la joie des retrouvailles

Invité

la joie des retrouvailles 110730081312735643

Jay Black

&

Holden Turner

Je raccrochai le téléphone encore un peu nerveux avant de repasser par la salle à manger pour laner que j'avais un truc à faire et que je reviendrai dans la soirée. Je fonçais ensuite vers la salle de bain recouvrant rapidement ma cicatrice d'un pansement. Mieux valait ne pas ramener trop de souvenirs des mauvais jours. Je filai ensuite mettre un gilet et mes converses. Puis la minute d'après je me trouvai dans la rue à remonter la rue dans un petit footing. Pitié juste qu'il n'y ai que lui parce qu'une explication me suffisait amplement.

Arrivé sur le pas de la porte je levai la main pour toquer mais n'achevai pas mon geste. Non mieux valait ne pas prendre le risque d'alerter les colocs au cas ou ceux-ci étaient présents. J'abaissai donc lentement la clanche et ouvrais la porte sans bruit avant de me glisser à l'intérieur. Observant rapidement les alentours je m'engageai à pas feutrés dans les escaliers jusqu'à la chambre de Jay. Personne pour l'instant la chance me souriais. Je ne tardai plus et entrai en coup de vent refermant immédiatement derrière moi.
Puis doucement je me retournai vers Jay, debout, devant moi. Je l'observais un instant ne sachant pas trop que faire. La distance paraissait si énorme entre nous depuis notre dernière entrevue. Je M'en remettais donc à mes actions franches premières et irréfléchies. Après tout mieux fallait ça plutôt que rester une demi-heure à réfléchir à qu'elle étais la meilleure issue pour la situation présente. Je comblai les quelques mètres qui nous séparaient pour me jeter dans ses bras. Oui quand je disais irréfléchie je ne mentais pas. Je le serrais contre moi comme avant comme un frère, priant pour que l'issue soit favorablement la meilleur. Je lâchai doucement comme avant son prénom tout simplement, avec ma voix d'enfant perdu:

"Jay..."

Admin et Roi des Lemons

- Toi aussi tu m'a manqué...

- Je suis malade...

Invité

Je fermai les yeux tandis que Jay refermait enfin ses bras autour de moi. Pourquoi avais-je continué d'être horrible tout ce temps au lieu de le retrouver tout de suite? Il parviendrait surement à faire taire mes horribles pulsions lui. Du moins je l'espérais sincèrement.
Il me relachait doucement en déposant un baiser sur mon front. Je rouvrai les yeux tandis qu'il m'invitait à m'asseoir sur son lit. Je m'executai me laissant encore bercer par sa voix qui m'avait dis sincèrement que je lui avais manqué.

Ce n'est pourtant pas sur un même ton idelique qu'elle reprit alors que Jay me disait qu'il était malade. De quoi parlait-il exactement? L'angoisse m'etreignit tandis que j'espérais malgré moi qu'il parle plutôt d'une instabilité mentale que d'un état physique grave. Comment pouvais-je penser ainsi? Ça devait être affreusement dur pour lui de se livrer comme ça. Je ne pouvais me permettre de juger ce qui était mieux et préférable pour lui.

Je l'observais donc inquiet mais lui evitais de me regarder directement. Il triturait ses mains et comme je ne trouvais à dire, j'optai pour poser une des miennes dessus. Préférant soutenir mon regard aux siens pour lui laisser comprendre que je le soutenais et que j'étais prêt à l'écouter et même je crois à tout entendre.

Si lui se confiait à moi, etais-je capable dans faire autant? Non je ne crois pas. Je laissais encore s'écouler quelques secondes voir si il poursuivrait car dans le cas contraire je devrai lui dire qu'il n'avait pas besoin de tout me dévoiler car je ne pourrai paslui rendre la pareille....

Admin et Roi des Lemons

- La mort de mes parents m'a fait un choc émotionnel et depuis quand je suis énervé je deviens violent...C'est pour ça que je suis allé à l'hôpital, pour soigner ce problème...Mais depuis quelques temps s'est revenu...

- J'ai peur de te blesser encore plus Holden...

