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None of your business Dude! Ft. Andrew Davies

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MessageSujet: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeMar 9 Oct - 13:33



Text message – Juliet
Tu fais quoi ? On peut se voir ? Il faudrait qu’on parle.

Réponse – Adrian
Je bois un coup avec des potes, on parlera plus tard…

Text message – Juliet
Toujours la même…

Réponse – Adrian
Relax, j’en ai pas pour longtemps Juls…


Après une journée de merde, je préférais de loin aller boire un coup avec deux trois amis plutôt que de rentrer et me prendre la tête avec Juliet. Je sais que je passe encore pour le grand méchant loup, mais rien ne va plus entre elle et moi. Je sais que mes sentiments ne sont plus aussi forts qu’avant, qu’avec le temps je me suis lassé, mais parfois je me surprends à me rendre compte que Juliet compte toujours autant. Ca y’est, je suis comme ces jeunes pucelles du lycée qui se sentent « completely lost » dans leur relation ship. Ca craint. Ca me fait peur. Qu’est ce que je suis en train de faire ? Pourquoi c’est aussi difficile de se rebooster dans cette relation qui ne veut plus dire grand chose ? Oui c’est ça, je fais l’autruche, en espérant qu’un jour tout passe, et que l’on traverse encore une fois les obstacles… c’est ce qu’on a toujours fais. De son côté, elle est forte, elle fais beaucoup d’effort… elle m’aime. En fait, je devrais être le seul à faire des efforts. Cette fille à tout pour rendre heureux un mec, c’est une fille bien… j’ai peut être un problème avec les filles trop bien..

Bref, je suis dans ce bar depuis plus d’une heure, je ne passe pas un bon moment. Mes amis racontent des conneries, et je fais mine d’écouter mais je m’en fous. J’ai la tête ailleurs. Puis comme toujours, quand je m’ennui, j’essai toujours de trouver un moyen de m’éclipser discrètement pour aller fumer une clope. « Je vais faire un tour au bar, je reviens. » Mes amis sont partis bien trop loin dans leurs délires, pas de réponse, la voie est libre. Je sors alors, m’enfile une clope puis deux. Pourtant j’aime bien venir dans ce bar. On y croise généralement les perles de Magnolia Cresent, les vieux mecs et vielles meufs qui viennent accentuer leur stupidité avec deux trois coups dans le nez. J’aime bien les observer, me jouer d’eux. Puis il y a aussi les gens plus sensés, des gars un peu comme moi, qui viennent là parce que leur vie est tellement chiante qu’il faut bien s’amuser un peu…

Je m’apprête à éteindre la dernière clope consumé lorsqu’un individu, dont la voix m’est pourtant bien familière, m’interpelle. Doit on réapprendre la politesse à ce gamin ? Le frère de Juliet, Andrew. Très intelligent, très serviable, mais un peu trop dans les affaires de sa sœur je trouve. Remarque, si un mec prenait Claire pour une idiote, je ferai certainement la même chose… peut être avec un peu plus de tact ceci dit.

Tiens, ça faisait un moment Davies… Je commençais à désespérer de ne plus te voir.

Visiblement, le gamin que je connaissais depuis que je fréquentais sa sœur, et qui avait toujours le sourire aux lèvres, se présentait fièrement, l’air hautain, avec sa bande de petits merdeux du village. Redescends de ton arbre mon garçon, tu t’y sens bien trop perché il me semble !
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Andrew Davies
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeMer 10 Oct - 8:52

Depuis que ses différents meilleurs potos l'avaient abandonné, Andrew s'était étonnamment rapproché de Maximiano. Lui n'avait rien contre le fait que Andrew sorte avec Lou, pour lui quiconque faisait ce qu'il voulait, du moment qu'on ne lui refilait pas de saloperies. Au début, les deux jeunes hommes en avaient parlé avec légèreté, mais peu à peu, le warrior s'était surpris à aborder le sujet sous un jour plus sérieux. Il avoua à son pote que, parfois, il se demandait s'il était vraiment en tort. Maxi l'avait alors pris entre quatre yeux, et lui avait fait comprendre que Lou était du passé pour Christian, le soi disant fou amoureux de sa Katya la coincée, et qu'il aurait plutôt dû se réjouir de son bonheur. De même, les histoires entre Naya et lui ne concernaient pas Harry et Lukas, qui s'en étaient mêlé juste pour vivre leur vie sentimentale par procuration, car même les huitres avaient des vies plus folichonnes que les leurs. Andrew ne serait jamais allé jusque là dans une critique envers ses (anciens) amis, mais il ne pouvait nier que se confier à Maxi l'avait un peu aidé. Il faut parfois de tels évènements pour réaliser qui sont nos vrais amis. Son pote lui proposa alors d'aller boire un verre, juste un, et d'arrêter de broyer du noir. Vraiment, Andrew ne pouvait lui en être que reconnaissant.

Arrivés dans le bar, Andrew remarqua tout de suite le regard de son ami faire un tour circulaire de la salle. Il notait le nombre de filles, Andrew y aurait mis sa main à couper. Il se retint néanmoins tout commentaire, il en aurait la preuve bien assez tôt. Et effectivement, à peine avaient-il bu une gorgée de leurs verre, accoudés au bar, que Maxi lui demanda de l'excuser quelques instant ... et se dirigea vers une blonde. Andrew ne la reconnut pas, et cela le soulagea. C'était gênant quand même, de parler à des amies quand on sait pertinemment ce qu'elles ont fait avec Maxi la veille. Mais Andrew ne lui en voulait pas, au contraire il le trouvait fort amusant. Bien sûr, expérience oblige, il surveillait un peu son pote. Même si aucun de ses amis ne l'admettrait jamais, on ne s'en rend pas compte quand on plonge dans l'addiction à certaines substances. Et Andrew parlait en connaissance de cause. Mais pour l'instant, il voyait juste un garnement polisson content de profiter de la vie. Qu'importe, Andrew décida de finir son coktail sans alcool bien tranquillement, puis de rentrer chez lui aussitôt. Maxi n'avait désormais plus besoin de lui. Il se demanda si sa soeur serait chez lui, et partante pour regarder un épisode de How I Met Your Mother ... Il eut la réponse quelques secondes après. « Adrian O'Conell, toi ici. C'est bizarre, je te croyais avec ma soeur ! » Comme le hasard faisait bien les choses. Andrew se demanda bien sûr si leur chère Juliet était au courant, mais se garda bien de poser sa question tout haut. Quoique ... « Tu désespérais ? Moi je m'en portais tellement bien pourtant ! Juliet m'avait dit qu'elle te voyait ce soir, je n'osais pas rentrer tôt chez moi car je n'avais vraiment pas envie de te croiser, mais j'aurais dû me douter que tu lui aurais fait faux bond ! » Il ne cessa de sourire, mais au fond il avait vraiment envie de lui lancer son verre à la figure, de lui casser la figure, de lui mettre un coup de pied bien placé, d'aller crever les pneus de sa voiture ... Mais bon joueur, il préféra attendre l'excuse pathétique de son beau frère. Histoire de rire un peu ...
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeMer 10 Oct - 9:45

Croiser Andrew, c'était un peu comme recevoir un cadeau empoisonné. Ok, j'exagère, il n'est pas si méchant que ça le gamin, il ne sait simplement pas s'occuper exclusivement de ses affaires d'adolescent. Oui, une vraie fouine dans les affaires des adultes. Oh pardon, c'est vrai que Monsieur n'est plus très loin de sa majorité, il faut fêter cela. Si je lui paye un verre, Juliet va encore m'accuser de vouloir le saouler pour en faire mon larbin... crotte! Parce qu'il faut quand même précisé que le jeune Andrew ne tient pas bien l'alcool... Ca le rend un peu agressif je trouve. Sur ce point on se ressemble un peu. C'est pour ça, j'évite de trop boire, il ne faudrait pas que je l'étrangle!

