Il l’avait dit, mais qu’elle con. Il c’était fait manipuler, embobiner et maintenant il se sentait faible, nu sans rien pour faire sa personne.
Les phrases de la jeune femme auraient dû le rassurer, lui faire plaisir, mais non rien à faire, l’avoir dit à quelqu’un ne l’avait pas soulagé.
Il s’assura que la serviette le tenait bien, il se leva attrapa la carafe d’eau et se dirigea vers la cuisine. Une fois là-bas il trouverait bien un robinet. Il fit couper l’eau doucement pour avoir le temps de ravaler sa rage. Et voila qu’il venait de flancher deux fois et peu de temps, il faisait n’importe quoi, il réagissait comme un con. Après tout la moitié de Magnolia savait déjà qu’il dealait. Il revint doucement avec la carafe pleine, il remplit les deux verres s’assit de nouveau au coté de la jeune femme.

- Il n’y avait plus d’eau, c’est pour ça que je suis partit. Il se souvint des dernières questions posées avant qu’il ne s’échappe. Oh, non pas tant que ça, je dirais que j’ai le malheur de croiser leurs routes une fois toutes les deux semaines quand j’ai de la chance. Il attrapa son verre pour s’occuper les mains. Bah tu sais les dealers ne sont pas très sociables avec les personnes extérieurs donc c’est normal que tu ne les croises pas, et c’est tant mieux.

Ses parents au courant, et il n’avait plus de logement, plus rien. Ca sœur était surement au courant mais il n’en avait jamais parlé directement, préférant se contenter des bonnes choses. Elle ne leur dirait, il y avait plutôt intérêt, car il connaissait ses débordements quand les choses n’allait pas dans le bon sens et que quelqu’un l’avait trahit.

Etait-elle naïve ? Ou y avait-il autre chose pour qu’elle prenne le risque de rester en sa compagnie. Elle lui donnerait toujours le poste proposait précédemment. C’est vrai que ça le rassuré, il emplois comme celui il en avait encore jamais eu ! Mais bon, des centaines de personnes l’auraient déjà foutu à la porte. Pourquoi pas elle ? La honnêtement il ne comprenait pas tout.

- Ton assistant, tu es sur de toi ! Tu sais je comprendrais, mets moi dehors, oublie mon nom ! Tu n’as pas à forcément à devoir m’accorder du temps. Les jugements j’en ai tout les jours, un de plus un de moi, je ne pense pas voir une grande différence. Il ne faut pas avoir pitié.

Il but, alors qu’il n’avait pas soif, il avalait difficilement. Il regarda Junie tout en gardant toujours son verre à la main.

Il tenait toujours son verre d’eau, mais un brin de sérénité le parcouru, il pouvait de nouveau paraitre normal. Le fait de tout déballer l’avait peut être un peu soulagé au fond, puis c’était dis et il ne pouvait pas faire disparaitre les mots déjà prononcés.
La jeune femme avait-elle aussi eu un passage à vide ? Il la vit se lever et disparaitre dans la salle de bien. Peut être qu’elle avait entendu le séche linge annoncer la fin du cycle. Sauf, que le jeune Huntington trouva que sa fuite dura plus que le temps de regarder l’humidité d’un jean.
Il regarda partout autour de lui, quand il vit Junie revenir auprès de lui. Une fois assise elle se lança dans une courte tirade, mais très chargée en informations. Il baissa légèrement les yeux, comment devait-il interpréter les premiers mots de la jeune femme ? Il avait l’impression d’être dans un n’univers qui réfléte l’opposé du quotidien. Il savait que la majorité dans gens qu’il avait croisé quand sa vie souhaité une chose, l’oublier. Alors que la, il entendit clairement Junie lui dire qu’elle ne voulait pas l’oublier.
Les événements étranges ne cessés de se succéder depuis la fin de journée. Que voulait-elle dire ? Une première idée lui traversa l’esprit, était-elle… N’importe quoi, il rigola doucement de son idée stupide.

Oui, il savait qu’elle avait du subir des ressentiments de pitié à plusieurs, et surement des pas très agréables. Certaines personnes étaient vraiment infâmes dans cette ville. De la pitié, oui il en avait ressentit, un bref instant qu’elle il l’avait aperçut dans la ruelle pour le première fois. Mais le sentiment ne c’était pas manifesté depuis.

- Comme l’a pitié n’est pas au rendez-vous, je me permets de rester là !

Avant qu’il ait eu le temps de finir sa phrase, la jeune femme attrapa son verre, geste dans lequel toute douceur avait disparu. Elle ne dit plus rien, seule ses mains ses crispaient sur son verre. Quand ses jointures devinrent blanches, il posa sa main sur celle de Junie et attrapa doucement le vers, qu’il posa sur la table.