Invité

Jay releva la tête alors que je le couvais du regard pour l'encourager à poursuivre. Puis lisant surement ma détermination à l'écouter,il soupira en passant une main dans ses cheveux. Oui il allait parler à présent je n'avais plus aucun doute la dessus. Encore quelques secondes et il entonnait la genèse de son mal: la mort de ses parents, une violence encore inconnue qui était née en lui. C'est pour cela qu'il avait été interné. Mais quel violence nécessitait de telle mesure. Cette question demeurait sans réponse. Il achevait son court récit en ajoutant que depuis quelques temps c'était revenu, la violence avait ressurgie.

Il terminai en posant ses yeux sur moi. Puis doucement levai le bras pour effleurer ma joue, le pensement derrière lequel s'étendait, accusatrice de ses méfaits, la cicatrice due à l'éclat de verre de la bouteille. Ses doigts y demeurèrent quelques instants alors que des frissons se mirent d'office à me parcourir. Je ne pouvais m'empêcher de fermer les yeux, sentant les pulsations que créent ce simple effleurement. Je n'aurai su dire s'il s'agissait de son sang ou du mien, mais l'effet qu'il me procurait était indégnable.

Il les retirai cependant bien trop tôt à mon goût. Avant de lachai tristement qu'il avait peur de me blesser encore plus. Je ne voulais pas qu'il soit trriste et encore moins par ma faute. Je n'avais de nature pas une grande pilosité. Mais Jay n'en savait rien, je pouvais donc aisément mettre cela sur le compte du rasage. Je deglutissais avant de lui lâcher:

"Ne te meprends pas je me suis fait ça en me rasant trop rapidement."

je rouvrais enfin les yeux. Me sentant un peu bête de les avoir gardé fermé si longtemps. C'était tout moi ça, il me parlait de choses graves et moi je me laissai gagner par mes pulsions. Encore une fois, je refletai bien la bassesse qui m'habitait. Je me tranquilisai un instant avant de reprendre:

"Jay. Je ne suis pas aussi vulnérable que tu le penses. Tu ne peux pas me blesser véritablement. Sache que je m'affligerai 20 fois plus de sévices que le maximum que tu pourrai me causer si je perdais l'amitié d'une personne qui m'est chère. Comme toi. Et puis je ne sais pas... Si tu ne parvient pas aa te contrôler et que tu as peur de ne pas y parvenir. Je peux peut être trouver un moyen pour y parvenir moi. Et te calmer. Nan?"

je n'avais pas d'idées précises en tête pour y parvenir. Mais je n'echouais pratiquement en rien et avait la volonté d'y arriver. Je laissais ma proposition en suspens voir ce qu'il en penserait...

Admin et Roi des Lemons

- Merci Holden...Je 'ai pas envie de te perdre non plus...Quant à m'aider...je ne pense pas qu'il y ai un remède à la chose...peut être est ce une question de temps je n'en sais rien...Mais si jamais tu trouves quelque chose

Invité

Je venais de mentir sur la coupure à ma joue au chanteur. Gardant les yeux bien fermés, avant de les rouvrir pour exposer mon sentiment sur ses paroles précédentes. Le chanteur, après m'avoir écouté avec attention, me remercia pour mes mots qui, sincères en passant, ne nécessitait pas de remerciement. Il poursuivit ensuite, me faisant savoir que ma non-envie de le perdre était réciproque, puis, toujours perdu et lasse, m'expliqua que dans sa situation on ne savait pas vraiment quoi faire pour y remédier. Enfin, dans le cas ou j'aurais une idée, son petit sourire explicite me donnait le champ libre. Mais pour quoi faire justement? J'avais plusieurs idées que toutefois je ne pouvait lui expliquer. Enfin si avec un peu d'originalité genre:

"écoute Jay! Ben moi je te propose de t'embrasser! Oui je sais on est amis et tu es hétéro! Tout comme Adam d'ailleurs. Mais vu que j'ai couché avec ce-dernier, je peux bien t'embrasser maintenant hein? Plus de tabous avec le numéro 7 de MC! Tous les coups sont permis!"

