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Une rencontre plus ou moins surprenante

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MessageSujet: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeDim 30 Mai - 18:47

Voir Diana dans une boutique de vêtements, regarder les vêtements et les reposer aussitôt, un air de dégoût sublimant son visage, n’avait rien de surprenant. En fait, c’était même l’image d’elle qu’on avait en tête lorsqu’on la voyait : celle d’une accro au shopping. Elle était uassi bien placée que la tour Eiffel sur une carte postale de France. Et pourtant, rien ne lui plaisait. Elle ne repartait donc pas avec vingt sacs remplis à ras-bord mais plutôt bredouille ou avec… trois petits sacs tout gentillets ?
En général, celles qui en achetaient le plus étaient celles qui s’habillaient mal. Elles n’étaient pas difficiles et achetaient strictement n’importe quoi.

Elle pensait notamment à Renata, qui s’habillait en général de façon plus provocante qu’une prostituée mais qui n’arrivait définitivement pas à être sexy. En réalité, elle n’était pas si mal habillée que ça, mais cela tuait Diana d’avoir à l’admettre.
Il n’empêchait qu’elle était d’un vulgaire… Quelle honte de porter le même nom que cette chose.

En attendant, Diana faisait tranquillement les magasins. Elle n’avait donc pas à se soucier de son intruse de petite sœur. Elle s’amusait de voir les gens acheter tout et n’importe quoi, les méprisant intérieurement pour avoir aussi peu de goût. C’était quand même exaspérant.

Comme elle s’y attendait, la jeune femme ressortit les mains vides. Il fallait dire que les dernières collections ne se foulaient pas, et voulaient surtout vendre auprès des ménagères, ce qu’elle était résolue à ne pas devenir !

Durant sa visite, elle passa devant une boutique de mariage. Elle s’arrêta d’un air songeur devant, en plein milieu de l’allée. Elle se fichait de ceux qui rouspétaient car elle était tombée sur une très jolie robe. Elle mourait d’envie d’aller l’essayer… Mais de quoi aurait-elle l’air ? Tout simplement d’une folle furieuse qui sourit d’un air hystérique en se voyant dans le miroir en robe de mariée. Il ne manquait plus que le couteau et le cadavre du mari…

Non, elle avait le temps. Il ne fallait pas trop se précipiter, surtout qu’elle ne savait pas trop quoi penser de ce mariage. Elle le voulait, oh ça oui… Mais tout cela arrivait si vite. Trop vite pour elle, mais il le fallait, parce qu’elle voulait prendre ses distances avec Renata. Le mariage serait le prétexte idéal pour la mettre à la porte, et ne pas perdre Liam. Après tout, ils seraient unis par les liens du mariage, ce n’était pas rien.

Elle fit le vide total dans sa tête et reprit sa petite marche. Elle n’était pas réellement dans son environnement comme on pourrait l’imaginer. Lorsqu’elle voulait vraiment acheter des vêtements, elle ne se contentait pas du centre commercial de Magnolia Cresent. Elle embarquait dans sa voiture et allait bien plus loin, dans des boutiques qui en valaient la peine.

Un peu distraite, elle bouscula quelqu’un et se retourna immédiatement pour s’excuser. Seulement, elle reconnut directement cette personne, et ne prit donc pas la peine de présenter des excuses…


Tiens, tiens…
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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeMer 2 Juin - 23:08

    Encore journée, shopping. Le lycée, c'est pour les gens pas intelligent d'office. De toute façon, je sais déjà que je suis prise en fac de médecine donc j'ai pas vraiment de soucis à me faire de ce côté là, ça sers d'avoir des parents fortuné, qui en plus sont donateur dans les universités les plus prestigieuses du pays, mais c'est sûr qu'avoir un QI supérieur a 160 aide aussi, ça tombe bien dis-donc, parce que c'est mon cas. Quoiqu'il en soit, je m'ennuyais toujours au lycée, c'est une vie monotone, c'est hallucinant. Au pire, je ferais valoir le coup du déménagement, bon c'est une excuse totalement bidon, surtout après deux semaine ici, je dirais que j'avais encore pris le rythme d'ici. Tout étant que du coup, il fallait que je me prépare pour aller m'amuser au centre commercial. Massage, soin, coiffeur, manucure, et shopping, le programme de la journée parfaite pour moi en tout cas. Je m'habilla en vitesse. Je pris aussi mon maillot de bain et une serviette de plage, peut-être que je passerais à la plage, d'ailleurs il faut que je m'achète une planche de surf enfin d'abord faut que je prenne des cours avec si possible un beau surfeur. Pour l'instant, je pourrais toujours regarder les belles planches roses. Donc, je portais donc un short marron arrivant mi-cuisse avec une ceinture fine rose ainsi qu'un débardeur blanc avec des losanges rose, marron.
    Avec ceci, de parfait escarpins en cuir beige rosé, Giuseppe Zanotti. Je prend les clés de ma voiture et file au centre commercial.

    Une fois, dans le parking, je me gare assez facilement, c'est fou, c'est comme si cette place à côté de la porte du centre commercial m'attendait.Quelle chanceuse, je suis. Je sortis de ma très cher voiture et l'admira encore une fois, ça me rappelais qu'il fallait que j'aille la faire bichonner, après tout, c'est comme mon bébé. Bon, je me rendis donc au centre de beauté, je me fis faire un gommage gourmand du corps, soin du visage puis un massage californien pour un beau masseur blond. Miam. Je ressortis de cette séance toute fraîche et détendu. Je sens que j'allais revenir souvent ici, vu ce beau masseur. Je lui demanda son prénom et il me répondit qu'il se prénommait Jimmy. Je lui disais donc que j'allais revenir souvent et que je ferais de lui mon masseur personnel, il avait l'air ravi.

    Une fois sorti de cette salle, j'allai vers le côté manucure et une jeune femme me fis une magnifique french manucure. Enfin, je fini par le maquillage. Je paya puis sortis. Je me dirigea directement vers un coiffeur. Bon, alors qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ? Heu bonne question, sans doute que je vais refaire ma couleur brune, et peut-être juste couper les pointes. Et un brushing pour finir. Le coiffeur fut vraiment parfait, très gentil, il m'a fait pleins de compliment donc forcément, il était gentil. Je sortis du salon, parfaite, jolie coiffure, manucure, et teint rayonnant, oh j'oubliais tenue magnifique, décidément j'étais enfin prête pour aller dévaliser les boutiques. Je ne fis pas attention et fonça dans un personne, je m'excusa avant de m'apercevoir de qui est-ce que j'avais bousculer. Je me retourna et trouva ma grande sœur. Elle ne s'excusa pas mais à la place, elle me dit " tiens, tiens". Merde ! Que pouvais-je faire maintenant qu'elle m'avait prise la main dans le sac en train de sécher les cours. Avec de la chance, elle se fichera que je ne sois pas aller en cours, de toute façon, elle se fout bien de tout ce qui peut m'arriver, par contre, ça va pas le faire si elle raconte ça aux parents, parce que depuis que maman a décidé de jouer son rôle de mère, elle le joue à fond, alors quand on est pas habitué à ce que ses parents s'intéressent à nous ou alors s'occupent de nous, ça fait bizarre. SI je la joue cool, elle sera cool aussi, j'espère.


    - Ah Diana, ça va ? t'a vu, il fait un beau soleil dehors.

    Avec cela, je rajouta un de mes plus beaux sourires.



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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeJeu 3 Juin - 22:08

Diana n’en croyait pas ses oreilles. Cette fille était d’une stupidité… Totalement indigne de porter le nom de Ciccone, qui sonnait classe, élégant, fort… Elle le souillait !
La grande sœur se fichait éperdument que Renata sèche les cours. C’était le cadet de ses soucis, sauf lorsqu’elle était à la maison et qu’elle voulait être seule avec Liam, ou seule tout court. A vrai dire, elle ne pensa même pas au lycée, mais si ça avait été le cas, rien que pour la mettre mal à l’aise, elle aurait abordé le sujet.

Au lieu de ça, elle la scruta. Sa tenue était… vulgaire, pour ne pas changer. Mais il fallait dire qu’elle pouvait. Concrètement, elle était plutôt bien fichue. Mais aux yeux de Diana, qui ne pouvait penser clairement tant elle bouillonnait de rage, cette tenue faisait ressortir ses bourrelets et son ventre plat apparent ressemblait à une sacoche style banane. Pitoyable…


Oui, le soleil tape aujourd’hui… Qu’est-ce que tu fais là ? Tu vas te désintégrer ! Retourne à l’ombre sucer les mecs de Magnolia Cresent !
dit Diana en rigolant, comparant sa tendre sœur à un vampire, alors qu’au fond elle le pensait profondément, sauf que Renata ne suçait pas le sang des hommes…

Oui, définitivement, ce vampire devait retourner se cacher, ou au moins cramer au soleil, mais pas survivre ! Elle la regardait d’un air dédaigneux dans sa tenue sexy… Mais il ne fallait rien laisser paraitre. Sa sœur devait pertinemment savoir toute la haine que Diana ressentait à son égard, mais elle connaissait son secret. Il fallait donc fayoter, malheureusement…


Suis-moi.

Elle lui attrapa la main et traça rapidement dans une allée du magasin. Une fois lancées dans le rythme, Diana lâcha la main de sa sœur et poussa un soupir, comme soulagée de ne plus être en contact avec cette horreur…
La jeune femme avait une idée très claire derrière la tête : s’expliquer, régler leurs comptes… C’était nécessaire. Elle ne pouvait pas débarquer comme ça dans sa vie et être épargnée de toute leçon.

Quel meilleur endroit pour cela qu’une terrasse de café intérieure ? Lorsqu’elle la vit, elle accéléra le pas, se retournant pour s’assurer que sa grosse feignasse de sœur suivait le rythme. Elle arriva et s’installa très rapidement à une table. Elle ne réfléchit pas et commanda automatiquement un verre d’eau. Ennuyeux, n’est-ce pas ? Ne pensez pas qu’elle était tout le temps sexy, même si c’était un peu la vérité.

Elle croisa les jambes et, d’un air sérieux, pénétra le regard de Renata.

Je vais être directe : combien de temps tu comptes rester ici ?