- Junie, il faut pas se mettre dans des états pareils ? Il ne savait pas vraiment ce qu’il devait dire ou faire. Tu veux en parler, ou passer à autres choses ? Tu as besoin de quelque chose?
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La jeune femme ravalait en foule sa rage pour cette pitié qu'elle faisait tout le temps et qui commençait sérieusement à l'énerver. Pour essayer de faire passer ça, elle allait faire un tour dans la salle de bain histoire d'essayer de ne pas le montrer.
Revenant maintenant dans le salon, elle venait de déballer ce qu'elle ressentait quand Junie fréquentait la plupart des personnes. Elle annonça d'ailleurs à Mike qu'elle ne le retenait pas si elle avait pitié d'elle, mais celui ci lui annonça que la pitié n'était pas au rendez vous et qu'il comptait rester. Cette phrase remonta légèrement le moral de Junie mais ce n'était pas encore ça.
La plupart du temps, elle cachait ses émotions pour ne pas les montrer à ses coloc', mais elle les montrait à Noah, son meilleur ami. Parfois elle se lâchait complètement et ne s'arrêtait plus en passait de la colère à la tristesse et de la tristesse au dégoût. Parler à quelqu'un lui permettait de faire le vide et de recommencer pour une nouvelle fois pour tout accumuler et ne rien dire... Cela faisait partit presque, de son quotidien.

Junie sortit de ses pensées quand elle sentit la main de Mike sur la sienne pour lui enlever le verre des mains pour le poser sur la table. Jun' l'écouta et fut surprise de ses phrases mais en même temps...contente. Puis elle répondit sans se retenir :

- Je... J'en ai marre. Marre d'être quelqu'un de faible, marre de paraître sans défense et qu'on peut abuser de moi... Pas dans le sens sexuellement non. J'arrive pas à dire non, j'arrive pas à ne pas pardonner. Je passe tout sur tout. Je voudrais me révolter mais j'y arrive pas, je bloque. On se fout de moi et là je perd mes moyens et je deviens plus que naïve...Elle marqua une pause en retenant ses larmes. Je voudrais qu'il y ait un déclic en moi qui me permettrait d'envoyer chier tous le monde au moins une fois...

Junie se tut et baissa le regard. Ca faisait du bien de se confier à quelqu'un d'autre. La jeune femme sentait toujours la main de Mike sur la sienne mais ne bougeait pas. C'était trop dur de bouger maintenant. L'aveugle lâcha un rire, ce n'était pas un rire comme les autres non, elle était heureuse de ce qu'elle venait de faire. Ce n'était pas souvent qu'elle lâchait se qu'elle ressentait comme ça. Junie s'arrêta.

- Désolée... Mais c'est la première fois que je dis tout ça d'une traite.

Elle lui sourit et décida de le laisser parler. Après tout, elle venait de lui raconter ce qui la tracassait et ce qu'elle vivait à peu près tous les jours. Junie était soulagée et contente d'avoir put dire tout ça. Mike lui inspirait comme de la confiance ? La jeune femme ne pouvait pas savoir.... ou ne voulait pas ?

Une fois le verre posé sur la table, la jeune femme repris de belle. Sa voix était changée, elle tremblait presque. Elle pensait tout cela d’elle, toute ces négations pour la décrire, Mike sentit qu’elle était dans un certain passage à blanc ou tout, ce qui la gêné pour le moment sortir. Il fixait rien il était un peu dans le vide, mais il écoutait attentivement les confidences.
Quand il leva la tête, des larmes emplissaient les yeux de Junie. [Il ne s’était encore jamais retrouvé dans des situations pareilles, que faire pour ne pas paraitre sans cœur.] Le jeune Huntington ne put s’empêcher de sourire à la dernière phrase de Junie.

- Je t’offrirai bien volonté le plaisir, d’être la première personne envoyé chier. Mais je serai surement un peu déçu.

Il remarqua que sa main était toujours sur celle de Junie, il la retira aussitôt.

- Désolé…

Cela devait faire longtemps qu’elle mourait d’envie de dire ces mots. Mais encore fallait-il trouver le bon moment, la bonne personne… A la fin Mike la sentit un peu moins énervé, peut être un peu soulagé, ou un peu perdu, il ne savait pas.
Quand elle finit de parler, un nouveau silence vint s’installer, et le jeune homme n’en voulait pas de peur que Junie se referme légèrement après tout ces mots dit.
*Trouve vite un truc à dire, vite ! Bordel réfléchit plus vite.*

- Tu sais la naïveté pour aussi être un point positive de ta personnalité.

*Mais quel con, pas ça tu fais quoi maintenant*

- Euh, parce exemple [réfléchis bordel], … c’est que tu es sincère, tu restes toi-même, tu ne calcules rien, tu peux être un bon vivant, puis c’est un trait de caractère qui a du charme...