Avec Andrew, vous l'aurez compris, c'est un peu compliqué. Il est le frère de Juliet, il voit que je lui fais beaucoup de mal, et puis il ne m'a jamais apprécié, depuis le début. Sa haine est alimenté par sa nature ultra protectrice à l'égard de sa soeur. Qui prendrait le coeur de sa soeur devrait avant tout séduire celui du jeune Davies: c'est une règle que j'ai fini par comprendre et sur laquelle je ne me suis jamais attardé... Beau résultat ! Enfin bref, il ne m'aime pas le petit, comme c'est dommage! On aurait pu s'entendre en plus, même caractère que moi, même façon de penser: c'est peut être pour ça qu'il s'est toujours méfié. S'il est comme moi, il est donc très observateur et très méfiant, un brun calculateur... Et il savait comment m'énerver, c'était bien le seul qui y arrivait aussi bien. C'est vrai qu'avec lui, j'avais tendance à partir au quart de tour très très rapidement. Je ne sais pas pourquoi, ou peut être si... Je sais que j'ai du mal à parler de Juliet avec les autres, d'ailleurs je n'en vois pas l'intérêt, mais étant étroitement lié à Andrew du fait de ma relation avec sa soeur, nos sujets de discussion étaient toujours concentré sur cette dernière. Oui j'ai horreur qu'on me parle de Juliet. Si j'ai moins de sentiments, Juliet est un peu cette pierre précieuse convoitée par les hommes mais qui m'appartient exclusivement. Et lorsqu'on me fait remarquer que je ne suis plus suffisamment proche d'elle, ça m'énerve. Ok, la vérité n'est pas cool à entendre, mais que les gens s'occupent de leurs fesses. Malheureusement, Andrew est bien trop proche de sa soeur pour s'empêcher de fourrer son nez dans ses affaires. "Et tu croyais bien, mais ta soeur supporte mal les bars!".

Je parlais d'Andrew et l'alcool, mais vous a t'on raconté l'épisode de la cure de désintox'? Oh mais très certainement, tout se sait ici, tôt ou tard. Que je vous fasse un brief si vous avez manquez le précédent épisode. Monsieur Davies a naïvement déclaré sa flemme à la mauvaise femme. Il faut dire qu'il y a de quoi succomber à la tentation. Mme coupe de Champ' n'est pas de toute confiance. On commence avec 3 verres, on finit par s'en lasser, on passe à autre chose, quelque chose de plus fort, plus dangereux, plus addictif . Un peu comme moi avec Jul's. Mais pour l'instant, je ne suis pas passé à autre chose, oui car contrairement à Andrew, je réfléchit un coup avant de me mettre entièrement dans la merde, big up mon bichon!!

Andrew me regardait avec cet air qui veut dire bien des choses, des choses du genre "pauvre type"... Puis vain sa seconde réflexion, ayant pour but de me remettre à ma place, mais qui n'agissait sur moi que comme une grosse envie de lui coller une baffe pour calmer son petit jeu. Loin d'être déconcerté par l'argumentaire de mon beau'f', qui au passage avait tout de même plus de répondant que sa soeur, je tentais une approche plus mesquine comme je les aime: "Rien ne t'empêche de rentrer chez toi mon garçon.. je pense qu'il est préférable pour toi d'aller te faire lire une histoire, recevoir un bisous et te faire border plutôt que de t'aventurer dans un jeu qui t'a déjà emmené assez loi!". J'affichais alors un sourire, le simple fait de le voir serrer les mâchoires de colère m'amusait. Mais je savais que remballer Andrew ne serait pas si simple... Damn! Pour enfoncer un peu le clou, et être sur qu'il ait correctement interprété ma remarque, je pris des mains d'un gars presque ivre mort son verre de vodka (le pauvre, trop saoul pour s'en rendre compte), et l'agiter sous le nez du petit Davies.

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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeMer 10 Oct - 16:24

Et monsieur se permettait d'être impertinent ! S'il n'était pas plus âgé que lui (plus musclé aussi), Andrew l'aurait bien remis à sa place. Mais étant un gringalet, il devrait se contenter des mots. Au fil des années, Andrew avait appris à user de la parole pour se battre, à défaut d'utiliser ses poings. Il y voyait quelques inconvénients, comme le fait que sa copine fasse de la musculation et soit en mesure de le défendre alors que l'inverse aurait dû se produire. Mais il était devenu si chieur qu'il ne pouvait qu'être fier de lui. Aussitôt, il repensa à l'après-midi où il était allé voir Harper au cinéma, juste pour la mettre hors d'elle ... et il avait réussi. Ce qu'il espérait, ce soir, c'était en faire de même avec Adrian, car ce gros nigaud ne méritait que ça. « Si seulement c'était toi qu'elle ne supporte pas » Pour accompagner sa réponse si théâtrale, Andrew leva les yeux au cinel en soupirant, désabusé. L'ironie du sort était qu'il pensait vraiment ce qu'il venait de dire. Il aurait tant aimé que sa soeur s'entiche d'un garçon qui l'aurait aimé en retour. Alors oui, si Adrian avait eu de vrais sentiments pour Juliet, jamais Andrew ne l'aurait détesté de la sorte. Seulement ce n'était pas le cas, donc ce problème ne se posait pas.

Il ne pouvait le nier, parfois Andrew osait imaginer un Adrian sincère, amoureux de sa soeur, et qui ne se foutait pas d'elle. Il osait imaginer que les rumeurs concernant Adrian et Diana étaient fausses. Il avait beau ne pas l'aimer, il préférait vraiment se tromper. Il avait beau avoir du mal à admettre quand il avait tort, il n'avait pas envie de ramasser sa soeur à la petite cuillère et de devoir recoller son coeur brisé en mille morceaux. Mais c'est alors que Adrian osa évoquer son alcoolisme, dans des paroles fortes et des actes tout aussi provocateurs. Andrew regarda cet homme que son beau frère lui secouait sous le nez. Il n'avait pas tort, avant il ressemblait bien à ce genre de pantin, dépendant de l'alcool et de la drogue. Adrian venait de lui fournir tout ce dont Andrew avait besoin : la preuve que ce dernier ne faisait pas partie de leur famille. Autrement, jamais il n'aurait tenté de blesser ainsi son beau-frère. Andrew avait raison, et chassa d'un mouvement de tête les images déchirantes de sa soeur en pleurs. « Et je pense qu'il serait préférable pour toi d'être avec ta fiancée plutôt que dans ce bar, après tout ce genre d'endroits t'a déjà emmené bien loin aussi, si on en croit les rumeurs sur Diana et toi » Andrew détestait entrer dans son jeu, mais pour gagner contre Adrian il allait devoir le combattre avec les mêmes armes. En plus, cette rumeur était vraiment fondée : Diana lui avait ouvertement dit qu'elle voulait Adrian. Andrew ne savait que penser de cette histoire car, au fond, peut-être était-ce là la seule solution pour se débarasser du O'Conell dans la famille Davies. Il n'était pas naïf : il savait très bien que Juliet ne mettrait jamais un terme à cette relation sordide, qu'elle continuerait à se prendre pour une wonder woman, capable de relever cette mission impossible de sauver son couple en dérive. Mais quand Andrew voyait le jeune homme ici, alors que sa soeur l'attendait, ses maigres espoirs quant à la mission de sa soeur étaient réduits à néant.
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeJeu 11 Oct - 0:47