Nan, mauvaise tactique on ne pouvait décemment pas dire ça si on tenait un peu à ses dents. Je me re-concentrai sur son petit sourire charmeur que je lui rendis au double en fermant un instant les yeux. Puis relevant la tête amusé je m'approchai doucement du chanteur avant de m'arrêter devant lui à genoux. D'une voix douce je lui exposai donc mes solutions:

"J'ai plusieurs choses par exemple, si tu veux frapper quelqu'un je peux t'attraper les poignets comme ceci..."

Joignant les gestes à la parole je me saisissais doucement de ses poignets mais les emprisonnai avec fermeté. Puis ne le lâchant pas du regard je poursuivais sur le même ton:

"Ensuite, si tu a besoin de faire le vide en toi je pourrai t'aider à te re-concentrer comme ça... Tu n'auras qu'à fermer les yeux et écouter le bruit de ta respiration..."

Je posai gentiment mon front contre le sien, avant de fermer les miens. L'atmosphère devenait de plus en plus ambiante. Au fond de moi, je savais que je n'aurai jamais du commencer ce jeu dangereux. Reprenant avec un peux plus de difficulté, je finissais sur le même ton doux et hypnotisant:

"Enfin, si tu es vraiment incontrôlable je... je..."

Je laissais nos visages se positionner tout seul comme s'il le contact était une fin obligatoire. Nos lèvres s'étaient cherchées seules (je crois), peut être avec plus de volonté de ma part. En tout cas je laissais mon cerveau exploser tandis que nos lèvres se touchaient doucement, m'empêchant de terminer ma phrase. Puis dans une nouvelle inspiration et un deuxième petit "je", elles se rencontrèrent avec plus de fièvre et de volonté...

Admin et Roi des Lemons

- Holden...je suis pas gay...et j'ai...encore moins envie de coucher avec toi...

Invité

Jay me rendait mon baiser doucement. Non ce n'était ni un rêve ni une divagation de mon esprit. Pourtant ce bonheur fut de courte durée car il me repoussa d'office. Me faisant tomber sur le cul dans tous les sens du terme. Je posai mes yeux désorienté sur son visage à lui. La panique que J'y lu était pire qu'une grosse plus encore que ce qui suivit. Il balbutiait sans me regarder. Non il n'était pas gay et non il ne voulait pas coucher avev moi. Mais quand avais-je parler de coucher avec lui? Jamais. Mais ses paroles en disait davantage sur ce qu'il pensait de moi.

Je sentais un profond sentiment de haine monter en moi. De la haine, pour moi oui. Si je n'avais pas laissé mes pulsions m'entrainer dans la décadence, je ne serrai pas la comme un imbécile à me faie traité de gay. J'avais toujours eu horreur de ce mot. À travers ce dernier je ne ressentai que du meprit du dégoût et de l'obsenité. C'est d'ailleurs pour ça que j'insistai sur le fait que j'étais bi et pas autre chose. Pas que j'ai du dégoût pour les gay eux-mêmes. Seulement il avait trop souvent était prononcé comme une insulte ou une tare pour que je puisse accepter qu'on m'en affuble.

Donc voilà une fois de plus on me le jeter à la figure. Ma haine enfla. Etait-il donc si aveugle? N'avait-il donc toujours pas compris mes sentiments? Ma haine vira de bord. Non elle n'était plus pour moi. Mais pour Jay. Moi qui pensai que lui me voyer tel que j'étais. Mais non. Non. Lui me voyait comme un joueur. Oui, à présent que je sentai ma haine se déverser sur lui, j'avais envie de jouer. Le mettre à terre. Le faire souffrir comme lui me faisait souffrir.

Je reprenanis cependant mes esprit tandis que mon regard le quittait en même temps que je baissai la tête. S'il me voyait comme un joueur c'était tout simplement parce qu'il n'éprouvait rien pour moi. Absolument rien. Je sentai les larmes monter alors que le sentiment de vide à l'image de ses sentiments s'insinuait en moi. Voilà ce que j'étais sans lui. Vide. Ma vue se troublai. Je ne pouvait pas rester une minute de plus. Je me levai du lit en me détournant totalement du chanteur. D'une voix égale je crois, je ne m'entendais même plus parler, je lachai:

"Désolé. Il faut que je m'en ailles. Salut."