Autant passer le moins de temps avec cette vamp. Dieu qu’elle était vulgaire… Diana était-elle comme elle à son âge ? Non, impossible… Et même en vieillissant elle ne l’était pas devenue. Elle avait toujours eu un contrôle infaillible sur son image, et s’était volontairement fait détester pour que l’on parle d’elle. Mais jamais elle n’avait écarté les jambes aussi facilement que sa sœur…
D’un côté, elle était triste pour elle, et pour leurs rapports. Petites, elles s’entendaient très bien, comme de vraies sœurs. Alors pourquoi la détester désormais ? Tout simplement parce que tout ce qu’elle avait construit jusqu’à ce jour était menacé par cette petite catin. Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle ne laissait rien paraitre. La haïr autant ne lui faisait pas plaisir, surtout lorsqu’elle repensait à leur jeunesse et à leur complicité passée.
Aujourd’hui, elle la méprisait et la dénigrait. Elle ne souhaitait que sa mort. Triste contraste…

Mais Diana n’était pas du genre sentimentale, et n’aimait pas même laisser ses sentiments s’exprimer à l’égard de son fiancé, à part pour rendre jalouse l’autre pétasse de London. Sinon, elle détestait absolument lui tenir la main en public, s’asseoir sur ses genoux, lui susurrer des mots d’amour… Quelle niaiserie, quelle faiblesse ! Exprimer ses sentiments était le meilleur moyen d’être attaqué sur ce terrain. Les sentiments n’étaient rien d’autre que des points faibles qu’elle était bien résolue à ne pas exposer au grand jour…
Cela ne l’empêchait pas d’en ressentir, et elle les laissait vaguement s’exprimer dans son intimité avec Liam, même s’il y avait toujours une certaine distance qu’elle imposait. En réalité, elle craignait de vite l’ennuyer… Elle ne comprenait déjà pas ce qu’un type si bien pouvait lui trouver.
Elle était en ce moment face à Renata, mais se perdait volontairement dans ses pensées pour ne pas avoir à faire face à ses sentiments à son égard. Oui, c’était sa petite sœur, une sœur qu’elle avait aimée, qu’elle avait protégée, pour qui elle aurait tout donné… Et aujourd’hui, c’était tout simplement sa pire ennemie.

Diana continuait de regarder Renata, l’air impassible. Elle sentait une envie irrésistible d’agiter son pied sous la table, mais ce serait révéler son état d’esprit, il en était donc hors de question. Elle serrait les lèvres en attente d’une réponse, ne lâchant pas sa cadette du regard.
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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeMar 8 Juin - 17:52

    Diana commença fort la conversation en confirmant que le soleil tapait, j'allais me dire, enfin un sujet où on est d'accord, mais elle ne s'arrêta pas là. Limite, elle m'agressa, pourtant pour une fois j'ai rien fait. Aujourd'hui, je ne me souviens pas avoir dragué Liam, bon à part quand j'ai débarqué en boxer taille basse et mini débardeur bien moulant, pour le petit déj, en même temps, je pense pas que ce soit à cause de ça, Liam en a vu d'autre à mon avis. Enfin bref, Diana me dit cash, que je ferais mieux de " retourner à l’ombre sucer les mecs de Magnolia Cresent Sympa la soeur, en même temps, entre nous c'était assez souvent comme ça, pour ne pas dire tout le temps. Encore, comme nous étions petites, on était limite inséparable, on s'adorait mais avec le temps notre relation s'est vraiment dégradé. Diana se mit même à rire, vous savez le genre de rire diabolique dans les films, quand le méchant détruit moralement le gentil. Sauf que là, c'était deux pestes, elle et moi, donc pas de gentil mais que des méchantes. Tout étant que Diana se donnait un malin plaisir à essayer de me détruire moralement, en fait, elle y arrivait plutôt bien mais ma carapace m'empêchait de le montrer. Je ne voulais pas qu'elle se réjouisse pour réussir à me blesser.

    Je n'eus pas le temps de lancer une réplique sanglante, qu'elle m'attrapa la main et me disait "suis-moi". Elle se lança dans une allée du magasin et une fois dans la lancé, elle me lâcha la main et soupira. Je ne savais pas où est-ce qu'elle m'emmenait mais cela ne présageait rien de bon. J'aperçus une terrasse de café intérieure, apparemment Dianadû l'apercevoir également puisqu'elle se dirigeait là-bas en accélerant le rythme. Une fois arrivé, Diana s'assit rapidemment à la première table en vue, je m'assis après elle. Un serveur passa prendre la commande, Diana commanda un verre d'eau, je commanda une bière et fis mon plus beau sourire au serveur. Cela marcha plutôt bien, puisqu'il ne me demanda pas ma carte d'identité.

    Le temps que notre commande arrive, Diana pris son air sérieux, ça y est, ça allait chauffé, elle allait enfin me virer ou en tout cas, essayer de s'expliquer avec moi, en me faisant bien comprendre qu'elle ne voulait pas de moi ici. Elle me regarda et fit à peu près ce que j'avais prévu, elle me dit qu'elle allait être directe, et elle me demanda combien de temps je comptais rester ici. Alors, je me redressa un peu et lui répondis:


    - oh ne t'en fait pas , je compte pas rester ici longtemps rassure-toi, tu n'aura qu'un an à attendre, parce que le jour de mes 18 ans, je me casse et tu pourra retourner à ta merveilleuse vie avec ton chéri. Ou alors, peut-être que si maman redeviens comme avant, à savoir qu'elle se foute carrément de moi, je pourrais aller où je veux sauf ici, ce qui était mon plan. malheureusement pour moi, Maman a commencé à jouer son rôle de mère, juste à ce moment, alors c'était soit vivre avec elle et papa et surtout son nouveau reglement ou alors venir chez toi où je n'ai pas de reglement à suivre, donc le choix était déja fait. Et puis de toute façon, je te donne pas le choix, je resterais autant que je le veux sinon il se pourrait que j'ai une petite discussion avec Liam, et peut-être que des choses te concernant pourraient juste apparaître dans la conversation. Tes chers voisins pourraient aussi l'apprendre pas inadvertance. Et joue la plus calme avec moi, parce que apparemment Liam n'aime pas trop l'atmosphère qui regne à la maison, tu ne voudrait perdre ton cher petit fiancé totalement coincé, n'est-ce pas chère soeur adoré. dis-je avec un sourire totalement hypocrite.
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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeMar 8 Juin - 18:50

Diana n’en revenait pas. Elle se contenait, bouillonnant intérieurement, mais si ça n’avait tenu qu’à elle, elle l’aurait tout bonnement tuée. Oui, elle aurait commis un meurtre, et aurait mis fin aux pauvres jours de sa petite sœur. Cette petite pétasse se croyait vraiment tout permis !

Mais Diana était une personne réfléchie, et elle ne doutait pas qu’elle irait moisir en taule avec les gouines des douches qui vous violaient à la moindre occasion. Oh, elle n’avait pas peur de cela, elle était tout à fait capable de se défendre, même s’il était sûr qu’elle ne faisait pas le poids contre une bande de vingt taulardes armées d’un cutter…
Et surtout, elle avait tellement de choses à vivre… Elle ne pouvait pas se laisser pourrir l’existence par cette petite chienne qui lui servait de sœur.
Mais principalement, c’était une question de classe. Elle laissait ce genre de barbarie à sa très chère consœur italienne…

Une fois qu’elle eut fini son histoire larmoyante et ses menaces surtout, Diana prit la parole.


- Je vais procéder dans l’ordre des choses dont tu t’es plainte, pauvre petite fille gâtée, franchement je suis triste pour toi… commença la jeune femme en faisant une petite moue triste mais surtout ironique à l’affreuse chose qui se trouvait face à elle. Si elle était aussi vicieuse à l’adolescence, qu’en serait-il à l’âge adulte ? Il fallait l’exécuter immédiatement !

- Alors… Si tu as cru que tu allais pouvoir venir chez moi et semer la zizanie, je t’arrête. Je suis loin, mais vraiment très loin d’être maman et tu le sais. Mais il est hors de question que je te laisse ramener des mecs à la maison, même quand je suis pas là.

A vrai dire, Diana n’avait jamais vue Renata monter dans sa chambre avec un mec, ou même en compagnie d’un homme dans sa maison, mais il ne fallait pas avoir la science infuse pour deviner qu’elle l’avait fait plusieurs fois tellement elle écartait les cuisses.

- Tu te tapes que des sans-abris ou quoi ? Ils ont une maison, non ? Alors quitte à sauter le premier venu, assure-toi qu’il a une maison…

Elle ajouta, en signe de supériorité et d’une expérience dont Renata ne disposait apparemment et assurément pas :

- Ah lala… Tu as vraiment des choses à apprendre. Je serais raviiie de te les enseigner, si seulement tu faisais pas ton chantage pourri.

Et voilà, elles y étaient… Elle avait peur, oh ça oui, et elle savait très bien que la peur était un sentiment assez rare chez elle. Diana avait l’habitude d’avoir le contrôle mais depuis que Renata avait pointé le bout de son nez patatoïde, elle ne cessait d’avoir peur. Mais bien entendu, il fallait garder son sang froid à tout prix. Plus elle flipperait, plus elle le montrerait et plus l’autre en userait à son avantage…

- Donc, au cas où tu n’aurais pas encore percuté mon message… c’est pas ton château, c’est ma maison. Je suis déjà assez gentille de t’héberger, non ? Surtout vu ton comportement…

C’était un peu donnant-donnant, sauf que Renata avait clairement l’avantage. Si elle se retrouvait dehors, elle pouvait toujours sucer un mec et se faire héberger par lui, il n’y avait absolument aucun problème de ce côté-là… Mais si elle dévoilait son secret, Diana était cuite.

Bien qu’elle était totalement effrayée par cette perspective, il était nécessaire d’en parler.


- Ecoute… Je vais être claire, et ne m’interromps surtout pas. Je te déteste. Si tu en doutais, voilà confirmation. Je te déteste, parce que tu me fais du chantage, et que tu fais partie de mon passé que j’ai tenté tant bien que mal d’oublier pour mener une nouvelle vie… Mais si tu étais un tant soi peu plus… cordiale, il est sûr qu’on arriverait déjà mieux à s’entendre. Seulement tu ne fais absolument aucun effort. Et ne me dis pas le contraire, parce que tu viens tout juste de te contredire !

C’était tout de même triste, et les larmes montaient aux yeux de la dure et docile Ciccone, dont le cœur était glacé. C’était triste d’aimer quelqu’un à si fort et de finir par souhaiter sa mort. Mais grâce à des années d’expérience et de contrôle, aucune substance lacrymale ne parvint à s’échapper des yeux de la jeune femme, ni même à les faire luire.

La jolie brune restait froide, souriant de façon narquoise de temps à autres, mais il fallait bien faire passer le message. Seulement, les seules choses que Renata laissait passer, c’était des phallus. Il fallait donc se faire comprendre de la meilleure façon possible.
En réalité, Diana ressentait une certaine hésitation quant au ton qu’elle devait prendre. Mais ce ton lui allait si bien, sa voix parvenait à le contrôler et surtout, elle avait l’air très sérieuse tout en restant élégante. Dans un sens, c’était intimidant.