Je suis conscient que parfois je dépasse les bornes, et je sais également que plaisanter sur le sujet qui fâche avec Andrew n’arrangera jamais les choses entre nous. Mais pourquoi voudrais-je que ça s’arrange ? Pour faire plaisir à Juliet ? Pour que Lou cesse de me pousser à adopter un comportement différent avec Andrew ? Jamais. Qui me dicte ce que j’ai à faire ? Personne. Mon père l’a trop souvent fait, voulant que je sois la réplique de sa réussite professionnelle, même s’il a complètement négligé l’environnement familial. Bravo à lui, c’est réussi. Professionnellement, j’ai plutôt une bonne situation. Après, est-ce que mon métier me plait, j’en doute… Dans la sphère personnelle, je suis une bille. Je suis un pauvre type avec Juliet, je ne suis pas proche de ma propre sœur, et je ne m’entend plus avec mon petit frère. Je sais, je suis certainement le problème, mais puisque c’est ainsi, pourquoi espérer et perdre mon temps à croire que je vais changer ? Et pour qui ? Pour les autres ? Non… désolé, je suis fais comme ça, ce n’est pas drôle tout les jours, pour vous comme pour moi, mais c’est comme ça !

Alors oui forcément, je m’en voulais un peu d’avoir agité ce verre sous le nez d’Andrew, surtout en connaissant son passé. Mais en même temps, si je ne joue pas au dur avec lui, lui seul sait jusqu’où il réussira à pousser jusque dans mes retranchements. Je ne veux pas qu’il trouve la faille, qu’il s’en serve pour m’achever. Ca, c’est MON plan, je ne partage rien. Être faible, se serait lui prouver qu’il peut se permettre d’aller encore plus loin dans l’intérêt qu’il porte tant à mon couple. J’ai toujours su comment remettre en place ce garnement, et garder suffisamment de distance avec lui et de recule pour ne pas engueuler Juliet sur le fait qu’elle se plaigne tout le temps à son entourage. Mais ça commence à vraiment me taper sur le système, comme si notre relation n’était plus uniquement réservée à nous deux. Si bien qu’Andrew allait jusqu’à sous entendre que sa sœur ferait mieux de me quitter. C’est vrai, je ne peux pas dire le contraire, mais face à lui, je ne veux pas m’incliner… question de principe. «Oui Andrew, tu ne peux pas toujours avoir ce que tu désires. Elle est finie l’époque où tu croyais au Père Noël.»

C’est étrange, car au fond Andrew est un peu le gars que j’aurais aimé être, un mec cool, gentil, mais avec un caractère affirmé qui montre que les gens lui doivent loyauté et respect : Un juste milieux finalement. Je ne sais pas être gentil, je n’ai jamais reçu dans mon éducation l’exemple de ce que c’est d’être quelqu’un de gentil (BigUp Dady!) J’ignore, ou je mords. Et Andrew avait toujours eu ce côté ultra protecteur avec ses amis, sa famille. Chez nous, il y a toujours eu cette pudeur, cette distance.

Puis vint cette remarque au sujet de Diana, des rumeurs, blablabla… Nous sommes à Magnolia Cresent, n’oublions pas. « C’est drôle, toi qui a été au cœur de rumeurs infondées, fausses et limites « gerbantes » pendant des mois avant ton sevrage… j’étais loin d’imaginer que tu prenais aujourd’hui plaisir à les écouter."

Je pensais justement à cette histoire avec la dite Diana. Que les gens pètent un coup, il n’y a rien de scandaleux… je m’en excuse au passage ! Diana, c’est une fille avec qui il est plutôt facile de converser, très sensible à mes tours de séduction. Mais ça ne va jamais plus loin… Je ne peux pas dire que ça n’ira jamais plus loin, je ne suis pas devin, mais pour l’instant, les choses sont très bien comme elles sont. Elle joue les aguicheuses, moi le vieux gars qui fait les yeux doux… on s’amuse. Et les gens sont trop cons, et avides du moindre potin à 2 balles à faire circuler. Ce n’est pas parce que je suis un connard que je ne me fixe pas de limite. Ah bah oui, sinon dans ce cas là autant que je prenne le même chemin qu’Andrew avec l’alcool… lui ne connaissait pas ce mot là, la « limite », avant de sérieusement la franchir et se retrouver en cure.

« Qu’est ce que Juliet est encore aller raconter à son frangin ? Dis moi, que je sorte un mouchoir ? »
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeJeu 11 Oct - 15:23

Même si ça le tuait de l'admettre, il arrivait à Andrew d'admirer les réponses de son beau-frère. Mais parfois, il se demandait si Adrian n'était pas le dernier des idiots, comme par exemple quand il fit référence au Père Noël. Surpris, Andrew le regarda comme s'il lui avait répondu en chinois, il comprenait bien la forme, mais pas le fond. Espérer que Juliet déteste un jour Adrian n'était pas utopique comme croire au Père Noël. Andrew était persuadé que cela finirait par arriver. Sa soeur ne pouvait pas fermer les yeux éternellement sur la détresse de son couple. Ils avaient atteint un point de non retour, jamais ils ne redeviendraient le couple d'antan qui s'aimait sans se soucier des apparences et des jeux de pouvoir. « Baaah, si tu continues à fréquenter les bars et autres endroits éloignés de Juliet aussi souvent, je suis sûr qu'elle finira par ouvrir les yeux, te détester et chercher un homme qui la mérite vraiment. » Tout le monde s'accordait à le dire, Adrian s'en vantait au début de leur relation, Juliet était, est et restera toujours la femme parfaite dont rêve n'importe quel homme. Mais même s'il en avait confiance, il la considérait comme acquise, comme s'il ne pourrait jamais la perdre. Et Andrew était déterminé à lui faire ravaler son arrogance. On ne traite pas sa soeur ainsi. Juliet est fragile et délicate, à traiter avec attention. Et lui, il l'avait emmené dans une spirale épuisante, dont Ju ne devait même pas voir la fin. Et plus il y pensait, plus Andrew le détestait. Lui et leurs parents aussi, M. et Mme Davies se réjouirent d'une telle alliance, pourtant parfaitement conscients que Adrian était à l'image de son père, un parfait enfoiré affectif. Andrew ne pouvait pas croire qu'ils voulaient une telle éducation pour leurs petits enfants, même si la flamme parentale n'avait jamais brillé en eux. Andrew, lui, en tout cas, ne le permettrait pas. Juliet et lui aimaient trop les enfants pour que Andrew laisse Adrian inculquer à leurs éventuels futurs enfants (et Andrew touchait du bois pour que jamais cette horreur ne se produise) la même rigueur qu'il avait reçue de Joey O'Conell. Il avait beau crier haut et fort qu'il détestait son père, il était comme lui, et pour Andrew cela ne faisait pas de doute : il reproduirait les mêmes erreurs.