Je ne m'entendis pas parler mais je sais ce que je dis et mes véritables mots étaient adieu. L'espace d'un instant, alors qu'il avait répondu à mon baiser, je m'étais dis que finalement je n'étais pas seul et que lui ressentait la même chose pour moi. La minute suivante je tombais de bien haut. J'avais tort. Les larmes coulèrent sur mon visage, traitesse de ma faiblesse. Mais qu'importe, de la ou il était, il ne pouvait les voire et il ne les verrai pas. Ni elles ni le reste. La seconde qui suivit je m'enfuyais de la chambre me ruant vers l'escaliers que je ne comptai plus revoir...

Admin et Roi des Lemons

- Attend !!

- Je suis désolé je voulais pas te blesser...Je suis vraiment con ! C'est juste que...tu m'a prit au dépourvue et...je savais pas quoi faire...

Invité

Je descendai les marches 4 à 4. Sans me retourner les larmes dégoulinant de mes yeux. Déjà derrière moi résonnaient les pas précipités de Jay. Non. Non il ne fallait pas qu'il me suive. Il le faisait par gentilesse je le savais ou pire par pitié. Je sentais la douleur affluer encore plus en moi. Il ne fallait pas qu'il m'attrape, qu'il me voit comme ça. Je ne voulais pas de pitié ou de genteilesse. Je voulais, je le voulais lui. Je chercher frénétiquement la poignée alors qu'il me criait d'attendre. Trouvée je l'abaissai tirant la porte qui ne decolla pas de plus de 10cm qu'elle se retrouvait à nouveau fermée. Je n'avais pas été assez rapide. Jay pantalant s'accrochait à mon bras en récupérant sa respiration avec difficulté.

Je detournai mon visage l'essuyant avec ma manche. Mes larmes fouttaient toujours la merde, attendrissant les gens qui ne se comportaient plus normalement avec moi. Or de lui, je ne voulait pas de mensonges. Surtout pas ce que j'avais pris jusque la pour des sentiments réciproques. Il reprenait mettant ses actions sur le fait qu'il ait été pris au dépourvu. Puis se taisant, il levait les yeux vers moi. Je detournai les miens, incapable de regarder plus longtemps ce visage et ces yeux que j'aimais tant. J'avais trop mal finalement à rester avec lui. Fallait-il que je replonge à nouveau dans une débauche pour m'en sortir? Je lachai la voix tremblante:

"Jay s'il te plait lâche moi... Je peux pas continuer comme ça... Je suis désolé de t'avoir embrassé... Désolé pour tout..."

je m'efforcai de détourner la tête mais les larmes reafluant encore plus, je me cachai les yeux derrière ma main dont le bras n'était pas tenu par Jay...

Admin et Roi des Lemons

- Holden...

- Ne pars pas...s'il te plait...me laisse pas...Viens avec moi au bal du lycée...

Invité

Je laissais la douleur, vive, me prendre. Je n'avais jamais senti une chose aussi puissante. Comment une personne pouvait-elle me donner l'impression d'être terrassé au sol, éventré, les chaires exposées à une pluie d'acide de plus en plus importante. C'était trop dur je ne me sentais pas encore mort mais déjà agonisant, il me tuait cette fois. Je cachai toujours mes yeux en larmes. Je devais le repousser plus fermement ou je ne parviendrai pas à m'échapper de la douleur qui me tenait. Cependant une nouvelle épine se plantait dans mon cœur alors qu'il prononcer mon nom avec tristesse. *Non! Non! Non! Ne me rend pas les choses plus horribles et difficiles qu'elles ne le sont déjà!* Des nouvelles larmes plus amères me montèrent aux yeux alors sa voix raisonnait par écho à mes oreilles. J'allais devenir fou. Pourquoi continuer à me torturer ainsi alors qu'il ne m'aimait pas?!

