » Dit-il en se mordant la lèvre avant de se pencher en avant pour remettre en ordre ce qu’il avait devant lui. Le tout premier cours.. L’avait-il seulement gardé ? Il y avait une grande possibilité que cette feuille ce soit retrouvée déchirée, roulée en boule et jetée dans la corbeille ou même brulée mais il ne perdait pas espoir. Lorsque Scarlett répliqua qu’ils rattraperaient le temps perdu après , l’Evans s’arrêta dans ses recherches et plongea son regard dans le sien. Comment dire ? Elle venait de trouver pile le bon moyen pour le motiver de façon démesurée. Il réussit d’ailleurs à peine à cacher le ravissement que lui procurait cette idée puis finit par retrouver les premières pages si précieuses. Deux ou trois double feuilles étaient en effet datées du mois de septembre et signaient visiblement les toutes premières prises de notes qui avaient été effectuées. « Ah! Je crois que j’ai.. » Lâcha-t-il en brandissant fièrement les feuilles alors que Scarlett reprenait sur sa lancée, lui disant qu’il ne pouvait pas étudier avec une moitié de cours. Il tourna à nouveau la tête vers elle qui était déjà en train de monter les escaliers pour aller sans doute dans sa chambre chercher quelque chose. Il n’avait pas bien saisi le sens de sa phrase mais n’eut pas vraiment le temps d’y penser qu’elle était à nouveau là avec son ordi portable. Si lui n’avait pas fait ses devoirs, visiblement elle s’en était parfaitement chargée à sa place. Il resta tout simplement bouche bée devant les cours écrits et recopiés soigneusement qui s’affichaient devant lui. « Mais quand est-ce que t’as eu le temps de faire ça ? Et puis comment aussi ? » Il en oubliait carrément de la remercier pour ce qu’elle avait fait, pour ce qu’elle faisait pour lui au quotidien. Il trouvait ça injuste que lui, n’ayant rien foutu de toute son année, se retrouve dans une position aussi avantageuse uniquement grâce au travail de sa petite amie qui avait simplement fait le travail que Nathanaël aurait du effectuer depuis Septembre. « Merci » Dit-il simplement à son encontre en regardant toujours l’écran qu’elle venait de tourner vers lui ou du moins, jusqu’à ce qu’elle dise qu’elle devait s’absenter à nouveau. Elle courait de droit à gauche depuis plusieurs minutes déjà et si Nathanaël pensait qu’elle remonterait au premier chercher quelque chose, il se mettait le doigt dans l’œil. Il comprit seulement lorsqu’elle l’embrassa puis passa le pas de la porte le laissant pantois dans le canapé. « D’accord… » Nathanaël se posa plus confortablement puis commença à recopier en se faisant des fiches de révisions efficaces , seulement avec l’essentiel ce qui lui faciliterait nettement le travail à l’avenir lorsqu’il voudrait réviser à tels ou tels moments. Il avait d’ailleurs rattrapé pas mal de retard et avait quasiment terminé, ne sachant combien de temps s’était écoulé depuis le départ de la Spencer, lorsque cette dernière passa à nouveau la porte. Encore trop concentré, Nathanaël continua d’écrire en commençant à lancer un : « T’en as mis du t… » Tournant finalement la tête pour la regarder l’espace d’une demi seconde. Euh.. Son regard à nouveau sur la feuille, il releva la tête d’un coup comme s’il venait de comprendre ou de remarquer et la regarda à nouveau habillée façon juge plutôt sexy. Était-ce dans le but de l’aider à travailler ou de l’aider à craquer ? « Disons que d’habitude ce n’est pas aussi.. » Comment dire ça ? Il laissa la phrase en suspens, sachant qu‘elle comprendrait puis rit à son tour. « Et t’as traversé la rue comme ça ? T’as peur de rien toi ! » Ce n’était pas comme s’il l’ignorait de toute façon avant maintenant. « Ca me va mais.. Qu’est-ce que je gagne si je remporte le procès madame le juge ? » Demanda-t-il en se levant alors, ses feuilles de révision en mains. Est-ce que le ton provocateur était voulu ? Absolument.