Malheureusement pour Andrew, il ne pourrait pas supporter Adrian éternellement. Il essaya d'imaginer la scène où, désabusé, il annoncerait à sa soeur qu'ils ne pourraient plus se voir, ne supportant plus son fiancé. Dans un futur plus ou moins proche ... Mais ce soir, Andrew commençait à douter de lui, de pouvoir tenir encore si longtemps. Surtout avec de tels piques. Andrew détestait parler de sa cure. Lui qui était si fier d'être anti conformiste, de se réveiller sur les pelouses de ses voisins et de réveiller tout le voisinage à 4h du matin, n'était pas en paix avec sa cure de désintoxication. Déjà parce qu'elle lui avait été imposée par ses parents, pour qu'il rentre dans le rang, qu'il colle à l'image de l'enfant parfait qu'ils avaient toujours voulu. Mais aussi parce qu'elle signifiait qu'il n'avait pas réussi à vivre sa vie seul, et qu'il avait eu besoin d'aide pour mettre un pied devant l'autre. « Qui te dit que ça me fait plaisir d'entendre que ma soeur se fait avoir ? Mais tu ne pourras jamais comprendre, pour toi ta soeur est une étrangère et tu ne te préoccupes même pas de ce qui la touche » Adrian avait la chance d'avoir une soeur respectable - contrairement à son connard de frère - et il la délaissait à l'instar de son père. Et dire qu'au début, Andrew avait failli la mettre dans le même panier. Adrian ne pourrait jamais comprendre ce qu'était l'amour fraternel. Pour preuve, voilà qu'il se lançait dans la caricature. Ce que pouvait raconter Juliet à Andrew n'avait rien de théâtral, malheureusement. Mais un con comme lui ne pouvait que prendre cette information à la légère. « Encore une fois, qui te dit que je tiens cette rumeur de ma soeur ? Tu vas bien vite en conclusion ce soir, j'espère que tu t'en sors mieux au tribunal, sinon je plains tes clients ... » Deuxième pic. « C'est Diana, qui m'en a parlé, carrément. Mais vas-y, monsieur l'avocat, montre moi comment tu vas nier cette "rumeur" » Il mima des guillemets avec ses mains, en prononçant ses derniers mots. Car malheureusement cette rumeur n'avait rien d'un simple bruit qui court. Elle était faite d'actes réels, avérés et lourds en conséquences. Elle était un fait, et Andrew n'avait pas besoin d'expliquer la différence au jeune homme.
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeJeu 11 Oct - 16:45

« Baisse ta garde Davies… ferme là !». Ca y’est, il m’avait gonflé. Quand je vous dis qu’il n’y a que lui, que ce petit con pour me faire sortir de mes gonds. Il est fort. Très fort. Cette fois ci, je commençais vraiment à serrer les mâchoires. Je ne suis pas de nature violente, mais s’il n’avait pas été le frère de Juliet, je me serais fait un plaisir de lui en décrocher une bonne. Seulement à quelques mètres de moi, Andrew faisait le mariole, avec une facilité étonnante. Je m’avançais alors vers lui, jusqu’à être suffisamment proche pour lui susurrer deux ou trois mots : « Je t’ai demandé une chose il n’y a pas si longtemps, mais tu es tellement stupide que tu as déjà oublié j’imagine… Reste en dehors de cette histoire avec Juliet. Juliet est peut être ta sœur, mais c’est avec moi qu’elle sort. Tu te prends pour le sauveur de la situation, mais personne ne t’a demandé ton avis. C’est plus fort que toi, te mêler de ce qui ne te regarde pas ? Tu attends qu’elle me quitte… bien ! Tu seras bientôt servi mon garçon, car c’est ce qu’elle fera, tu ne m’apprend rien. Elle est peut être encore trop amoureuse pour faire le pas… Mais ce ne sont pas tes affaires mec ! Juliet est assez grande pour ouvrir les yeux toute seule. » … Je pose alors ma main sur sa joue, et la tapote en ajoutant « Je n’ai pas envie de te faire du mal Andrew, je n’en ai pas le temps… je suis bien trop occupé avec ta sœur ! ».

Je m’écarte alors de lui, et là vint son couplet sur « tu te contrefiche de ta sœur, blablabla »... J’attrapais alors mon verre, le bu d’une traite, et passais ma main sur ma nuque. Mon humeur ce soir était déjà bien mauvaise, et la présence d’Andrew ne m’aidait pas beaucoup à garder mon calme. Ni même son attitude d’ailleurs. Il parlait donc de mes rapports avec ma sœur, mais que croit-il ? Que tout le monde vit dans le monde des bisounours, que tout le monde joue à « protégeons nous parce que nous sommes de la même famille » ? Que tout le monde agit comme Andrew agit avec sa sœur et l’entourage de cette dernière ? Non merci, ma sœur a une vie. J’ai la mienne. On ne partage pas d’intérêts communs, je devrais m’excuser pour ça ? Je devrais me forcer à fouiner dans les affaires de ma sœur pour m’assurer qu’elle ne se fait pas troncher par tout Magnolia Cresent ? Elle fait ce qu’elle veut, et ça ne veut pas dire que je me fous d’elle. Je n’avais même pas envie de lui répondre, qu’il prenne la défense de sa sœur lorsque je lui fais du mal, ok, mais Claire n’a rien à faire dans nos histoires.

J’avais fortement envie de fumer une cigarette pour me calmer. J’avais du mal à accepter les remarques d’Andrew. Je rebondissais alors sur ces histoires de rumeurs, interrogeant mister Davies sur son intérêt à écouter les rumeurs alors qu’il en avait été lui même victime pendant bien longtemps. Etais-je censé lui rappeler qu’à cette même période, le méchant et vache Adrian que je suis le défendait toujours ? Oui ça m’est arrivé de prendre sa défense. Parce que moi, le Andrew, je l’appréciais bien avant qu’il joue les hommes de loi. Aujourd’hui, son arrogance m’agace, et son air sournois me donne la gerbe.

« On se comprend mal, je ne t’ai pas demandé de préciser si ta sœur était à l’origine de la rumeur, mais plutôt ce sur quoi elle encore pu se plaindre auprès de son très serviable frère. »

Il avança alors que Diana était sa source première. Ahaha, je rêve ! Cette fille ne manque pas de connerie ! Je me mis alors à rire. « Diana, forcément dès qu’il faut ouvrir sa bouche, c’est bien la première. Excuse moi, c’est un peu sale ! Que veux tu que je te dise Davies, tu veux que je te conforte dans cette idée? Alors allons y, sors ton téléphone, déclenche l’enregistrement, histoire d’en faire profiter Juliet puisque tu y tiens tant (…), Il paraît que je couche tous les jours avec Diana, il paraît même qu’elle porte mon enfant, et alors le pire dans tout ça, tu vas pas le croire, c’est qu’elle à décidé de le garder… ». Je me jouais d’Andrew, tout ça était faux. Sa naïveté m’amuse. Il veut des rumeurs, je lui en donne. « Et tu sais qu’en plus j’ai appris un truc de dingue, si elle porte mon enfant… c’est que je suis le père ! INCROYABLE ! ». Je regardais Andrew avec un grand sourire, et fini par ajouter avec un peu plus de sérieux « Andrew, tu voudrais tout savoir, mais tu ne sais rien, et ne compte pas sur moi pour alimenter les rumeurs… j’ai quitté la cour des petits depuis bien longtemps.»
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeVen 12 Oct - 11:39