Elle prit un air un peu plus compatissant, technique commerciale pour négocier avec l’ennemi, et se pencha sur la table pour être le plus près possible de sa sœur. Elle lui confia après avoir soupiré par déception :


- Tu sais, Renata… Je doute qu’il reste encore quelque chose de la petite sœur que j’ai aimée. Regarde-toi ! Tu en es réduite à me faire du chantage ! Je me fiche que tous les mecs du quartier aient eu l’occasion de t’écarter les cuisses, même si certains ne m’ont pas l’air fréquentable. Moi, au moins, je me soucis de toi. Je juge chacun des mecs avec qui tu traines, et je n’aime pas trop Jay, ni Julian, ce sont des drogués.

Il n’était pas dur de le deviner… Jay était un musicien. Quant à Julian, c’était dans sa personne, il avait l’air drogué, et Diana ne voulait pas entendre le contraire.
Quant à sa déclaration, elle était plus ou moins vraie. Si sa sœur devait être détruite par quelqu’un, c’était par Diana. Elle se réservait ce droit, il lui était exclusif ! Elle ne supporterait pas que quelqu’un d’autre décide du destin de sa sœur, même si ça pourrait la faire taire… Mais elle n’était pas une psychopathe. Pas encore, du moins.
Le reste, cependant, était vrai. Elle regrettait sa petite sœur. Ce qui allait suivre était l’occasion de prouver qu’il restait quelque chose entre elles.


- Mais toi… Tu me fais pitié. Sérieux, tu t’entends ? Tu me dis à MOI, de me calmer ? Si je peux me permettre, majesté, qui t’es ?

On ne pouvait pas dire qu’elle était très persuasive. Oh, son argumentation était bêton, son ton et son expression convaincants, mais elle s’adressait tout de même à quelqu’un qui pouvait révéler son secret d’une minute à l’autre. Son couple, sa réputation, tout était mis en cause. C’était sa vie qu’elle jouait là. Mais il était hors de question d’abdiquer.

- Ce que je te propose, c’est ça : tu restes tant que tu veux du moment que tu ne me déranges pas. Chacune d’entre nous fait sa vie sans empiéter sur celle de l’autre, et surtout, tu me fais la promesse de garder tout ce que tu sais pour toi… En échange, je n’interviens pas dans ta vie privée, ou plutôt sexuelle. Tu pourras prolonger ton séjour et j’insisterais auprès des parents pour que tu restes. Je doute qu'on puisse s'entendre, alors autant se supporter.

Elle marqua un temps de pause, afin de laisser le temps à sa chère sœur de percuter le message, car au cas où elle ne l’aurait pas compris, c’était de la négociation. Elle était prête à faire des sacrifices rien que pour le silence de sa sœur, mais sûrement pas à se mettre à genoux.
Lui demander ce qu’elle attendait d’elle était la pire des conneries. Cette petite chienne en profiterait pour lui faire accomplir ses quatre volontés, alors que non, il n’y avait pas moyen.


- Alors ?
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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeVen 11 Juin - 21:02

    Une fois ma longue tirade dite, j'attendis que Diana me réponde comme je savais qu'elle le ferait, d'ailleurs, je sentais qu'elle n'allait pas me décevoir, elle avait toujours eu une bonne répartie. Elle commença en disant qu'elle allait procéder en prenant mes remarques dans l'ordre pour pouvoir m'en foutre plein dans la tête, elle m'appela " pauvre petite fille gâtée, puis elle pris une moue triste absolument ironique, ça j'en était sûr.

    Tout d'abord, elle débuta en me disant que si j'avais cru que j'allai venir ici et foutre le bordel dans sa petite vie tranquille, je m'étais bien trompé, parce qu'elle n'était pas comme notre mère et qu'elle ne me laisserais pas ramener de mecs à la maison, okay, elle m'interdisait cela comme n'importe quelle mère le ferais à sa fille de 17 ans, pour la protéger, sauf que Diana n'avait pas ce but, je suis sûr que ce n'était que pour m'emmerder, et aussi pour garder sa bonne image auprès du quartier. Puis, pour m'humilier elle me lança que je couchais qu'avec des sans-abri ou quoi, parce qu'ils devaient bien avoir une maison, sous-entendu va coucher avec eux, dans leur maison. Elle rajouta que tant qu'à écarter les cuisses autant que je le fasse avec le premier qui passe et qui a une maison. Enfin, elle ne l'a pas dit exactement avec ces mots-là, mais cela voulait dire exactement la même chose. Je la regarda pas du tout déstabilisé par ce qu'elle m'avait dit.


    - Alors Diana, je ne ramène par mes conquêtes à la maison, je me doutais bien que tu ne voudrais pas, et j'avais pas envie de salir ma chambre avec cette odeur de sexe. Et, puis ma voiture est très bien pour ça, je suis très souple aurais-tu oublié, ( petit sourire moqueur). Et, les mecs avec qui je couche ça te regarde pas, si je veux coucher avec les sans-abris je fais ce que je veux. Mais, n'ai pas peur, je ne salirais pas TON image aux yeux des voisins puisque cela à l'air si important pour toi que les gens te voient comme une fille bien.

    Diana ajouta avec son petit air supérieur que j'avais vraiment des choses à apprendre et qu'elle serait ravi de me les apprendre si seulement je ne lui faisait pas du chantage.

    - Ah parce que tu m'apprendrais peut-être le kamasutra ? Ça j'en doute, j'ai eu des profs super au niveau de ça, et ils étaient bien plus compétents que ne l'est certainement. Et puis, genre, tu me déteste depuis toujours, je suis même sûr que tu ne m'a jamais aimé une seule seconde, pourquoi tu aurais fait cela pour moi, déjà pour pouvoir vivre ici, si je te faisais pas de chantage tu me l'aurais même pas accordé.

    Diana continua, ben oui, pourquoi s'arrêter là, elle n'avait pas encore finir de s'amuser à m'en foutre pleins la tête, tant qu'à faire autant bien enfoncé le clou. Donc, tout étant qu'elle continua en me disant que c'était SA maison et pas MON château et que c'était déjà sympa de m'héberger, attend depuis quand c'est sympa de m'héberger et de m'en foutre plein la tête, si elle ne voulait vraiment pas, elle n'avait qu'à pas accepter quand j'ai débarquer, après tout, si les gens l'aiment vraiment, qu'ils sachent son secret, ou pas, ça ne devrait rien changé.En plus elle ajouta surtout vu mon comportement.

    - Merci de me le rappeler, je sais bien que c'est TA maison et que je ne suis pas la bienvenu mais j'ai pas le choix. Et, puis si les gens t'aiment, ton secret ne devrait pas les déranger, alors pourquoi le caché? Et qu'est-ce qu'il a mon comportement, je trouve que je suis très bien et que je vais très bien, je vais très bien ( je le répète, je crois pour me convaincre que je vais alors que c'est pas le cas).

    Je sentais que Diana commençait à fléchir, son air supérieur et sûr d'elle, commençait à s'effriter, d'ailleurs, j'avoue que mon air " j'en foutiste" faiblissait aussi fortement sous les remarques vexantes de Diana. Elle me disait de l'écouter, qu'elle allait être claire, et qu'il ne fallait surtout pas que je l'interromps. Ce que je fis. Elle commença à me dire qu'elle me détestait en effet, et que je ne devais plus avoir de doute. Bizarre, je pensais que moi aussi, je la détestais mais apparemment pas assez fort, puisque quand elle m'annonça, c'est comme si, heu..., comment expliquer, en fait c'est simple, ça m'a brisé le cœur. La carapace que je m'étais construite depuis environ 2 ans, à savoir ma dernière visite ici, commençait à céder. Il fallait que je me reprenne avant de pleurer devant elle. Diana continua en m'annonça qu'elle me détestait parce que je lui faisait du chantage mais pas seulement pour cela, c'était plus parce que je faisais parti de son passé qu'elle voulait oublié. C'est elle qui a commencé par m'abandonner avec des parents qui n'avait rien à foutre de moi, c'est elle qui est parti du jour au lendemain sans se préoccupé de si j'allais bien ou pas, sous prétexte de vouloir mener une nouvelle vie, elle aurait très bien pu demander ma garde ou faire quelque chose, elle ne sait même pas que j'étais vraiment super mal, après qu'elle soit parti. J'ai beaucoup pleurer, nuit et jour, et j'avais même arrêter de manger. Mais, ça elle s'en fout carrément que j'étais détruite après qu'elle soit parti. Il n'y a que sa petite personne qui l'intéresse. Après, elle osait me mettre tout sur le dos, genre c'est moi qui ne fait pas d'effort pour qu'on s'entend. Bon, c'est peut-être un peu vrai mais pas à ce point. Soudain, je sentis que ma première larme depuis 2 ans, tombait sur ma joue, je pris le menu et le mis devant mon visage, fis semblant de le regarder et discrètement, j'essuyai les larmes qui tombaient. C'en était trop pour moi, je retenais tellement de choses, de tristesse, de larmes depuis trop longtemps, c'était devenu mon fardeau. Et, la seule chose qui me permettait de m'aérer l'esprit, c'était faire la fête et sentir un peu d'affection, où est le mal. Enfin, bref, j'essuyais mes yeux, manque de chance, j'avais mis une tonne de mascara et liner, espérons qu'il ne coule pas. Quand, mes yeux étaient un peu moins humide, je reposa le menu, de toute façon, Diana se fous de moi, elle me déteste alors elle ne s'intéressera pas si me voit pleurer, elle s'en fout de moi, elle me l'a bien dit. Je lui répondis la voix un peu tremblante, pleine de tristesse, et là, je me détestais d'être aussi faible.

    - Oh ne t'inquiète pas, je savais que tu me détestais totalement, que t'aurais préféré que je ne naisse pas, ou alors que je meurs à la naissance. Et puis, comme tu le dis, même si j'avais été comme avant, gentille et naturelle, et que je ne t'avais pas fait chanté, tu m'aurais détesté sans que j'ai rien fait, Oh si, tu m'aurais détesté parce que j'aurais été ta sœur qui t'aimait et qui faisais parti de ton passé. Je te signale que c'est toi, qui m'a abandonné avec nos parents qui été jamais là, et qui se fichaient totalement de moi. Tu ne sais rien de ce qui m'est arrivé, ( commence à hausser le ton et a craqué ) tu n'en sais rien parce que limite tu as coupé les ponts avec moi. Alors, ne t'avise surtout pas de me juger, non pas toi.