Dernière édition par Nathanaël Evans le Mar 24 Juin - 17:45, édité 1 fois
Scarlett Spencer
Chez les fous
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Même si Scarlett était d’humeur à la jouer sérieuse et à pousser Nathanaël à réviser ses cours malgré sa présence, la jeune femme se laissait parfois aller à quelques égarements non pas pour le provoquer mais parce qu’elle avait envie de se rapprocher de lui. Plusieurs jours sans le voir ne la laissaient pas totalement indifférente et toujours dans une optique de jeux. La Spencer reprit néanmoins rapidement ses esprits et lui demanda de regarder les parties du cours qui lui manquait tandis qu’elle partit chercher son ordinateur pour lui afficher une bonne surprise. Au cours des dernières semaines, Scarlett en avait profité pour récupérer les leçons manquantes sans rien lui dire à l’avance de peur qu’il refuse qu’elle le fasse. Elle ne savait pas trop comment il allait le prendre sachant très bien qu’il détestait quand ça ne venait pas de lui-même mais la jeune femme voulait vraiment qu’il mette toutes les chances de son côté pour réussir et avoir les notes de son amie ou les lire dans un livre revenait à peu près au même non ? Nate était capable d’ouvrir un bouquin et d’apprendre la théorie s’il l’avait voulu, ce serait juste un peu plus facile sans grands vides dans son cours et avec quelques exemples à la clef. Évidemment, il s’empressa de lui demander où elle avait eu le temps de faire tout ça et surtout comment ? « J’ai peut-être deux trois contacts en droit… » Dit-elle en souriant d’un air mystérieux. Nate n’était pas stupide, il comprendrait qu’elle connaissait quelques personnes dans sa classe et de fil en aiguille, c’était bien tombé. « Et puis retaper quelques notes, c’est pas très compliqué non plus. » Ajouta-t-elle pour ce qui avait été complété. Elle avait tellement l’habitude avec ce que Joey donnait parfois que ce n’était pas une goutte d’eau en plus qui ferait déborder la mer. Sur ces mots, elle l’embrassa et quitta ensuite rapidement la maison sans davantage d’explication. Sa bonne humeur l’effrayait presque elle-même. Comment une personne, en l’occurrence Nate, pouvait-elle avoir autant d’influence sur une autre ? Scarlett préféra ne pas s’attarder sur cette question et elle en profita pour s’habiller de façon plus adéquate à une situation juridique. Le tribunal Spencer allait ouvrir cette après-midi. La jolie brune ne s’empressa pas trop vite sur le chemin du retour, histoire de laisser le plus de temps possible à l’Evans de réviser son fameux cours avant de revenir au n°3. Au bout d’un moment cependant, elle devait bien y retourner et arriva donc comme une fleur au milieu du salon tandis qu’il levait la tête de ses feuilles et se coupa littéralement dans sa phrase, surpris sans doute de la découvrir sous ce nouvel accoutrement. Ce n’était peut-être pas aussi réaliste que dans un vrai procès, mais Scarlett ne voyait pas pourquoi elle aurait dû pousser le jeu de rôle jusqu’à porter une tenue qui l’enlaidirait à l’extrême… déjà qu’elle acceptait d’être ridicule la plupart du temps, s’ils devaient passer l’après-midi à rire, ils n’avanceraient pas d’un pouce, quoique… était-ce mieux ainsi ? À voir. La jeune femme ne put réprimer un sourire lorsqu’il lui demanda si elle avait vraiment osé traverser la rue ainsi… Elle l’avait bien fait dans un short dix fois trop grand pour elle (bon d’accord deux fois, ça suffira) alors pourquoi pas déguisée ? Nate accepta ensuite de jouer le jeu bien qu’il ajouta une nouvelle dimension à l’affaire. Scarlett, tout aussi joueuse que lui sur ce terrain, ne perdit pas une seconde pour lui répondre. « Gagne le procès et tu le sauras. » Dit-elle sur un ton tout aussi léger, pour l’encourager d’autant plus. S’il y avait bien une chose qui le rongeait certainement autant qu’elle, c’était cette fameuse curiosité et cette motivation était un moteur sacrément puissant. Scarlett installa quelques chaises dans le salon de façon à faire face à son petit ami, avocat de la partie de X et faisant face à une autre partie imaginaire, celle de l’opposition (Scar jouerait les deux). « Allons, allons, un peu de sérieux maître Evans. Voici l’affaire en cours. » Prit-elle une voix plus solennelle, en tapant sur la table devant elle à l’aide d’un petit marteau pour réclamer le silence, fameux objet trouvé dans les outils de papa Spencer (marteau non pas juridique