Adrian trouva le moyen de lui clouer le bec. Andrew ne s'attendait pas à tant de ferveur dans sa réponse, et à tant de fermeté. Il avait réussi à l'énervé, Adrian le distingué employait un langage familier indigne de lui ... Mais la noirceur dans son regard empêcha Andrew de faire cette remarque. Non il n'avait pas peur, il était un warrior. Cependant il n'était pas très rassuré. Il hésitait sur la stratégie à adopter, la réponse à donner. C'est alors que son beau frère se rapprocha de lui pour lui murmurer cette longue tirade à l'oreille, que seul lui pouvait entendre. Il déglutit, ayant l'impression d'être dans un vieux Western et que Adrian allait sortir un pistolet pour le descendre. Andrew, lui, n'était qu'un employé de ferme désarmé, à la merci de Adrian. Encore une fois, il avait agi sous le coup de l'impulsivité, sans réfléchir. Quand Lou lui répétait de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, il répliquait en rigolant que ce n'étaient que des sornettes. Aujourd'hui, il regrettait de ne pas avoir écouté sa petite amie. Cerise sur le gâteau, Adrian lui tapota la joue. Andrew quitta alors son costume d'employé de ferme et se transforma en petit toutou, un bon chien chien qui allait obéir à Adrian sinon il risquait de connaître la fin tragique qui menaçait les 101 dalmatiens. « Je ne me prends pas pour un sauveur, je vois juste que ce n'est pas toi qui lui fera ouvrir les yeux, et personne d'autre ne le fera. » Il ne put se résoudre à finir sa phrase. Selon lui, Juliet était trop amoureuse, trop bernée, pour ouvrir les yeux. La preuve, elle persistait encore à sauver ce couple. Mais Andrew ne pouvait pas admettre qu'elle était trop naïve, même si aujourd’hui, ses sentiments amoureux ne pouvaient plus justifier ses tentatives désespérées.

Diana Ciccone était l'un des plus beaux exemples de l'aveuglement de sa soeur. Tout le monde était au courant des rumeurs, mais Juliet les niait. Et Andrew ne connaissait pas la formule magique pour la raisonner, pour qu'elle intègre ces rumeurs et agisse en conséquence. « Fais pas genre, tu sais bien que ma soeur parle très très rarement de toi pour se plaindre » Trop rarement même. Juliet garde tout pour elle, silencieuse. En tout cas, elle ne se confiait pas à son frère. Elle devait forcément se douter que les réactions d'Andrew seraient démesurées, ou tout au moins qu'elles ne lui plairaient pas. Andrew ne savait même pas à qui Juliet pouvait avouer ses tourments, et ressentit encore plus de pitié pour elle. Sa soeur était désespérément seule. La seule personne à qui elle aurait pu parler de ses tourments, était le connard qui causait par ailleurs lesdits tourments. Elle était dans un cercle infernal et Andrew n'en voyait aucune sortie. Ah moins que Adrian ne devienne le parfait petit ami qu'il aurait dû être depuis si longtemps. Mais il lui avait dit de ne plus croire au Père Noël. Adrian était le mec le plus machiavélique et le plus égoiste du quartier, et il lui prouva une nouvelle fois avec ses élucubrations sur Diana. Andrew avait compris qu'il se foutait de lui avec ce bébé, mais il restait persuadé que c'était possible. Au final, il préférait quand même que ce soit Diana qui porte son fils plutôt que sa soeur. Un coeur brisé se recolle, il est bien plus difficile de se débarrasser d'un rejeton. « Arrête avec tes conneries ! C'est pas en disant n'importe quoi que tu la quittes, la cour des petits. Et si tu l'as vraiment quittée, alors agis en adulte avec ma soeur et respecte la, au lieu de l'utiliser comme une petite amie potiche » Il se força à garder un regard dur même s'il était possible que Adrian lui envoie son poing dans la figure. Il se battait pour sa soeur, et malgré tout ce que disait O'Conell, il jugeait son comportement légitime.
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeLun 15 Oct - 18:56

Je regardais ce pauvre garçon, qui ne savait plus trop quoi me dire, peut être avait il prit peur. Mais c’était toujours la même histoire avec Andrew. A chaque fois que l’on se prenait la tête, il finissait par se calmer. De mon côté, il me laissait là, très énervé, très déstabilisé. Je pense que c’est un peu sa stratégie, user jusqu’à ce qu’on son adversaire se fatigue et s’en sortir vainqueur. Mais pour une fois, j’avais l’impression qu’il venait de prendre conscience que je n’étais pas prêt à me laisser berner. En générale, la discussion coupait court, Andrew finissait par m’insulter, je faisais la même chose, mais cette fois ci il était plus insistant. Il voulais que je soi honnête avec sa sœur. Je ne savais même pas comment m’y prendre, je n’étais même pas conscient de tout le mal que je faisais à Juliet, donc comment voulait il que moi même j’ouvre les yeux ?

Quand j’ai rencontré Juliet, j’avais seulement 14 ans. Ca fait plus 10 ans, qu’on est ensemble. Alors forcément, je n’ai jamais profité de rien dans la vie. Je n’ai pas eu l’adolescence rêvée, la vie de débauche d’un étudiant, mais par choix. Je ne regrette pas, je pense parfois, pour me rassurer, que ce n’était pas si mal au final. J’aurai surement fini par être un pauvre gars sans but dans la vie. Je ne dis pas que les gens qui profitent de leur jeunesse n’ont aujourd’hui pas de but dans la vie, j’essai juste de m’imaginer, moi et moi seul, et je sais très bien comment j’aurai fini. Juliet, et je ne peux le nier, a toujours été là, dans tous les moments, pour me protéger, pour me faire oublier les soucis du quotidien avec mon père, la mort de ma mère, et de mon côté, j’ai toujours fais attention à elle, je ne l’ai jamais laissé de côté, sauf maintenant, où je me rend compte que je ne l’aime plus autant qu’avant. Pourtant quand je la regarde, j’ai l’impression de l’aimer, comme au premier jour… mais la raison ne pardonne jamais, et revient toujours à la charge. Il est peut être temps d’en finir, mais je n’ai pas les couilles… je n’ai pas envie de lui faire du mal à me séparant d’elle, et inévitablement, de me faire du mal aussi… est ce que je ne l’aime plus au point de me séparer d’elle ? Ou est ce que c’est une mauvaise passade, encore un obstacle à traverser avant d’atteindre le bonheur et la sérénité ? Je ne sais plus. Les gens, comme Andrew, me demande d’assumer, mais d’assumer quoi au juste ? Je sais que je fais du mal à Juliet, tous les jours, et si les autres pensent que je le fais exprès, ce n’est pas vrai. Je ne me rends plus compte, je fais l’autruche dès que la vérité se présente de trop près à moi. Et la vérité était trop souvent incarnée par Andrew. Andrew était une des personnes les plus sensée que je connaisse, d’où cette déstabilisation perpétuelle lorsque nous nous engueulons. S’il incarne la vérité, et le porteur du message, l’incitateur, comment y faire face ? Aller dans son sens, nier, crier, frapper ou changer de stratégie ?


Il m’avait irrité, il m’avait énervé, et maintenant qu’il se repliait, je ne savais plus comment agir. Etait ce un mauvais coup pour revenir en force dès que j’aurai baissé ma garde ? Etait ce l’envie de calmer le jeu ? Ce petit con était devenu très fort à ce jeu. Je le regardais droit dans les yeux, soulignant chacune de ses paroles d’un froncement de sourcil… Je sais qu’il a raison, et je crois toutes les personnes qui me parlent de Juliet et de notre couple, je le sais, mais je les emmerde. Je ne comprends pas pourquoi ils s’en mêlent tous, comme si parler de la vie des autres était une addiction propre à l’homme, un besoin de se nourrir du dernier potin pour exister, le répéter pour se sentir exister.