    Diana était en face de moi, et elle souriait, elle souriait parce qu'elle aimait me faire du mal. Après tout, c'est qu'on souhaite aux gens qu'on déteste, non ? La malheur c'est si jouissif, bon j'avoue, je m'y connais. Mais, là, c'était juste différent. Là, c'était moi qui souffrait. Diana, repris en utilisant un ton plus compatissant. Quoi !!!! Diana est capable d'avoir de la compassion, premier Scoop, vite alertons la presse pour qu'elle publie cela. Tout étant, qu'elle m'annonça qu'elle doutais qu'il reste le moindre reste de la petite sœur qu'elle avait " Aimée". Apparemment, pour elle, je devais être pitoyable, de la façon dont, elle me disait que j'en était rendu à faire du chantage. Elle m'annonça aussi qu'elle se fichait que tous les mecs du quartier aient réussi à m'écarter les jambes, mais que parmi mes conquêtes et amis certains n'avaient pas l'air fréquentable. Ensuite, elle osa me dire qu'elle au moins tenait à moi. Ça c'est bien la pire hannerie que j'ai entendu de sa bouche. Elle se permit de me dire qu'elle jugeait tous les mecs que je fréquentais et surtout, elle donna son avis? Soi-disant que Jay n'était pas fréquentable, là, ça me mis hors de moi.

    - Tu sais quoi, je doute aussi qu'il reste un peu de la personne que j'aimais quand tu étais toi, enfin pas ce que tu es devenu. Comme je te l'ai dit, ne me juge, tu ne me connais pas, enfin plus depuis que tu es parti, tu ne sais pas un centième de ce qui s'est passé pour moi. Et, c'est nouveau, je croyais que tu était incapable d'avoir de la compassion encore moins pour la personne que tu déteste le plus au monde. Et parlons en de ça, genre tu te soucis de moi, tu dis ça pour avoir bonne conscience, si tu le faisait tu aurais remarqué il y a 2 ans quand je suis venu te voir ce qu'il m'.... Non, laisse tomber. Et puis, depuis quand tu te permet de juger les gens avec qui je traîne, Jay, c'est un mec génial, il fait beaucoup plus pour moi, que toi étant censé être ma grande sœur. Il s'occupe de moi comme un vrai grand frère, c'est mon grand frère adoptif, il me remet sur le droit chemin, quand quelqu'un m'emmerde, il me défend, et Jay c'est pas un drogué, la preuve, il me défend d'en prendre, bon c'est pour autant que je l'écoute mais il s'est déjà battu avec Julian parce qu'il m'en as donné. Donc, tu ferais bien de revoir tes sources. Julian, okay, c'est un drogué mais si tu veux savoir, avec lui je m'éclate, il me file de la drogue et j'oublie mes problèmes. Et puis, qui sait avec de la chance peut-être qu'un de ces jours je ferais une overdose, qu'elle chance ce serait pour toi, non, tu serais débarrassé du monstre qui te sers de petite sœur et de maître chanteur, donc tu devrais sauter de joie.

    Diana commença à me dire que je faisait pitié, elle me demanda si je m'entendais parler. Après elle me lança que je lui disais à ELLE, de se calmer, mais pour qui je me prenais. Je ne répondis même pas à ça, tellement j'en avait marre de cette conversation, ce soir, obligé j'appelle Julian et on se fait une soirée défonce. Diana ne mis pas longtemps avant de me balancé les nouvelles règles de la maison. Donc, le deal c'était je reste autant que je veux du moment que je ne la dérange pas, chacune fait de sa vie de son côté sans entraver celle de l'autre, cela m'allait parfaitement, comme ça, je pourrais encore plus m'éclater bon, sauf que ce sera pas à la maison mais bon. Mais il fallait que je lui fasse la promesse de garder pour moi son vilain petit secret. En échange, elle n'intervient pas dans ma vie privée, ce qu'elle ne faisait pas déjà, mais je pourrais prolonger mon séjour et elle insisterais auprès des parents pour me garder chez elle. J'avoue que je me tâtais. Il fallait que je fasse quelque chose de fort et elle n'allait pratiquement rien faire dans notre deal. Après quelques minutes, elle me demanda si j'acceptais.

    - Okay je veux bien garder ton secret et ne pas interférer dans ta vie, mais je souhaiterais rajouter une condition, c'est que tu m'achète des trucs quand j'en ai besoin, bien sûr, je payerais mais juste tu les achète, toi, puisque je ne suis pas Majeur et donc, je ne peux pas acheter d'alcool. Et vu que Liam ne veut pas, j'ai pas le choix. Faudrait aussi qu'on est des conversations sans se tuer parce que sinon Liam va pas supporter de vivre comme ça. Mais sinon, c'est okay pour moi, de toute façon ça peut pas être pire que chez les parents avec maman, qui joue son rôle de mère et impose des règles tout le temps.

    En vérité, cela ne me dérangeait pas ce deal, puisque je n'avais pas réellement l'intention de révéler son secret. Je suis une garce mais quand même. Mais bon, j'adorais avoir le dernier mot dans les deal, et dans tout d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeVen 11 Juin - 23:11

Diana triomphait. Elle se sentait jubiler à l’intérieur, son cœur battait à tout rompre. Avez-vous déjà été amoureux ? Vous savez, cette sensation, lorsque votre cœur est lourd et chaud. Elle la ressentait à ce moment-là, au moment même où sa sœur prit le menu pour se cacher. Elle n’avait pas le certitude qu’elle pleurait, mais ça en avait tout l’air, et rien qu’à cette idée, Diana avait envie d’en rajouter et de la battre, de l’humilier comme on ne l’avait jamais fait.

Seulement, Diana n’était pas un animal. Elle savait se contrôler et le peu d’humanité qui lui restait à ce moment-là lui rappelait quelle sœur Renata avait été et quelle complicité les avait unies durant toutes ces années.
Elle avait beau gémir et dire qu’elle ne l’avait jamais aimée, c’était tout à fait faux. Il fut un temps où Diana défendait encore sa petite sœur, où elles complotaient derrière le dos des parents et tout ça… Des trucs de gamine.

A l’adolescence, il était vrai que Diana s’était détachée de sa petite sœur. Mais n’était-ce pas nécessaire pour les sorties et les garçons ? C’était à ce moment là que la désormais dominatrice s’était rendue compte ce qui lui donnait son pouvoir : les hommes. Elle savait en user, ils la rendaient puissante. C’était con de dire ça, mais c’était comme une sorcière privée de son essence qui ne pouvait donc plus jeter de sort…

De ce côté-là, on pouvait dire qu’elles étaient un peu les mêmes. Elles se servaient des hommes, même si Diana ne connaissait pas les motivations profondes de sa sœur. De plus, cette-dernière en usait et en abusait. Ce qu’elle aurait pu lui enseigner, ce n’était pas le kamasutra. Comme si on avait besoin de faire le grand écart ou le pont pour ressentir du plaisir… Tout se trouvait dans l’alchimie. C’est pourquoi coucher avec le premier venu pour sa belle gueule, ses muscles ou son tatouage était inutile. C’était ce genre de choses qu’elle aurait pu lui enseigner, mais Renata préférait laisser son clitoris ouvert au grand public.

Et s’il lui restait bien un peu d’affection pour sa sœur, c’était quant à sa sécurité. Concernant son secret, elle aurait été bien contente qu’il lui arrive quelque chose. Mais en tant qu’être humain et sœur, elle aurait été profondément affectée, et elle seule savait à quel point elle pouvait être humaine des fois. A mille lieux de la bimbo qui lui servait d’image ! C’est pourquoi, oui, elle se souciait de ses fréquentations. Il était vrai qu’elle n’aimerait pas non plus que ces mêmes fréquentations pourries viennent dégueulasser son linge si blanc, certes…

Mais ça la rendait malade d’entendre ce que Renata venait de lui dire tant c’était ridicule. D’ailleurs, elle avait déjà une réponse en tête. Elle claqua les mains et sourit de toutes ses dents.

- Ah, merveilleux ! Eh bien écoute ma grande… Je t’en prie, va habiter chez ton cher Jay, ton grand frère. J’espère seulement que tu n’as pas peur de l’inceste…

Après cette réplique, elle ne pu s’empêcher de s’imaginer au lit avec sa propre sœur. Bah oui, elle venait de parler d’inceste, même si elle ne s’incluait pas du tout dans cette phrase… Cela la répugna, et elle eut trop peur d’attraper de l’herpès dans son imagination.
Mais quel ridicule… C’en était presque comique. Du vrai théâtre ! C’est comme si Diana avait élu frère de cœur tous les hommes avec qui elle avait couché. C’était inconcevable de considérer un homme qui l’a vue dans la plus intime des intimités comme un frère. Ou alors, elle en vomirait à chaque fois que son regard croiserait le leur…
De toute façon, Diana n’était jamais restée amie avec les hommes qu’elle avait mis dans son lit.

A la dernière condition de Renata, Diana ne pu retenir un rire tout à fait moqueur. Qu’elle s’enfonçait, cette pauvre fille…


- Tu as rêvé cocotte. Je ne suis pas ton esclave, et si je ne veux pas que tu fréquentes tes drogués c’est pas pour t’acheter de l’alcool. Si tu veux boire, bois, même si ça ne me plait pas, mais ne me rends surtout pas complice. Comme si t’avais besoin d’un coup dans le nez pour t’amuser, c’est pathétique ! Ca pourrit la santé et tu pues de la gueule.

D’ailleurs, en parlant de drogués, de santé et d’haleine désagréable, la petite sœur studieuse venait de lui avouer qu’elle se droguait, ouvertement et sans gêne. Elle pensait peut-être que ça allait passer.

- T’es vraiment une petite conne. C’est dingue comme ma main me démange… On a probablement tous fumé un joint pour voir, mais c’est quoi ça ? Je ne suis pas maman, et je ne le serai jamais. Maman est aigrie. Mais je t’interdis de te droguer. Bien sûr, tu ne vas probablement pas m’écouter, mais prends en considération ce que je vais te dire…

Elle se pencha et la regarda presque affectueusement, comme une mère à sa fille. Elle ouvrit la bouche et lui dit d’un ton compatissant et surtout prévenant :

- Ca te pourrit les dents. Tu pues de la gueule. T’as le bout des doigts jaunes. Je te parle pas de tes poumons. Je parle évidemment de la cigarette, alors imagine les autres drogues dures… Je ne veux pas d’une droguée chez moi, et si tu continues, je t’envoie en centre de désintox’, alors t’as plutôt pas intérêt à devenir une sale pourrie de junkie ou tu finiras par te prostituer pour avoir tes doses et tu mourras dans le coin d’une ruelle sans que personne s’en soucie. Ensuite, on viendra récupérer ton cadavre qui aura été d’abord violé par d’autres drogués en manque.