donc mais de bricolage, of course, on fait avec les moyens du bord). Quand Scarlett devenait aussi sérieuse dans sa peau d’actrice, mieux valait lui emboîter le pas fissa. Elle ne rigolait plus du tout. La jeune femme, qui ne connaissait pas par cœur les différents cas, lui tendit une feuille sur laquelle elle avait imprimé un exemple en rapport avec son début de cours. À voir s’il se rappellerait des règles… Marié depuis 10 ans, René soupçonne sa femme Florence d’entretenir une relation avec le maître-nageur Xavier. Alors qu’il avait choisi de faire confiance à sa femme, c’est lorsqu’il surprit Florence et Xavier dans la piscine en rentrant un peu plus tôt du travail, il confirma ses doutes en fouillant dans le courrier électronique de sa femme et dans son téléphone portable. René décida d’en parler à sa fille Léa mais tomba malencontreusement sur le journal intime de cette dernière, qu’il lut sans scrupules. Il apprit que Xavier et Florence se sont rencontrés lors d’une réunion de parents d’élèves, que Léa était au courant depuis le tout début mais que sa mère lui a fait promettre de garder le secret. René veut intenter une procédure de divorce tout en obtenant la garde de Léa qui vient d’entrer au CP. Sa femme n’ayant aucune activité professionnelle depuis le mariage, il craint de devoir verser une pension à cette dernière étant donné qu’il gagne lui-même très bien sa vie, mais surtout qu’elle refuse toute perspective de divorce. Un René imaginaire espérait ainsi pouvoir divorcer dans des conditions avantageuses pour lui vu l’adultère de sa femme et devait donc connaître les possibilités à sa disposition, étant donné toutes les précisions du cas pratique. Que pouvait-il faire ? Par exemple, l’intrusion dans la vie privée de sa fille pouvait-elle lui servir de preuve pour démontrer le long adultère de la mère et ainsi de suite ? Nate étant censé être son représentant, elle espérait qu’il parviendrait à dénouer ce fameux cas à l’aide la théorie vue.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Sam 7 Juin - 4:09
Deux ou trois contacts en droit comme la personne avec qui elle s’était installée le matin même et qu’elle avait convaincue de sauver les fesses de Nathanaël face à l’odieux Philips ? Sans aucun doute ce qui le démoralisait d’autant plus. Autant dire que, s’ils n’avaient pas renoué le lien et qu’aujourd’hui ils ne se parlaient toujours pas, il n’aurait eu aucune chance de tenter de sauver son année et de faire quelque chose de positif. Pour dire ça autrement : si elle n’était pas là, il serait vraiment mais vraiment mort dans le film pour la suite. Elle avait raison, prendre des notes n’était pas chose si compliquée ce qui signifiait qu’il aurait pu le faire si son manque d’ambition n’avait pas cessé d’augmenter de semaines en semaines. Il se sentait à la fois redevable, coupable et infiniment gamin à dépendre de quelqu’un de la sorte, lui qui pensait être débrouillard en toutes circonstances et capable de s’en sortir seul quoi qu’il lui en coûte. Fierté -blessée- mise de côté, sa bonne foie ne pouvait que reconnaître combien il était chanceux d’avoir la Spencer à ses côtés pour l’épauler et le remotiver de la sorte à reprendre le chemin des cours. Combien pouvaient se venter pas seulement dans Magnolia mais dans le monde d’avoir quelqu’un d’aussi impliqué pour se dégoter carrément un déguisement pour des mises en situations plus réelles que jamais ? « Très bien, faisons donc ainsi. » Répondit-il bien déterminé pour le coup à mettre la patté à la partie adverse afin d’obtenir les bénéfices de sa victoire. Laissant Scarlett agencer le salon pour l’occasion, Nathanaël lui en profita pour relire une nouvelle fois ses feuilles de révision. Sans doute avait-elle trouvé une affaire existante ou quelque chose qui s’en approchait fortement afin de tester ses réelles capacités en condition de bataille juridique. Et sans doute n’était-il, d’après lui, absolument pas prêt à plaidoyer et plaider la cause d’une personne imaginaire face à une autre. Et pour l’interrogatoire des témoins comment feraient-ils ? Et puis bon, ils pouvaient faire sans. Moins on incluait de procédés, plus vite ce pseudo procès allait finir, plus vite Nathanaël allait gagner, plus vite il obtiendrait sa récompense et comme ça, tout le monde allait être heureux dans le meilleur des mondes. En fait, quoi qu’il dise ou fasse, elle ferait mieux de lui donner raison sans se