J’écoutais Andrew, ce gamin n’est pas con, il en a dans le crâne… J’enchainais les clopes, en me demandant quand est-ce qu’Andrew allait rejoindre ses copains pour me laisser souffler et rentrer chez moi. Je le regardais, droit comme un piquet, un poing serré et son autre main dans sa poche. De mon côté j’étais fou, prêt à lui en coller une. Mais il ne fallait pas, il ne fallait pas que je fasse ça, car je ne pouvais pas lui faire mal, parce qu’il cherchait à défendre sa sœur. Et parce que je n’étais pas con jusqu’au point de lui casser la tête, je respect un minimum les gens, surtout lorsqu’ils ont un rapport direct avec moi. Quoi que, je me demande si je n’en ai jamais collé une à Heathcliff ?!!! Elle devait être méritée en tous cas.

« Comment veux–tu qu’elle ouvre les yeux ? Toi même tu le connais ce vieux dicton comme quoi l’amour rend aveugle. Moi j’ai même plus les yeux en face des trous, pour reconnaître mes tords et accepter ce que tu me reproches. Et arrête de me dire que ta sœur ne se plaint pas, bizarrement à chaque fois qu’il se passe quelque chose, tu ramènes toujours ta tronche de petit soldat pour me mettre la tête à l’envers. Je sais que Juliet se plaint, je dirais même que c’est normal, ce que je n’aime pas, c’est que les gens viennent en rajouter. Ok, tu es son frère ; Ok, tu veux prendre soin d’elle ; Ok tu vis avec elle et la vois tous les jours souffrir… mais qu’est ce que je peux y faire ? Je ne sais même plus si je suis amoureux d’elle, si je veux être avec elle, ou si tout ça n’est qu’un gros délire, et que les choses vont s’arranger. Et je respecte Juliet, je respecte mes engagements, je respecte la personne qu’elle est, peut être pas dans les mots, peut être pas dans la démonstration, peut être pas dans mes actes, mais je la respecte. »

Je voyais qu’Andrew prenait le temps de m’écouter, sans dire un mot. J’étais sur ma lancée, je ne m’arrêtais plus !

« Andrew, si tu préfères entendre des conneries, écouter les qu’en dira t’on, et bien va… fais ce que tu veux, si ça t’arrange… Mais reste à l’écart de tout, de ce que tu peux entendre, de nous. »
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeMar 16 Oct - 10:24

Toujours mal à l'aise, Andrew observait Adrian sans dire un mot. Même s'il était son beau frère depuis plus d'une dizaine d'années, les deux hommes se connaissaient peu. Alors, le warrior était incapable de prévoir la réaction de Adrian, incapable de dire s'il allait se faire frapper, engueuler à nouveau, ou si Adrian allait se mettre à pleurer comme une fille. Mais si jamais un coup partait, Andrew l'esquiverait. Il ne le lâchait pas du regard, pas une seconde. Son regard était dur, du haut de ses 20 ans il tentait de faire son grand, même si Adrian était bien plus impressionnant. L'espace d'un instant, Andrew imagina sa vie si, comme Adrian, il avait suivi son père. S'il avait été un fils obéissant et modèle. Il n'aurait pas passé un an à Londres, mais sa relation avec Annie serait quand même terminée, ses parents n'avaient jamais appréciée cette fille. Il sortirait avec une fille de bonne famille, peut-être Claire tiens. Ses cheveux seraient toujours bien coiffés, il finirait ses études de finance à la fin de l'année et entrerait dans la boîte de son père l'année suivante. Il fréquenterait des gens distingués, ce serait lui qui aurait mis un terme à son amitié avec Christian, il regarderait Lou avec indifférence, voire mépris. Cette fille avait eu une relation avec un adulte, quand même. Il jetterait un regard hautain sur tous ces actes qui ne se font pas et que révèlent Dirty Secret ... Non, très peu pour lui. Même si elle n'était pas parfaite, il aimait sa vie, aussi pour ses imperfections. Il aimait son côté vrai et sincère, contrairement à la vie sophistiquée et pré fabriquée de sa soeur. Cette vie si fragile qui se briserait comme un château de cartes, si Adrian se séparait de Juliet.

Une éventualité que Andrew pouvait d'ailleurs envisager, car Adrian venait de la mentionner. En plein discours mélodramatique, il devenait presque touchant. Mais Andrew ne pouvait pas le plaindre, trop convaincu qu'il était responsable de l'échec de sa relation amoureuse. Il avait écouté ce que Adrian avait à lui dire, se demandant s'il ne le confondait pas avec un journal intime. C'était presque gênant, ils parlaient de sa soeur, merde. Andrew était le mec le moins objectif du monde à ce sujet. « Donc tu vas faire quoi, attendre qu'on te serve les réponses à tes questions sur un plateau d'argent ? ça ne marche pas comme ça, c'est pas en continuant ta vie qu'elle va se remettre en ordre. » Lui et lui seul pouvait déterminer s'il aimait encore Juliet ou si leur relation était terminée. Personne ne lui faciliterait la tâche. Ce que Adrian ne savait pas, c'est que Andrew était un beau parleur, sur le coup. Il était sûrement le champion du monde, pour éviter ce genre de problèmes. Il détestait se remettre en question, ou réfléchir à des problèmes trop sérieux. Dans ces cas-là, il mettait les soucis dans un coin de sa tête et attendait qu'on les résolve pour lui. Mais Adrian valait mieux que lui, il avait 25 ans, il était sérieux ... A part sur un point, malheureusement. Mais il était intelligent. Égoïste mais intelligent. « Oh c'est bien, j'écoute pas vraiment les bruits qui courent d'abord, juste quand je suis concerné ... » Il n'avait pas envie de passer pour une de ces jeunes filles en fleurs qui passent leur vie sur le site de DS, avides de potins. Certes c'était drôle de les lire, mais au fond il s'en fichait royalement. Sauf quand une personne proche était citée, bien sûr.
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeJeu 18 Oct - 19:12

Alors qu'Andrew était en face de moi, je repensais à la première fois où je l'avais rencontré. C'était il y a plus de 10 ans maintenant. A l'époque, il n'était pas bien grand, le gamin ! Oui, il devait avoir 9 ou 10 ans. Je me souviens que c'était une terreur avec sa soeur, incapable de nous laisser un instant tranquille alors qu'on faisait semblant de faire nos devoirs dans la chambre de la jeune Davies. Le gamin frappait à la porte, hurlait, jaloux comme jamais. Déjà à l'époque il ne m'aimait pas beaucoup ! Je me souviens vraiment des premiers instants, quand Juliet m'avait enfin présenté à ses parents. Ils étaient plutôt rassurés de savoir qu'elle sortait avec un O'Conell, connaissant le pouvoir de mon père sur la société, leur fille était donc tombé dans la bonne famille. Enfin bonne, tout est relatif ! Les années passèrent, et Andrew restait l'enfant que j'avais connu. Je me souviens des premières fois où nous l'embarquions avec nous en boîte, il aimait bien faire le grand, et nous ça nous amusait de le voir s'éclater sur la piste de danse. Oui parce que du dossier, j'en ai ! Le premier baisé du petit Davies, sa première vraie relation, sa période de mutation physique, ses premières conneries... Aujourd'hui, je me rend compte que je suis peut être l'un des seuls à connaitre parfaitement Andrew! Et je peux vous dire mesdames mesdemoiselles messieurs que ce gosse n'a JAMAIS changé de caractère. La preuve, alors qu'il me fait la morale et joue les chiens méchants prêt à mordre pour défendre son territoire, je sais déjà anticiper toutes ses phrases, tous ses gestes. Son comportement m'est très familier. Andrew c'est un peu comme une second petit frère, et vous savez très bien que je n'ai jamais été très en accord avec les relations fraternelles!