Puis elle se redressa, l’air calme malgré l’horreur de ce qu’elle venait de raconter. Mais de toute façon, Renata était déjà une prostituée. La seule différence était qu’elle n’était pas payée et qu’elle travaillait bénévolement. C’était donc en quelque sorte une insulte envers l’intelligence des prostituées qui, elles, étaient rémunérées comme elles le méritaient… Il ne faisait aucun doute qu’avec une bonne gestion de ses clients, Renata serait riche aujourd’hui, peut-être même plus fortunée que l’auteur d’une série de livres qui parlent de pisseux dans une école de magie !

Mais ça, elle n’allait pas lui balancer à la figure, car à vrai dire, elle était très reconnaissante à sa sœur d’accepter si facilement le marché. Sa dernière condition était tout à fait stupide car si elle voulait de la bière, elle pouvait bien demander à son grand frère si spirituel et attentionné… Elle rajouta donc, pour peut-être s’entendre à nouveau :


- Autant commencer maintenant alors… Je ne te demande pas de m’aimer, et je ne vais pas me forcer non plus. Il faut juste qu’on se supporte, et ça ne devrait pas être si dur si chacune respecte le deal. Alors dans ce cas, sache que si…

C’était si dur à dire. Diana avait dû travailler sur elle-même pour devenir si froide et insensible. Et voilà que cette petite conne venait la rendre à nouveau susceptible… Le désintérêt était une bonne chose car on n’était rarement blessé, mais elle avait commencé. Elle poursuivit donc


- Si t’as envie de parler, eh bien viens me parler. Je sais pas si tu fais ta Cosette pour me faire chialer ou si tu le penses vraiment, ce qui serait étonnant, mais si t’as vraiment eue la vie dure… Voilà quoi.

Elle n’en croyait pas un mot. Bien sûr, elle ne disait pas non à ce que sa sœur vienne se confier à elle. Mais elle ne croyait pas aux prétendus malheurs de Renata. Cette fille était née avec une cuillère en argent dans le cul. Diana avait eu beaucoup moins de chance.

Comme c’était dur, tout de même, d’avoir l’air gentille. Elle pensait ce qu’elle disait, mais c’était un combat éternel qu’elle menait pour laisser ses sentiments s’exprimer. Elle avait tellement de contrôle sur eux pour les garder cachés… Liam était le seul à qui elle faisait grâce de leur présence, et encore…

Elle cachait d’ailleurs l’inconfort qui l’avait prise depuis le moment où Renata avait laissé l’émotion la submerger. C’était si pathétique, si méprisable d’être aussi faible… Diana avait envie d’en pleurer. Elle ressentait de l’affection pour sa sœur, mais il était hors de question de le montrer à ce moment-là. En y réfléchissant bien, il était clair que ses paroles l’avaient touchée. C’était sa franchise mal placée, et encore, elle s’était ménagée…
Mais jamais elle n’aurait pensé que cette petite trainée si insensible en apparences puisse craquer suite aux paroles assassines de sa grande sœur. Cela prouvait tout de même l’attachement qui restait à son égard. Diana aimerait tellement ressentir la même chose pour elle… Mais ce n’était plus la même chose. Elle doutait que ça le serait à nouveau un jour, mais si elles y travaillaient…

Et si elle ne la trahissait pas.
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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeSam 12 Juin - 2:03

    Diana mis un petit moment à me répondre, mais quand elle le fis ce ne fis pas pour rien. Elle commença en me disant à ton merveilleux Jay puis viens les reproches ou jugements, elle recommença à me dire que j'avais qu'à allait habiter chez Jay, ce que j'avoue j'adorerais faire mais il n'est pas tout seul dans sa maison. Malheureusement pour moi, il y a quatre autres mecs, enfin, je dirais plutôt heureusement pour moi, il y a quatre beaux jeunes hommes, ben oui, la voila , la solution, en plus j'aurais même pas besoin de chambre à moi, je n'aurais qu'à squatté une nuit, la chambre d'un des garçon et la nuit suivante, je squatte une autre chambre. Mais, je ne pense pas que Jay apprécie que je me tape ces amis enfin plutôt qu'il se servent de moi pour le sexe. Mais, le pire, c'est que tant que ma chère mère est dans son délire "mère poule", cela ne risquait pas d'arriver. Mais, elle ajouta qu'elle espérait que je n'avais pas peur de l'inceste. Elle croit vraiment que je couche encore avec Jay, n'importe quoi, bon c'est vrai la première fois, on a couché ensemble, mais après, je me suis confié à lui et il m'a aidé sur certains problèmes que j'avais. Mais, après, on a plus du tout couché ensemble, après c'était juste comme mon grand frère et je ne pourrais plus recoucher avec lui. Et, puis, j'avais tellement d'autre beaux mal avec qui passé du bon temps.

    - Écoute ma chère Diana, déjà j'aimerais bien aller vivre chez Jay, comme ça, tu n'aurais pas à voir la personne que tu déteste le plus au monde juste sous tes yeux tous les jours, et moi, je pourrais vivre tranquillement. Mais, je ne crois pas que Maman voit d'un bon œil que sa petite fille chérie vive seuls avec 5 beaux jeunes hommes qui aiment profiter de la vie, dans tous les sens du terme. Mais, je te jure que dès qu'elle redeviens notre bonne vieille mère qui se fiche de ses filles, je trouverais un moyen de déguerpir et tu n'entendra plus du tout parler de moi après ça, après tout c'est bien ce que tu veux que je disparaisse de ta vie pour toujours.

    Je venais d'essayer de négocier avec Diana pour obtenir en plus d'une vie privée et d'un prolongement de séjours, un moyen d'obtenir de l'alcool. En même temps, je ne demandais pas grand chose, un peu d'alcool, c'est pas non plus comme si aucun jeune n'en buvait. Fallait bien que je fasse taire mes démons de toute façon, tout avait commencé ici, alors tout devait finir ici. Enfin, je devais essayer de passer le cap ici, avant de pouvoir recommencer moi aussi une vie nouvelle ailleurs. Donc, comme je le présentait Diana n'avait pas du tout l'intention de m'acheter de l'alcool. Il me disait qu'elle n'était pas mon esclave, elle m'annonça même que si elle ne voulait pas que je fréquente des drogués c'était pas pour qu'elle m'achète de l'alcool, puisqu'elle ne souhaitait pas vraiment que je boive. Mais elle dut se rendre compte que cela ne m'empêcherais pas de boire. Elle ne voulait que je la rende complice de ma déchéance, en même temps, je sais que je ne peux que compter sur moi et donc je vois pas pourquoi je blâmerais les autres, j'assume ce que je fais. Après elle me disait que j'étais pathétique si j'avais besoin de me saoulais pour m'amuser sauf que pour me taper tous les mecs, il fallait bien que je sois bien éméché, j'allais quand même pas faire la salope en étant sobre. Enfin, elle m'annonça que ça pourrissait la santé et qu'après on puait de la gueule.

    - Je n'ai jamais dit que tu était mon esclave, je pensais juste que si tu faisais les courses tu pouvais par exemple prendre quelques bouteille pour moi. Enfin, le truc pas trop chiant, tu vois genre tu en achète pour toi alors tu peux en prendre un peu pour moi. Mais, si tu veux pas t'en pis, je me contenterais du deal sans l'alcool. Et puis, ce serait pas de la complicité enfin pas trop si je dis rien, personne ne saura que c'est toi qui m'a acheté les bouteilles. Enfin bref, je sais que ça pourri la santé, a ton avis pourquoi je bois, bon pour ça et aussi pour oublié. Et ne me dis pas qu'à 17 ans, tu n'avait jamais bu d'alcool ? Parce que je ne te croirais pas.

    Oupssss, je venais juste d'avouer que j'étais une junkie, enfin bon, c'est vrai j'avais pris de la drogue, mais je ne suis pas pour autant accro à cela. Je peux très bien m'arrêter quand je veux. Tiens demain, j'arrête, enfin non, demain j'ai une soirée avec Julian. Bon alors après demain, heu ... non plus. Bon alors la semaine prochaine si je n'ai pas de truc de prévu. Oh et puis de toute façon, Diana se fiche bien de se qu'il peut m'arriver. Mais c'est au moment où je m'y attend le moins qu'elle m'étonne. En effet, elle se pencha vers moi et me regarda d'une façon bizarre, enfin je veux dire que ça fait trop longtemps qu'elle ne m'avait pas regardé comme ça. Je crois bien que la dernière fois qu'elle me regardait comme ça, c'était quand on était encore très proche l'une de l'autre. Elle me disait que ça pourri les dents, on pue de la bouche, on a le bout des doigts jaunes. Elle précisa qu'elle ne parlait que de la cigarette. Elle ne voulait pas d'une droguée chez elle, et en clair si je continuais elle m'envoyait en cure de désintox, ce serait la chose la pire qui puisse m'arriver, parce que dans ce cas, il faudrait que je retourne à Manhattan. En même temps comme je l'ai dit, je peux m'arrêter quand je veux. Comme pour embellir le portrait qu'elle faisait de moi, Diana ajouta que j'avais plutôt à ne pas devenir une sale junkie auquel cas, je me prostituerais pour payer ma dose, enfin j'aurais pas besoin vu l'argent de poche que je reçois par semaine et qu'après je mourrais dans un coin sans que personne ne le sache et quand on me retrouverais, j'aurais été violé ... par des drogué en manque. A ce moment, je sais pas, c'est comme si, j'avais envie de mourir rien qu'entendant ce fameux mots, ça me donnait envie de vomir et de pleurer. D'ailleurs, les larmes me montaient aux yeux. Mais, je ne devais pas le montrer. je lui répondis encore avec la voix tremblante, maudite voix:

    - Ecoute Diana, je .... je peux ... je peux arrêter quand je veux la drogue, je suis pas une junkie, je veux juste m'amuser un peu. Et j'en mourerais pas enfin même si j'en meurt se serait pas dans une ruelle et je ne serais pas violé, je ne le serais pas .