soucier du reste et tout irait à merveille (a). Prenant son rôle très à cœur, la Spencer avait même pensé à ramener le petit maillet du juge afin de faire régner le silence dans la salle d’audience et de sceller une décision prise sauf que là en l’occurrence il s’était transformé en marteau de bricolage type et était, malgré sa petit taille, sans doute assez costaud pour démolir la cloison d’un mûr. Mais hormis ça, sinon, oui, tout était assez ressemblant à un procès comme on pouvait avoir la ‘chance’ d’en observer un peu partout. Enfin, si on enlevait aussi la juge et sa tenue un peu extravagante, évidemment. Nathanaël s’avança vers le haut juge en question et prit la feuille que celui-ci lui tendait afin de connaître les détails de l’affaire. Il espérait que le cas qui allait être vu avait été étudié en classe et que, peut-être à tout hasard, cela faisait parti des cours qu’il avait eu ou qu’il venait de rattraper sauf que ce ne fut aucunement le cas. Une affaire de divorce, un adultère une gamine de cinq ans au milieu qui était au courant que sa mère voyait quelqu’un d’autre. Les preuves étaient tout d’abord ce que le mari avait vu en rentrant chez lui plus tôt, les dires de sa fille dans son journal intime ce qui n’était pas grand-chose en soi lorsqu’on y réfléchissait. Le parti adverse n’aurait aucun mal à faire croire aux juristes que Léa avait tout inventé ou s’était imaginé quelque chose qui n’avait pas lieu d’être puisque, comme tous les enfants, elle devait sans doute être dotée d’une imagination débordante. Ainsi, il ne resterait plus que le témoignage du père contre ceux du maitre nageur en question et de la mère de famille qui allaient devoir se défendre en disant que rien de tout ça n’était vrai. Prenant une inspiration en faisant quelques pas pour savoir par où il allait commencer, l’Evans se plongea à son tour complètement dans son personnage. L’heure n’était plus à rire à présent mais à travailler et à aider quelqu’un à obtenir réparation pour une trahison au serment sacré du mariage qu’ils avaient prononcé dix ans auparavant. Afin d’entrer en matière, Nathanaël insista sur le fait que cela faisait dix ans qu’ils étaient mariés mais que le mari avait déjà des doutes bien avant ça, le questionnant par ailleurs sur les raisons qui le faisaient penser ça. Il continua en l’interrogeant sur la partie où il avait découvert le journal de sa vie et ce qu’il y avait inscrit avant de continuer sur le fait que la client du parti adverse avait bafoué l’honneur de René en le trompant, sous son propre toit en plus et dans la confidence de leur petite fille d’à peine cinq ans. Il fallait appuyer sur le fait qu’une bonne mère ne ferait pas ça et surtout, n’oserait faire venir son amant chez elle alors qu’elle savait pertinemment que sa fille saurait et en resterait peut-être 'traumatisée' par tout ça. Il avançait aussi la réalité des choses : Florence avait forcé d’une certaine façon Léa à prendre son parti en la faisant délibérément se taire à se sujet plutôt que de n’en parler à son père. C’est de la faute à son inconscience si leur mariage partait maintenant à la dérive et au final, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Quel genre d’exemple cela donnait-il ? D’autant plus que la femme en question vivait au dépend de son mari puisqu’elle ne travaillait pas en plus des confidences de leur fille dans son journal intime, elle n'était pas aidée loin de là. Les minutes passaient alors que Nate disait tout ce dont il se souvenait qui pouvait coïncider avec l’affaire avant de conclure de manière définitive : « C’est pourquoi mon client demande une instance de divorce ainsi que la garde à part entière de leur fille Léa. » Il ne savait pas s’il avait réussi ou seulement s’il avait au moins été un tantinet convainquant mais l’espérait. Avec une heure de révision derrière lui de toute façon, il se voyait mal faire mieux que ça. Maintenant, avait-il convaincu le jury , telle était la question.
Scarlett Spencer