C'était dommage, de se rendre compte que la vie changeait, que les moments où nous étions d'innocents gosses se sont envolés au profit d'une vie d'adulte, et quelle vie ! Des problèmes sur problèmes, qui s'enchainent sans qu'on ait vraiment le temps de trouver les solutions. Je ne sais même pas pourquoi j'avais tellement envie de grandir, et d'être enfin libre. Au final, j'étais un étudiant très heureux... J'aimais Juliet plus que tout, je ne pouvais pas me passer d'elle, j'étais prêt à tout sacrifier pour ses beaux yeux, mon coeur battait la chamade à chaque fois qu'elle effleurait mes lèvres, à chaque fois que je l'observais. Je pouvais passer des heures à l'attendre devant sa porte, jusqu'à ce qu'elle ait la permission de sortie. On était bien tout les deux, à cette époque où les enjeux étaient moindre, où on avait une vie à nous, une vie d'ados. Aujourd'hui, je la trouve toujours aussi belle, intelligente, sensible... elle n'a jamais changé. Moi si... et si Andrew ne veut pas croire que je m'en veux, s'il ne veut pas comprendre la situation, c'est son problème... Je ne peux pas l'obliger à croire en ma sincérité, en mes sentiments alors qu'ils sont incertains. Et puis, il est le frère de Juliet, s'il a un camp à choisir, forcément il se rangera dans celui de Juliet.

"Andrew, je t'ai demandé de la fermer... Je n'ai pas besoin qu'on me serve les réponses, je n'ai pas besoin que TU me serves les réponses que j'attend. Alors ferme ta bouche un peu, arrête tes conneries, rentre chez toi et lâche moi ok?"

Il me gonflait, avec ses phrases toutes faites. Parce que c'est plus facile de blâmer les autres que de se remettre soi même en question, c'est sûr ! Mais ce gamin allait trop loin... il ne connaissait pas le mot limite, et il me connaissait très mal, sinon il aurait vite arrêté son petit jeu. Si Andrew n'était pas Andrew, je crois qu'il aurait vite stoppé ses sermons. Enervé au plus haut point, je sentais que je commençais à m'emporter de plus en plus. Jusqu'à légèrement pousser à plusieurs reprises Andrew. Je voulais vraiment lui faire comprendre que je ne rigolais plus. Je sentais mon coeur battre fort contre ma poitrine...

"Qu'est ce que tu veux Davies? Tu veux te battre c'est ça? Tu veux que je t'en colle une pour te montrer qui est le patron? Tu veux pouvoir aller te plaindre à ta soeur? Ferme là j'te dis, boucle la, laisse nous tranquilles, laisse moi tranquille..."

Je voyais bien que le gamin était déstabilisé. J'arrêtais donc mon délire, soufflant comme un buffle. La pression était montée bien trop fort pour que je me retienne. Mais je ne l'avais pas frappé. Le regard noir, je fini par ajouter "Imagine que je te fasse la même chose avec Lou, tout simplement parce que je te déteste. Tu crois que ça te ferait plaisir? hein? Répond Davies... ça te ferait kiffer? Allez tire toi... "


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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeMer 24 Oct - 13:24

Le méchant Adrian s'exprimait désormais. Comme Spiderman, Adrian avait troqué son costume rouge et bleu pour revêtir le noir, celui qui transpirait la méchanceté, l'arrogance, la supériorité. Honnêtement, Andrew avait peur. Désinhibé, Adrian était capable de tout contre lui, le fait qu'il soit son beau frère ne l'arrêterait pas. Bien sûr, le warrior était allé dix fois trop loin, il n'était pas en droit de tenir de tels propos. Mais Andrew ne sait jamais s'arrêter. Impulsif, il part sur sa lancée comme Paf le chien, impossible de l'arrêter (non je n'ai aucun problème avec les références dans mes rp aujourd'hui). Alors, les paroles d'Adrian lui firent l'effet d'une douche froide, celle qui vous secoue et vous sort prestement d'un semi sommeil. Violent. Craintif, Andrew eut un mouvement de recul. Certes, Adrian exprimait sa méchanceté uniquement à travers ses paroles, il n'avait montré aucun acte suspect, mais Andrew n'aurait même pas été surpris si le jeune homme avait ponctué sa phrase d'un coup dans les côtes. La raison d'Andrew lui criait de se la fermer, de jouer profil bas, de prendre ses cliques et ses claques et de filer avant de finir en compote. Mais son égo surdimensionné eut une nouvelle fois raison de lui. « Oui tu as raison, je vais rentrer consoler ma soeur, la pauvre ... Et je lui dirai que je t'ai vu, elle sera certainement rassurée »

Il allait de plus en plus loin, et ce qui devait arriver arriva : Adrian le menaça. Si Andrew n'avait pas été le frère de Juliet, il aurait probablement fini à terre depuis longtemps. Mais s'il n'avait pas été le frère de Juliet, jamais il n'aurait tenu un tel discours à Adrian, et jamais il ne se serait trouvé dans cette situation. Ceci explique cela. Qu'importe, Andrew était prêt à se prendre des coups. Juliet ne pourrait pas fermer les yeux si la violence devenait physique. « Oh, le grand Adrian ne sait plus quoi dire alors il veut utiliser ses gros poings ? C'est mature ça dis donc ! Tu proposes ça aussi au tribunal quand le juge n'est pas de ton avis ? » Bien sûr, Andrew était tout sauf un juge. Ou alors, s'il l'était, Adrian n'était plus un avocat mais bel et bien l'accusé. Un accusé qu'Andrew se ferait une joie d'envoyer croupir en prison. Mais la vie n'est jamais aussi simple. Alors oui, peut-être devrait-il se tirer, comme le suggérait Adrian. Il plaidait une cause perdue, jamais Adrian ne disparaitrait, jamais Juliet ne mettrait fin à leur union. Mais une cause n'est jamais perdue tant qu'il reste encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle (non c'est pas de moi, c'est de William Turner, mais on s'en fiche c'est beau). Et ça tombait bien, Andrew était plutôt doué, quand il s'agissait d'être fou. « Arrête de te croire si important Adrian. Je ne fais pas tout ça simplement parce que je te déteste, je fais ça parce que tu es un connard avec ma soeur. Et c'est pour ça que je te déteste d'ailleurs ... Mais en tout cas, nous ne sommes pas comparables, je n'agis pas avec Lou comme tu agis avec Juliet. On sait très bien toi et moi que ce que je dis est fondé, si tu allais parler à Lou, tu ne ferais qu'inventer des âneries ... » Non mais oh ! Adrian l'avait touché dans son amour propre, il n'était pas le petit ami parfait mais il se débrouillait plutôt pas mal, et aux dernières nouvelles il rendait Lou heureuse. Sur le coup, il se détesta d'avoir réagi ainsi, alors que Adrian l'avait délibérément piqué au vif. Il devait rattraper le coup. « Mais j'en ai marre de parler avec un âne alors oui, je vais peut-être bien me "tirer" comme tu dis ... » Il fit mine de se lever, prêt à courir si Adrian le méchant passait à l'action.
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeMer 24 Oct - 14:59

Les disputes avec Andrew prenait rarement ce genre d'ampleur... d'ailleurs, c'était la première fois que nous en étions presque à en venir aux mains. Mais je n'ai pas le droit, Andrew est le frère de Juliet, je suis avocat, et je ne peux pas faire de mal à ce gosse. Qu'est ce que je serais si je franchissais cette limite? Un vieux mec incapable de se défendre autrement que par la violence. Et je ne suis pas de nature violente... il ne faut pas que ça commence.