Il m'attira à lui alors que je me sentais mourir de mes brulures. Me serrant fort contre lui. Je me laissais allai contre. Pantin sans force. Je n'en ai=vais plus ni pour réfléchir ni pour réagir, totalement terrassé par mon cœur qui s'effondrait. *Pourquoi...? Pourquoi me faisait-il ça...?* Mes bras ballotaient dans les airs tandis que les siens me serraient toujours plus contre lui. Je sentis sa chaleur. Elle irradiait, forte, belle, puissante. Pourtant elle ne parvînt pas à me réchauffer. Mon corps inactif demeurait froid ne faisant que couler mes larmes sans interruption. Mes yeux laissaient peut être ma vie s'écouler.
Je me pris à espérer que tout s'arrête maintenant, que je murs dans ses bras, comme j'avais cru qu'il allait mourir dans les miens, il y a une éternité de cela. Bien des choses c'étaient passées depuis. J'aurai du rester loin de lui, m'en tenir à ce que j'avais décidé ce jour-là.

Sa voix s'éleva à mon oreille, me murmurant de ne pas le laisser, de rester et de venir au bal avec lui. Je fermer les yeux, comme j'aurai voulu qu'il me dise ça par amour plutôt que par amitié... Je m'agrippai finalement à lui, laissant éclater véritablement mes sanglots. J'avais si mal, pourtant je ne pouvais vraiment pas me résoudre à le lâcher. Je devais rester son ami, je pouvais pas lui refuser ça, mais ça me faisait si mal, pourquoi ne pouvait-il juste pas m'aimer comme je le voulais...? Je restai accroché à lui les larmes dégoulinante avant de lâcher finalement entre deux sanglots:

"Ok... Jte laisse pas Jay... Et je viendrai avec toi... Mais steuplait accepte un dernier caprice... Me lâche pas ce soir... me lâche pas..."

Admin et Roi des Lemons

- C'est promis...

- Excuse moi...

- Je dois aller à l'hôpital...Tu veux venir ? C'est comme tu veux mais ça risque d'être long...

Invité

Je venais d’accepter, contre toute logique admise, de rester près de Jay et, cerise sur le gâteau, de l'accompagner au bal. Si le masochisme était une pratique qui ne m'atteignait pas je devais pourtant bien avoir l'air de le pratiquer en ce moment même. J'étais toujours dans les bras du chanteur à qui je demandais d'une voix étranglée de ne pas me lâcher comme ultime caprice. Il me le promit doucement, tout doucement avant de m'écarter de lui. Contradictoire oui surtout quand il venait de me promettre de ne pas me lâcher. Moi en tout cas je ne le lâchai pas, il recula assez, jusqu'à que je vois son visage et lui le mien. De longues trainées humides partaient de ses yeux et traversaient ses joues. Oh mon dieu... Je venais de le faire pleurer lui aussi. Quel boulet franchement j'étais de plus en plus débile et mes actes ne manquaient pas de me le montrer! La douleur m'étreignait toujours la poitrine seulement une seconde elle se retira le temps que je prononce le nom du chanteur:

"Jay..."

J'avais toujours su que j'étais égoïste mais là je dépassai vraiment les limites de l'acceptable. Le chanteur vînt doucement essuyer mes joues avec son pouce. Décidément j'étais chanceux d'avoir un ami qui m'en tienne pas rigueur. Nous nous étions déjà plus ou moins séparés à cause des conneries de ma fête et moi au lieu d'arranger tout ça je rajoutais encore une couche. Je ne pouvais pas être triste. Je ne pouvait pas... Seulement Pourquoi le chagrin ne s’arrêtait-il pas de me ronger? Je montais doucement mes mains, sans sourire, je n'y arrivais pas, et lui rendis la pareil, me concentrant sur mes gestes qui eux seuls semblaient encore me rattacher à quelque chose. Les yeux rivés sur ses joues que j'essuyais, je m'arrêtai néanmoins quand le pouce de Jay buta à mes lèvres, que je sentie me brûler du fait de ce contact. Je relevai doucement les yeux vers les siens, l'interrogeant du regard, me voyant au travers, seul brisé désespéré. Je ne pus m’empêcher de baisser l'espace d'une seconde mes yeux vers ses lèvres avant de revenir en un battements de cils vers les siens.