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Nathanaël accepta de jouer le jeu. Scarlett lui présenta donc un exemple de cas pratique qu’elle avait retrouvé dans des notes de cours et en espérant qu’il ne venait pas juste de le revoir. En principe, il n’avait pas cet exercice en sa possession. Et soudain, la magie opéra instantanément. La jeune femme, qui détestait pourtant cette matière, devait reconnaître qu’elle se laissait facilement emporter par la ferveur de Nate dans son discours. Il lui mentionna plusieurs aspects de l’affaire, en particulier le flagrant délit d’adultère, même si en l’occurrence la preuve ne pouvait pas vraiment servir contre la faute puisqu’il s’agissait du journal intime – rentrant dans le cadre privé – de la fillette. Son témoignage pouvait cependant être pris en considération. La « juge de fortune » écouta Nate énumérer plusieurs principes et contrer les potentiels arguments que pourrait avancer la partie adverse, comme par exemple un mensonge de la part de Léa. Il poursuivit sur plusieurs aspects : la mère qui avait bafoué l’honneur du père en ramenant son amant, qui avait manipulé leur fille et qui en plus vivait aux crochets du mari. Le cas n’était pas si compliqué en soi comme premier exercice, mais souvent la mère était généralement la personne toute désignée pour avoir la garde de l’enfant et pouvait facilement jouer la victime comme quoi le mari n’était pas un bon époux, l’avait délaissée et ne s’était pas montré attentionnée envers la petite, et ainsi de suite. Les femmes pouvaient parfois aller très loin dans leurs mensonges pour paraître convaincantes, même si elles n’inventaient bien sûr pas toutes leurs histoires. Dans le cas présent, les faits étaient plutôt évidents. Nathanaël s’en sortit avec brio et conclut donc par la demande de son client pour un divorce et la garde non partagée de sa fille. Scarlett aurait presque pu ne pas se montrer objective mais elle reconnaissait qu’en peu de temps, ça lui était vite revenu. Elle tapa le marteau en guise de conclusion pour se laisser le soin de la réflexion en analysant les arguments des deux parties comme tout juge doté d’un peu de bon sens le ferait. La jolie brune se leva ensuite pour rendre son verdict en off. « T’as été vite pour revoir tout ça… » Dit-elle, impressionnée de le voir perdre de sa réserve à ce point quand il s’agissait de défendre quelqu’un. « Pause ? J’imagine que tu veux savoir ce que tu as gagné… » Ajouta Scarlett sans que rien ne la trahisse dans sa voix. Nathanaël voulait une surprise, il allait être servi. La jolie brune l’invita à le suivre à l’extérieur. Elle lui avait promis que ce serait mieux après les révisions et même s’il n’avait probablement pas encore tout terminé, il avait déjà bien avancé. Toujours habillée de son accoutrement, Scarlett sortit la première et se pencha alors à gauche de l’entrée arrière où elle avait déposé la surprise en question. Elle saisit le paquet, mais au lieu de le tendre à Nathanaël, elle s’enfuit de quelques pas et se retourna. Alors qu’il débarquait enfin dehors en se demandant probablement où il atterrissait – il la connaissait parfaitement bien ses mauvais coups et elle -, elle le voyait flairer le danger d’avance. Trop tard. Scarlett déclencha l’arme qu’elle tenait entre les mains, un pistolet à eau… non rempli d’eau mais de peinture ! La jeune femme le visa tandis que de liquide bleu foncé se déversait sur ses affaires. Heureusement qu’elle avait mis un costume pour se protéger car la vengeance allait être sans appel. Bien au-dessus de la nourriture, la peinture était presque un crime de lèse-majesté, même entre eux. Scarlett, bonne joueuse, en avait laissé traîner un deuxième dans une cachette donc elle avait le secret. La (mauvaise) surprise n’était donc pas la peinture mais la reprise de la partie, en version décuplée cette fois. Si Nathanaël la connaissait vraiment bien, il pourrait le trouver sans trop de problèmes, voire même se défendre par une autre idée en attendant. Histoire de ne pas tâcher la maison inopinément, le nouveau théâtre du jeu prenait place dehors, dans le jardin des Evans. De leurs fenêtres, si les voisins les regardaient, ils devaient vraiment se demander qui étaient ces deux gamins stupides, une habillée bizarrement, l’autre les vêtements à moitié « tagué ». Tout en l’arrosant comme il se doit, Scarlett avait essayé d’écrire un mot du style « Bouh » sur son t-shirt mais le résultat était plutôt mitigé avec Nate qui bougeait sans arrêt. « Et ce n’est qu’un début… » Annonça-t-elle alors la couleur – c’est le cas de le dire – avant de s’éloigner pour se trouver un abri extérieur le temps qu’il prépare la vengeance. Un coup puis l’autre. Jamais trop à sens unique, sinon quel en serait l’intérêt ? Il avait néanmoins eu raison sur un point, elle déclenchait souvent (voire toujours) la première.