    Diana se redressa et me dit qu'elle ne me demandais pas de l'aimer, elle n'allait pas se forcer non plus, mais que nous devions nous supporter donc si on respectait le deal tout devrait bien se passer. Mais du coup, elle me proposa même une oreille confortable, enfin ouais vous voyez quand les gens disent qu'on peut venir les voir pour leur confier nos misères. D'ailleurs, elle eut beaucoup de mal à me le proposez mais j'avoue au début j'y croyais vraiment, je me disais que j'aurais en effet pour venir me confier à elle. Mais, après elle mis en doute mes émotions, ce qui ne facilitait pas les choses, enfin voila quoi.

    - Diana sache que je n'ai jamais dit que je te détestais et pas non plus que je ne t'aimais plus, enfin c'est juste compliqué. C'est pas parce que j'ai avouer cela que ça va changer quelque chose parce que toi, tu me l'a clairement fait comprendre que tu me détestais et que tu ne voulais pas de moi dans ta vie, je le respecte enfin pas jusqu'à mes 18 ans, à partir de ce moment, je respecterais totalement ton choix alors voila. Je voulais juste que tu sache ça, juste au cas où. Et, je respecterais ma part du deal. Et quand à me confier à toi, je .... ( j'avais vraiment envie de me confier à elle, qu'elle comprenne pourquoi j'étais ce que je suis devenu mais la fin de sa phrase m'en empêchait), je ne pense pas que je pourrais me confier à toi si tu crois que je joue la comédie, parce que je ne suis pas juste la petite fille gâté que j'en donne l'air, je suis plus compliqué. mais bon, laisse tomber.

    J'essayais de lui donner un petit sourire, histoire de la faire laisser tomber, ce qu'elle ferait sans aucun doute, je connaissais quand même bien bien Diana.
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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeSam 12 Juin - 20:16

Autant elle pouvait la toucher intérieurement, autant elle pouvait l’agacer au plus au point, et c’est ce qu’elle faisait à ce moment. Son jeu de petite fille victime de la tyrannique grande sœur l’agaçait. Pour qui elle se prenait au juste ? Elle essayait tant de trouver une raison au mépris que Diana éprouvait à son égard qu’elle n’était même pas capable de voir qu’elle en était elle-même la raison.

- Quelle importance tu te donnes… Arrête de te prendre pour Cendrillon. Bouh, je te déteste, bouh, c’est triste. Il y a des gens bien plus détestables que celle avec qui j’ai été élevée, crois-moi, alors arrête de faire ta victime à deux balles.

S’il y avait une personne qu’elle détestait c’était… London Sheppard. Ce n’était rien d’autre qu’une vulgaire petite pouffe qui voulait jouer la grande mais qui n’en avait tout simplement pas la carrure. Liam ? Il n’était rien à ses yeux, elle voulait juste voir ce qu’il avait en-dessous de la ceinture et ne le jugeait que par son physique. Comme c’était pathétique…

Décidemment, Diana s’avérait bien plus raisonnable qu’elle en avait l’air. Bien sûr, elle entretenait son image de mangeuse d’hommes de façon tout à fait soignée, notamment avec le jeune Jeremy et le très attirant Nate, mais ils ne représentaient rien si ce n’était son image.

Aux yeux de la jeune femme, il fallait savoir manipuler les hommes pour réussir dans ce monde, et elle était déterminée à ne pas échouer. Mais pourquoi offrir son clitoris au premier venu comme le faisait les autres ? C’est là où Diana était nettement différente. Plus que d’avoir une vie et un fiancé, ce qui n’était pas le cas de ces vieilles couguars, ces femmes sans conscience qui voulaient juste coucher pour avoir l’air méchantes et manipulatrices alors qu’au fond, c’étaient elles qui se faisaient avoir en offrant leur cul à n’importe qui. Diana, elle, réfléchissait, malgré tout ce qu’on pouvait dire sur elle.

Mais il était vrai que pour garder son titre, il fallait avoir recours à certains artifices tels que le maquillage, les vêtements courts, le téléphone portable constamment à l’oreille… Mais c’était tellement loin d’elle, d’un autre côté ! Tout comme les hommes. Elle flirtait oui. Certains de ses flirts étaient très appétissants physiquement, comme Nate. Mais jamais elle n’était tentée, contrairement à Liam avec London. C’est ce qu’elle lui reprochait. Ils étaient amis, ils avaient un lien qui les unissait. Diana se servait tout simplement des autres hommes.

Voilà ce que Diana méprisait. Renata était une pauvre fille, totalement insignifiante. La seule chose qui l’agaçait était son manque de classe. Elle n’était pas digne de porter le nom de Ciccone avec un tel comportement. Oh, il y avait aussi le fait qu’elle connaissait son secret, mais l’avouer serait tout à fait ridicule, car alors elle n’aurait plus de moyen de pression.

En parlant de son secret, elle était soulagée que sa petite sœur n’en fasse pas mention. Cela montrait que malgré tout, elle gardait un peu de sa conscience… Heureusement pour elles ! Diana y gagnait tout, Renata y gagnait un peu d’intelligence… et de conscience. Et de gentillesse. Bref, elle n’était pas totalement pourrie.

Les colocataires de Jay… C’était assez marrant, car parmi eux il n’y en avait qu’un qui était mignon, mais il était vrai que Renata ne se souciait pas de la tête du moment qu’elle sentait la chose passer…

- Comme si Jay avec quelque chose à faire de toi… C’est dingue ce que tu as à apprendre de la vie ! Je suis sûr qu’il serait bien content d’avoir un objet pour faire des tournantes tous les soirs avec ses amis… Tu pourrais même leur inspirer une chanson !

Elle ne blâmait pas là la facilité de l’adolescente à écarter les cuisses, mais plutôt sa naïveté. En réalité, Diana parlait sans savoir. Elle ne connaissait pas Jay mais se faisait ses petites idées à elle, ce qu’elle faisait souvent d’ailleurs. Elle avait beau être réfléchie, l’italienne était pleine de préjugés sur les autres. Prenez Christian Livingstone, qu’elle ne connaissait que de vue mais qui avait constamment l’air pété. A ses yeux, il était aussi un drogué. Que pouvait-elle donc penser de musiciens qui vivent tous ensemble ? Des violeurs drogués.

D’ailleurs, voilà qu’après lui avoir avoué ouvertement et sans remords qu’elle se droguait, comme si elle parlait à sa copine, elle se justifiait d’une piètre façon en faisant comme si elle était assez forte pour arrêter. On y croyait ! Mais Diana ne voulait pas se prendre la tête avec ça, et répondit tout simplement, l’air distant :


- Si tu le dis, y'a plutôt intérêt, parce que je tiendrai ma parole et t’enverrai en centre de désintox’ si tu veux deviens une pourrie de junkie !

Elle ne savait plus trop si elle ferait cela pour sa sœur ou pour elle-même. Il était clair qu’elle ne voulait pas d’une droguée chez elle… Mais c’est que l’autre s’enfonçait ! Elle insistait pour que l’adulte de la maison lui achète de la bière, en sous-entendant qu’elle pourrait lui en piquer si elle en achetait parfois.

- Ma chère Renata… Pourquoi crois-tu que j’ai une si belle vie ? Je ne bois pas, ma cocotte ! Mon dernier verre d’alcool remonte à la soirée où j’ai concrétisé avec Liam, c’est-à-dire un moment… Et avant ça, ça faisait un an que je n’y avais pas touché.

Eh oui, Diana se faisait vraiment violence. Pas concernant l’alcool, elle savait très largement s’en passer, ce n’était pas nécessaire et elle n’aimait pas cela de toute façon. Mais Renata ne comprenait pas cela.

- Je me fiche de la loi, ce n’est pas que j’ai peur de fournir de l’alcool à une gamine. C’est juste que je n’en bois pas et que j’ai des choses bien plus importantes à faire avec mon argent.


La jeune femme songea un moment, les lèvres serrées, ne décrochant pas son regard de celui de sa sœur. Elle semblait lutter pour sortir quelque chose qu’elle fit finalement.


- Merci… de respecter ça. T’es moins salope que je le croyais.

Aïe, ça faisait mal ! Elle avait si peu l’habitude d’être aussi reconnaissante envers sa sœur. Peut-être qu’après tout, Renata avait réellement souffert de son absence. D’ailleurs, elle se montrait assez sensible. Sa voix la trahissait terriblement, mais niveau émotionnel, les deux sœurs se ressemblaient : elles ne voulaient pas montrer leurs faiblesses. Il était cependant évident que Renata était plus vulnérable que son ainée.

Cela fit naitre en Diana un certain malaise : celui de mettre sa sœur dans un tel état. Elle ne pensait pas qu’elle était si sensible, c’est pourquoi elle ne se gênait pas pour la dénigrer. Elle cherchait évidemment à la blesser et à la faire craquer, mais une fois son but atteint, elle le regrettait en quelque sorte.

Mais il fallait dire que Renata était réellement agaçante. Elle se disait elle-même compliquée… C’est vrai qu’il était dur de trouver une raison à sa connerie, mais elle n’était pas profonde pour un sou ! Même lorsqu’elle l’aimait encore elle ne l’avait jamais trouvée très complexe. Qu’essayait-elle ? De se donner un genre ?


- Très bien, comme tu voudras, mais il faudra que tu me prouves que tu es sincère si tu veux que j’arrête de croire que tu joues la comédie, et… ça va être un peu dur ! se contenta-t-elle de dire. Si elle ne voulait pas lui raconter sa vie, tant mieux, car Diana serait déjà enterrée si elle devait entendre toutes les péripéties sexuelles de sa sœur. Mais elle continuait de croire que sa sœur se plaignait pour rien et jouait la fille torturée alors qu’elle n’avait rien.
Puis elle lança d’un ton enjoué, complètement décalé vu le contenu de la conversation :


- Bon, quitte à accepter un marché, autant l’appliquer ! Commençons à parler en faisant comme si on s’appréciait. Tu sais, moi non plus, je ne déteste pas. C’est juste ton chantage à deux balles et… franchement, dis moi pourquoi tu couches avec autant de monde ?

Elle aurait tellement de choses à lui dire à ce propos… Comment pouvait-on prendre autant de plaisir avec autant de mecs différents ? Ce qui faisait planer Diana, c’était l’alchimie pendant un rapport sexuel, les sentiments. Eh oui…

- Je pense que tu te fais complètement avoir par tout le monde. Sérieux, tu penses peut-être contrôler les mecs mais c’est eux qui te manipulent. Tu te sens pas un peu conne ? T’es un peu comme un objet en fin de compte.