Non! Non! Non! Je venais de me faire jeter totalement et sans compromis je n'avais plus le droit d'y penser, d'y croire ni de l'espérer! Pourtant son visage s'approchait déjà du mien lentement d'à peine quelques millimètres. C'était un test? Pour juger de ma retenue ou quoi? Je me sentis à nouveau défaillir. Nan, il ne pouvait pas jouer avec moi c'était pas son style, alors pourquoi recommencer à m'y faire croire un peu..?

La sonnerie du téléphone retentit d'un coup, puissante, stridente comme mon cri silencieux de désespoir. Il S'excusa avant de me laisser. Je défaillais cette fois littéralement, me rattrapant à la porte derrière moi. Et maintenant je faisais quoi? Maintenant que je ne pouvais plus l'avoir lui où allais-je bien pouvoir aller? Il revînt presque aussitôt alors que docilement, comme un bon soldat, je m'était redressait juste pour obéir à une sorte de moral, mais sans pour autant la comprendre. Je m’intéressai mi-présent, mi-absent à lui, il avait l'air mal frustré, il devait aller à l’hôpital apparemment et me proposer de l'accompagner. Je restai là, avant de lui répondre:

"Ok je t'accompagnes, je verrai ensuite ce que je fais, je sais pas encore..."

Me détournant, j'ouvrai déjà la porte. Il fallait que je bouge, sinon bientôt je n'aurai plus la force de le faire. Dans un coin de mon esprit tournait et retournait l'image frustrée de Jay alors que ce-dernier me suivait vers l'extérieur de la maison...

Admin et Roi des Lemons

- Bon...j'essaie de faire vite

Invité

Jay me remerciait et très vite nous gagnâmes la voiture, je me posai coté passager avant de m’accouder à la fenêtre. Le trajet vers l'hôpital débuta. Je savais pas pourquoi il devait y aller et d'ailleurs je me gardais bien de lui demander. Je préférai me concentrer sur des choses futiles et sans importance, tellement plus simple que ce qui se passait en réalité. Pourquoi me faire mal d'ailleurs les sentiments n'étaient rien finalement. Juste passager, j'avais vécu sans lui, je vivrai sans lui. Mouais très convaincant... Bref passons, les premières dépendances de l'hôpital étaient en vue signe que nous arrivions. Je ne me voyais sincèrement pas rester, juste l'accompagner et rentrer chez moi rien de plus.
Le silence insurmontable pris fin alors que Jay rompait le contact. Je descendis toujours mécaniquement, l'esprit vide comme toute parcelle de moi en fait. Un pas puis deux, les autres suivirent sans broncher, juste comme ça naturellement. Jay me rejoignit vite ou pas je sais plus et nous passâmes les portes de l’hôpital, la dernière fois que c'était arrivé, c'était après la fête des Hamilton lorsque j'étais allez voir Jay, Jay qui s'était noyé dans la piscine. L'image du chanteur étendu sur les bords du lac m’apparus à nouveau dans un flash. Je m’arrêtai brusquement, me tenant la tête entre les mains. Jay lui avait poursuivit le chemin. Je secouai vivement la tête avant de le rejoindre. Il stoppa une seconde plus tard m'avertissant qu'il ferai vite. A quoi bon je m'en allai de toute façon. J'ouvrai la bouche mes ses lèvres vinrent se poser sur ma joue. Je la refermée, les yeux vide lâchant simplement:

"Ok..."

J'allais m'asseoir plus loin tandis que le chanteur se rendait dans la pièce où devait l'attendre le médecin. J'avais envie de me recroqueviller dans un coin mais rien à faire, je devais avoir un minimum de tenu ce qui n'était pas compatible avec l'image d'un pauv' gars roulé sur lui même. Je prenais donc mon mal en patience, laissant mes yeux déraper sur les alentours. Ceux-ci pourtant s'obstinèrent à ne s'accrocher à rien. Le temps passait vraiment lentement...

Admin et Roi des Lemons

- Bon c'est quand vous voulez...!

- Je suis désolé...sincèrement désolé...