Nathanaël Evans
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Dim 8 Juin - 22:09
Le silence régna à nouveau après tous les débats qui venaient tout juste de s’achever. Les deux côtés s’étaient battus du mieux qu’ils le pouvaient avec les armes dont-ils avaient la possession, au juge maintenant de donner son verdict et de donner raison à l’un ou à l’autre. Nathanaël pour son compte, malgré l’impression d’avoir plutôt bien réussi à caser quelques notions, ne pouvait s’empêcher de douter de lui. La dernière fois qu’il avait fait ce genre d’exercices remontait au début d’année, en amphi justement, face à Philips la plupart du temps. Il avait sans doute oublié d’utiliser quelques pratiques qu’il avait revues pendant l’heure précédente et n’avait pas toujours formulé ses phrases avec le langage que demande le métier mais il se disait que c’était déjà ça d’avancé. Le coup de marteau résonna une énième fois pour signer la fin des fausses délibérations et le résultat tomba. Sortant de son personnage de haut juge, Scarlett proposa de faire une pause pour profiter de ce qu’il avait gagné après lui avoir dit plus ou moins qu’il avait bien travaillé. Il hocha simplement la tête en souriant en guise de réponse. Evidemment, il était bien plus facile pour lui de travailler lorsqu’elle n’était pas juste à côté ou même dans une pièce adjacente puisque, malheureusement, il suffisait qu’il sache qu’elle était au même endroit pour qu’il ne pense bien souvent plus à rien d’autre. L’Evans posa ses petites feuilles sur la table basse puis suivit la jolie brune.. À l’extérieur. Bon, plusieurs possibilités s’offraient maintenant à l’esprit farfelu de Nathanaël : soit elle lui avait achetée une piscine, un chien ou un trampoline soit cette surprise était bien plus sadique et sans doute de mauvais signe pour lui. Elle pouvait aussi très bien avoir préparé quelque chose dans le jardin pour s’installer tranquillement, boire un verre ou quelque chose du genre bien que cette idée restait moins plausible que l’hypothèse du trampoline. Si elle avait fait du bricolage dans son jardin, il l’aurait forcément su ou/et entendu. « Tu m’emmènes où, exactement ? » Demanda-t-il méfiant marchant lentement derrière elle comme pour préparer sa fuite si elle relançait les hostilités. La possibilité de s’arrêter et de ne plus la suivre à condition d’avoir quelque chose pour se défendre lui avait traversé l’esprit mais comme à son habitude, curiosité -et bêtise- oblige, il avait foncé dans le panneau tête la première et plutôt deux fois qu’une. Alors qu’elle sortait juste devant lui, elle se pencha sur le côté pour attraper quelque chose et s’éloigna avoir de lui tirer dessus avec un pistolet plein de peinture bleue. Lorsque la surprise fut passée, son premier reflexe fut de courir pour se trouver un abris, manquant même de glisser et de se casser la figure dans l’herbe. Elle voulait jouer à ça, vraiment ? Très bien mais qu’elle ne vienne pas se plaindre ensuite. Caché derrière le tronc de cet arbre immense, Nate se pencha légèrement sur le côté pour voir où en était sa petite amie. Enfin, présentement elle était plus une espèce d’ennemie à qui faire payer mais osef. Il ne la voyait pas et avant même qu’il ne put se pencher davantage, il se mangeait un nouveau jet de peinture qui manqua de peu de lui atterrir en plein visage. La cabane en bois où se trouvait les outils était à quelques mètres, dans sa ligne mais pour l’atteindre il devait traverser toute la surface du jardin et il savait pertinemment que Scarlett ne louperait pas l’occasion d’en rajouter encore une couche. Elle était cachée là, quelque part et attendait avec précaution que sa proie sorte de sa cachette pour se jeter sur elle tel un prédateur. Tant pis, il fallait qu’il prenne le risque. Cherchant autour de lui ce dont il pourrait se servir pour limiter les dégâts de la peinture, il trouva alors l’idée du siècle. Il se demandait même comment il avait pu faire pour ne pas y penser avant, tellement cela semblait logique. Enfin armé et préparé, Nathanaël prit une grand inspiration puis sortit de sa cachette en courant le plus vite possible. S’il pouvait atteindre la cabane à outils sans qu’elle ne lui tombe dessus, ça lui allait aussi parfaitement mais visiblement elle avait prévu autre chose. Sortant de je-ne-sais-où, Scarlett le prit par surprise sur sa gauche, l’obligeant à dévier sa trajectoire pour lui faire face. Mais heureusement pour lui, maintenant, il avait quelque chose avec quoi se défendre. Il la regarda l’espace d’une seconde avec un sourire qui ne lui présageait rien de bon avant d’enclencher le tout. C’est ainsi que, muni du tuyau d’arrosage réglé de telle à ce que le jet soit assez fort mais pas douloureux, il s’avança vers elle en appuyant à fond sur le bouton d’enclenchement. L’un comme l’autre en prenait plein la tête même si, de son côté, il se transformait petit à petit en schtroumf alors qu’elle n’avait au final rien du tout. Arrivé assez près, Nathanaël relâcha le bouton et attrapa Scarlett à la taille tête baissée pour ne pas prendre de la peinture dans les yeux. A défaut d’avoir le même pistolet pour la salir, il ne se gênerait pas pour se servir de son corps comme pinceau. Il tenta de lui enlever le pistolet des mains et de l’empêcher de tirer mais rien à faire : ses mains glissaient beaucoup trop à cause de la peinture bleue. Avec le déguisement qu’elle portait il lui était parfaitement impossible de lui salir les bras et encore moins le buste et le ventre mais, une chance qu’elle l’avait coupée par le bas pour la rendre un peu plus.. Osée. Sans attendre il se glissa dans son dos en essayant d’immobiliser son arme d’un bras et se servit de l’autre pour faire glisser sa main de son mollet jusqu’à sa cuisse. Elle ne pouvait définitivement pas lui en tenir rigueur avec le sale coup qu’elle venait de lui faire. Il répéta l’allée/venue à plusieurs reprises, s’occupant ensuite de son autre jambe découverte avant de remonter afin d’atteindre son ventre. Petit à petit, il perdait le maintien qu’il avait sur les bras de Scarlett qui l’empêchait de ce fait de lui tirer dessus. Elle se débattait trop et lui, les bras dégoulinant de bleu, ne voyait plus comment s’en sortir à moins de ne prendre la fuite pour le moment. Retirant sa main qui tentait de la peinturlurée au possible, il lâcha complètement son emprise et poussa légèrement la jeune femme en avant pour gagner les quelques secondes nécessaires afin de rejoindre son abris. Juste devant la porte, il esquiva un jet de peinture bleue in-extremis et s’engouffra dans le cabanon complètement essoufflé. Ici, il lui était impossible de ne rien trouver pour répliquer comme il se devait. N’avait-elle pas déjà gagné présentement alors que ses habits étaient presque recouverts de bleu ? Certainement pas, plutôt rester ici et ne plus jamais en sortir que de déclarer forfait. Comme d’habitude : elle avait ouvert les hostilités et il lui rendrait fois mille. Cherchant à droite et à gauche, il tomba finalement sur quelque chose d’intéressant. Comme ça au moins ils seraient quittes, même si la manière employée n’était comme qui dirait pas vraiment la même. Fin prêt, Nathanaël sortit du cabanon. « T’es prête pour la seconde manche ? A armes égales cette fois, évidemment. » Lâcha-t-il. Oui bon, armes égales, plus ou moins..