Qu’elle était sèche… Mais cette fois-ci, elle tentait réellement de la réveiller. La façon dont Diana se servait des hommes, c’était de la manipulation. La façon dont Renata s’en servait, ce n’était même pas digne d’une prostituée.
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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeMar 6 Juil - 2:43

    Diana venait de me dire que je n'étais pas la plus malheureuse sur terre, qu'il y avait bien plus malheureux que moi. Elle ajouta qu'il fallit que j'arrête de me prendre pour Cendrillon, en clair, il fallait que j'arrête d'éxagérer, apparemment je me posais en victime. Bon, je dois bien avouer que c'était peut-être un peu vrai mais je me considérais loin d'être Cendrillon, celle-ci avait eu bien plus de chance que moi. Ou alors, bien moins de malheur que moi. Bon, je décida de ne pas répondre à cela sinon, on allait encore en faire un débat. J'attendis patiemment qu'elle continu de parler avant de parler à nouveau.

    La conversation arriva vite sur Jay Black, mon frère adoptif que j'adore trop. Elle commença en me disant que Jay n'en avait pratiquement rien à foutre de moi et que j'étais naïve si je croyais qu'il s'interessait à moi, que Jay serait sans doute trop content d'avoir un "Objet " comme moi, pour organiser des tournantes dans sa maison avec ses collocataires. Enfin, elle commença à devenir ironique en disant que je pourrais même leur inspirer une chanson. Mais, je veux bien avouer que je suis naïve sur pleins de choses mais là, je suis sûr que Jay ne me ferait pas une chose pareil, il s'occupe bien de moi, comme si j'étais sa petite soeur.


    - Je ne pense pas que Jay soit comme ça. Enfin, sans doute qu'avec ses collocataires, ils doivent s'organiser des partouzes, en même temps, ils font ce qu'il veulent, mais jamais il ne se servirait de moi pour ce genre de chose. Je naïve pour beaucoup de choses, je l'admet mais là, je suis sûr de ne pas me tromper. D'ailleurs, tu ne le connaît pas, donc tu ne peux pas juger. Si tu le connaissais un minimum, tu ne dirais pas cela. Mais tu ne dois pas avoir envie de le connaître, parce qu'il n'est pas assez bien pour entrer dans tes connaissances, tu sais des fois les choses que l'on voit ne sont pas réellement comme on les voit, ce sont juste des facades qu'on veux montrer. Faut dépasser les préjugés ma ptite Diana.

    C'était hallucinant ce que Diana avait comme préjugés, pour tout et n'importe quoi, elle jugeait les gens avant même de les connaître. Je faisais au moins l'effort de les connaitre un peu et après je jugeais, mais bon, si je lui faisais remarquer cela, elle s'empresserait de me lancer une réplique cinglante. Du genre, que écarté les cuisses, ne voulait pas dire connaître les gens, n'empêche que certains, se confiz beaucoup après l'acte, on parle de nos vie, enfin pas trop de la mienne, plutôt des leurs.

    Bon voila, maintenant je venais d'avouer que je me droguais, n'empêche, je n'en revenais pas comment j'avais réussi à me faire avoir, Diana, avait toujours eu ce contrôle sur moi, reussir à me faire avouer des trucs, surtout quand on était petites. Elle venait de me râbacher les trucs habituelles, je veux pas de junkie CHEZ MOI, la drogue c'est MAL, ça rend pas belle et tu pue de la gueule après. Enfin, si cela avait sincèrement pour m'aider et parce qu'elle se souciait de mon bien-être, peut-être que je l'aurais pris plus en considération, mais là, je parie que ce n'était que pour préserver sa bonne image dans le quartier. C'est sûr, qu'en me voyant, il avait déja pensé que j'étais une salope, maintenant ils vont croire que je suis une junkie accro à l'héroïne et autres, c'est vrai que ça donne une mauvaise image de la famille Ciccone, mais en même temps, au diable cette bonne image de famille heureuse, puisqu'on en a jamais été une, enfin pas depuis vraiment très longtemps.


    - Non, mais y'a pas de soucis, je t'ai dit, je peux très bien m'en passer, je ne suis pas une accro donc, tu ne n'aura pas besoin de m'envoyer en centre de désintox.

    Mince, mince, mince, va sérieusement falloir que je pense a essayer de lever le pied niveau consommation, bon allez la semaine prochaine, j'en prendrais pas ou alors juste une fois dans la semaine.
    J'avais voulu être un peu gourmande en ajoutant une toute petite conditions à notre deal, bon okay, je voulais juste avoir un moyen d'obtenir de l'alcool. Je trouve que ce n'était pas exagéré puisqu'en plus, c'est moi qui le paierais avec mon argent, mais apparemment c'était trop demander, pas grave, je saurais bien m'en procurer quelques part. Je lui disais que je la soupçonnais bien de ne pas être la blanche colombe qu'elle laissait paraître, parce que à mon âge, elle avait dû boire de l'alcool, mais elle me répondit que la dernière fois qu'elle avait bu de l'alcool ça remontais à longtemps, quand elle avait concrétiser avec Liam. Elle essayait de me convaincre que sans alcool, la vie était meilleure. Je n'eus même pas le temps de répondre qu'elle repris en disant qu'elle se fichait de la loi et que ce n'étais pas pour cela qu'elle en voulait pas m'en acheté, c'est juste qu'elle avait autre chose à faire de son argent, et en plus elle n'en buvait pas.


    - oui mais quand tu avais 17 ans, tu devais bien en boire de l'alcool, c'est comme si j'étais la seule à le faire, je ne fais pas cela parce que les autres le font, je le fais pour moi. Mais, je ne suis pas la seule, maintenant plus de 80% des jeunes de 14-18 ans, boivent de l'alcool régulièrement. Donc voila. et puis, je trouve que ma vie est bien plus belle avec l'alcool, qu'elle ne pourrait l'être sans. Ca ne veux pas non plus dire que je suis alcoolique, je profite de ma jeunesse c'est tout. Et, puis, c'est moi, qui l'aurait payé l'alcool avec mon argent de poche, j'aurais largement assez.

    Diana me remercia de respecter le pacte et aussi son choix, quand à ne plus rien avoir a faire avec nous enfin quand j'aurais 18 ans, bien sûr, à moins qu'à ce moment, on ait réussi à relier nos liens et qu'a ce moment, elle veuille garder un lien, quoique j'en doute énormément. Elle reconnu que j'étais moins salope qu'elle ne le pensait, whahhhh, c'est vraiment un exploit ça. Enfin, je veux dire que tout à l'heure, elle disait qu'elle me detestait carrément, et genre je n'étais qu'une merde, mais là, elle a un mini estime pour moi. Cela m'étonnais beaucoup.

    - ben oui, faut croire qu'une salope comme moi peut arriver à faire preuve d'humanité des fois, mais bon là, tu as de la chance, cela ne m'arrive qu'une fois par an, tu sais ce que c'est quand on est une salope amère, ... oh suis-je bête, tu ne le sais pas , toi, t'es pas une chienne.

    Bon, j'avoue , j'avais été un peu ironique sur la fin, mais bon, j'en avais marre qu'elle me sorte que j'étais qu'une salope qui écarte les cuisses dès qu'un mec passe. Ensuite, elle me lança un truc du genre, si tu veux que je crois que tu es sincère faudra le prouver, mais personnellement, je n'ai rien à prouver, si elle ne veux pas me croire tant pis, après tout, c'est elle qui s'en mordra les doigts si un jour elle a besoin de moi, qui sait plus tard, peut-être que je lui manquerais... heu ... après mûre reflexion, non cela n'arrivera jamais, jamais je ne lui manquerais, tout simplement parce qu'elle se fiche de moi, elle l'a toujours fait. Je ne répondis rien à cela, parce que j'en avait marre de devoir prouver que je suis sincère, si les gens n'arrivait pas à le voir à quoi cela servirait-il ??? a rien exactement.

    Diana continua de parler étant donné ma non-réponse, mais bizarrement, elle avait changer de ton, maintenant elle parlait avec un ton assez... heu comment le définir ..... je dirais ..... enjoué,... peut-être, c'était vraiment bizarre de l'entendre parler avec ce ton, enfin non, je rectifie, c'était bizarre de l'entendre ME parler avec ce ton là, c'est tout. Elle me disait qu'on devrait commencer à appliquer le deal, que nous venions de conclure. Elle m'avoua qu'elle ne me detestait pas, mais c'était mon chantage qui l'horipillait. Puis, elle me demanda franchement, pourquoi est-ce que je couchais avec tout ses hommes. J'avoue que cette question était sans doute la plus dure, mais j'allais essayer de répondre, histoire de bien commencer notre redémarrage en tant que soeurs qui "s'entendent". Ensuite Diana m'annonça que apparement je me faisais avoir par tout le monde, que c'était moi qui me faisait contrôler par les mecs et non le contraire, que en fait, je n'étais qu'un objet.


    - Okay, commençons ce deal. Diana, répond-moi honnêtement, si j'avais voulu venir squatté chez toi cette année, et si je n'avais pas fait de chantage, m'aurais-tu laisser rester ici ????? Et pour ce qui est de mes activités intime, on va dire, que tout le monde me prend pour la salope de service, que je couche ou pas, donc vu que j'en ai marre qu'on disent des trucs faux contre moi, je les réalise comme ça, les gens ont raison et je crois que ça blesse moins comme ça. Après tout, qu'on me traite de salope alors que je n'en suis pas une, c'est vexant, blessant et super humiliant, mais là, c'est totalement vrai donc après je m'en fiche. Et puis, ça passe le temps, ça me permet de me faire des connaissances. Et tu sais quoi, pour te prouver ma bonne volonté concernant mon chantage, je vais faire un truc vraiment cool enfin pour toi, je vais te révéler un de mes vilains secrets, comme ça, on sera à égalité, tu pourra me faire du chantage si tu veux. Et pour ce qui est de faire contrôler, je sais pas si je me contrôler ou si je contrôle tout ce que je sais, c'est que mes problèmes semblent disparaître l'espace d'une nuit avec chaque des ces garçon alors où est le mal, je me fais plaisir, je leur fait plaisir. Et puis, je contrôle un peu quand même puisque c'est moi qui fixe les rendez-vous, si je veux pas, j'y vais pas. Donc, non, je me sens pas conne, je suis juste une pauvre fille de toute façon.

    Je lui fit signe de se rapprocher de moi, par dessus la table, je m'approcha à mon tour et lui murmura à l'oreille un de mes plus vilains, sans doute pas le pire mais un très vilains quand même.