Invité

Tout cela prenait bien du temps. Ou pouvait donc en être Jay, je me concentrai enfin sur le nombre de carré que comptait le plafond. Faute d'avoir une occupation autant qu'il ne s'agisse pas de se torturer plus longuement. Je finit par m'amuser de jeu idiot mais il fut rapidement achevé et je me retrouvai à nouveau à la merci de mes tortures intérieures. Puis d'un coup je me levai, apercevant une brochure sur les personnes victimes d'agressions. "parlez" voici le message qui était scandé sur le papier couleur bronze. Parlez... Tout d'un coup l'image de Julian me vint à l'esprit. Je l'avais abandonné pour me renfermer dans mes mauvaises moeurs. Il ne méritait pas cela et je devais absolument lui rendre visite.

Je retournai m'asseoir, appuyant me tête contre le mur. Fixant l'horizon d'un oeil éteint,fatigué et résigné. Soudain il apparut dans mon champ de vision. Jay debout la mine déconfite les joues ruisselant de larmes. Je me levai aussitôt qu'il me prenait quant à lui dans ses bras s'excusant tragiquement et éclatant en sanglot. Bordel il se passait quoi là???!!! Je le serrai fort avant de lui demander très inquiet:

"Jay dis moi ce qu'il s'est passé! Il t'as dis quoi ce médecin?? Jay!"

Le chanteur était dans tous ses états et son silence autant que c'est pleus m'inquiétait horriblement. Que lui avait dis ce médecin? Une mauvaise nouvelle??? Une maladie grave incurable????? Bordel Qu'est-ce qui se passait exactement??!!

Admin et Roi des Lemons

- Je dois retourner à l'hôpital pendant x temps...

- A cause de ce que j'ai fais à Julian je suppose...

Invité

Les larmes du chanteur venait à peine de s'arrêter alors qu'il retrouvait son calme. Mon cauchemar à l'inverse commençait tandis qu'il m'avouait qu'il devait retourner à l'hôpital. Une blague de mauvais goût. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait tout simplement pas me laisser comme ça. Il venait de me promettre qu'il ne me quitterai pas. J'allais lui demander s'il se foutait de moi ou pourquoi, mais il répondit à mes questions avant qu'elles ne soient prononcées. Julian devait avoir porter plainte. Est-ce pour ça qu'on l'interner? Style on le fait passer pour un fou pour lui éviter la prison. Je fermai les yeux, encore plus dégoûté de la vie que les heures précédentes. Je sentis sa main serrer la mienne. Non il n'irai nul part. Il en était hors de question. Moi vivant, je ne le laisserai pas y retourner. Je rouvrai les yeux, l'attirant dans mes bras:

"T'inquiètes pas Jay... Je ne le laisserait pas t'enfermer où que ce soit. Je te le jure..."

Je le serrai contre moi. J'aurai quelques pattes à graisser. Peu importe ce qui compter c'est que Jay n'ait pas à vivre un nouvel internement. Je le relâchais déposant un baiser sur son front. J'avais quelques vers à sortir du nez d gros débile qui lui servait de psy. Je posai mes mais sur ses épaules, le maintenant assis. Puis d'un regard lui intimant à ne pas protester je lui dis calmement:

"Jay attend moi là je reviens vite je ne serai pas long..."

Sans attendre de réponse je me detournai et partit vers la salle d'où il venait de sortir...

*********

Je ressortis de la salle. J'avais réussi à "convaincre" le gentil médecin. J'avais les noms des policiers et des "victimes" de Jay. Je retournais vers mon chanteur. Le relevant par la main avant de lui afficher un grand sourire. Il ne me restait plus qu'à convaincre les "victimes" de retirer leur plainte. Je demandais à Jay d'une voix douce:

"On rentre?"

Admin et Roi des Lemons

- Oui...ça m'a épuisé de pleurer...Tu veux bien dormir avec moi...? J'ai pas envie d'être tout seul...