Scarlett Spencer
Chez les fous
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Scarlett l’avait pris en traitre pour le coup. La jeune femme n’était cependant pas du genre à s’acharner sur quelqu’un de désarmé mais l’humeur était au rendez-vous aujourd’hui. Nathanaël eut beau filer derrière un arbre, la jolie brune ne s’arrêta pas en si bon chemin. Elle contourna le tronc à distance pour l’avoir à nouveau dans sa ligne de mire et s’éloigna de son champ de vision pour attendre patiemment qu’il sorte de sa cachette. L’ennui était que le pistolet à eau-peinture était presque totalement déchargé. La jeune femme devrait une autre idée rapidement si elle ne voulait pas que la situation s’inverse et se retrouver poursuivie par Nate sans rien pour riposter. Même si c’était chacun son tour, elle n’était pas du genre à rester sans défense sans avoir trois coup d’avance. Ne le voyant pas quitter son abri, Scarlett se rapprocha à pas de loup et longea le tronc. Elle attendit une minute supplémentaire pour ne pas laisser deviner sa présence et se divulgua soudainement pour lui tendre un piège. « Banzaiii lutin bleu ! » Vida-t-elle presque entièrement le reste du pistolet. Nathanaël se doutait bien qu’il ne lui resterait bientôt plus de peinture. Elle s’éloigna de nouveau pour partir se cacher. Décidant de l’affronter directement, il sortit enfin de sa cachette… muni du tuyau d’arrosage à portée ! Scarlett ne l’avait pas vu venir. Nathanaël l’aspergea d’eau tandis qu’elle tentait de le contrer avec ce qui restait de peinture. Rien à faire pour le dissuader. Déjà bien imprégner de liquide bleu collant, il parvint à la rattraper et se colla contre elle, à croire que c’était son activité favorite, comme au Nouvel An, lorsqu’il était complètement gelé avec toute la neige qu’elle lui avait lancé dessus et qu’il s’était empressé de la serrer contre lui pour lui rendre la froideur. « Mais c’est une manie chez toi de coller les gens ! » Le provoqua-t-elle un peu plus tandis qu’il soulevait son accoutrement pour lui foutre de la peinture sur les jambes. Alors qu’il tentait de la maîtriser, Scarlett se débattait de toutes ses forces, laissant malencontreusement échapper deux trois coups de jambes pour se défendre. Il remonta ses mains de plus en plus haut, atteignant même ses cuisses. « Je porte plainte contre vous ! C’est un attentat à la pudeur ! » S’époumona-t-elle pour le taquiner, toujours dans le domaine du droit. Pourquoi ne pas associer les deux finalement ? La jeune femme parvint petit à petit à se détacher de son emprise, les jambes biens bleuies par l’étalage de Nate. Pas qu’elle n’aimait pas son étreinte en autre temps, mais pas dans ces circonstances évidemment. Elle attrapa le pistolet qu’elle avait fait tomber pour le vider entièrement cette fois, pas de quartier. Le jeune homme s’enfuit comme un voleur dans la cabane à outils au fond du jardin. Elle visa la porte pour son dernier jet mais le manqua. Nathanaël farfouilla à l’intérieur et ressortit bien vite un sourire de vainqueur sur le visage, ça n’annonçait rien de bon. Scarlett chercha alors une nouvelle arme pour se défendre, or l’autre fusil n’était pas à portée immédiate. La jolie brune vit alors plutôt une forme d’échappatoire, comme Nate avec l’arbre un peu plus tôt, sauf qu’elle avait un don… un don de chimpanzé. Quand ils étaient plus jeunes, elle s’amusait toujours à escalader le saule pleureur dans le parc, au bord de l’eau. Elle trouva son bonheur avec celui à droit de la cabane à outils et fonça dans sa direction. Il présentait des branches facilement atteignables pour prendre de la hauteur. Scarlett se frotta les mains et retira son accoutrement de juge. En-dessous, elle avait enfilé un short en jeans et un débardeur, tenue tout à fait pratique pour la montée. Disons que la jeune femme avait un peu prévu le coup et s’était attendue à devoir enlever son « costume » tôt ou tard dans cette nouvelle guerre. « On va voir si tu pourras m’atteindre d’ici. » Rit-elle, amusée. Il devait avoir une tête dépitée. Hors de portée, le jeu ne serait pas très drôle longtemps. Nathanaël galérait en effet un peu plus qu’elle quelques années auparavant et s’il était capable de monter à force patience, il ne le serait pas les mains chargées de… de quoi au juste ? De sortes de bombes à couleur ? Scarlett ne savait pas trop ce qu’il avait comme armes et préférait ne pas le savoir. La jeune femme monta plus haut. S’il prenait l’envie à Nathanaël de se servir d’une échelle, elle continuerait de grimper. Sauf que… À faire la maligne, le sort lui joua un tour. La branche sur laquelle la jeune femme avait les pieds appuyés craqua brusquement sous son poids, ne lui laissant pas le temps de se rattraper correctement. À deux mètres de hauteur déjà, Scarlett tomba d’un coup et se cogna violemment l’épaule sur le sol. « Aïe ! » Bienfait pour l’EX-miss chimpanzé. Sous le coup, elle se redressa légèrement pour se masser l’épaule tandis qu’elle l’entendit approcher. Plus de peur que de mal heureusement, elle ne semblait rien avoir de cassé, juste un méchant bleu à la clef. « Avant que vous ne commettiez votre crime, maître Evans, relisez votre code civil ! Je demande à parler à mon avocat, j’ai droit à une défense ! Et à des circonstances atténuantes… » Reprit-elle le jeu en souriant, non pas pour lui autoriser à l’asperger immédiatement, mais plutôt pour le rassurer après la grimace de douleur qu’elle avait dû afficher au moment. Le mal était passé. À voir s’il craquerait simplement ou s’il accepterait de reprendre le mode « procès » en parallèle. Ne lui avait-elle pas dit qu’il y aurait mille bonnes façons de réviser ?