Elle venait de raconter ce qu'elle ressentait quand Junie faisait face à des situations de pitié ou autre. Cela faisait du bien de se soulager un peu et d'en, parler à quelqu'un qui nous inspirait confiance.
Après lui avoir fait un "discours" sur ce qu'elle ressentait, Mike lui répondit qu'il lui offrirait bien le plaisir qu'elle puisse le renvoyer chier mais qu'il serait surement déçu. Pourquoi serait il déçu ? *Oh Junie, arrête de te poser des questions inutiles dans ces moments là !* Elle se remettait à penser et à se parler seule... Ca lui arrivait parfois quand elle éprouvait ce sentiment... *Non !! Arrête*. Mais quel sentiment ?

- Je n'en avais pas l'attention non plus, rassures toi. Et ? Non rien, laisse tomber.

Elle allait lui poser une question, enfin celle qu'elle se posait dans sa tête, mais elle ne voulait pas embêter ce jeune Mike Huntington encore. Junie sentit la main de Mike se dégager d'elle... Pourtant ce contact l'avait rassurée. Pour quelles raisons ? Junie se posait les mêmes questions.
Mike reprit le petit discours de son mal être pour lui dire que la naïveté pouvait être un point positive dans sa personnalité. Junie eut du mal à ne pas rire, c'était amusant d'entendre quelqu'un vouloir trouver que la naïveté pouvait devenir quelque chose de positive chez la personnalité de quelqu'un. C'était bien le seul ! Celui ci poursuivit et Junie eut du mal à croire ce que venait de dire Mike. *La naïveté ? Du charme ?*. L'aveugle eut du mal à réagir aux dernières paroles de Mike. Ce ne fut qu'une ou deux minutes après que la jeune Fynes émergea.

- Tu trouves ? Enfin je veux dire c'est gentil de penser ça. Tu veux que je te dise, tu es bien le premier...

Junie était gênée... Que dire de plus ? En tout cas elle ne voulait pas rester si ça sinon elle ressemblerait à une tomate pire que rouge. La jeune femme sourit à Mike puis rajoute :

- Je ne sais pas quoi te dire de plus. A par que tu as été gentil avec moi, sans te moquer de moi. Je t'en suis reconnaissante d'ailleurs. Tu peux me demander ce que tu veux... Enfin presque hein, pas tout.

Elle lui fit un sourire pour lui montre qu'elle l'était vraiment et qu'elle était sincère envers lui. Junie aura fait une rencontre très surprenante et très sympathique ce jour là.

La jeune femme c’était un peu ressaisie. Plusieurs secondes s’écoulèrent tout de même avant qu’elle ne prononce quelque chose. *Ouf, Je ne serais pas envier chier ce soir*. Il remarqua qu’elle n’avait pas voulut finir. Le mettait t’elle encore mal à l’aise à cause de tout à l’heure, il espéré pas. Mais c’est vrai que quelque fois réparer certaines erreurs pouvait prendre tu temps.
Quand elle reprit la parole, c’était pour le complimenter, malgré quelque cafouillage, il trouvait ça mignon. Il était un peu ému, des compliments ça faisait un bon moment qu’il n’en avait pas entendu. Quelqu’un lui était reconnaissant, il avait l’impression de rêver.

- Tes quelques mots me flattent énormément, je vois pas ce que je peux dire de plus. Il sourit. Je te mens absolument pas, d’ailleurs je n’en verrais pas l’intérêt.

Après ces quelques mots Mike avait peur qu’un mal-être fasse son apparition. Il devait un fois de plus trouver un sujet, ou une phrase pour briser cela. Il avait déjà trouvé une première fois, en serait-il capable à nouveau. Il ne voulait pas faire de gaffe, la jeune Fynes était peut être encore sous le choc de ce qu’elle venait de dire, puis il la sentait un petit peu fragile. Mais, ceci n’était que des hypothèses. Ses faibles connaissances sur la jeune femme, le bloquait énormément pour avancer. Comme il ne voulait pas supposer sur un sujet, de peur de faire une erreur, il tenta de se rappeler une jeune que lui avait dite qu’elle aimait. *…*. Il commençait à se sentir mal à l’aise de rien trouver, mais surtout de ne pas être capable de se souvenir.

- Je ne pense pas te bombarder de questions maintenant. Dit-il minablement. [Avez-vous déjà connu ce grand sentiment de vide dans votre tête. Et c’est bien c’est ce que je vis en ce moment.]

Le jeune Huntington, regarda tout autour de lui, pour voir si dans les décorations et les meubles de la pièce dans lequel il se trouvait, s’il une idée lui sauterais aux yeux. Mais le vide se prolongea. Cela elle t’il durer longtemps ?

- Peut être préférerais tu choisir, pour éviter d’aborder un autre sujet sensible ?