Invité

Je venais de retourner vers Jay, le relevant rapidement avant de lui proposer de rentrer. Il acceptait immédiatement, fatigué d'avoir pleurer. Je partageais cette fatigue et ne souhaitais moi même que dormir. Seulement le chanteur ne fit pas qu'approuver ma suggestion mais me demanda de passer la nuit avec lui. Je restai coi. Il avait besoin d'une présence amicale mais si je devais dormir avec lui... Son annonce plus tôt, m'avait fait complètement oublier ma peine. Pourtant à présent qu'il me demandait cela, je sentais à nouveau mon coeur se serrer. Pouvais-je réellement refuser? Il paraissait si seul et blessé. Il me demandait de ne pas le laisser seul. Non je ne pouvais pas refuser. Au pire si ça devenait trop contraignant, il me suffirai de le laisser s'endormir avant de me sauver. Ayant pris ma décision, je lui en faisais part sans plus attendre:

"Ok je resterai avec toi ce soir. Mais je veux pas croiser les autres alors je prefererai que ma présence chez toi reste discrète..."

Le problème de croiser Adam était toujours présent. Même si j'acceptais pour Jay de venir, je préférait prendre mes dispositions pour éviter plus d'ennuis que je n'en avais déjà.
Outre le problème D'adam, il fallait que j'ailles faire annuler les plaintes, sans lesquels Jay n'aurai pas à répondre à l'ultimatum qui, de toute façon, devait le faire se retrouver entre 4 murs. La solution s'était avérée très simple, les policiers comptaient l'arrêter sur le témoignage des victimes et qui dit condamnation dit tribunal. Or si les victimes ne peuvent pas témoigner au tribunal, il n'y à plus de peine possible. Et donc pas besoin pour le chanteur de choisir entre l'une ou l'autre de ses foutues solutions. La question était de savoir si je devais partir tout de suite ou non "convaincre les victimes". Je verrai bien une fois arrivé à mc.

Nous quittions l'hôpital côté à côté avant de retourner à la voiture pour prendre le chemin du retour...

Admin et Roi des Lemons

- Ca marche !

Invité

La nuit apparue rapidement tandis que la voiture filait à tout allure vers magnolia cresent. Avec elle, tout s'obscurcissait étrangement. Les ombres apparaissaient de partout et grossissaient jusqu'à se rejoindre et ne plus former qu'un immense voile noir. Le trajet à l'image de cette nuit se passa dans un silence quasi-religieux, troublé seulement par les bruits de circulation. Nous arrivâmes bientôt devant le numéro 7. Des lumières brillaient à l'intérieur, signe de la présence des colocataires. Je sortis de la voiture fermant la porte le plus silencieusement possible. La minute suivante nous étions sur le perron, Jay clés en main ouvrit la porte sans bruit et s'engouffra à l'intérieur. Après un coup d'oeil rapide, je le suivais le plus discrètement possible. La télé resonnait jusque dans l'entrée, ils ne devaient pas avoir remarqué notre arrivée. Je restai néanmoins sur mes gardes, montant les marches à la suite de Jay.

Une fois la porte de sa chambre fermée, je m'autorisai à souffler en m'y adossant. Je vivais vraiment dangereusement. Je risquai gros ici autant d'Adam'que de mes pulsions malsaines, bien que ses dernières furent largement diminuées vu mon état moral, il n'en fallait pas s'en montrer imprudent. Delà Jay retirai son pantalon. Je detournai le regard me concentrant sur mes chaussures que j'enlevais juste après. Mon ami après un sourire à mon égard, alla se planquer sous la couverture. Je l'en remerciai intérieurement avant de retirer mon haut et mes chausettes. J'allai retirer mon jeans mais réflexion faite je gardai celui-ci avant de rejoindre Jay sous la couette. Ce-dernier se colla durechef à moi. Dieu était décidément bien sadique dans ses heures nocturnes. Je sentais le vide m'etreindre à nouveau, n'osant pas remuer le moindre orteil. Je me sentais mal, l'estomac en feu, dans ce silence plus insupportable que jamais. Je lui demandai finallement doucement n'y tenant plus:

"Tu crois pas qu'il faudrait que tu les previennes que T'es rentré histoire qu'il vienne pas par inquiétude le vérifier plus tard...?"

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