J'étais fatigué, complètement à bout et Andrew avait très facilement réussi à me pousser jusque dans mes retranchements. Il m'avait complètement déstabilisé, et je me sentais très mal. Ce jeune con avait mis sur le tapis tous les aspects négatifs de ma relation avec Juliet... Je n'en étais pas fier, et je ne savais plus vraiment comment me défendre. Et je n'avais plus envie de me défendre. Je l'aime moins, ou peut être plus du tout, mais qu'est ce que je peux y faire? Juliet, c'est ma plus grande alliée, et je ne sais plus lui renvoyer l'ascenseur, je ne sais plus comment me sortir de cette galère sans la faire souffrir, sans agacer son entourage, alors je ne fais rien... Bien sûr, ce n'est absolument pas le bon plan, mais c'est comme ça...

Je remarquais une pointe d'inquiétude sur le visage d'Andrew, parfait, je voulais lui faire peur, qu'il me laisse enfin tranquille. Mais ça n'avait pas l'air de marcher, car ce ptit gars est coriace. Il me lance deux trois piques supplémentaires, histoire de m'achever un coup, qu'il puisse se satisfaire de sa soirée. "Drew tu vas trop loin..." Je le regardais droit dans les yeux, mais il continuait à me dévisager, à me regarder comme si j'étais la chose la plus dégoutante qu'il n'ait jamais vue auparavant.

Notre dispute avait attiré les regards, et les gens tout autour c'étaient subitement arrêté de parler. Un long silence, on entendait seulement le bruit des verres qui s'entrechoquaient. Alors quoi? Le spectacle commence, les lumières s'éteignent, le rideau se lève et vous attendez qu'il y est de l'action? Pauvres cons de Magnolia! Et dans ce long silence, Andrew, tentant une nouvelle fois de me faire reculer. Il m'énerve, je voudrais bien pouvoir lui exploser la tête à cet enfoiré... ! Là où je me rendais compte qu'il était en train de jouer avec mes nerfs, c'est qu'il savait comment me faire monter en pression, puis me faire redescendre, pour finalement attaquer une nouvelle fois avec plus de facilité. Il voulait m'avoir à l'usure. Mais s'en était trop, trop pour que je puisse encore l'écouter me blâmer. Après avoir été traité d'âne, je ne voyais plus d'autres solutions. Et il fallait qu'on s'éloigne de ce silence oppressant, et de tous ces gens qui nous observaient, n'attendant qu'une chose, que je déclenche la bagarre...

"Bon ça suffit!", sur ces trois mots, j'empoignais Andrew par le tissus de son t-shirt et le trainait jusqu'à l'extérieur du bar. Il se laissait faire, je pense qu'il craignait un peu la suite. Une fois à l'extérieur, je plaquais Andrew contre les murs des locaux du bar. "Stop, Ok? C'est fini, tu as gagné Andrew..." Je le relachais Andrew, je levais alors les mains comme un bandit, reculais de quelques pas, et ajoutais "Je dirai la vérité à Juliet, mais TOI..." disais-je en le pointant du doigt "... TOI, tu ne m'approches plus.. Parce que je te jure Andrew, la prochaine fois que tu me fais un coup comme ça, je t'explose la tronche! Et à ce moment là je ne te verrais plus comme le frère de Juliet... juste comme un adversaire à dégommer.". J'étais vraiment hors de moi, je m'étais rarement vu dans cet été là. La dernière fois que je m'étais retrouvé dans un état semblable, c'était lors d'une dispute avec le père O'Conell. Je me mordais la lèvre inférieure, je fixais du regard le jeune Davies, qui n'avait plus l'air de s'amuser. Je marchais en arrière: " Tu peux dire à Lou qu'elle se fatigue pour rien, je n'ai pas envie de faire des efforts pour te plaire..." . Je fini par lui tourner le dos, et parti, le laissant là, oubliant même à notre table les personnes avec qui j'étais venu passer la soirée.
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MessageSujet: Re: None of your business Dude! Ft. Andrew Davies None of your business Dude! Ft. Andrew Davies  Icon_minitimeJeu 25 Oct - 15:11

Adrian détenait désormais certainement le record de celui qui garde son calme le plus longtemps. Et pourtant, Andrew le secouait sévère. Même les soldats de la garde royale d'Angleterre ne seraient pas restés impassibles face à une telle pression, et pourtant ils étaient réputés pour leur capacité à rester des statuts all the time. Mais aucun homme n'est invincible, Adrian finirait par craquer. C'était un jeu vicieux car dès lors, Andrew deviendrait de la chair à pâté, mais inconsciemment il voyait le calme paisible de son beau-frère comme une provocation. Une incitation à continuer dans son sens. Alors il enchérissait. Encore. Et encore. Son esprit était piqué au vif. Les idées fusaient dans son esprit. Certaines bonnes. D'autres pas. Mais il n'inhibait plus rien. Il parlait. Il lançait des piques. Sans se contrôler. Il risquait d'aller trop loin. Il allait mourir. Mais il aurait gagné. Et il gagna.

« Eeeeh putain ! » Adrian l'attrapa par son Tshirt et le traîna dehors. Sur une échelle de 1 à 10, la trouille d'Andrew se situait à 45. Heureusement, il ne portait pas son Tshirt préféré ce soir là. Il vit sa vie défiler devant ses yeux, mais il ne pleurerait pas. Il était fort, grand. Comme ce jour où des gamins du quartier l'avaient embêté, que le petit Andrew était rentré tout penaud chez lui, et que sa grand soeur lui avait dit de ne pas pleurer car c'était lui le meilleur. Aujourd'hui, c'était lui qui défendait sa soeur. Au péril de sa vie. A l'extérieur du bar, il le plaqua contre un mur. Adrian était un chien enragé et Andrew ne se serait même pas étonné de voir de la bave s'écouler de sa bouche. Mais pire, ce furent des paroles cinglantes qui s'en échappèrent. Andrew avait gagné, soit disant. Mais la mise en garde d'Adrian exprimait le contraire. Adrian avait le dernier mot, Andrew ne pouvait rien ajouter ... C'était O'Conell, en fait, qui avait gagné. « D'abord si tu l'approches plus je n'ai plus besoin de te parler. Crois pas que c'est mon kiff de m'entretenir avec toi » Il croisa les bras sur son torse, mais la discussion était déjà close, Adrian avait tout dit. Il prononça alors une dernière phrase, sur Lou. De quoi chambouler Andrew. Sa petite amie s'était toujours appliquée à lui faire apprécier Adrian, car elle le voyait comme une bonne personne. Il la rembarrait à chaque fois, et l'ainé O'Conell était désormais un sujet tabou dans leur couple, car synonyme de prises de bec. Quand il lui rapporterait cette altercation, elle ne serait certainement pas ravie ... « Je ... C'est ça, maintenant disparais de ma vie et de celle de Juliet » Adrian partait, Andrew lui choisit de retourner dans le bar. Boire un dernier verre ... Et éviter le moment où il affronterait sa soeur. Au fond, il était toujours persuadé qu'il avait pris la bonne décision, en agissant de la sorte. Mais sa soeur ne serait certainement pas de cet avis.
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None of your business Dude! Ft. Andrew Davies

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