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MessageSujet: Re: Une rencontre plus ou moins surprenante Une rencontre plus ou moins surprenante Icon_minitimeMer 7 Juil - 4:20

Renata avait beau avoir autant de conquêtes qu’une prostituée en fin de carrière, elle avait vu juste sur un point : Diana avaient beaucoup de préjugés, mais elle n’allait pas lui reprocher tout de même ! Ce que Diana détestait ce politiquement correct qui l’obligeait à connaitre une personne avant de la juger dans la niaiserie la plus totale. Ridicule… Les apparences étaient bien là pour quelque chose, non ? Alors si les gens craignaient tant qu’on les juge sur celles-ci, ils n’avaient qu’à les soigner et faire de leur mieux afin de les sauver.
C’était aussi simple que ça. Il ne fallait pas croire que Diana faisait constamment du sport et suivait un régime draconien pour le plaisir, elle tenait à rester séduisante. C’était donc pour le moins idiot de se la jouer ouverte, surtout quand on était Renata Ciccone et que tout ce que l’on avait ouvrir c’était sa bouche ou ses jambes.
Quant à son Jay… Si elle l’avait jugé sur sa musique plutôt que sur les apparences, autant dire qu’il aurait pris cher : ses oreilles n’avaient jamais saigné autant qu’à son « concert », et elle en avait pris pour son grade en flirtant avec lui et en faisant comme si elle avait apprécié son show. Seulement, Diana était ce qu’elle était, et elle avait jugé sur les apparences : elle pensait donc que connaitre un voisin qui avait un groupe qui se produisait ne serait-ce que dans un bar était un début.


- C’est marrant que ce soit toi qui me dises ça, dit-elle en penchant la tête sur le côté tout en tapotant ses ongles contre la table. Elle s’arrêta et poursuivit, son regard pénétrant dans celui de la jeune fille : C’est vrai que toi, tu n’oserais pas avoir des préjugés, c’est pourquoi tu te tapes plein de mecs sans réfléchir. J’admire ta générosité, en soi tu es une héroïne. Tu peux dépuceler le petit binoclard rejeté par tout le monde ainsi que le vieil homme mourant qui n’a jamais connu les plaisirs de la chair…

Elle eut un petit sourire, à défaut d’un éclat de rire, et se rapprocha de sa sœur pour lui faire face en lui disant d’un ton tout à fait ironique :

- Non, sans déconner, je t’admire…

Sa lèvre supérieure complètement baissée pendant quelques secondes à la fin de sa blague et son regard lui donnaient un air dédaigneux tout à fait insupportable mais elle tâchait de rester élégante, sans tomber dans la moquerie de bas étage. Elle prenait du recul par rapport à la situation pour ne pas trop s’y impliquer émotionnellement, car jamais elle n’aurait pensé pouvoir dire ça à sa petite sœur. Du moins, quand celle-ci n’était pas encore une pute.
Cela avait beau s’annoncer dur mais elle avait beaucoup travaillé sur elle-même pour parvenir à contrôler ses émotions pendant ces six dernières années, et ce qu’elle essayait désormais de faire était d’effacer ce souvenir de la gentille petite Renata relativement changée entre sa dernière visite à Magnolia Cresent, pendant laquelle, il fallait l’avouer, Diana ne lui avait pas réservé un très bon accueil, et ce jour-même. Ce n’était pas chose aisée d’effacer de bons souvenirs comme ceux qu’elle avait vécu avec sa sœur, celle qu’elle avait vu grandir, mais Diana avait fait une croix sur sa famille et n’entretenait plus réellement de contact avec ses parents. Cela ne la gênait pas le moins du monde, mais le visage de sa sœur lui rappelait un passé qu’elle aurait aimé oublier. Voilà pourquoi elle la détestait tant. Il y avait ça, et le fait qu’elle était une pute qui nuisait à sa réputation.

Voilà que Renata lui inventait désormais un passé. En plus de lui dire que Jay et ses colocataires n’était pas des drogués, ce qui était totalement faux et dépourvu de réflexion, elle lui affirmait sérieusement que Diana aussi avait dû boire quand elle était jeune, et lui sortait même des statistiques. Non. Jamais elle ne touchait à ce genre de choses. La dernière fois qu’elle avait bu de l’alcool remontait réellement au soir où tout s’était concrétisé avec Liam et qu’elle avait prévu le grand jeu : champagnes et ambiance romantique.
C’était bien la seule nuit romantique qu’ils avaient eu, car Diana n’aimait pas la mise en scène même si chacun de ses rapports sexuels avec son fiancé exigeait beaucoup de travail : elle aimait contrôler la situation et ne pas être la femme passive au lit. Elle réservait donc à Liam un traitement pour le moins spécial dont seul lui avait la connaissance. Elle doutait que les méthodes de sa cadette soient aussi efficaces…

Il était tout bonnement impossible que Diana et Renata soient de vraies sœurs car tout les séparait : le physique, tout d’abord. Et oui, Diana avait un corps bien plus développé que celui de sa sœur et pas seulement à cause de son âge. Elle ne pouvait nier qu’elle ne trouvait pas un peu de charme à l’adolescente, mais leurs caractères étaient trop incompatibles désormais pour qu’elle puisse oser l’admettre.
Car oui, Renata venait tout juste de lui confier que l’alcool lui rendait la vie plus belle. Eh ben… Elle devait être bien moche, sa vie, pour qu’elle ait besoin de boire afin de s’amuser ! C’était tout bonnement ridicule. Soit on était de nature joueuse et on n’avait pas peur de s’amuser, soit on buvait et cela revenait à de la triche. Renata était donc une vilaine tricheuse…


- Tu te rends compte de ce que tu dis ? Non, je n’avais pas besoin de boire pour m’amuser, mademoiselle l’alcoolo. Sérieux, y’a rien de pire qu’une fille qui rote et qui sent l’alcool. Je vais t’appeler Barney Gumble à l’avenir.

Elle n’avait pas daigné sourire afin d’assener le coup de grâce à la pochtronne en la comparant à un des personnages les plus ridicules des Simpson. Mais c’était peut-être trop intellectuel pour qu’elle connaisse.

- Ouh lala, tu me sors les statistiques, ça doit être vrai alors. Je vois que t’as suivi quelque chose en cours ! Mais dis-moi, au fait, t’y vas des fois ? Parce que j’en n’ai pas l’impression, et c’est pas juste ton QI qui me fait penser ça. C’est juste que je te vois tout le temps dehors. Tu crois que tu vas réussir à quelque chose comme ça ?

Renata n’avait toujours pas compris que ce n’était pas un problème d’argent ou de loi : Diana n’avait tout simplement pas envie de lui payer de l’alcool et c’était tout à fait compréhensible. C’était comme demander à sa mère de lui acheter de la drogue, donc hors de question. Cette petite manquait sacrément de manières, et ce n’était pas à cause de son éducation car Diana était la preuve que les parents Ciccone n’étaient pas si mauvais que ça !

Mais l’ironie, elle, était apparemment de famille car Renata venait pour une fois de faire preuve d’un minimum de répartie. La jeune femme sourit légèrement, ce qui pouvait avoir l’air étrange car elle venait tout juste d’être insultée de chienne. Ce sourire était tout simplement dû à la fierté : tout n’était peut-être pas perdu chez Renata, il y avait peut-être du sang italien à sauver là-dedans. Cependant, elle n’était pas très flattée par cette insinuation. Mais soit !

Renata poursuivit un monologue pendant lequel elle lui demandait justement si elle aurait accepté de l’accueillir si celle-ci ne lui avait pas fait de chantage. Dur, dur de répondre à cela… Diana ne laissait rien paraitre mais elle réfléchissait, et lorsque c’était le cas, elle préférait amplement prendre un air idiot et vide similaire à celui d’une poupée gonflable plutôt que de montrer qu’elle manigançait quelque chose. Là, ce n’était pas réellement le cas, mais elle ne voulait pas répondre à cette question. Montrer qu’elle doutait de la réponse était donc gênant.

En l’espace d’un instant, Diana réalisa que sa petite sœur n’était pas une salope, non. Elle était juste complètement conne. Si elle pensait réellement que donner raison aux gens, c’était faire preuve d’intelligence, alors elle prouvait qu’elle en était totalement dénuée. Il fallait jouer avec eux.
Beaucoup de monde devait penser la même chose de Diana, mais elle, elle faisait preuve d’un minimum de réflexion et gardait toujours le contrôle de son image. Il était vrai qu’elle leur donnait raison en leur montrant à quel point elle était superficielle pour les faire enrager, mais elle n’allait pas leur prouver en se mettant entre deux mecs pour être prise en sandwich, c’était ridicule.

Elle n’éprouvait plus de la colère envers Renata, mais de la pitié. Elle ne savait vraiment pas comment faire face aux critiques et était totalement dépourvue de recul sur la situation. C’était affligeant. Elle semblait fière de dire le plus sérieusement du monde qu’elle détenait le contrôle car elle fixait les rendez-vous et pouvait les annuler. On aurait dit un petit toutou ravi d’exhiber son nouvel os…

Diana hésita un moment avant de se pencher, tout en continuant à faire claquer ses ongles sur la table, mais finit tout de même par le faire. Elle écouta alors le « vilain secret » de sa sœur et pendant un instant, elle eut envie de rire sous l’effet du choc. Elle ne le croyait pas mais d’un autre côté, ce n’était pas si surprenant que ça. Mais si elle lui révélait pour être à égalité, c’était raté, car Diana ne pourrait rien tirer d’elle en faisant du chantage sur cela. C’est pourquoi elle la regarda l’air froid, la tête légèrement baissée pour finalement lui dire :


- Mais ce n’est pas comparable à mon secret…

Elle n’avait rien dit sur ledit secret et ne voulait laisser paraitre aucune émotion. Seulement, elle les sentait déborder les unes et les autres, prêtes à exploser. C’est pourquoi, après s’être ressaisie, elle se leva rapidement de sa chaise et, donnant l’air de partir, s’arrêta devant sa sœur. Elle ne dit rien pendant un moment jusqu’à finalement être prête à parler enfin. Elle ne voulait pas se sentir concernée par ce secret, ce n’était pas sa vie. Elle s’en fichait éperdument et se le répétait intérieurement pour s’en convaincre.

- Tu aurais dû m’en parler.

Elle sortit dix dollars de sa poche et les déposa sur la table pour le règlement des boissons et sûrement pour que Renata les glisse dans la poche arrière d’un serveur aux fesses bombées.
Surprise, elle se baissa pour déposer un baiser sur les joues de sa sœur. Après tout, elles s’étaient promis de s’entendre, non ?
Après cela, elle partit sans dire un mot, laissant pour seul souvenir d’elle le claquement de ses talons contre le sol.


[Voilà finiiii ! Je pense qu’on avait fait le tour et j’ai lu que t’attendais de finir un topic pour en commencer un autre avec Shawn… C’est fait Laughing et puis c’est une bonne conclusion ! lol]
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