Nathanaël Evans
Mes voisins commèrent à propos de moi
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Sujet: Re: Unbreakable ✘ Nate Lun 9 Juin - 0:02
Alors que Nathanaël avait enfin trouvé les armes pour répondre, il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit pour mettre ses menaces à exécution qu’elle s’enfuyait déjà. Bon si ce n’était que ça, il n’aurait aucun mal à la poursuivre et l’arrêter de force puisqu’après tout, il devait sans doute être plus rapide. Plus rapide oui, mais beaucoup moins agile. En effet, plutôt que de s’échapper pour se cacher derrière quelque chose, Scarlett décida de se cacher dans quelque chose. Elle venait, avec une facilité déconcertante d’ailleurs, de grimper dans l’arbre tel un ouistiti. S’il y avait bien une chose que Nathanaël aurait pu lui envier depuis toujours, elle était là juste sous ses yeux. Ce n’était pas la première fois que la Spencer se servait de ses capacités de primate pour lui échapper ou même juste le narguer. Elle montait aux arbres depuis son plus jeune âge et, jusqu’à maintenant, il n’avait encore jamais réussi à la rattraper toutes années confondues. Mais à ce qu’on disait, il y avait une première fois à tout non ? S’approchant de l’arbre pour la voir grimper de plus en plus haut, Nathanaël posa les bombes de peinture au sol et fit un porte voix avec ses deux mains autour de sa bouche pour crier de sorte à ce qu’elle l’entende : « Ne pensez-vous pas être un peu trop vieille pour ce genre d’acrobaties mademoiselle Spencer ? » Elle le narguait avec les gestes, il le faisait avec les mots. Il se souvenait de cette fois là où, Scarlett s’étant à nouveau perchée dans un arbre, il avait décidé de la suivre et était monté. Il était d’ailleurs à mi-chemin lorsqu’à cause d’un mauvais appui contre le tronc, il s’était lamentablement étalé par terre, tête la première et sur le dos évidemment pour ne rien gâcher. Il n’avait ni peur de l’altitude ni des dangers en tous genres que cela pouvait engendrer mais disons qu’il se méfiait toujours un minimum. Sachant qu’elle était désarmée, il jugea préférable de ne pas emmener de bombe avec lui. De toute manière il en était dans l’incapacité à moins de réussir à en glisser une dans sa poche ce qui serait quasi-impossible à faire par ailleurs tant la bombe était grosse. Sautant, il s’accrocha à une branche plus en hauteur et se hissa sans difficulté -merci la barre de tractions à la salle de sport- avant de se lever de tout son long, levant la tête pour apercevoir la jolie brune bien au dessus de lui. Il n’était pas bien sur que n’importe lesquelles de ces branches pouvaient résister à son poids mais préférait ne pas y penser. S’il se cassait la gueule tant pis, ce ne serait pas la première fois surtout devant elle. Il suffisait de voir le soir du nouvel an à la patinoire. Ca s’était une chute admirable, les autres à côté paraissaient inintéressantes limite. Et puis aussi celle de sa tentative de poirier lorsqu’ils s’étaient retrouvés après tous ces mois de silence. A croire qu’il ne faisait que ça limite : se ramasser. Alors qu’il commençait à peine à prendre appui pour continuer de monter, un craquement sourd se fit entendre. Il n’eut pas le temps de lever complètement les yeux qu’il voyait déjà la silhouette de sa petite amie dégringoler et chuter en travers des branches et des feuilles avant de se retrouver durement et sans doute douloureusement dans l’herbe. Pas le temps pour la surprise, l’Evans sauta de sa branche, se réceptionnant tant bien que mal, inquiet et prit la parole en s’approchant d’elle : « Merde, est-ce que ça va ? T’as fait une sacrée chute, te lèves pas trop vite ! » Il s’agenouilla face à elle et la regarda histoire de vérifier qu’elle n’avait rien. Dans ce genre de conditions il ne pouvait s’empêcher de mettre les jeux en pause pour s’assurer de sa sécurité avant tout mais Scarlett le stoppa net dans son inquiétude surdéveloppée : elle allait bien, elle souriait même. Il en fit de même en entendant ce qu’elle disait et rit légèrement par la même occasion. Comme un chat, cette fille retombait définitivement toujours sur ses pattes. « Des circonstances atténuantes vous dites? Et comme quoi par exemple je vous prie ? » Entrait-il dans son jeu le plus simplement du monde. Se redressant, il lui tendit la main afin de l’aider à en faire de même. « Sachez que, en vue des faits et des témoignages la cour ne vous accordera aucune circonstance atténuante. Vous aviez toute votre tête et avez ouvert le feu sur un parfait innocent et en somme, alors que vous auriez pu vous rendre, vous vous êtes enfuie ce qui est non seulement un refus d‘autorité mais un délit de fuite. » Dit-il dans un langage très select voulu afin de faire plus procès de justice. « Vous en aurez au moins pour cinq ans de conditionnelle, dans le meilleur des cas. Cependant.. » laissa-t-il sous entendre en s’éloignant d’un air mystérieux. Il ne fallait pas non plus qu’elle pense s’en être sortie aussi facilement. Ce serait bien trop facile. « Si vous êtes prête à reconnaitre vos fautes et à plaider coupable, sans doute que les juges seront plus cléments à propos de la peine que vous encourez. » Se penchant pour ramasser les bombes, il n’en fit cependant pas usage reportant à nouveau toute son attention sur elle. « Que décidez vous ? » Comme disait le proverbe : faute avouée, à moitié pardonnée. Ou pas justement.